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spiritisme

Papus - ABC illustré d'occultisme (posthume, 1922)

Publié le par antoiniste

Papus - ABC illustré d'occultisme (posthume, 1922)

Auteur : Papus (Gérard Anaclet Vincent Encausse)
Titre : ABC illustré d'occultisme : premiers éléments d'études des grandes traditions initiatiques
Éditions : Paris, Dorbon, 1922 (posthume),  438 pages

La voie spirituelle
par PAPUS 

    Louis-Claude de Saint-Martin, le Philosophe inconnu, ou, plus justement, le porte-parole sur terre de l'entité qui s'appelait, dans l'autre plan, le « Philosophe inconnu », a déterminé, ainsi qu'il suit, les jalons de la voie spirituelle :

    Il y a d'abord les morts-vivants, les êtres qui, sur terre, vivent d'une vie tout à fait matérielle, qui ne pensent qu'aux réalités immédiatement tangibles et qui constituent les Hommes du Torrent. C'est là l'immense troupeau dans lequel l'initié doit pêcher les êtres à évoluer.
    Si, par un appât intellectuel ou par l'effet d'un chagrin ou bien d'un amour intense, on parvient à éveiller dans le cœur de ces êtres frustres la petite flamme qui sommeille au fond de toute créature, alors le Dieu intérieur manifeste sa présence, s'affirme en créant l'enthousiasme et l'Homme de Désir apparaît. Le désir est plus fort, quand il est aidé par la prière, que toutes les forces connues, et aucune magie ne peut atteindre à sa puissance.
    L'Homme de Désir une fois créé, le lent travail de circulation des jeunes facultés, planètes autour du soleil christique, se poursuit et l'être humain se transforme à tel point qu'il devient « le Nouvel Homme ».
    Ce Nouvel Homme remplace peu à peu par des cellules de lumière tout ce qui était obscur en lui. Il en arrive à émaner de la bonté comme les Hommes du Torrent émanent de la chaleur. Il pardonne les offenses, il ne fait jamais de procès et subit en silence les injustices de la société profane. Il aime ses ennemis, source inconnue souvent de toute évolution et il est véritablement un envoyé des puissances supérieures sur la terre. Que ce soit un Chrétien mystique, un Evangélisant, un Babyste, disciple du révélateur persan et de ses successeurs, un Buddhiste ayant parcouru la voie des « Vérités du Salut » ou même un simple « Antoiniste » opérant des guérisons grâce à l'amour de son prochain, ou qu'il se rattache à n'importe laquelle des innombrables fraternités spirituelles qui honorent l'humanité, ce Nouvel Homme est véritablement un joyau rare dans l'enfer terrestre.
    Traversant, sans être ému, les épreuves les plus dures que lui envoie « le Prince de ce monde » qui n'aime pas voir son domaine envahi par des étrangers venus du plan céleste, ce « Nouvel Homme », s'il domine toutes les terreurs et toutes les épreuves, connaît enfin la joie de l'union intime avec le plan divin. Il a brûlé tout ce qui était ténèbres, et le Christ est ressuscité vivant et agissant dans tout son être. Il devient alors « l'Homme-Esprit ». C'est un soleil dans l'humanité terrestre et c'est un guide sûr qui saura conduire les âmes vers Celui qui ne trompe pas.
    Tel est, en raccourci, le résumé de cette voie spirituelle, toujours la même pour toutes les religions et pour tous les humains, quelle que soit leur langue profane ou leur costume extérieur. Celui qui a eu le bonheur, une fois dans sa vie, de rencontrer « un Maître » nous comprendra.

La voie spirituelle, par Papus, in L'Initiation, N°2 (Avril-Mai-Juin 1970), p.79-80
et reproduit dans PAPUS (Dr ENCAUSSE, Gérard), ABC illustré d’occultisme – Premiers éléments d’étude des grandes Traditions initiatiques, 13ème édition, Editions Dangles, 1990, pages 430 à 432

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tombe Gaye-Dor, cimetière de Jemeppe - vue d'ensemble

Publié le par antoiniste

Nous trouvons la tombe des familles Gaye et Dor. La famille Dor était liée à la famille Antoine, puisque le neveu d'Antoine était Pierre Dor. Catherine Dor (mariée à Martin Gaye) est sa tante (une sœur de sa mère). Jean Dor, habitant Jemeppe est membre effectif de la la Société Mutualiste Le Devoir en 1899-1900. Un Nicolas Dor, négociant, résidant à Jemeppe, rue du Pont, en est membre honoraire. Il tient un magasin où Louis Antoine achètera une paire de souliers pour 7 francs 50.

On sait par ailleurs que Arthur Gaye était un habitant de Jemeppe et un membre effectif de la Société Mutualiste Le Devoir de Jemeppe. Un Gaye (certainement Martin), de Tilleur recevra Louis Antoine, accompagné de Gustave Gony pour quelques séances spirites chez lui en 1884-86. Il s'agit de Ghaye (nom beaucoup plus courant que Gaye) chez Robert Vivier. Vous pouvez consulter l'arbre généalogique sur le site MyHeritage.

Il s'agit d'une concession à perpétuité dans l'ancienne partie du cimetière de Jemeppe (on y accède par la rue Aripette). Signalons que la législation belge interdit maintenant les concessions perpétuelles.

Dans la couronne, on lit : Vers Dieu, par la Science et la Charité.
En dessous, à gauche : Les morts ne sont pas les absents, mais les invisibles.
En dessous, à droite : Naître, mourir, renaître et progresser sans cesse, telle est la loi (qui est la devise spirite que l'on retrouve sur la sépulture d'Allan Kardec).

Voilà un bel exemple de tombe spirite.

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Léon Meunier - Essai de Catéchisme - Philosophie générale de l'Univers et de la Vie (1918)

Publié le par antoiniste

Auteur :    Léon Meunier
Titre :     Essai de Catéchisme – Philosophie générale de l’Univers et de la Vie
Editions :     éditions de la Revue Les Humbles, Paris, 1918 - Broché, 14 cm x 19 cm, 34 pages

    C'est l'auteur de ...et la Lumière luit dans les ténèbres (1923). Il semble donc que l'auteur est venu à l'Antoinisme par le Spiritisme.

Dans la Chronique de Georges Palante du 16 novembre 1919, on lit :
    Le besoin ne se faisait peut-être pas vivement sentir d'un Essai de Catéchisme. Opposer au catéchisme catholique un catéchisme laïque, antoiniste et tolstoïen, à quoi bon ? Si ces notions d'incarnation, de rédemption, de péché, de purgatoire, d'épreuves, de salut, etc., sont des illusions saugrenues, à quoi bon les transposer en une néo-mystique aussi arbitraire et pas beaucoup plus intelligible que l'autre ?
Mercure de France, Revue de la quinzaine, 16 novembre 1919, p.323

Autre recension :
Léon Meunier - Essai de Catéchisme  (Le Populaire 15 sept 1918)    On me demande de dire quelque chose d'un petit Essai de Catéchisme, signé Léon Meunier, que viennent de publier les Humbles. Le mieux que je puisse faire, c'est d'exhorter ceux de nos camarades qui ont des préoccupations, ou, si l'on veut, des inquiétudes d'ordre spirituel, à lire cet opuscule. M. Meunier a tenté de donner, sous la forme pédagogique du catéchisme, « une interprétation idéaliste du monde, un système autre que le système catholique fondé sur des motifs propres à élever l'âme sans offenser la raison. »
    Un fait est certain : les religions traditionnelles, historiques, « ne répondent plus, comme dit Maeterlinck (1), aux grandes questions de l'humanité. » Ce qui est également certain, c'est que, Jaurès l'a dit quelque part, les hommes de notre temps et le socialisme lui-même ont le droit de s'élever jusqu'à une conception métaphysique du monde... Le système de M. Meunier donnera-t-il satisfaction à ceux d'entre nous qui cherchent une réponse plausible aux énigmes de l'univers – y compris celles de l'âme humaine, les plus énigmatiques de toutes ?
    Que dis-je ? Où suis-je ? Où vais-je ? Et d'où suis-je tiré ?
    Dans quels climats nouveaux, dans quel monde ignoré
    Le moment du trépas va-t-il plonger mon être?...
    Que ne préparez-vous, abîmes ténébreux ? (2).
    J'ai trouvé les réponses de M. Meunier à ces questions assez vagues et peu pertinentes. Il y a dans son essai de système, un mélange confus de christianisme évangélique, de déisme, de théosophie. La foi qu'il enseigne a je ne sais quoi d'abstrait, de dépouillé, de cadavérique : c'est un intellectualisme morose qui n'intéresse que l'esprit. Je ne suis qu'un agnostique, résolument arrêté au carrefour de l'inconnaissable, mais il me semble pourtant que les hommes vraiment religieux possèdent une foi autrement vivante et exaltée... Il y a quelques années, une amie, « socialiste chrétienne », me remit l'Essai de catéchisme évangélique de M. Wilfred Monod, le pasteur protestant bien connu ; et je fus précisément frappé de ceci : c'est que le christianisme, pour certaines âmes, est une fermentation de vie spirituelle, une explosion du cœur, et non un assemblage de formules décolorées par le temps.
    L'opuscule de M. Meunier est tout de même une tentative honorable pour appeler les esprits à la méditation des problèmes éternels. Il reste à écrire, à l'usage des enfants – et des hommes – un petit livre contenant les réponses qu'ont faites à ces problèmes les prophètes et les penseurs de tous les temps et de tous les pays, – une petite histoire de l'humanité religieuse. Qui l'écrira ?

                                       Amédée DUNOIS.

(1) L'« Intelligence des Fleurs ».
(2) Voltaire.

Le Populaire, 15 septembre 1918

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Léon Meunier - Essai de Catéchisme - Philosophie générale de l'Univers et de la Vie (1918)

Publié le par antoiniste

Auteur :    Léon Meunier
Titre :     Essai de Catéchisme – Philosophie générale de l’Univers et de la Vie
Editions :     éditions de la Revue Les Humbles, Paris, 1918 - Broché, 14 cm x 19 cm, 34 pages

    C'est l'auteur de ...et la Lumière luit dans les ténèbres (1923). Il semble donc que l'auteur est venu à l'Antoinisme par le Spiritisme.

Dans la Chronique de Georges Palante du 16 novembre 1919, on lit :
    Le besoin ne se faisait peut-être pas vivement sentir d'un Essai de Catéchisme. Opposer au catéchisme catholique un catéchisme laïque, antoiniste et tolstoïen, à quoi bon ? Si ces notions d'incarnation, de rédemption, de péché, de purgatoire, d'épreuves, de salut, etc., sont des illusions saugrenues, à quoi bon les transposer en une néo-mystique aussi arbitraire et pas beaucoup plus intelligible que l'autre ?
Mercure de France, Revue de la quinzaine, 16 novembre 1919, p.323

Autre recension :
Léon Meunier - Essai de Catéchisme  (Le Populaire 15 sept 1918)    On me demande de dire quelque chose d'un petit Essai de Catéchisme, signé Léon Meunier, que viennent de publier les Humbles. Le mieux que je puisse faire, c'est d'exhorter ceux de nos camarades qui ont des préoccupations, ou, si l'on veut, des inquiétudes d'ordre spirituel, à lire cet opuscule. M. Meunier a tenté de donner, sous la forme pédagogique du catéchisme, « une interprétation idéaliste du monde, un système autre que le système catholique fondé sur des motifs propres à élever l'âme sans offenser la raison. »
    Un fait est certain : les religions traditionnelles, historiques, « ne répondent plus, comme dit Maeterlinck (1), aux grandes questions de l'humanité. » Ce qui est également certain, c'est que, Jaurès l'a dit quelque part, les hommes de notre temps et le socialisme lui-même ont le droit de s'élever jusqu'à une conception métaphysique du monde... Le système de M. Meunier donnera-t-il satisfaction à ceux d'entre nous qui cherchent une réponse plausible aux énigmes de l'univers – y compris celles de l'âme humaine, les plus énigmatiques de toutes ?
    Que dis-je ? Où suis-je ? Où vais-je ? Et d'où suis-je tiré ?
    Dans quels climats nouveaux, dans quel monde ignoré
    Le moment du trépas va-t-il plonger mon être?...
    Que ne préparez-vous, abîmes ténébreux ? (2).
    J'ai trouvé les réponses de M. Meunier à ces questions assez vagues et peu pertinentes. Il y a dans son essai de système, un mélange confus de christianisme évangélique, de déisme, de théosophie. La foi qu'il enseigne a je ne sais quoi d'abstrait, de dépouillé, de cadavérique : c'est un intellectualisme morose qui n'intéresse que l'esprit. Je ne suis qu'un agnostique, résolument arrêté au carrefour de l'inconnaissable, mais il me semble pourtant que les hommes vraiment religieux possèdent une foi autrement vivante et exaltée... Il y a quelques années, une amie, « socialiste chrétienne », me remit l'Essai de catéchisme évangélique de M. Wilfred Monod, le pasteur protestant bien connu ; et je fus précisément frappé de ceci : c'est que le christianisme, pour certaines âmes, est une fermentation de vie spirituelle, une explosion du cœur, et non un assemblage de formules décolorées par le temps.
    L'opuscule de M. Meunier est tout de même une tentative honorable pour appeler les esprits à la méditation des problèmes éternels. Il reste à écrire, à l'usage des enfants – et des hommes – un petit livre contenant les réponses qu'ont faites à ces problèmes les prophètes et les penseurs de tous les temps et de tous les pays, – une petite histoire de l'humanité religieuse. Qui l'écrira ?

                                       Amédée DUNOIS.

(1) L'« Intelligence des Fleurs ».
(2) Voltaire.

Le Populaire, 15 septembre 1918

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Spiritisme - Origine historique de l'autel spirituel

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    L’autel spirituel est un élément syncrétique qui a été adopté par les santeros pendant les dernières décennies du XIXème siècle. Le spiritisme scientifique crée par Allan Kardec  a été complètement accepté, à cette époque, par les blancs cubains et leurs pratiques très largement diffusées sont devenues une espèce de jeu de salon.
    Ces pratiques étaient vues par les noirs chez les blancs et elles ont attiré profondément leur attention. Petit à petit les afro-américains les ont adoptées dans leurs rituels religieux. Le déclenchement de ce fait, fut peut-être, la disparition progressive, chez les adeptes de la santeria, d’une figure fondamentale dans la vénération des eguns ou défunts, les prêtres appelés egungunes, qui étaient consacrés au culte des morts. Leur fonction était de s’occuper des cérémonies funéraires et l’ultérieure attention qu’on doit offrir aux défunts. Ils possédaient tous les secrets de l’adoration à egun selon les traditions africaines mais ce sont très peu d’entre eux qui sont arrivés à Cuba et encore moins ceux qui ont appris le métier une fois sur l’île.
    On disait que la réalisation de ces cérémonies avait des conséquences néfastes car si celles-ci ne se faisaient pas correctement, l’officiant prenait des risques pour sa vie. Peut-être pour cela, seulement quelques santeros qui sont nés à Cuba ont appris le métier et dans une courte période de temps, les egungunes ont disparu complètement. L’absence de ces personnages a crée un grand vide dans le culte à egun dans la santeria et il a été plus facile d’assimiler les pratiques de ce qu’on appelait le spiritisme scientifique, qui était très à la mode en ce moment, parce qu’elles n’impliquaient aucun risque pour les personnes qui servaient de médium.
    A cette époque là, les afro-américains et leurs descendants se mélangeaient aux cubains blancs et beaucoup d’entre eux s’étaient rapprochés de la santeria de façon active. Ainsi les pratiques du spiritisme scientifique, mais pas sa doctrine, ont été assimilées par la santeria. L’adoption de l’autel spirituel, chez les afro-américains cubains, fut assez simple car beaucoup d’esclaves et leurs descendants avaient acquis l’ancienne habitude catholique de s’occuper de leurs défunts en mettant un verre d’eau et une bougie et donc, l’intégration de l’autel avec plusieurs verres d’eau n’a posé aucun problème. La diffusion de l’usage de l’autel et de la messe spirituelle a continué et aujourd’hui c’est devenu un élément rituel d’une grande signification.
    Le mot espagnol pour désigner l’autel était « bóveda espiritual » et il a été adopté parce qu’il y a longtemps  les morts étaient enterrés dans les cryptes des églises qui avaient un toit en forme de voûte, « bóveda » en espagnol.
    L’utilisation de l’eau dans des verres ou des coupes pour vénérer les défunts est une pratique qui fut récupérée par Allan Kardec au moment d’appliquer l’autel au spiritisme scientifique et qui fut aussi adoptée par d’autres courants spirituels. Elle est connue comme « donner à boire au défunt ».

source : http://www.santeria.fr/index.php/Origine-historique-de-lautel-spirituel/34/

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Société spirite Les Vignerons du Seigneur - Le Devoir (1900 ou avant)

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Société spirite Les Vignerons du Seigneur - Le Devoir (1900 ou avant)

Société spirite Les Vignerons du Seigneur - Le Devoir (1900 ou avant)

    
Titre :     Le Devoir. Extraits du Recueil de prières spirites et de l'Evangile d'Allan Kardec
Auteur :    Société spirite Les Vignerons du Seigneur

    En haut à droite, porte l'inscription : Vers Dieu par la Science et la Charité (voir l'article de Léon Souguenet dans la Revue Spirite), devise spirite utilisée par de nombreux groupes comme celui de Poulseur.
    E, bas à droite, on lit : Naître, mourir, renaître et progresser sans cesse, telle est la loi (qui est la devise spirite que l'on retrouve sur la sépulture d'Allan Kardec ou d'autres tombes spirites, comme celle de la famille Gaye-Dor à Jemeppe).

Pierre Debouxhtay signale :
    "L'exemplaire que j'ai consulté portait comme date 1904, mais la première édition de cette brochure est antérieure de plusieurs années : le 17 décembre 1900, le Parquet en avait déjà saisi un spécimen chez Antoine."
Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.108

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La médecine au XVIIIe siècle - L'animisme de Georges-Ernest Stahl (1660-1734)

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Animisme.
La doctrine de l'animisme a eu pour fondateur Georges-Ernest Stahl (1660-1734), professeur à Halle, l'un des plus grands chimistes de son époque. Elle prit naissance comme une réaction contre les applications exagérées des sciences physiques, mais à son tour dépassa le but. Stahl fut frappé tout d'abord de la différence qui sépare les organismes ou la matière vivante des corps bruts; il admira ce consensus, cette harmonie de toutes les fonctions, se coordonnant vers un même but, et à côté des facteurs physico-chimiques qui interviennent chercha le facteur d'ordre supérieur qui régit les fonctions et pensa le trouver dans l'âme chez l'humain et également dans un principe immatériel chez les animaux. Mais comment l'âme peut-elle présider à des phénomènes plastiques et à des mouvements dont elle n'a pas conscience? C'est que l'âme, selon Stahl, possède à la fois des facultés supérieures, avec conscience et raisonnement (logismos) et des facultés inférieures, où il y a intuition sourde, instinct, sagesse sans raisonnement (logos). Ainsi, c'est par sa force végétative que l'âme préside aux fonctions nutritives; c'est là en réalité de l'animo-vitalisme. Stahl flotte plus ou moins entre l'animisme et l'animo-vitalisme : l'âme agirait parfois avec réflexion dans les actes vitaux; mais le plus souvent, pour lui, son activité n'est là qu'une sagesse instinctive. En somme, pour Stahl, l'âme raisonnable est en même temps le principe de la vie; ainsi formulée, la doctrine de Stahl devient l'animisme pur, tel qu'il a été professé au XIXe siècle par Tissot, Bouillies, Franck, Ravaisson, de Rémusat, etc. Mais on peut dire que le vitalisme émane également de Stahl, nous verrons plus loin pourquoi. La doctrine médicale de Stahl peut se résumer en quelques lignes. L'âme veille sur l'organisme dont elle a la charge, lui envoie des armes telles que la fièvre, les hémorragies spontanées, etc., pour combattre la maladie; c'est l'équivalent de la nature médicatrice des Anciens, d'où une thérapeutique exclusivement expectante; cependant son expectation est active; le médecin suit la marche de la nature, l'aide, la redresse, etc. L'ouvrage fondamental de Stahl est son Theoria medica vera..., publié pour la première fois en 1707.

L'influence de Stahl sur le développement des théories médicales modernes fut considérable, mais elle ne se fit pas sentir immédiatement; l'action de Boerhaave et de Hoffmann était alors prédominante. Parmi les partisans les plus connus de Stahl, mentionnons : J.-S. Carl, d'Oehringen (1675-1757), et J. Juncker (1679-1759), professeur à Halle, puis J.-A. Unzer, de Halle (1727-1799), qui cependant entama le stahlianisme par sa théorie des « mouvements réflexes »; E. Platner (1744-1818), professeur à Leipzig, un adversaire de Kant, et qui supposait l'âme liée à un « esprit nerveux » répandu dans le corps tout entier; Abraham Kaauw-Boerhaave réintroduit entre l'âme et le corps le médiateur que Stahl excluait et l'assimile à l'enormon d'Hippocrate; ce qui fait le principal mérite de ce médecin, c'est qu'il admet déjà des nerfs de la sensibilité et du mouvement. L'adepte le plus franc de Stahl fut François Boissier de Sauvages (1706-1767), professeur à Montpellier, l'auteur de la fameuse Nosologia methodica, publiée en 1760, dans laquelle il mit à exécution les idées de classification de Sydenham, en prenant pour type la classification artificielle des plantes de Linné. Les ennemis les plus déterminés de l'animisme furent Leibniz et Fr. Hoffmann.

source : http://www.cosmovisions.com/medecine18Chrono.htm

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Johannes Greber et la Geistchristliche Kirche e. V.

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Die Geistchristliche Kirche e. V. ist eine deutsche christliche spiritistische Kirche. Die meisten Gemeinden der Kirche sind in Nordrhein – Westfalen, im Saarland und in Hessen.

Der offizielle Name der Kirche lautet „Geistchristliche Kirche e. V.“. Weitere Bezeichnungen sind „Kirche der Liebe“ und Greber – Christen, Spirituelle Christen. Die Geistchristliche Kirche publiziert ein Kirchenblatt „Der geistchristliche Sendbote“. Mit der Geistchristlichen Kirche verbunden ist der Pflegedienst „Die Schwestern“, der „Celsior Buchversand“ und der „Verlag Leuchterhand“. „Geistchristen“ ist die Bezeichnung für Anhänger der Lehre, die nicht unbedingt mit der Geistchristlichen Kirche verbunden sein müssen.

Die Geistchristliche Kirche hat als Grundlagen ihrer Lehre das Neue Testament, übersetzt von Johannes Greber und dessen Buch „Der Verkehr mit der Geisterwelt Gottes“. Sie lehnt die Trinitätslehre ab und glaubt an einen „allmächtigen, anbetungswürdigen Gott“.

Jesus Christus gilt als Erlöser, König, „einzig aus Gott geborener Sohn“ und geistiger Führer der Kirche. Zur Lehre der Geistchristlichen Kirche gehören Reinkarnation und Spiritismus. Aus einem entsprechenden Mediumismus können biblische Prophetie oder Heilkraft empfangen werden. Zum Heilsweg gehören Selbstverbesserungsbemühungen hin zur Tugendhaftigkeit und Tatchristsein über gute Werke. Die Geistchristliche Kirche vertritt die Allaussöhnung. Liberalismus bezüglich christlicher Grundwerte wird ebenso abgelehnt wie Atheismus.

Die Geistchristliche Kirche ist keiner überkonfessionellen Organisation angeschlossen. Dem Ökumenischen Rat der Kirchen steht sie skeptisch gegenüber. Nichtchristliche Religionen gelten nicht als Heilswege, da die Anerkennung der messianischen Tat Jesu Christi unerläßlich ist.

In der Regel feiern Geistchristen ein- bis zweimal wöchentlich Gottesdienste, Andachten genannt. Sie werden vom Gemeindeleiter geleitet. Dazu gehören gemeinsame Gebete, Austausch über eine Bibelstelle und Anbetungslieder. In die Andachten sind Medienausbildungen eingebettet. Geistchristen der Geistchristlichen Kirche e. V. feiern den Samstag als Sabbat („Tag des Herrn“) und begehen ihn, soweit es humanitäre Dienste erlauben, als Ruhetag. Von Gemeindegliedern wird erwartet, daß sie sich mit all ihren Sorgen und Anliegen an den Gemeindeleiter wenden. Die Geistchristliche Kirche praktiziert die Erwachsenentaufe durch Untertauchen. Kindern wird mit der Kindesweihe eine Art gemeindlicher Patenschaft zugesprochen.

Kinder erhalten privaten Religionsunterricht, der sich mit geistchristlicher Sicht auf praktische Lebensfragen beschäftigt und dadurch eher unkonventioneller Art ist. Das Abendmahl, genannt „Heiliges Liebesmahl“, betont als Gedächtnismahl die Symbolbedeutung von Brot und Wein. Humanitäre Dienste spielen eine wichtige Rolle auch für den Erlösungsweg des einzelnen.

Geistchristliche Gemeinden sind kongregationalistisch organisiert unter dem Dach und Förderung der Geistchristlichen Kirche e. B. (einem gemeinnützigen Verein) mit Sitz in Kindenheim (Pfalz). Die Geistchristliche Kirche ist organisatorisch und finanziell unabhängig von anderen Kirchen. Die bewußt kleinen und übersichtlichen Gemeinden unterstehen einem Gemeindeleiter, dem „Ältesten“, der sich im priesterlichen Dienst weiß. Auslandsgemeinden können im Aufbau auch von einem beauftragten Gemeindediener, der unter apostolischer Leitung steht, geführt werden. Frauen können nicht Gemeindeleiter werden, sind aber sonst gleichberechtigt. Die Geistchristliche Kirche wird durch Spenden finanziert.

Dieser Text ist der Internetenzyklopädie Wikipedia entnommen.

Von dieser Kirche kenne ich persönlich nur den „Geistchristlichen Sendboten“. Ich bekomme ihn regelmäßig per Post zugeschickt. Für mich ist der Sendbote einer jener unauffälligen Kirchenblättchen, das dilettantisch aufgemacht ist und geistige Nahrung bieten möchte.

Eine Gemeinde der Geistchristlichen Kirche habe ich bislang noch nicht kennenlernen können. Ich wüßte auch nicht, ob die Kirche irgendwo im Ruhrgebiet vertreten ist und daher für mich erreichbar wäre. Daher kann ich die Kirche an dieser Stelle auch nicht näher vorstellen. Wichtig ist mir aber die Aussage: Es gibt die Kirche. Wer sich mit ihr beschäftigen möchte, ist dazu eingeladen, Kontakt zu ihr aufzunehmen.

source : http://www.derwesten.de/community/AndreasRuedig/stories/386740/

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L. Martin - Magnétisme humain en face de l'hypnotisme, l'action curative à distance (1907)

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L. Martin - Magnétisme humain en face de l'hypnotisme, l'action curative à distance (1907)

Auteur :     L. Martin (de Genève)
Titre :     Magnétisme humain en face de l'hypnotisme, l'action curative à distance
Editeurs :    F. Ducloz (Moûtiers-Tarentaise), 1907, 217 pages (gallica)

    Evoque Louis Antoine à la page 140 :

    Suivant toujours la même marche dans notre raisonnement, de même que nous avons affirmé, démontré, tout à l'heure, l'action directe du magnétiseur s'exerçant dans son entourage, sur des animaux, avec autant de succès que sur l'homme, nous pouvons affirmer aussi que l'action curative à distance s'exerce aussi bien au profit des animaux qu'à celui de l'homme.
    Nous savons que M. Antoine, le réputé magnétiseur belge, de Jemeppe-sur-Meuse, donne journellement des soins à distance à des animaux.
    Pourquoi ceux-ci ne seraient-ils pas susceptibles de recevoir l'action bienfaisante à distance au même titre que l'homme ?

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Espoir aux Philippines (Les Nouveaux Prophètes, Spiritisme)

Publié le par antoiniste

    Nous reproduisons ici le texte rapporté des Philippines en 1976 par Edouard Lipinsky. Il montre bien que ces guérisseurs aujourd'hui contestés en Europe pour leurs "opérations à mains nues" se comportent parfois, comme dans le cas de Placido Palitayan en maîtres spirituels. Ces guérisseurs appartiennent à diverses organisations spirites...

    " C'est lorsque l"homme étudie le monde et lui-même, à la recherche de son créateur, que la flamme des aspirations humaines brûle le plus fort. Sans doute, c'est le mystère de la vie, de l'existence humaine, qui est le plus grand des mystères. Aucune vie de recherches n'offre autant de récompenses que celle promise par la recherche de soi-même. A chacun de nous arrive, à un moment ou à un autre, une illumination momentanée dans laquelle, pour un instant étincelant, nous connaissons instinctivement notre relation avec l'univers et avec Dieu. Nous pouvons marcher dans la rue, dans la cohue d'un monde frénétique, ou être enfermé dans l'isolement d'une bibliothèque. Nous pouvons être parmi des amis, dans la grandeur solitaire de la nature, dans les montagnes, dans le désert, en mer. Mais lorsque cet éclair se manifeste, nous le savons immédiatement, car à cet instant le monde entier est transformé. Nous voyons à travers le vide, nous voyons vraiment. Le temps est l'éternité sont en nous.
    Tout habite en nous-mêmes, en notre intérieur. Nous essayons de localiser cette sensation, de la pénétrer, de la comprendre, mais elle disparaît et toute notre concentration, tout notre désir puissant ne pourra le faire revenir. Elle ne vient qu'en son temps. Dans le processus de guérison, beaucoup dépend de l'attitude ou de la foi du guérisseur et de la personne traitée. Beaucoup de personnes ne répondent pas, si elles ne peuvent relâcher leurs peurs et leurs angoisses, si elles sont auto-centrées dans leur désir de guérison. Il est également très nécessaire de suivre des directives de vie saine dans la nourriture, le repos et l'exercice.
    On doit reconnaître si les patients utilisent leur maladie comme un moyen d'attirer la sympathie et l'attention. La plupart des maladies ou des difficultés ont pour cause les mauvaises pensées et les mauvaises actions. Il est nécessaire de regarder intérieurement pourquoi, dans une situation donnée, on ne distingue que le mal qui peut en découler. Un bien ressort de chaque situation, il suffit de le chercher, et peut-être nous avons là une leçon de grande valeur qui nous aide à comprendre notre prochain et nous-mêmes. Ne voyez pas que le mal, recherchez le bien, et vous verrez votre perception de la vie tout entière se transformer.
    Peut-être êtes-vous constamment en train de faire quelque chose qui est nuisible à vous-mêmes ou aux autres, sans vous en rendre compte, ou peut-être en êtes-vous conscients mais ne savez que faire pour changer. Demandez-vous si vous prenez assez de repos, si votre nourriture est adéquate et équilibrée, si vous faites suffisamment d'exercice pour maintenir en état les muscles et l'esprit. Une simple promenade peut être très efficace - ne faites pas d'exercices autrement qu'en douceur -, toutes ces choses demandent du temps. Ne forcez pas. Faites-en un jeu au début, et bientôt vous découvrirez que ce n'est plus un jeu mais que vous portez au fond du coeur une vraie gratitude qui s'élève dans votre prière.

La Méditation.
    Pensez à ce que vous êtes.
    Ne pensez pas à vous-même par votre nom, comme étant né de certains parents, avec telles expériences, tels amis, telle éducation. Pensez à vous-même seulement en tant qu'être existant, soyez-en conscient.
    Pensez aux paysages de la vie : la terre, le ciel, les arbres, les fleurs, les rivières, le mouvement et le spectacle de la vie humaine.
    Pensez ensuite à la non-existence et regardez si vous en sentez pas, d'une manière intuitive, que la scène de la vie n'existerait pas non plus.
    Insistez sur ce point.
    Si vous avez la grâce, un éclair de perception mystique se manifestera. A ce moment-là, vous savez qui vous êtes. Vous savez que Dieu existe et vous connaîtrez sa volonté.
    - Qui suis-je ? un enfant de Dieu !
    - Que suis-je ? un serviteur de Dieu !
    - Pourquoi suis-je ici ? pour faire la volonté de Dieu ! "


    Quoi qu'il en soit des procès intentés par l'Ordre des Médecins à ces "guérisseurs philippins", que leurs matérialisations soient ou non réussies, reconnaissons que nous avons là un très clair enseignement spirituel.
    Cet enseignement non dogmatique est à rapprocher des idées du Père Antoine et de la Christian Science sur l'origine du mal ; il établit les mérites de la pensée positive, à la manière de Unity ou Bonne Volonté Mondiale, et se recoupe avec les données de notre très récentes "psychosomatique"...
    Puissent les médecins occidentaux faire bon usage de ces quelques conseils, eux qui sont d'ordinaire plus préoccupés des effets que des causes !

Jean-Marie Leduc & Didier de Plaige,
Les Nouveaux Prophètes, p.310-313
Buchet/Chastel, Paris, 1978

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