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salle de lecture

Rio de Janeiro, Brésil (1937)

Publié le par antoiniste

 

Adresse : Rua General Polidoro, 141, (sobrado) Botafogo, Rio De Janeiro, RJ, 22280-004



Style : éclectique

Panneau : Culto Antonista do Brasil
(dimanche à 10h et jeudi à 15h, les jours de fête à 10h et à 15h)
Tel:    (21) 2265-0738

Temple avec photo

Date de consécration (par Mère depuis la Belgique) : 26 juin 1937, alors au numéro 123, Rua General Polidoro.

Anecdote :
    La salle de lecture de Rio-Botofago a été fondée par une adepte française, la soeur Germain en 1937. Elle a été consacrée depuis Jemeppe par la 'Mère'. Vu l'importance qu'a pris le spiritisme dans ce pays et connaissant l'articulation historique entre cette pratique et le 'Nouveau Spiritualisme' de Louis Antoine, on pourrait s'attendre à une plus large diffusion de sa pensée. On ne retrouve pas ce passage de l'un à l'autre au plan social. Le spiritisme ne joue pas le rôle de terreau de l'antoinisme. Est-ce parce que celui-ci à rejeté le spiritisme ? Est-ce parce que cette religion apparaît trop austère aux yeux des spirites brésiliens ?
Régis Dericquebourg, Les Antoinistes, p.138

    Est-ce une faute de frappe qui a inversé les dizaines de l'année de fondation du Culte ? Régis Dericquebourg indique 1937, alors que les sites d'enregistrement de fondation d'associations donne 1973. Cependant une coupure de journal indique la présence d'un temple dès 1939 : "No Brasil, no Rio de Janeiro, os adeptos desejam um templo desde 1939, pois que só têm uma pequena sala de leitura, à rua Benjamin Constant, n°35." (Journal de Rio de Janeiro A Noite, 13 de Avril de 1951). Un diplomate brésilien assistera à une séance de culte du célèbre Antoine le guérisseur en 1913.
    José Silveira da Costa, dans ses Memórias indique le n°125, rua Benjamin Constant.
    Une deuxième salle est maintenant fermée : 22 210, Rio de Janeiro, Jacarepagua, rue José Silva, 162 casa 9.

    L'actuel président du culte brésilien Antonista est Solange Ferrez (Solange de Souza Carvalho Ferrez, dans le registre officiel du Brésil).

   Il existe plusieurs éditions de l'Enseignement en langue portugaise (unilingue en couverture souple et bilingue en couverture rigide).

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Les Salles de lectures avant le temple de Saulnes

Publié le par antoiniste

    Jean-Marie Leduc et Didier de Plaige nous renseignent sur les salles qui existaient à Saulnes en 1978 : 50, rue Haute. Le Père Chéry ne la signale pas dans les années 50.
    Le temple de Saulnes a été inauguré en 1986 dans la rue Philippe-Auguste Rase. On peut penser que la salle de lecture fit place au temple et que seul le nom de la rue a changé, la rue Philippe-Auguste Rase étant dans le haut de la ville.

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Les Salles de lectures avant le temple de Toulouse

Publié le par antoiniste

    Jean-Marie Leduc et Didier de Plaige nous renseignent sur les salles de lecture qui existaient à Toulouse en 1978 :
- 26, rue Benjamin-Constant,
- 14, rue de Cherbourg.
    Le Père Chéry signale dans les années 50 des Antoinistes, mais sans plus de précisions.
    Le temple de Toulouse a été inauguré en 1993 au 12 de la rue de Cherbourg, remplaçant ainsi la salle de lecture de la même rue.

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Albert Van der Naillen - Most sacred revelations given to the world by Antoine the wonderful Belgian healer (1927)

Publié le par antoiniste

Auteur :     Albert Van der Naillen
Titre :     Most sacred revelations given to the world by Antoine the wonderful Belgian healer:
    Many of his almost maraculous [sic] cures have been personally witnessed by the author as related in this book ...
Editions :     The Park Printing Co., 1927 - 82 pages

source : Google Books
Le livre est maintenant disponible en ligne sur le site babel.hathitrust.org.
Lire un extrait à la page suivante.


Table des matières
    Chapter I - p.5 (arrivé sur la Côte d'Azur et connaissance des cures du Père)
    Chapter II - p.27 (description des méthodes de guérison avec Mrs. Nucci)
    Chapter III - p.59 - A visit to the Temple
    Chapter IV - p.75 (entrevue avec le Père et la cure de Célestine)
    Conclusion - p.82

    Dans une de ses autres oeuvres, The strenuous life spiritual and The submissive life (p. 66), Albert van der Naillen raconte comment il s'est documenté sur l'antoinisme :
    " During Archie's absence, lasting nearly a month, I worked steadily on "The Strenuous Life Spiritual," at the same time keeping up a voluminous correspondence with my European friends, especially of Nice, Monaco, Monte Carlo, Cape Martin, and the French Mediterranean shore called the Cote d'Azur, also with dear friends in Paris, and the many faithful adepts of Antoine, the Belgian remarkable healer of Jemeppe-Sur-Meuse, with whom I had passed an entire month. All of these notable and many lovingly evolved souls had received me with open arms in their beautiful homes, on my late European trip, for many belonged to the high nobility.
    " This extensive writing and correspondence, although the latter is very lovely and interesting, had nevertheless overtaxed my strength. Tired and nervous, I felt the need of a good, long rest, and I decided to take it at the first opportunity.
    " Meanwhile, Archie had returned from Long Beach. He came to see me at my home, on May the 20th, 1910. "

    Ce mois entier est donc raconté en détail dans Revelations given to the world by Antoine the wonderful Belgian healer.
    Décoré de l'Ordre de chevalier de Léopold, cet Américain, belge d'origine, se voit ici l'occasion de faire connaître les évènements qui eurent lieu ce mois, afin de faire connaître la religion belge outre-Atlantique.
    En guise de dernier chapitre, l'auteur explique la raison pour laquelle la publication de cette expérience ne fut pas plus rapide : tout d'abord, son absence à la California Psychical Research Society et la School of Engineering lui demandèrent beaucoup de travail à son retour, la guerre augmenta d'autant plus ses obligations. Puis Mère et le Secrétaire du Culte, Mme Vitt. lui demanda d'attendre, d'abord que le culte soit reconnu officiellement en Belgique (ce qui fut fait en 1922), puis que l'Amérique soit prête. Le but de se livre était de faire office d'introduction, et l'auteur annonçait la future publication en englais de la Révélation, avec peut-être la création d'une salle de lecture. Cependant l'auteur meurt en 1928 et n'aura pas le temps de faire connaître plus avant l'oeuvre du Père. Il semble que personne ne pris la suite. La concurrence de la Science chrétienne et de la Nouvelle Pensée finit de permettre à l'antoinisme de se répandre aux Etats-Unis.

    L'auteur raconte donc en détail les évènements dont il fut témoin durant quelques mois de l'année 1909. Par l'intermédiaire du Colonel Comte Albert de Rochas d'Aiglun, militaire et administrateur français, auteur d'études historiques et scientifiques ainsi que d'ouvrages sur les phénomènes paranormaux, Albert van der Naillen fit la connaissance de Mrs. Nucci, qui habitait dans la villa Montplaisir dans le Boulevard de l'Ouest à Monaco. Puis il fit la connaissance de la fille de Mrs. Nucci, Madeleine (née en 1901, mandoliniste), et de son mari, de Mrs. Vitt[art]. et sa soeur Mrs. K.[ünz], tous adeptes du Père. Mrs. Nucci recevait à cette époque jusqu'à 62 malades par jour, dont elle prenait le nom pour envoyer une lettre au Père qui opérait pour eux les guérisons. Mrs. Nucci envoyait jusqu'à 846 lettres à Jemeppe par mois. L'auteur relate les guérisons de Mr. et Mrs. Ph., Mr. Ber., Miss Garona, Mr. Bertolino, Célestine... Tous les cas étaient des "renoncés par la science".
    Le mari de Mrs. Nucci était musicien dans l'Orchestre de Monte-Carlo durant la saison estivale et dans l'Orchestre de Vichy durant la saison hivernale. De là s'est propagé l'antoinisme dans le centre.
    Mrs. Nucci est décrite comme une personne aisée, mais désireuse d'aider son prochain, il lui arrivait ainsi d'acheter de la viande à son boucher uniquement pour la donner aux pauvres, et de manger avec sa famille de la polenta. D'après l'auteur, la plupart des malades qui demandaient assistance à Mrs. Nucci était de la classe ouvrière, et beaucoup étaient Italiens et illetrés. Comme le pense Régis Dericquebourg, il semble bien que c'est par la communauté de Monaco que l'antoinisme pénétra le Nord de l'Italie.
    Suivent des extraits de l'Enseignement du Père dont une traduction anglaise de l'Auréole de la Conscience :
    The only remedy which can heal humanity is FAITH ; Faith is born of Love ; that kind of Love which convinces us that God dwells in our very enemies ; hence not loving our enemies is not loving God ; it is the Love we have for our enemies that renders us worthy of serving him ; for that Love is truth is its essence, for it is purity itself (p.52 et 58).
    Enfin, il relate une visite du temple et une entrevue avec le Père. Là on apprend que c'est une des filles adoptives de Père et Mère qui donnait les jetons numérotés pour attendre son tour, et Mr. Monet annoncé le numéro désigné pour entrer voir "Master Antoine" comme l'appelle Alfred van der Naillen.

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Eglise Saint-Pierre du Châtel, à Rouen

Publié le par antoiniste

Notice n° 10073
   
Série     0081/076-Restauration d'édifice de la Seine-Maritime, série générale
      Architecture / Archives
Localisation     France ; Haute-Normandie ; 76 ; Rouen
Edifice     Eglise Saint-Pierre-du-Châtel (ancienne)
Adresse     Camille-Saint-Saens (rue) , anciennement Nationale (rue)
Titre     Correspondance : problème de conservation d'une statue ; Occupation ; Restauration ; Utilisation ; Demande d'autorisation d'exercer le culte Antoiniste
      1926-1948

Dossier travaux     Protection ; Clocher
      1945-1967
Date tirage     1945
Lieu conservation     Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (Charenton-le-Pont)
Cote conservation     0081/076/0144
N° document/(anc. ref.)     0081/076/0270
Type document     Archives
Liens Mérimée     PA00100826
      © Ministère de la culture, Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, 2001.

source :
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mdp-etudes_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_98=LOCA&VALUE_98=%20Haute-Normandie%20&NUMBER=73&GRP=100&REQ=%28%28Haute-Normandie%29%20%3aLOCA%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=1&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=All

cf. http://www.visite-de-rouen.com/st_pierre_du_chatel.htm



Saint-Pierre-du-Châtel : une ruine perpétuelle…

    Son histoire remonte aux XVe et XVIe siècle. C’était alors une église paroissiale construite à l’emplacement d’une chapelle dédié à saint Pierre et appartenant au chastel des ducs de Normandie.
    En 1791, l’église est vendue à un négociant, Jean-Baptiste Payenneville. Elle fut alors transformée au fil des ans en fonction de ses propriétaires et de ses affectations (magasin ou écuries). En 1921, le propriétaire s’inquiète de l’état de l’église…les statues qui ornaient les contreforts sont sciées puis descendues. En 1926, l'église est classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. En 1944, le bombardement du 30 mai détruit les maisons proches et l’église perd sa toiture (pas la charpente) et le pignon ouest. La charpente est mise à l’abri par les Monuments Historiques. En 1951, affaissement à cause d’une tranchée creusée rue Camille-Saint-Saens.
    Aujourd'hui, que faire ? un musée lapidaire ? un dépôt pour protéger des sculptures ? Rien ? Finalement comme si un projet était toujours en attente rien n’a été fait…
source : http://rouen-ville-art-histoire.ac-rouen.fr/guerres.html

    A partir de 1924, c’est une entreprise de chauffage central qui investit les lieux, juste avant que le classement à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques n’évite la vente de la charpente et son départ probable à l’étranger.
source : http://rouen.blogs.com/photo/2010/02/l-%C3%A9glise-abandonn%C3%A9e.html

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Le silence - Pourquoi on ne parle pas dans les temples

Publié le par antoiniste

Le silence - Pourquoi on ne parle pas dans les temples

On ne doit pas parler dans le temple (source : abc-des-abc-michea-jacobi.blogspot.com)

    COMMENT DOIT-ON AGIR
    DANS LES RÉUNIONS SI
     L'ON VEUT RESPECTER
       L'ENSEIGNEMENT

    Père, j'ai la pensée de Vous écrire pour vous poser deux questions.
    1° Quand la lecture est faite, doit-on terminer la réunion ou demander aux frères qui y assistent s'ils ont l'une ou l'autre question à poser et laisser chacun libre d'y répondre d'après son expérience.
    2° Après la lecture il nous arrive de donner connaissance de lettres que nous recevons de part et d'autre. N'y trouvez-vous pas un obstacle ?
    Ayez la bonté, Père, de répondre à ces questions afin que nous marchions tous d'accord dans la voie que vous nous avez tracée.
                      P.

    Le Père. - J'ai déjà reçu de plusieurs groupes des lettres me demandant comment on doit faire pour être d'accord avec l'Enseignement. Nous le savons, nous n'en sommes encore qu'à l'aurore de sa proclamation. Pour le répandre nous en faisons la lecture dans des maisons ou dans des salles suivant l'importance des groupes. Plus grand est le nombre des adeptes, plus il est besoin de salles indépendantes et plus aussi le silence est nécessaire. Les groupes qui se dirigeront avec amour attireront de nouveau adhérents en proportion et des personnes dévouées et désintéressées seront heureuses de faire construire des temples ; c'est en travaillant à notre amélioration que nous trouverons tout ce dont nous avons besoin, tout se résoudra à notre satisfaction, nous finirons par avoir dans chaque groupe un temple et vous savez qu'on n'y parle pas ; nous devrions commencer dès maintenant à ne plus le faire, avant ni après la lecture. L'Enseignement est un guide, une lumière qui nous éclairera pour tout ce qui nous sera nécessaire, celui qui respectera ce qu'il en comprendra sera inspiré suivant son désir de continuer son progrès. Ce n'est pas ce que nous pourrions ajouter à la lecture qui nous fera mieux connaître le chemin que nous devons suivre, qui pourra nous donner ce que nous n'avons pas mérité. Plus de silence y aura-t-il, mieux le fluide pourra faire son oeuvre et plus les adeptes en profiteront. Cependant ils peuvent se réunir à deux ou trois tantôt chez l'un tantôt chez l'autre pour raisonner de l'Enseignement, mais ils doivent se garder de prétendre mieux connaître que d'autres car notre intelligence pourrait nous rendre de mauvais service ; dans ces petites réunions chacun pourra dire sa manière de comprendre l'Enseignement. Notez bien que celui-ci n'est interprété que suivant notre degré d'élévation, nous pourrions parfois être étonnés de l'interprétation de certains adeptes qui nous paraîtrait tout l'opposé de la nôtre. C'est pour nous autant d'instruction et nous pouvons reconnaître par là que le contact de notre semblable nous est toujours utile puisque la solidarité nous est autant indispensable pour nous instruire que pour nous améliorer. Ceux qui s'efforceront de mettre en pratique l'Enseignement démoliront insensiblement leur vue du mal qui seule fait dégénérer les réunions parce que ce n'est que par elle que surgissent toutes les contrariétés qui mettent le désaccord entre les adeptes. Nous nous étonnons parfois que des frères en soient atteints et qu'ils voient le mal dans des choses qui nous paraissent être un bien, mais nous ne l'avons pas moins à leur égard si elle nous paraît être chez eux car nous voyons également le mal en eux si nous ne sommes pas satisfaits de leur manière de voir. C'est ce qui arrive, nous croyons être dans la raison en visant par la vue du mal ceux que nous sembleraient la posséder.

Le Développement de l'Enseignement du Père, p.147-152

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Ernest et Marie Blanc-Talon, adeptes de Chambéry et Aix-les-Bains

Publié le par antoiniste

    Grâce à diverses sources internet, on peut suivre l'arrivé de l'antoinisme en Savoie.

    Le 12 novembre 1881, Ernest Lucien Blanc-Talon né à Aillon-le-Vieux dans les Bauges, massif montagneux des préalpes françaises du nord, se situent à cheval sur les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie et culminent à plus de 2 200 mètres.
    En 1910, une adepte antoiniste parle à Ernest Blanc-Talon des guérisons du Père. Sa mère étant atteinte de démangeaisons, que les médecin disait être un cancer incurable, il envoya une lettre au Père. La lettre ne fut pas arrivée au Père, que sa mère était mieux. Ils allèrent ensuite à Jemeppe : "Moi-même, je souffrais de maux d'oreilles provoqués par une grande peur que m'avait fait un gros rat : je n'avais pas franchi le seuil du temple de Jemeppes que je me sentais guéri !", dit-il au journaliste qui 'linterroge.
    "De retour à Biollay, j'étais tout transformé, j'avais la foi, je ne songeai qu'à la faire partager à tous ceux qu'il me serait possible de convertir.
    "Seulement, comme la grange de Marlioz était trop peu pratique, je fis parqueter un local qui était libre chez moi ; j'y fis disposer des bans et des chaises. C'est là que tous les dimanches à 3 heures, une trentaine de prosélytes ayant sous les yeux "l'arbre de la Science de la Vue du Mal" viennent écouter la lecture que je leur fais.""
    En 1912, Ernest Blanc-Talon habite donc à Biollay, sur la Plaine de Marlioz à Aix-les-Bains. "Autour d'une grange, qui leur sert de temple, les fidèles de la religion belge viennent écouter la parole de leur prêtre improvisé".
    En 1913, à Aix-les-Bains, la rue Victor Hugo s'appelle Rue des Granges, le sentier des Granges menait au village de Marlioz. La rue Isaline s'appelle chemin dit Derrière-la-Tour en 1873, puis chemin du Biollay en 1885. En 1891, elle prend son nom actel.
    Sa femme, Marie, d'abord réticente, devient guérisseuse. Lui cultive son lopin de terre et est cireur de parquet. Son fils deviendra cheminot.
    En 1914, il y a déjà une salle de lecture à Chambéry, dans la rue Basse du Château. Elle existera plus de 6 ans. D'autres salles de lectures s'ouvrent entre 1914 et 1920.
    Le 15 juin 1915, Ernest décède sur le champ de bataille d'Ablain-Saint-Nazaire dans le Pas-de-Calais. Il avait le grade de caporal, et appartenait au 97RI.
    A l'emplacement du quartier du temple, Paul Bonna possède, depuis 1877, une ferme avec vaste terrain planté de vignes en hautins. En 1924, ses héritiers divisent la parcelle en deux lots vendus séparément.
    A partir de là, les disciples du culte antoiniste construisent le temple d'Aix-les-Bains. En 1923, les travaux commence. Le 24 août 1924 la Mère s'y rend pour le consacrer. Sa façade antérieure, orientée à l'ouest, donne sur une cour que prolonge, au sud, un jardin potager, sur une lettre, on apprend que c'est un frère qui l'entretien pour la desservante.
    Le 28 avril 1927, Mme Veuve Blanc-Talon Ernest, avec madame Dufourd, fait construire une maison au 10, rue François Ponsard. Puis madame Dufourd se désiste, et il est décidé de construire que le premier niveau. Cependant, en 1932, l'ensemble est surélevé et la travée de fausse-fenêtres, prévue à l'origine en façade, a été remplacée par de vraies fenêtres. La maison est appelée alors Villa, comme beaucoup de maisons du quartier.
    En 1959, Ernest Marius Blanc-Talon en est propriétaire. Il est le mari de Alice Eugénie Brunet (mariage en 1932), et est électricien SNCF. On sait que l'antoinisme fut introduit notamment par des cheminots. Cette maison restera dans la famille encore un temps.
    En 1976, un appentis a été accolé à l'élévation droite du temple et, sur cette façade, des balcons ont été ajoutés devant les baies de l'étage de comble.

sources :
http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/html/fr/complement.php?table=bp01&id=179851
http://www.patrimoine-aixlesbains.fr/?page=fiches&p=IA73001648
http://www.patrimoine-aixlesbains.fr/?page=fiches&p=IA73001629

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Le Progrès de l'Antoinisme (L'Abeille de la Nouvelle-Orléans, 17 septembre 1912)(Aix-les-Bains-Chambéry)

Publié le par antoiniste

L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 17 septembre 1912 - Le Progrès de l'Antoinisme (Aix-les-Bains-Chambéry)

    "Excelsior" vient de découvrir à Biollay, entre Aix-les-Bains et Chambéry, un nid d'"antoinistes". Autour d'une grange, qui leur sert de temple, les fidèles de la religion belge viennent écouter la parole de leur prêtre improvisé :
    "Par qui Ernest Blanc-Talon fut-il investi de ses fonctions spirituelles ? Personne ne le sait, pas même lui ! Ce brave homme originaire des Bauges, s'est un jour senti illuminé par la foi : il a cru, il croit et il s'efforce de faire croire.
    "Ce n'est pas que sa position sociale le poussait à de hautes destinées, car Ernest Blanc-Talon profite des loisirs que lui laisse la culture de son lopin de terre pour trotter et curer les parquets.
    - Comment je suis devenu un adepte du Père ? me confia le grand prêtre. Mais c'est parce qu'il a guéri ma vieille mère, que tous les médecins avaient abandonnée, déclarant que le cancer qui lui rongeait la face était incurable.
    "Désespéré, j'avais employé vainement toutes les drogues et tous les dépuratifs, lorsque, il y a deux ans, sur les conseils d'une voisine qui était en relation avec une adepte antoiniste, j'écrivis au Père, à Jemeppes, pour implorer sa protection. Et miracle, lorsque je revins chez moi, après avoir été mettre ma lettre à la poste, l'intervention du Père s'était déjà manifestée, car ma mère ne souffrait plus de ses démangeaisons intolérables. Depuis, nous sommes allés à Jemeppes, où nous avons été reçus par la Mère : la guérison n'est pas complète, mais le mal ne ronge plus le visage de ma mère, qui, dès lors qu'elle souffre un peu n'a qu'à penser au Père pour être soulagée ! Moi-même, je souffrais de maux d'oreilles provoqués par une grande peur que m'avait fait un gros rat : je n'avais pas franchi le seuil du temple de Jemeppes que je me sentais guéri !
    "De retour à Biollay, j'étais tout transformé, j'avais la foi, je ne songeai qu'à la faire partager à tous ceux qu'il me serait possible de convertir.
    "Seulement, comme la grange de Marlioz était trop peu pratique, je fis parqueter un local qui étai libre chez moi ; j'y fis disposer des bans et des chaises. C'est là que tous les dimanches à 3 heures, une trentaine de prosélytes ayant sous les yeux "l'arbre de la Science de la Vue du Mal" viennent écouter la lecture que je leur fais."
    Et le grand prêtre lève ses yeux inspirés vers un tableau noir où se lisent ces mots : "l'auréole de la conscience". Tandis que deux enfants s'accrochent en criant aux plis de sa longue lévite noire.
    Pour avoir été longtemps réfractaire à la foi, la femme du grand-prêtre n'en est que plus croyante. Et à peine eut-elle été soulagée "d'un mal de gosier" que, usant de la transmission de la pensée, Mme Marie Blanc-Talon se mit à opérer des guérisons miraculeuses.
    Bien qu'en imposant ses mains et en invoquant le Père Antoine, elle arraché à la mort, prétend-elle, la fillette d'un fermier de Marlioz qu'un méningite allait emporter. N'est-ce pas ainsi que précédèrent, à Paris, les époux Leclercq, qui laissèrent mourir leur enfants de soins !
    Notre confrère fait l'exposé de la propagande acharnée qui donne à ce culte nouveau des adeptes dans toutes les parties du monde.
    "La Savoie et l'Isère seules comptent trois groupes d'adeptes, l'un à Grenoble, le second à Touvet (Isère) et le troisième, - celui que j'ai visité, - à Biollay.
    Il conclut :
    "Et dire que ces mêmes paysans qui écoutent bénévolement la lecture de "principes en prose" auxquels ils ne comprennent rien, regimbent dès qu'on leur parle d'hygiène.

source : L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 17 septembre 1912 - Le Progrès de l'Antoinisme

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Les Salles de Lecture dans les environs de Chambéry, Grenoble, Aix-les-Bains

Publié le par antoiniste

    La Savoie et l'Isère seules comptent trois groupes d'adeptes, l'un à Grenoble, le second à Touvet (Isère) et le troisième, - celui que j'ai visité, - à Biollay.
L'Abeille de la Nouvelle-Orléans, 17 septembre 1912 (Le Progrès de l'Antoinisme)
    Biollay, correspond à un quartier d'Aix-les-Bains.

    Sur une carte postale de 1914, on voit un panneau Culte Antoiniste sur une façade de maison de la rue Basse du Château à Chambéry. Pierre Debouxhtay, avec l'Unitif, référençait en effet une salle de lecture en 1914 à Chambéry. Mais également à Aix-les-Bains dès le 1 septembre 1912. En Isère, il y en avait une à Grenoble (rue Valbonnis) et Le Touvet (comme nous l'apprend l'article de l'Abeille de la Nouvelle-Orléans, Le Touvet se trouve entre Grenoble et Chambéry), mais également une à Bourgoin (maintenant Bourgoin-Jallieu, entre Chambéry/Grenoble et Lyon, rue Benoît Orcel) et une autre à Nivolas-Vermelle (près de Bourgoin, chez M. Chabert, instituteur).
    A Bourgoin, une seconde maison ouvre en février 1914. Puis une est déjà ouverte en octobre 1913 à Chapareillan (proche de Chambéry).
    Le 22 mars 1920, en vue de la reconnaissance du culte, le secrétaire du Culte, alors le frère Ferdinand Delcroix, renseigne qu'une salle de lecture de Chambéry existe encore (rue Croix d'Or indique un Unitif). De même celle d'Aix-lez-Bains, de Bourgoin, Chapareillan, Le Touvet. Une nouvelle ouvre à Voiron (entre Bourgoin et Grenoble).

Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, pp.263, 266, 279.

    On apprend également par un article du Dauphiné libéré et du Bulletin de l'Union spirite française l'existence de deux adeptes spirites et antoinistes, frère Jean-Baptiste et sœur Anna Gallioz, qui possède un local 3, rue Frédéric-Taulier à Grenoble.

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Chambéry, Rue Basse du Château - Culte Antoiniste - salle de lecture (1914)

Publié le par antoiniste

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