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Schooten, 1926 (Plan, kaart met gronden van NV Merxem - Schooten)(beeldbankschoten.be)

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Schooten, 1926 (Plan, kaart  met gronden van NV Merxem - Schooten)(beeldbankschoten.be)
Schooten, 1926 (Plan, kaart  met gronden van NV Merxem - Schooten)
(source : beeldbankschoten.be)

    On voit l'emplacement où sera construit le temple de Schoten, la rue s'appelle alors de Verstraetenlei. Elle s’appelle Frans De Ceusterlei depuis la construction des maisons. Frans de Ceuster était un soldat de la guerre 14-18. Blessé à Lendelede, près de Courtrai, le 15 octobre 1918, il meurt le 11 novembre 1918, le jour de l'Armistice.
    La femme avec son chien au pied se trouve sur le chemin Verstraetenlei, qui deviendra plus tard la Frans De Ceusterlei. C'est au bout que sera construit le temple antoiniste en 1929.

Schooten, 1926 (Plan, kaart  met gronden van NV Merxem - Schooten)(beeldbankschoten.be)

Schoten - Fransdeceusterlei (source : beeldbankschoten.be)

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Schoten-Merxem - Frans De Ceusterlei

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Schoten-Merxem - Frans De Ceusterlei

Schoten-Merxem - Frans De Ceusterlei  détail de la carte postal, avec le Temple antoiniste

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Emile Zola, Mes Haines (Le Biéniste, 15 juillet 1922)

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Emile Zola, Mes Haines (Le Biéniste, 15 juillet 1922)

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On fait des miracles à Paris (Le Voltaire, 27 octobre 1913)

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On fait des miracles à Paris (Le Voltaire, 27 octobre 1913)

On fait des miracles
à Paris
Un nouveau culte, un nouveau messie
 

    Les « Antoinistes » font reparler d’eux. Ils ont inauguré hier, dans le quartier de la Glacière, un temple où ils vont célébrer leur culte. Une foule énorme a assisté à l'inauguration.
    La « Mère » propagandrice de la religion instituée par le « Père Antoine », était venue de Jemeppe-sur-Meuse, pour bénir le nouveau temple, simple construction carrée surmontée d'un clocheton.
    A dix heures, « l'Opération » – ainsi se nomme l'unique office du culte – commença. La « Mère » monta en chaire. Grande, maigre, vêtue de noir, pâle sous ses bandeaux blancs, elle commença de prier silencieusement. Tout à coup, le « Père » (c'est du moins un antoiniste qui me l'affirma) lui apparût ; alors la « Mère » projeta violemment le bras droit vers la vision, et pendant quelques secondes promena sa main ainsi imposée sur les assistants, en partant du nord et en s’arrêtant successivement sur les quatre points cardinaux.
    Certains adeptes affirmèrent voir une nuée fluidique descendre sur eux. Quoi qu'il en soit, un phénomène remarquable d'auto-suggestion se produisit hier matin. Quand la « Mère » eut ainsi donné sa bénédiction, on vit une femme de trente ans, Mme Thévenoux, de Vichy, que l'on avait apportée sur un brancard, paralysée et les mains tordues, recouvrer tout à coup la liberté de ses mouvements et se mettre à marcher. Il y avait neuf ans que Mme Thévenoux était atteinte de paralysie. Trois autres personnes, atteintes également de maladies nerveuses à un degré plus on moins grave, se trouvèrent subitement guéries et fondirent en larmes. Une autre, Mme A..., demeurant 154, rue de Montrouge, à Malakoff, nous déclara avoir été guérie naguère d'une carie des os.
    Nous n'avons certes pas assisté à ces miracles qui ne sont ni plus, ni moins idiots que ceux qui sont opérés à Lourdes.

Le Voltaire, 27 octobre 1913

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Albert Maillard, Président de la Cultuelle Antoiniste de Vervins

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Albert Maillard, Président de la Cultuelle Antoiniste de Vervins

    Dans l'arbre généalogique de Michel Vuillot, on apprend qu'un certain Albert MAILLARD (26/10/1904 à Vervins - 27/05/1987 à Vervins) a été Président de la Cultuelle Antoiniste de Vervins, en plus d'être employé des P.T.T., Conseiller municipal et Président d'honneur de la Musique. Son père était tisseur et sa mère ouvrière en filature.
    Il s'est marié le 1er octobre 1927 à Thenailles (au sud-est de Vervins) avec Lucie LAVAY (07/04/1909 à Thenailles - 08/05/1995 à Vervins) qui fut Membre de la cultuelle antoiniste de Vervins. Ils ont ensemble 4 enfants.
    Fait étonnant : son frère Maurice Maillard s'est marié avec une soeur de son frère, Louise Lavay. Celle-ci décède à 26 ans en 1940. Il se marie alors un an plus tard avec une cousine de son épouse, Marcelle Lavay (son père, Paul 1880-1963, est le frère du père de Louise, Alfred 1883-1814). Ce côté de la famille est resté dans l'agriculture à Thenailles.

   On pense qu'il a du succédé à Alexandre Duchesne, également président de l'Association antoiniste et constructeur en 1923 du temple de Vervins.

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Détail du Temple de Jemeppe, façade Rue des Tomballes

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Détail du Temple de Jemeppe, façade Rue des Tomballes

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Salle de lecture de Lezennes, par M. et Mme Notteghem (1919)

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Salle de lecture de Lezemmes, par M. et Mme Notteghem

On apprend qu'à cette adresse se trouvait une salle de lecture par une liste d'un Unitif de 1920. Voici le texte de la carte postale :

    Cher oncle, tante et cousine,

    Maman a été ce jour chercher votre parapluie au temple et ce monsieur a été très gentil et comme convenu, papa le rapportra à Asnières.
    Je voudrais bien que Raymonde m'écrive une lettre le plut tôt possible afin de donner quelques détails sur votre retour. Etes-vous arriver à temps à la gare. Avez-vous été à votre aise dans le train, mon oncle était-il à la gare de Lille et êtes-vous ------------ bien arriver chez vous.
    Moi je me plais toujours très bien à l'atelier, ça marche à merveille.
    Recevez chère famille les bonnes amitiés de nous trois.
    Votre nièce Maria.

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Christian Bouchet - Le Spiritisme (Comment parler avec les morts)(2016)

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 Christian Bouchet - Le Spiritisme (Comment parler avec les morts)(2016)

Auteur : Christian Bouchet
Titre : LE SPIRITISME Comment parler avec les morts
Éditions Camion Noir, avril 2016

    Le spiritisme est l’art de communiquer avec les esprits des personnes défuntes grâce à des techniques précises et éprouvées. Si la pratique est ancienne - on trouve les premiers témoignages d’évocation des âmes des morts dans La Bible - ce n’est qu’en 1847 que le spiritisme, comme nous le connaissons, apparut aux États-Unis. Mouvement informel et confus à ses débuts, il trouva son théoricien et codificateur dans la personne d’un Français, Allan Kardec. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le spiritisme fut un phénomène de grande amplitude dont l’influence fut importante dans les milieux scientifiques, politiques et culturels. Si l’intérêt pour cette doctrine a été en décroissant par la suite, le spiritisme connaît cependant, depuis le dernier quart du XXe siècle, une embellie grâce au mouvement du Nouvel Âge qui lui a donné une nouvelle dénomination : le channeling. Dans cet ouvrage sur le spiritisme, l’auteur - qui a publié chez le même éditeur une biographie d’Allan Kardec - retrace l’histoire de ce courant, de ses différentes variantes et de leurs évolutions, sans oublier d’étudier sa théorie et sa pratique. Ouvrage neutre dans ses descriptions et ses analyses, Le spiritisme, comment parler avec les morts, rédigé par un spécialiste de l’étude des mouvements spirituels minoritaires, passionnera aussi bien les spirites et leurs amis, que les incrédules et les chercheurs.

    Évoque l'Antoinisme parmi la création de nouveaux mouvements religieux de la Partie III - Le post-spiritisme.

 

C - La création de nouveaux mouvements religieux

L'antoinisme, le caodaïsme et l'umbandisme, sont trois nouveaux mouvements religieux qui n'ont en apparence pas le moindre point commun. L'un est une « religion de guérison » née parmi les mineurs de Belgique, l'autre une secte vietnamienne qui participa activement au mouvement de libération nationale dans son pays et le troisième est un culte africain principalement pratiqué au Brésil.
Or, si nous en traitons ci-dessous, c'est qu'ils sont tous les trois redevables à la pensée d'Allan Kardec et au spiritisme kardeciste sans qui ils n'auraient pas vu le jour 1.

1 - L'antoinisme

L'antoinisme porte le nom de son fondateur Louis Antoine (1846-1910). Fils d'une famille de mineurs catholiques, Louis Antoine est sérieux, intelligent et ambitieux. Il travaillera très tôt comme mineur de fond, puis comme ouvrier très spécialisé aux chaudronneries Cockerill pour lesquelles il effectuera de nombreuses missions à l'étranger. Jamais durant sa vie professionnelle, il n'abandonnera la pratique du catholicisme et quand, à quarante-deux ans 2, il prit sa retraite, il aurait pu passer le reste de son âge dans la peau d'un petit-bourgeois aisé, bien intégré dans sa paroisse de Jemeppe. Sans doute du fait de l'inaction subite, Louis Antoine connut une crise existentielle : il remit sa foi en question, il se morfondit, il se désespéra de la monotonie de la vie, il somatisa... Cela jusqu'à ce qu'un de ses amis lui fasse lire Le Livre des Esprits. Immédiatement séduit, Antoine se rendit aux réunions d'un cercle spirite où il se découvrit rapidement des dons de médium. Quelques temps après, sur le conseil des Esprits eux-mêmes, il créa avec quelques amis un groupe spirite qui prit pour nom Les Vignerons du seigneur et adopta comme devise : « Nous sommes les ouvriers de la dernière heure ».
Il se plaçait ainsi dans le courant religieux du spiritisme qui estime qu'Allan Kardec et ses successeurs sont venus en ce monde pour achever l'œuvre de la Révélation commencée par Jésus-Christ.
Le décès, soudain et inexpliqué, de son fils entraîna Louis Antoine à formaliser de manière ostensible sa rupture avec le catholicisme en organisant des funérailles spirites et à réfléchir sur le sens de la maladie. Il interrogea un Esprit thérapeute « le docteur Carita » qui lui donna de l'au-delà des conseils, puis il étudia le magnétisme et imposa les mains ; ce faisant il était sujet à des visions durant lesquelles il « voyait » les organes lésés qu'il devait soigner. Il devint ainsi un spirite guérisseur qui se revendiquait d'Allan Kardec, du Christ et du ... curé d'Ars. Louis Antoine acquit rapidement une importante clientèle qu'il magnétisait, à qui il distribuait des simples et à qui il conseillait une hygiène de vie stricte. Dans le même temps, il écrivit un Petit catéchisme spirite pour servir à l'instruction des enfants et des personnes ne connaissant pas le spiritisme et il continua de participer à la propagande et à la pratique spirite avec les Vignerons du Seigneur.
En 1901, Louis Antoine fut légèrement condamné pour exercice illégal de la médecine. Craignant de nouveaux procès et des peines plus lourdes, il modifia sa pratique en se basant sur le livre Dans l’invisible de Léon Denis. Il n'imposait plus les mains et ne conseillait plus de médicaments, mais il se recueillait dans le silence avec le patient en demandant aux Esprits bienfaisants de faire descendre en lui une « onde régénératrice », et il la communiquait au malade. Le nombre de ses patients culmina bientôt à mille deux cent personnes par jour ! Cela l'obligea à cesser de recevoir les malades un par un et à opérer des guérisons collectives.
À partir de 1905, Louis Antoine et les Vignerons du Seigneur s'éloignèrent du spiritisme. Les références à Allan Kardec disparurent, le guérisseur adopta une tenue inspirée de celle des Juifs de l'Europe centrale et il mit par écrit sa doctrine dans une série de livres qui parurent entre 1906 et 1910 : Le Nouveau spiritualisme, L'Auréole de la conscience, La Révélation d'Antoine le généreux, Le Couronnement de l'œuvre révélée. Les Vignerons du Seigneur se transformèrent en Culte antoiniste et se dotèrent d'une structure ecclésiale (temples et salles de lectures, conseil de fidèles, etc.), tandis que l'aspect de guérison du culte perdait de son importance par rapport à la prédication de la nouvelle « Révélation ».
Comme l'a fait remarquer Régis Deriquebourg dans son livre Croire et guérir, « dans son parcours, Louis Antoine est passé du stade de mystagogue (celui qui fait des choses merveilleuses, en l'occurrence guérir), médium des Esprits, au stade de “médium de Dieu” (ses écrits "inspirés" commencent par "Dieu parle") c'est-à-dire de prophète qui transmet des recommandations divines et délivre une théodicée qui donne une vue unitaire du monde dans laquelle tous les événements prennent un sens ».
Louis Antoine décéda en 1912, après avoir désigné son épouse comme son héritière spirituelle. Celle-ci assura la direction du Culte antoiniste jusqu'à sa mort en 1940. Durant ces presque trente années, l'antoinisme connut un essor important. Depuis, il semble que le recrutement se soit quasiment tari et que cette nouvelle religion ne maintienne qu'avec peine ses effectifs25 en Belgique et en France (les deux seuls pays où elle est réellement représentée).
Le Culte antoiniste est maintenant classé parmi les « religions de guérison ». Il n'a plus aucun point commun avec le spiritisme dans sa pratique et les seules traces subsistantes des Vignerons du Seigneur, d’Allan Kardec et de Léon Denis se trouvent dans sa théologie avec l'accent qui y est mis sur la réincarnation et sur l'existence du « fluide » utilisé pour la guérison.

***

Sur le Culte antoiniste

« Le Culte antoiniste est fondé sur la révélation et la pratique cultuelle qui en est faite dans les temples, celle-ci ayant pour but de nous permettre d'atteindre les fluides nécessaires pour pratiquer la révélation.
Le temple est un lieu où le desservant a pour mission d'entretenir un fluide éthéré, afin que ceux qui sont dépassés par leur peine viennent y puiser le réconfort.
C'est au Temple que s'exerce la charité morale, celle qui soutient l'âme éprouvée et la remet dans la bonne direction. C'est dans la prière en commun que l'on puise le mieux et le plus intensément dans l'amour. La lecture de l'Enseignement qui suit cette prière nous indique la voie pour arriver. Nous pouvons tous sortir de nos peines, si nous avons la FOI suffisante.
Ce n'est pas tout, en effet, de recevoir l'amour, il faut le garder.
Nos peines, nos tribulations, nos souffrances, n'ont qu'un but : améliorer notre esprit, lui permettre de se procurer le seul et vrai bien.
La maladie, l'épreuve en général, est l'aboutissement logique, inéluctable, de nos erreurs. »

[texte issu du site http://www.antoinisme.com/qu'est-ce que l’Antoinisme.htm]

 

1. Cela fait toute leur différence avec les nouvelles religions orientales dans lesquelles on trouves des aspects para-spirites (voir Partie II, chapitre C, thème 4, ci-dessus. Il y a dans celles-ci similitudes ou ressemblances, il n’y a pas filiations.)
2. Il avait amassé un beau pécule grâce à son travail d’expatrié et à des investissements immobiliers.

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Temple de Rouen, en septembre 1951 (remonterletemps-ign.fr)

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Temple de Rouen, les fondations en septembre 1950 (remonterletemps-ign.fr)

Temple de Rouen, les fondations en septembre 1950 (remonterletemps-ign.fr)

Temple de Rouen, en septembre 1951 (remonterletemps-ign.fr)

Temple de Rouen, en septembre 1951 (remonterletemps-ign.fr)

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Les cultes nouveaux (Paris-midi, 11 mars 1921)

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Les cultes nouveaux (Paris-midi, 11 mars 1921)

LES CULTES NOUVEAUX

    M. André Arnyvelde écrit dans l'Avenir :

    J'assistai à l'inauguration du temple Antoiniste de Paris, rue Vergniaud, dans le XIIIe, il y a quelques années. Une foule énorme était là. Il y avait des malades, et des gens qui marchaient avec des béquilles, comme à Lourdes. La Mère était venue. Elle monta dans une chaire, joignit les mains et pria en silence. Tandis qu'elle priait, je voyais la foule des fidèles, les yeux étaient tendus vers elle avec une expression d'amour et de ferveur indicibles. Quand elle eut fini de prier, elle s'en alla. Elle n'avait pas dit un mot. La foule s'écoula. Des malades affirmèrent qu'ils étaient guéris. Un porteur de béquilles se redressa et envoya promener ses béquilles.
    Ces jours-ci, j'écrivis à un Antoiniste pour lui demander où en était le culte. Cet Antoiniste est un fort brave homme, coiffeur de son état, et dont j'avais fait la connaissance le jour de l'inauguration du temple de la rue Vergniaud. Il me répondit une lettre de quatre pages, m'enseignant que le culte n'avait fait que croitre, qu'un temple nouveau avait été élevé et « consacré » l'automne dernier à Vichy ; qu'un autre se construisait actuellement à Tours. Il terminait sa lettre :
    « Frère – ou monsieur, comme vous préférerez, je me tiens à votre disposition pour vous répondre sur chaque point que vous désirerez, etc... »
    Frère, ou monsieur, je ne désire aucun point. Je reste éperdu, pantelant, éberlué, du nombre des Dieux qu'on adore en 1921, de Swedenborg en qui, dans le XVe, on adore le Second Avènement de Jésus, au Père Antoine du XIIIe, de Martinis de Pasqually, dont le culte se pratique avenue de Suffren, dans le VIIe, du Christ hétérodoxe de Sédir, dans le VIe, au Christ bouddhique de la Société de l'avenue Rapp !

Paris-midi, 11 mars 1921

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