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JUMET - Culte Antoiniste - Tympan du temple

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JUMET - Culte Antoiniste - Tympan du temple

 Tympan du temple portant la date de sa construction : 1918

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De ci, Delà - Obsèques antoinistes à Besançon (Le Petit Comtois, 29 décembre 1925)

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De ci, Delà - Obsèques antoinistes à Besançon (Le Petit Comtois, 29 décembre 1925)

De ci, Delà

    Obsèques antoinistes. – De loin, ce cortège funèbre ressemblait à tous les cortèges du même genre. Mais, à mesure qu'il approchait on constatait des détails insolites. D'abord, le corbillard était précédé, non d'un fiacre transportant le prêtre ou le pasteur, mais de deux messieurs de mine austère, vêtus de strictes redingotes et coiffés de chapeaux ronds sans grâce. L'un des messieurs portait un livre de prières ; l'autre élevait très haut une sorte de pancarte, couverte, à son recto et à son verso, de sentences où il était question de science et d'arbre de vie. Une autre inscription révélait aux passants intrigués qu'il s'agissait d'une cérémonie du culte Antoiniste. Enfin, le drap mortuaire, était vert (symbole évidemment de l'espoir en une vie meilleure) et rehaussé de lettres d'argent.
    Le culte Antoiniste a été fondé il y a années par le célèbre Antoine le guérisseur, un Belge, mort récemment, dont les doctrines ont eu leur moment de célébrité et qui a fait, notamment dans le Nord et en Belgique, de nombreux disciples.
    C'est la première fois à noire connaissance que des obsèques antoinistes sont célébrées à Besançon.

Le Petit Comtois, 29 décembre 1925

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Conflans-Sainte-Honorine - Le temple Antoiniste

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Conflans-Sainte-Honorine - Le temple Antoiniste (FB - La Belle France)

Source : Wikipedia

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Antoinistes de Forest (Pourquoi pas ? n°1135, 1er mai 1936, belgicaperiodicals.be)

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Antoinistes de Forest (Pourquoi pas ? n°1135, 1er mai 1936, belgicaperiodicals.be)

    – Dans votre numéro du 17 courant, vous demandez s'il existe encore des Antoinistes ? Les Antoinistes ont un temple : boulevard Guillaume Van Haelen, 132, à Forest, et je vous prie de croire que les adeptes de ce « culte » sont nombreux. Allez donc voir un dimanche, de 9 à 11 heures et vous serez étonné. – C. M.

    – Un lecteur parisien nous écrit, de son côté, qu'il existe une église antoiniste à Paris, rue Vergniaud, n° 30, non loin du Home des Invalides Belges.

Pourquoi pas ?, n°1135, 1er mai 1936 (source : belgicaperiodicals.be)

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F.Delcroix - Le bonheur individuel et social (Revue scientifique et morale du spiritisme, v11, 1905-1906)

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F.Delcroix - Le bonheur individuel et social #1 (Revue scientifique et morale du spiritisme, v11, 1905-1906)F.Delcroix - Le bonheur individuel et social #2 (Revue scientifique et morale du spiritisme, v11, 1905-1906)F.Delcroix - Le bonheur individuel et social #3 (Revue scientifique et morale du spiritisme, v11, 1905-1906)F.Delcroix - Le bonheur individuel et social #4 (Revue scientifique et morale du spiritisme, v11, 1905-1906)  

 

 

 

 

 

 

 

 

       

    Le bonheur individuel et social (1)

    L'homme veut être heureux. Il peut l'être. Le bonheur n'est pas un mythe qui gît dans le passé ou dans l'avenir ; il ne réside pas dans l'illusion ou dans le rêve. Il est une réalité de tous les temps, et il est à la portée de toutes les existences, si modestes qu'elles soient. Il suffit de comprendre et d'observer la loi inscrite dans les consciences. Ni la gloire, ni le luxe, ni toute la façade brillante des joies mondaines ne donne la vraie félicité. Et tel pauvre casseur de pierres que regarde distraitement ce couple emporté dans le vol foudroyant de leur auto, leur ferait envie, s'ils devinaient les images riantes de sa vie intérieure. Rien de plus simple pourtant que ses pensées : il gagne lui-même son pain et il en goûte la fine saveur ; il aime les petits et la ménagère dont il est le soutien : son travail en est ennobli et revêt une douceur mystérieuse ; il aime Dieu et la suite des jours lui apparaît limpide.
    Peinture de fantaisie, dit un sceptique. Je préfère les jeux de ma pensée et leur aimable incertitude réclame le dilettante. Finie toute cette candeur, pontifie l'intellectuel qui ne juge le sentiment religieux qu'à travers les formes puériles du passé. Libre à eux. Nous étudions la loi.
    M. Maeterling dans ce bréviaire laïque : Sagesse et destinée examine cette question passionnante du bonheur. Il représente celui-ci comme une création de l'intelligence et de la volonté où le hasard n'est pour rien. L'événement lui paraît sans valeur, puisque identique, il affecte différemment les sensibilités et qu'au surplus une âme forte déjoue tous les imprévus du sort. Et le philosophe, déchirant le voile brillant des apparences, dans son avide recherche du bonheur qu'il conçoit permanent et grave, en arrive à cette définition dont la forme paradoxale cache une vérité profonde : « Il réside dans cette force qui, tout au fond de la conscience, pourrait nous rendre heureux au sein du malheur même ».
    Connaissez-vous dans votre entourage beaucoup de personnes qui possèdent cette plénitude de vigueur morale et qui le prouvent en l'occurrence ? Car on prend si aisément de belles attitudes et c'est chose assez commune que le stoïcisme de parade... Personnellement j'ai sous les yeux un seul vrai disciple de Maeterling qui se conforme à l'idéal du maître. « Une belle destinée est celle où pas une aventure, heureuse ou malheureuse, ne se passe sans nous faire réfléchir, sans élargir la sphère où notre âme se meut, sans augmenter la tranquillité de notre adhésion à la vie ». Cette personne est douée d'une volonté de fer, et son cœur a des coins exquis.
    En revanche, c'est par centaines que j'ai trouvé cette trempe d'hommes dans la Société que M. Antoine a formée sur une base morale et chrétienne. Et la plupart sont d'humble condition. Chose étrange ! là où M. Maeterling était arrivé, à force de travail et de pensée, à créer cette forteresse intérieure contre laquelle viennent se briser la haine aveugle des hommes et l'hostilité de l'univers, les membres de chez M. Antoine se sont créé des âmes aussi stoïques, mais plus douces : dans l'air vivifiant de la maison, au contact de leurs frères, ils édifient jour par jour au dedans d'eux-mêmes ce templum seremum où le mal ne peut atteindre. Ce que M. Maeterling conseille dans un but d'égoïsme supérieur et qu'il a déduit d'une longue étude des plus sûrs penseurs de la sagesse antique et de la sagesse moderne, – son livre est un raccourci saisissant d'une expérience millénaire – de simples artisans le pratiquent sans orgueil et sans pose : par une orientation de tout leur être vers Dieu, par un acte d'adhésion intime et vaillante au précepte : Tu aimeras ton prochain plus que toi-même, ils parviennent d'emblée à la sagesse supérieure du philosophe.
    L'idée avait déjà été dite. Dans la « Nouvelle idole », M. François de Curel avait signalé les ressources étonnantes de la foi et montré comme la profondeur d'abnégation avait fait de l'humble religieuse l'égale du savant. Mais ici, l'idée cesse d'être littéraire. Elle agit, elle est le fait quotidien qui se multiplie. Elle habite dans des êtres de chair et de sang qui marchent invulnérables dans leur armure de foi et façonnent l'avenir de petits efforts continus et silencieux. Chacun s'ennoblit avant de songer à ennoblir les autres. La fraternité règne entre les membres, chose aisée et naturelle dans l'ardeur réciproque des bons procédés. Elle se répand au dehors sous mille formes délicates : dans la contagion du sourire, dans l'offrande discrète de la bourse et du cœur, dans l'intérêt inépuisable qu'on porte aux joies et aux peines du voisin, dans l'intervention calme et brave qui apaise les conflits et détourne les haines.
    M. Mæterling parle dans une de ses méditations philosophiques du petit troupeau des sages, – Fénelon était du nombre – qui passe paisiblement dans la cohue vaniteuse de Versailles ; car ils avaient en eux-mêmes leur refuge, leur rocher ferme, selon l'énergique expression de Saint-Simon. Ce souvenir touchant s'associe invinciblement dans mon esprit à cette petite cité de Dieu, qui grandit à l'ombre des puissantes usines (2) et qui demeure étrangère à la lutte des classes, à la chasse effrénée des biens matériels.
    Leurs succès sont plus nobles. Tournant tous leurs efforts vers le champ intérieur, ils y labourent profondément tous les vieux instincts ataviques s'ensevelissent sous terre et s'y décomposent pour créer cet humus où va germer la moisson des sentiments et des pensées. Ces hommes veulent être la race forte de l'avenir, non pas celle qui domine, mais qui se domine, composant dans le silence intérieur l'image précise de la société idéale dont ils veulent devenir, dès maintenant, et au milieu des appétits les unités agissantes et vivantes.
    Pour soutenir cette croissance morale très pénible dans un milieu réfractaire, ils ont la foi – la foi évolutive et raisonnée bien entendu – qui est certes ! la meilleure et la plus sûre des fortes tendances disciplinant les idées, les sentiments et les actes. Pour les guider dans cette rude ascension, ils ont une fidèle gardienne, la conscience, assombrie quand ils s'égarent, reprenant son ciel bleu et sa jolie lumière lorsqu'ils rentrent dans la voie droite.
    Ils remplacent ainsi l'ancêtre par l'homme nouveau. En se transformant et en transformant les autres autour d'eux par la toute-puissance de l'exemple – ils négligent volontiers la parole comme trop vaine – ils élaborent lentement une autre société. Ils préparent l'avènement d'institutions et de lois moins imparfaites ; non pas qu'ils aient besoin pour leur compte d'autorité séculière et de codes répressifs ; mais il faut bien, pour assurer les acquisitions sociales, donner un vigoureux coup de barre à tous les retardataires. Ils se préoccupent fort peu des lois humaines, force massive et brutale, possédant au fond d'eux-mêmes une loi supérieure, autrement vivante, dont les précédentes ne sont que de grossières ébauches.
    Cette loi est la loi du talion, non pas dans sa conception surannée de représailles et de violences, mais dans son esprit nouveau. Des siècles de barbarie et de demi-civilisation ont prouvé la vérité de l'axiome : Si tu tires le glaive, tu périras par le glaive. Aujourd'hui que l'intelligence s'est ouverte, ne serait-il pas temps d'interpréter la loi comme le Christ l'avait fait : de semer l'amour au lieu de la guerre, de substituer aux actes d'égoïsme et de basse convoitise des actes de désintéressement et de générosité ?
    Mais pour donner l'impulsion, où trouver ces cœurs forts et ces esprits lucides ? ces cœurs sont légion à notre époque. Malheureusement leurs efforts isolés ne créent pas de courant irrésistible. Les temps paraissent mûrs cependant ; et la preuve en est dans ce développement ininterrompu de la société des vignerons du Seigneur. Ils font chaque jour des recrues pour le bon combat de la justice et de la charité.
    Cette loi d'amour possède une force d'expansion mystérieuse. Sans doute elle n'espère pas de conversion subite. Pareil espoir serait candide. Mais sachant le pouvoir merveilleux du temps et de la patience, elle s'insinue dans les âmes, jamais découragée ni jamais lasse. Elle ne connait pas d'ingratitudes endurcies. Tôt ou tard la graine qu'un service désintéressé a déposée dans l'âme humaine, y germe et y produit une fleur inconnue. La vie prépare le terrain par toutes les vicissitudes que suscite la loi du talion, dans ses manifestations complexes, et grâce à la vertu occulte de l'association des idées, tel sentiment qu'on croyait aboli réapparait des fonds voilés de la concurrence qui ne laisse perdre aucun souvenir. Ce sentiment de gratitude favorise la naissance de l'être nouveau qui recherche un milieu approprié à ses nouvelles tendances. C'est un serviteur de plus de cette loi du talion qui, enfin mieux comprise, assure le bonheur individuel, tout en régénérant la société.

                                        F. DELCROIX.

 

    (1) Article inspiré par l'observation du groupe spirite : « les Vignerons du Seigneur » et par la lecture du livre : « Enseignement » par Antoine le Guérisseur de Jemeppe-sur-Meuse.
    (2) Seraing et les environs.

Revue scientifique et morale du spiritisme, v11, 1905-1906

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Emblème antoiniste de l'arbre (FaceBook Vincent Bourgeois, Schaerbeek)

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Emblème antoiniste de l'arbre (FaceBook Vincent Bourgeois, Schaerbeek)

Emblème antoiniste de l'arbre

(source FaceBook de Vincent Bourgeois, Schaerbeek)

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Culte Antoiniste de Tergnier (FaceBook Abbé Olivier)

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Culte Antoiniste de Tergnier (FaceBook Abbé Olivier)

Avant de devenir la chapelle catholique Gallicane Notre Dame de Liesse de Tergnier dans l'Aisne, notre Chapelle était un temple du culte Antoiniste, voici une photo de l'époque avec arrivé des fidèles Antoinistes dans le temple de Tergnier qui allait devenir des années plus tard la chapelle Catholique Gallicane de Tergnier.

source : https://www.facebook.com/photo/?fbid=945822898781321&set=a.137079446322341

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Antoine le Guérisseur (Le Messager, 1er sept. 1903)

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Antoine le Guérisseur (Le Messager, 1er sept. 1903)

Antoine le guérisseur

    Sous ce titre, le Journal de Liége a fait part dernièrement encore à ses lecteurs de plusieurs déplacements d'un groupe de graves messieurs venus à Jemeppe-sur-Meuse pour s'assurer sur place de l'invraisemblable pèlerinage journalier qui offusque la Faculté médicale et surtout la Faculté théologique – soyons respectueux – dont le siège épiscopal est à Malines.
    Louis Antoine n'a qu'à bien se tenir. C'est là l'expression ordinaire dans la bouche de ceux qui peuvent s'effarer à la vue du déploiement des forces judiciaires appelées à la rescousse pour faire cesser un scandale ! qui met en péril la majesté de certaines confréries.
    Mais Louis Antoine ne s'émeut pas pour si peu. Du lundi matin au vendredi soir, malgré certaine condamnation conditionnelle, il reçoit des malades de toutes conditions sociales et ne croit pas devoir cesser d'exercer librement, en sa demeure, les belles facultés dues à sa science occulte acquise par l'intervention des Esprits bienfaisants. L'opinion publique souveraine l'a classé parmi ces êtres privilégiés qu'une force très active du monde spirituel – supérieure à tout autre – protège contre des hostilités que nous voudrions croire inconscientes.
    Aimons-nous les uns les autres. Cette maxime est pratiquée par le médium-guérisseur dont la charité inépuisable, bien entendue, doit être citée – dut sa modestie en souffrir. Que ses actes, ses sentiments soient surtout l'objet des méditations des médecins dits catholiques-chrétiens, qui persistent à le poursuivre.
    Qu'à leur adresse, une bonne pensée de nos frères en croyance soit émise, pour les détourner d'une persécution si peu raisonnée et qui ne peut que leur nuire.
    Nous reproduisons du Journal de Liége du 19 août l'article qui suit :
    « On sait qu'une instruction est ouverte à charge d'un nommé Louis Antoine pour exercice illégal de l'art de guérir. Cette instruction est près d'aboutir mais ne donnera très probablement pas lieu à des poursuites, aucun fait délictueux n'ayant été relevé à charge du guérisseur.
    En effet, tous les témoignages recueillis jusqu'ici démontrent plutôt que la clientèle du sieur Antoine se compose généralement de gens faibles d'esprit (!!!).
    Un ouvrier d'usine souffrait d'un dérangement d'estomac. Il alla donc trouver Antoine et il dut faire le pied de grue pendant plus de deux heures. Notez donc, il avait le n° 220 !! Le médium plaça la main sur la tête du patient, ne lui prescrivit aucun remède, aucun régime et lui recommanda seulement de dire des prières.
    Et le brave ouvrier est parti avec la conviction qu'il allait guérir, si bien qu'aujourd'hui, il affirme avoir une telle confiance en cet homme que s'il se trouvait encore malade il n'hésiterait pas à aller encore le voir.
    Une enquête interminable a eu lieu. Toutes les personnes qui ont été entendues – et elles sont légion – ont déclaré unanimement que Louis Antoine ne leur a jamais rien demandé, ni salaire, ni gratification, ni aumône. Il y a bien dans un coin de la pièce où a lieu la réception des malades un tronc portant : « Pour les pauvres ». Seulement, c'est laissé à la générosité des visiteurs dont le grand nombre oublie souvent de récompenser d'une simple pièce de monnaie l'affirmation de la guérison prochaine.
    Que conclure ? nous laissons ce soin à la justice.
    En attendant, Antoine continue à recevoir des centaines de visiteurs au grand dam des membres de la Faculté qui y perdent leur latin et le produit d'une clientèle qui leur échappe. »

Le Messager, 1er septembre 1903

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Article du Théosophe (in Revue internationale des sociétés secrètes, v7 n°1, 5 janvier 1914)

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Article du Théosophe (in Revue internationale des sociétés secrètes, v7 n°1, 5 janvier 1914)

    – Sous le titre « Une religion spirituelle » et la signature de M. Largeris, nous lisons dans le Théosophe, 1er décembre 1913 :

    Je suis allé il y a quelques jours visiter le gentil temple antoiniste de la rue Vergniaud et j'ai été frappé par la simplicité de l'aménagement intérieur. Une dame m'a remis un numéro gratuit du Bulletin mensuel qui a pour titre l'Unitif et m'a fourni quelques renseignements sur cette nouvelle religion. Ayant posé quelques questions, il n'a été répondu : 1° Sur Dieu : Les antoinistes ne donnent pas au mot Dieu le même sens que les chrétiens. Pour eux Dieu est présent dans tous les êtres et en aimant tous les êtres, nous aimons Dieu. Il me semble que cette conception est tout à fait théosophique et laisse entendre que l'idée d'un Dieu personnel ne fait pas partie de l'enseignement du Père ainsi que disent les antoinistes. 2° Sur la prière : Pour eux la prière est inutile, l'Amour seul compte. 3° Sur la vie future : Les antoinistes croient à la réincarnation, mais il ne m'a pas été possible de savoir s'ils admettent la réincarnation immédiate ou différée. Le Père Antoine établit une distinction entre la croyance et la Foi. Je crois comprendre que pour lui croyance est synonyme de crédulité, tandis que la Foi est une force spirituelle intérieure qui, prenant son appui sur l'amour, est capable de produire des guérisons. C'est en somme la Christian-Science. Il n'existe aucune cérémonie, aucun ritualisme. Tout le culte consiste dans la lecture de l'enseignement du « Père » et rien d'autre. M'étant étonné que le portrait du « Père » ne figurât pas dans le temple dont les murs sont entièrement nus, il m'a été répondu que ceci serait du matérialisme car pour les antoinistes la Matière et la Forme n'ont aucune espèce de valeur : l'Esprit seul est tout.
    La Théosophie ayant une portée à la fois morale, métaphysique, scientifique et ésotérique, il n'est pas permis de dire que les enseignements théosophiques et antoinistes sont identiques ; mais on peut affirmer que la morale antoiniste et la morale théosophique présentent entre elles de très nombreux points de contact. Le « Père », d'ailleurs, ne prétend que rénover l'enseignement de Jésus de Nazareth trop matérialisé à notre époque par les religions qui se réclament de ce grand Etre.

    On voit combien nous avons raison de ne pas limiter nos études à la seule Franc-Maçonnerie, mais de démasquer toutes ces sectes qui, sous les formes les plus diverses, ont le même but commun la destruction de l'Eglise de Jésus-Christ.

Article du Théosophe
(in Revue internationale des sociétés secrètes, v7 n°1, 5 janvier 1914)

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Article du Théosophe (in Revue internationale des sociétés secrètes, v7 n°1, 5 janvier 1914)

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Article du Théosophe (in Revue internationale des sociétés secrètes, v7 n°1, 5 janvier 1914)

    – Sous le titre « Une religion spirituelle » et la signature de M. Largeris, nous lisons dans le Théosophe, 1er décembre 1913 :

    Je suis allé il y a quelques jours visiter le gentil temple antoiniste de la rue Vergniaud et j'ai été frappé par la simplicité de l'aménagement intérieur. Une dame m'a remis un numéro gratuit du Bulletin mensuel qui a pour titre l'Unitif et m'a fourni quelques renseignements sur cette nouvelle religion. Ayant posé quelques questions, il n'a été répondu : 1° Sur Dieu : Les antoinistes ne donnent pas au mot Dieu le même sens que les chrétiens. Pour eux Dieu est présent dans tous les êtres et en aimant tous les êtres, nous aimons Dieu. Il me semble que cette conception est tout à fait théosophique et laisse entendre que l'idée d'un Dieu personnel ne fait pas partie de l'enseignement du Père ainsi que disent les antoinistes. 2° Sur la prière : Pour eux la prière est inutile, l'Amour seul compte. 3° Sur la vie future : Les antoinistes croient à la réincarnation, mais il ne m'a pas été possible de savoir s'ils admettent la réincarnation immédiate ou différée. Le Père Antoine établit une distinction entre la croyance et la Foi. Je crois comprendre que pour lui croyance est synonyme de crédulité, tandis que la Foi est une force spirituelle intérieure qui, prenant son appui sur l'amour, est capable de produire des guérisons. C'est en somme la Christian-Science. Il n'existe aucune cérémonie, aucun ritualisme. Tout le culte consiste dans la lecture de l'enseignement du « Père » et rien d'autre. M'étant étonné que le portrait du « Père » ne figurât pas dans le temple dont les murs sont entièrement nus, il m'a été répondu que ceci serait du matérialisme car pour les antoinistes la Matière et la Forme n'ont aucune espèce de valeur : l'Esprit seul est tout.
    La Théosophie ayant une portée à la fois morale, métaphysique, scientifique et ésotérique, il n'est pas permis de dire que les enseignements théosophiques et antoinistes sont identiques ; mais on peut affirmer que la morale antoiniste et la morale théosophique présentent entre elles de très nombreux points de contact. Le « Père », d'ailleurs, ne prétend que rénover l'enseignement de Jésus de Nazareth trop matérialisé à notre époque par les religions qui se réclament de ce grand Etre.

    On voit combien nous avons raison de ne pas limiter nos études à la seule Franc-Maçonnerie, mais de démasquer toutes ces sectes qui, sous les formes les plus diverses, ont le même but commun la destruction de l'Eglise de Jésus-Christ.

Article du Théosophe
(in Revue internationale des sociétés secrètes, v7 n°1, 5 janvier 1914)

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