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Les débuts de la psycho-neuro-immunologie

Publié le par antoiniste

Jusque vers le milieu des années soixante-dix, les scientifiques pensaient que le système immunitaire était indépendant du cerveau, et probablement des émotions. Mais, en 1974, une étude publiée par Robert Ader, psychologue à l'université de Rochester, qui devait se limiter à une simple expérience sur l'attirance et l'aversion, changea les données du problème. Ader donna à des rats une solution à base de saccharine, tout en leur injectant de la cyclophosphamide, substance qui provoque de fortes douleurs gastriques. Dès la première injection, la plupart des rats associèrent le goût sucré de l'eau additionnée de saccharine aux désagréables crampes et se mirent à repousser la saccharine. Lorsque les rats conditionnés furent forcés d'intégrer de nouvelles doses de saccharine non assorties d'injection de cyclophosphamide, ils présentèrent les mêmes symptômes et certains, curieusement, en moururent.
    En étudiant pus précisément la cyclophosphamide, Ader apprit que, outre les maux d'estomac, elle provoquait un blocage du système immunitaire, ce qui aurait pu expliquer la  mort des rats. Mais quelques doses de cyclophosphamide - parfois, il n'y en avait eu qu'une, avaient-elles suffit à rendre les animaux vulnérables aux maladies ? Il en doutait.
    Alors peut-être l'absorption de la cyclophosphamide avait-elle conditionné les rats, non seulement à ressentir des malaises, mais aussi à voir leurs défenses immunitaires affaiblies. En collaboration avec l'immunologue Nicholas Cohen, de l'université de Rochester, Ader se mit en devoir de tester cette hypothèse : il répéta l'expérience sur trois groupes de rats, en utilisant deux groupes de contrôle et découvrit ainsi qu'il avait deviné juste. Une fois conditionnés à la cyclophosphamide, les rats à qui l'on administrait encore de la saccharine continuaient d'amoindrir leurs défenses immunitaires et devenaient de ce fait plus sensibles à la maladie, même si on cessait de leur donner des immunodépresseurs. En d'autres termes, il apparut que, du moins sur des rats de laboratoire, le mental pouvait avoir une influence sur la vulnérabilité aux maladies.

Les Mystères de l'inconnu - Le Don de guérir
Chapitre 2 - Les médecines orientales (p.130)

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HLM et autoroute

Publié le par antoiniste

Image : public housing apartment building in Cite Concorde, a suburb of Lille-ca;2000-Michel Setboun (Corbis).

    Ce devait être les grandes avancées du monde moderne (c'est-à-dire d'après-guerre) : permettre à tous de se loger et de se déplacer pour un prix raisonnable. Résultat : une catastrophe humaine. Promiscuité, pollution, stress, embouteillage, insécurités, et j'en passe.

 

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Homosexualité et science sans conscience

Publié le par antoiniste

L'hétérosexualité, une passion scientifique

    [...] La médecine qui, au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, avait joué un rôle mineur par rapport à l'éthique chevaleresque et au discours religieux, jouait désormais un rôle majeur dans la constitution des normes de sexe et de genre : c'était l'avènement de la médecine moderne et "scientifique". A bien des égards, le discours médical en plein essor avait donc repris le flambeau de ces deux discours sociaux en déclin. Mais tandis que les hommes de guerre et les hommes d'Eglise avaient (tant bien que mal) critiqué la culture du couple homme-femme pendant l'Ancien Régime, les hommes de science soutinrent (efficacement) la culture hétérosexuelle à partir du XXe siècle. [...]

L'hétérosexualité, une passion politique

    [...] Pour les plus conservateurs, ces revendications gaies et lesbiennes étaient de toute façon inacceptables, l'école devant affirmer la supériorité de l'hétérosexualité sur l'homosexualité - la cause était entendue. Comme le disait le Dr Jean-François Mattéi (député du parti Démocratie libérale), "il ne peut y avoir aucune équivalence entre les couples hétérosexuels et couples homosexuels. Cette évidence ne s'inspire d'aucune considération morale ou intégriste". A vrai dire, le professeur Mattéi avait tout à fait raison. Cette opinion n'était pas nécessairement une considération morale ou intégriste ; ce pouvait être l'expression banalisée de l'idéologie médicale issue du XIXe siècle, et dont il était lui-même le représentant. Cependant, elle n'en était pas moins homophobe pour autant.

Louis-Georges Tin, L'invention de la culture hétérosexuelle, p. 177 et 181
Autrement, coll. Mutations/Sexe en tous genre n°249, Paris, 2008


Des études, dans plusieurs pays, montrent :
    * que les tentatives de suicide chez les jeunes homosexuel-le-s sont 13 fois plus élevées que chez les jeunes hétérosexuel-le-s ;
    * qu'1/4 des jeunes homos tente de se suicider ;
    * qu'1 suicide de jeunes sur 2 est dû à l'homophobie ambiante ;
Dans son enquête publiée dans le British Medical Journal, Marc Shelly explique que cette « sur-suicidalité » est « due à la stigmatisation dévalorisante de l'homosexualité perçue au sein du cercle familial ou à l'école, qui produit des effets désastreux sur la construction personnelle ».

Cela ne sera qu'en 1990 que l'Organisation Mondiale de la Santé enlève l'homosexualité de la liste des maladies mentales.


http://www.lalucarne.org/homo-hetero.be/discrimination.html

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Le Djihad, une guerre contre son âme

Publié le par antoiniste

Jihad, djihad ou djihâd (arabe : jihād, جهاد, lutte) est un terme arabe faisant partie du vocabulaire de l'islam et signifiant « exercer une force », « tâcher » ou « combattre ». Il apparaît fréquemment dans le Coran, particulièrement dans l'expression « al-jihad bi anfousikoum » (Lutter contre les penchants de votre âme; Il est l'équivalent en français de l'expression se faire violence) ou « al-jihad fi sabil Allah » (combat sacré dans le chemin d'Allah). Le jihad invite les musulmans à combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société. De nombreux savants musulmans interprètent le jihad comme une lutte dans un sens spirituel. La lutte contre son nefs, son âme, doit être quotidienne. C'est un effort constant qui doit mener à l'apaisement de son âme.

source : wikipedia

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L'Antoinisme un universalisme philosophique

Publié le par antoiniste

L'universalisme est l'idée d'une opinion à vocation universelle. Il existe plusieurs types d'universalismes : religieux, politiques, philosophique.

Sommaire
    * 1 En religion
    * 2 En politique
    * 3 En philosophie
    * 4 Citation
    * 5 Critique
          o 5.1 Voir aussi

En religion
    * L'universalisme religieux est l'idée que certaines religions ont une vocation universelle (exclusive ou non).
Beaucoup croient que c'est au nom de cette vision que les églises chrétiennes ont envoyé des missionnaires à travers le monde afin de convertir les peuples. L'universalisme religieux pour les églises chretiennes est le fait que Dieu est le Dieu de tous les hommes tout en respectant les autres religions et la liberté de chacun.
Le terme catholique signifie universel.
    * L'universalisme chrétien est la doctrine selon laquelle tous les hommes (quelle que soit leur religion) seront sauvés.
    * L'universalisme musulman
L'universalisme religieux le plus récent date de l'Islam (religion la plus jeune). Les textes du Coran - contenant l'Histoire de Adam et Eve en passant par Abraham, Salomon, Jesus... - constituent l'illustration de l'universalisme du fait qu'ils réunissent l'Histoire de la Torah, de la Bible plus la suite jusqu'au prophète de l'islam Mahomet.
L'universalisme musulman est la doctrine selon laquelle tous les êtres vivants sont soumis aux règles de l'univers donc aux règles du Tout Puissant.

En politique
    * L'universalisme institutionnel considère que tous les peuples doivent être représentés dans la conduite des affaires du monde (mondialisation démocratique).
    * L'universalisme républicain, doctrine d'origine française, qui décrit la république comme une et indivisible dont tous les citoyens sont égaux en droits, propose son modèle comme idéal universel.
    * Voir aussi L'universaliste, organe du mouvement rassemblement universaliste.

En philosophie
    * L'universalisme philosophique se rapproche de l'humanisme et considère que tous les citoyens du monde doivent être respectés.
Cet universalisme apparait donc comme différent des universalismes politiques et religieux qui veulent imposer leurs vues.

Citation
«C'est donc dans la redéfinition de la référence universaliste que réside le renouvellement de l'anthropologie. On ne peut plus en effet se contenter d'un universalisme abstrait et aveugle à ses conditions de production et d'existence. L'universalisme se soutient du particularisme. Les deux se complètent et se renforcent l'un l'autre ».
Mondher Kilani, article « ethnocentrisme », dans le Dictionnaire des sciences humaines, PUF.

Critique
D'un coté il semble que l'universalisme considère l'homme soit comme un idéal, soit comme un être abstrait, sans tenir compte des situations particulières. De l'autre il semble que le relativisme, qui lui est généralement opposé, est lui-même remis en question dans la mondialisation. Dans cette situation la citation ci-dessus n'en a que plus de force.

Voir aussi
    * Monde (univers)
    * idée de Civilisation universelle
    * Idées opposées : Relativisme, Pluralisme, Particularisme, Diversité culturelle

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Universalisme

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Louis-Georges Tin analyse l'Universalisme dans l'Observatoire du Communautarisme

Publié le par antoiniste

OC : Est-ce à dire que vous rejetez totalement l'universalisme ?
L-G T : Permettez-moi d'abord une remarque : la prétention à l'universalisme n'est pas universelle. En Angleterre, en Espagne, en Allemagne, en Chine, au Congo ou au Mexique, on ne se pique pas d'être universaliste, le mot n'ayant pas de pertinence particulière dans le débat social de ces pays. Il faut remarquer que la prétention à l'universalisme est en fait une spécificité française. Encore tous les Français ne se soucient-ils pas d'universalisme. En effet, plus on descend dans la hiérarchie sociale, plus la propension à se réclamer de l'universalisme diminue. La France d'en bas, comme dirait l'autre, se soucie de chômage, de sécurité, de logement, mais certainement pas d'universalisme. Bref, l'universalisme n'est pas une spécificité française, c'est une spécificité des élites françaises.
Ainsi, par un paradoxe qui n'est qu'apparent, l'universalisme est donc un fait de discours typiquement franco-français, et qui n'est le fait que d'une minorité, si élevée soit-elle. Est-ce à dire que la majorité serait particulariste ? Pourquoi le bas peuple n'est-il pas plus sensible à cet universalisme exaltant dont les élites se font les chantres inspirés ? Les provinces sont-elles vouées au provincialisme, les régions au régionalisme, les femmes au féminisme, le Tiers-Monde au tiers-mondisme, les communautés noires, arabes, juives et homosexuelles au communautarisme, les gens différents au différentialisme en général ? L'oubli de l'universel serait-il donc lui-même universel ? C'est que, peut-être, l'universel des universalistes n'est pas vraiment l'intérêt général.
Qu'est-ce donc que l'universalisme ? J'ignore ce qu'il devrait être en théorie, mais dans la pratique, c'est bien souvent le travail très particulier par lequel un groupe social dominant tend à constituer son ethos en éthique. Les positions les plus élevées, donc les plus minoritaires a priori, ont d'autant plus besoin de s'universaliser pour justifier les prétentions universelles qui fondent leur domination symbolique, pour reprendre la terminologie de Pierre Bourdieu. L'universalisme est dans le débat public l'illusion de perspective que produisent (et que subissent) ceux qui, étant placés au centre du dispositif social de facto, prétendent de jure demeurer au centre de ce dispositif, objectivement ajusté à leurs dispositions.
Ainsi, l'universalisme n'est en général qu'un particularisme parmi d'autres, qui prétend s'imposer aux autres au nom d'une valeur supérieure, Dieu, la Nature, la Raison, l'Etat, l'Ordre Moral, ou l'Ordre symbolique (remarquez bien « l'adoration des majuscules », qu'analyse avec humour Sabine Prokhoris) etc., n'importe quoi, à la limite, et même la langue française (bien que toute langue repose évidemment sur l'arbitraire du signe), pouvant devenir pour l'occasion une valeur universaliste, à condition de réussir le travail de légitimation de sa propre production sociale. Ce n'est pas un hasard si le premier véritable universalisme de l'Histoire est celui de l'Eglise catholique (catholicos signifie justement « universel » en grec). Et après tout, le capitalisme lui aussi est une forme d'universalisme, c'est le rêve d'un marché libre et ouvert, à l'échelle de la planète. Pour autant, est-on obligé d'être favorable à l'Eglise universelle ou au capitalisme universel ?
En réalité, un bon grammairien vous dirait que l'universalisme est d'abord une figure de style : une hyperbole. En effet, rien n'est universel, si ce n'est l'univers, mais en exagérant un peu, et même beaucoup, on peut évidemment se réclamer de l'universel. Or, en réalité, l'universalisme est une coquille vide. On peut y mettre tout et n'importe quoi. On peut y mettre la justice, la liberté, très bien ; mais on peut aussi y mettre le capitalisme ou le christianisme, choses que l'on peut soutenir, mais que l'on peut aussi critiquer.. Et à vrai dire, sans vouloir faire d'amalgame, il n'est pas de totalitarisme qui ne se réclame également de l'universel. Bref, se dire universaliste en soi, cela ne veut rien dire, si ce n'est la prétention de celui qui l'affirme. Je veux bien recevoir votre universalisme, à condition que vous me disiez précisément ce que vous y mettez.

source : http://www.communautarisme.net/Louis-Georges-Tin,-porte-parole-du-CRAN-la-rhetorique-anti-communautaire-n-est-pas-contre-les-communautes,-elle-est_a710.html

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F. Lamennais, Esquisse d'une philosophie, p.24

Publié le par antoiniste

    Pour connaître l'homme il ne suffit pas de l'étudier individuellement, car l'homme est, par son essence, un être social, et, dans la société où tout s'agrandit par les communications réciproques, l'activité humaine prend des formes nouvelles, se produit sous de nouveaux aspects. Le but principal de cette activité est la formation de l'unité dont la famille est l'élément premier, et qui, croissant toujours, ne sera consommée que lorsqu'elle embrassera le genre humain dans sa vaste enceinte. Car la société se développe comme l'homme même, et en se développant elle obéit à la même impulsion, parcourt les mêmes phases, tend à la même fin.

F. Lamennais, Esquisse d'une philosophie,
Tome Premier, Préface, p.24
Pangnerre, Editeur, Paris, 1840

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Le phénix d'Hérodote

Publié le par antoiniste

LXXIII. On range aussi dans la même classe un autre oiseau qu'on appelle phénix (φοῖνιξ). Je ne l'ai vu qu'en peinture ; on le voit rarement ; et, si l'on en croit les Héliopolitains, il ne se montre dans leur pays que tous les cinq cents ans, lorsque son père vient à mourir. S'il ressemble à son portrait, ses ailes sont en partie dorées et en partie rouges, et il est entièrement conforme à l'aigle quant à la figure et à la description détaillée. On en rapporte une particularité qui me paraît incroyable. Il part, disent les Égyptiens, de l'Arabie, se rend au temple du Soleil avec le corps de son père, qu'il porte enveloppé dans de la myrrhe, et lui donne la sépulture dans ce temple. Voici de quelle manière : il fait avec de la myrrhe une masse en forme d'œuf, du poids qu'il se croit capable de porter, la soulève, et essaye si elle n'est pas trop pesante ; ensuite, lorsqu'il a fini ces essais, il creuse cet œuf, y introduit son père, puis il bouche l'ouverture avec de la myrrhe : cet œuf est alors de même poids que lorsque la masse était entière. Lorsqu'il l'a, dis-je, renfermé, il le porte en Égypte dans le temple du Soleil.

note : On ne croyait point encore, du temps d'Hérodote, que le phénix renaquit de ses cendres. Cette opinion s'accrédita dans la suite. Suidas assure, au mot foÛnij, que lorsque cet oiseau s'est brûlé, il naît de ses cendres un ver qui se change en phénix. Les Pères de l'Église grecque et latine ajoutèrent foi à cette fable, et ne manquèrent pas de la citer comme une preuve solide de la résurrection. (L.)

Histoire d'HÉRODOTE, LIVRE II. EUTERPE
Trad. du grec par Larcher ; avec des notes de Bochard, Wesseling, Scaliger, Casaudon, Berthélemy, Bellanger, Larcher, etc.
Paris : Charpentier, 1850.

source : http://remacle.org/bloodwolf/historiens/herodote/euterpe.htm

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Dicton ''A quelque chose malheur est bon''

Publié le par antoiniste


Explication : Il y a toujours quelque avantage à retirer de nos malheurs, si douloureux soient-il. Avoir cette idée à l'esprit permet d'ailleurs de mieux les affronter.

Origine : Probablement issu d'une tradition orale, ce proverbe est cité dans un recueil du XVIème s.

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du mal va sortir quelque chose de bien "> Proverbe haketya (judéo-espagnol)

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"No ay mal que por bien no sea"

Il n'y a pas de mal qui n'arrive pas pour du bien
ou -> du mal va sortir quelque chose de bien

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