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salle de lecture

Salles de lecture

Publié le par antoiniste


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Mise à jour en 2009, la liste des salles de lecture en France sont :
Archamps - près de Saint Julien en Genevois - 74160 (3° samedi de chaque mois de 14 à 17 heures, Frère et Sœur Dessaint)

Bourbourg - 47, rue de la République - 59630 (1° et 3° samedi de chaque mois à 15 heures, Frère Martin)

Buxerolles -  31, voie romaine - 86180 (1°, 2°, 4° et 5° dimanche de chaque mois à 10 heures ; 3° dimanche de chaque mois à 15 heures ; ainsi que tous les jours de fêtes antoinistes, Sœur Juste a remplacé Frère Texier)

Clermont-Ferrand - 53 ter, boulevard Lafayette - 63000 (3° dimanche de chaque mois à 15 heures ; tous les vendredis soir à 19 heures, Sœur Faverdin)

Creil - 37, rue César Franck - 60100 (1° dimanche de chaque mois à 15 heures 30, Frère et Sœur Quillent)

Ile d'Yeu - 29, rue Jean Yole - 85350 (1° et 3° samedi 15h30, Sœur Dany Taraud)

Meaux - 76, rue Jean Jaurès - 77100 (2° et 4° dimanche de chaque mois à 15 heures, Frère Octavien)


Ile de la Réunion - Le Moufia, Ste-Clotilde (Tous les mardis et les jours de fêtes antoinistes à 15 heures, Sœur Aho)

Pointe à Pitre - Morne Bernus - 97110 (GUADELOUPE)(1° et 3° dimanche de chaque mois à 15 heures, Sœur Clotilde)


LUXEMBOURG - 15 An der Retsch - 6980 Niederanven (Rameldange), Luxembourg, au nord-est de la capitale (1er et 3ème samedi à 15h, Sœur Feiereisen)

BRÉSIL - Rua Général Polidoro, 141 - R.J. (Botafogo) -22280 Rio de Janeiro, (dimanche à 10h et le jeudi à 15h, jours de fête à 10h et à 15h, Sœur Solange).

AUSTRALIE - 311, Great Western Highway - 2780 N.S.W. Katoumba (dimanche à 13h, lundi, mercredi, vendredi à 17h, Sœur Rouffiat)

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Rio de Janeiro, Brésil (1937)

Publié le par antoiniste

 

Adresse : Rua General Polidoro, 141, (sobrado) Botafogo, Rio De Janeiro, RJ, 22280-004



Style : éclectique

Panneau : Culto Antonista do Brasil
(dimanche à 10h et jeudi à 15h, les jours de fête à 10h et à 15h)
Tel:    (21) 2265-0738

Temple avec photo

Date de consécration (par Mère depuis la Belgique) : 26 juin 1937, alors au numéro 123, Rua General Polidoro.

Anecdote :
    La salle de lecture de Rio-Botofago a été fondée par une adepte française, la soeur Germain en 1937. Elle a été consacrée depuis Jemeppe par la 'Mère'. Vu l'importance qu'a pris le spiritisme dans ce pays et connaissant l'articulation historique entre cette pratique et le 'Nouveau Spiritualisme' de Louis Antoine, on pourrait s'attendre à une plus large diffusion de sa pensée. On ne retrouve pas ce passage de l'un à l'autre au plan social. Le spiritisme ne joue pas le rôle de terreau de l'antoinisme. Est-ce parce que celui-ci à rejeté le spiritisme ? Est-ce parce que cette religion apparaît trop austère aux yeux des spirites brésiliens ?
Régis Dericquebourg, Les Antoinistes, p.138

    Est-ce une faute de frappe qui a inversé les dizaines de l'année de fondation du Culte ? Régis Dericquebourg indique 1937, alors que les sites d'enregistrement de fondation d'associations donne 1973. Cependant une coupure de journal indique la présence d'un temple dès 1939 : "No Brasil, no Rio de Janeiro, os adeptos desejam um templo desde 1939, pois que só têm uma pequena sala de leitura, à rua Benjamin Constant, n°35." (Journal de Rio de Janeiro A Noite, 13 de Avril de 1951). Un diplomate brésilien assistera à une séance de culte du célèbre Antoine le guérisseur en 1913.
    José Silveira da Costa, dans ses Memórias indique le n°125, rua Benjamin Constant.
    Une deuxième salle est maintenant fermée : 22 210, Rio de Janeiro, Jacarepagua, rue José Silva, 162 casa 9.

    L'actuel président du culte brésilien Antonista est Solange Ferrez (Solange de Souza Carvalho Ferrez, dans le registre officiel du Brésil).

   Il existe plusieurs éditions de l'Enseignement en langue portugaise (unilingue en couverture souple et bilingue en couverture rigide).

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Salle de lecture (Poitiers / Buxerolles (1963))

Publié le par antoiniste

Adresse : 31 voie romaine (près du château d'eau) - 86180 Buxerolles (à 1/4 d'heures de Poitiers)



Style : Art Déco

Panneau : CULTE ANTOINISTE
Lecture de l'Enseignement du Père, tous les dimanches et jours de fête à 10h00. Sauf le 3e dimanche à 15h00. Tout le monde est reçu gratuitement

Salle de lecture
1°, 2°, 4°et 5° dimanche de chaque mois à 10 heures
3° dimanche de chaque mois à 15 heures
ainsi que tous les jours de fêtes antoinistes

Date de construction : 1963

Anecdote : Dans un document de la ville, le bâtiment est dénommé chapelle antoiniste. La consécration n'a pas encore eut lieu. Le service n'est pas celui d'un temple. Frère Pierrefeu signale que le temps n'est pas encore venu, selon le Représentant du Père en France, pour la transformation de cette salle de lecture en temple consacré, mais l'espace existe pour la construction de l'appartement du desservant.

    La construction d'un nouveau château d'eau est décidée dès les années 1950 pour faire face à l'accroissement de la population au sud de la commune.

    La ville de Poitiers s'étend considérablement depuis les années 1960, avec la création de la ZUP des Couronneries et du quartier des Trois-Cités, et la création de grands axes routiers en rocade (avenue John F. Kennedy puis avenue du 11 Novembre) et en pénétration (voie André Malraux), au-delà desquelles se développent dans les années 1970 d'autres quartiers (la Gibauderie, Beaulieu ...), puis un nouveau contournement nord-est de la ville (RN147) à la fin des années 1980. L'urbanisation de la ville se poursuit encore vers l'est avec la ZAC de Saint-Éloi depuis les années 1990.
    L'activité de la ville bénéficie de la décentralisation industrielle depuis les années 1970, avec notamment l’implantation d’une usine Michelin (fermée en 2006), compagnie des compteurs Schlumberger (compteurs industriels et résidentiels).
    Le 2e canton est formé d'une partie de Poitiers et de la commune de Buxerolles (18 099 habitants). Le District de Poitiers a été créée le 28 septembre 1965. Il regroupait alors six communes voisines, dont Buxerolles, ville la plus peuplé après Poitiers même.
    Après la seconde guerre mondiale, face au manque de logements, des sociétés « Castors » se créent : il s'agit d'un mouvement coopératif où chacun construit lui-même sa maison. À Buxerolles, c'est en 1949 que débute l'aventure des Castors. Outre la réalisation de 144 maisons individuelles, c'est un véritable quartier qui a émergé, comprenant un centre commercial, une salle des fêtes, une école et une église, édifiée en 1962. La construction de la cité des Castors a marqué un tournant dans l'histoire de Buxerolles : désormais, la commune est entrée dans l'ère de l'urbanisation.
source : Wikipedia

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Quessy (1988) - salle de lecture désaffectée

Publié le par antoiniste

Adresse : 1, rue Arthur Rimbaud - 02700 Quessy (rattaché à la commune de Tergnier en 1992)



Style : Néo-Roman - fonctionnel

Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi.

Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement

Temple désaffecté en 2000

Date de mise en service : 1988

Anecdote : Salle de lecture, ce temple est connu dans la région comme le temple Antoiniste des Mariniers, en effet ce temple se trouve sur le bord du canal. La dernière desservante est Mme Edmonde Cochard qui doit avoir dans les 95 ans, et qui a pris, avec son mari frère Émile, la suite de son père, premier desservant Antoiniste depuis les années 1920 (ils n'ont cependant jamais fait parti du Collège des Desservants). Le temple/salle de lecture actuel date de 1988 et état en relation avec le temple de Conflans. Le temple a été vendu en 2014 à l'église Catholique Gallicane qui en a fait une chapelle. Le temple était abandonné depuis 10 ans environ.
Source de Père Olivier, Recteur des Catholiques Gallicans de l'Aisne, propriétaire de ce temple, et de toutes les archives Antoinistes de Mme Cochard et de son père de 1910 environ à 2000.

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Anniversaire du Temple de Retinne (1983)(Sœur Arlette Weerts)

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Anniversaire du Temple de Retinne (1983)(Soeur Arlette)

Anniversaire du Temple de Retinne (1983)(Sœur Arlette Weerts)

Le 10 Novembre 1968-1983
15ème anniversaire de la
Consécration du Temple Antoiniste situé:
3 rue de la Briqueterie (Retinne)

       Rue Carl Jost, un frère dévoué et sa femme mirent à la disposition des adeptes une pièce de leur modeste maison pour y faire les lectures et chaque dimanche nous étions heureux de nous retrouver ensemble.
       Ce groupe devint de plus en plus grand et quand il fut question de bâtir un Temple, nous nous y sommes mis tous avec un vif désir de réaliser au plus tôt ce que nous pressentions seulement ! Petit à petit tout s'est mis sur le chemin pour faire aboutir ce beau projet. Sans une grande solidarité, il n'aurait pas été possible de trouver les fonds nécessaires, puisque l'Oeuvre est désintéressée et tout se fait gratuitement. Durant plusieurs années des personnes généreuses et charitables ont contribué par des dons dans la boîte aux lettres, parfois dons importants, parfois dons modestes, pour construire le Temple. Franc par franc a été épargné !
       Juste une semaine après la Fête de MERE, le 10 Novembre 1968 – enfin – notre Temple était là, bien achevé et prêt à recevoir tous les frères adeptes convaincus d'ici et d'ailleurs.
       Même la commune avait aidé à la réussite de ce grand jour. Les rues étaient fléchées pour pouvoir situer facilement l'endroit du Temple, un local chauffé dans l'école de la Cité fut mis à la disposition des adeptes et l'on pouvait se procurer une légère collation et boissons chaudes.
       Notre bon frère JEANNIN, très éprouvé cependant a fait le long voyage de Paris pour faire la Consécration de ce Temple, construit avec beaucoup d'amour. Toute l'organisation était impeccable et préparé avec soin de longue date. Dans le Temple, il n'y avait ni bancs, ni chaises pour permettre le plus grand nombre d'adeptes à pouvoir prendre place. Plusieurs OPERATIONS furent nécessaires pour que chacun puisse entrer et savourer le bon fluide éthéré ! Nos coeurs battaient à l'unisson, beaucoup de personnes de Belgique et de France étaient présents, venus en car ; tous se souviennent encore de ce jour !
       Quinze années ont passé et le travail intégral, tel que PERE et MERE l'ont montré, tel qu'ILS l'ont souhaité, se fait toujours sans rien y changer.

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De ci, Delà - Obsèques antoinistes à Besançon (Le Petit Comtois, 29 décembre 1925)

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De ci, Delà - Obsèques antoinistes à Besançon (Le Petit Comtois, 29 décembre 1925)

De ci, Delà

    Obsèques antoinistes. – De loin, ce cortège funèbre ressemblait à tous les cortèges du même genre. Mais, à mesure qu'il approchait on constatait des détails insolites. D'abord, le corbillard était précédé, non d'un fiacre transportant le prêtre ou le pasteur, mais de deux messieurs de mine austère, vêtus de strictes redingotes et coiffés de chapeaux ronds sans grâce. L'un des messieurs portait un livre de prières ; l'autre élevait très haut une sorte de pancarte, couverte, à son recto et à son verso, de sentences où il était question de science et d'arbre de vie. Une autre inscription révélait aux passants intrigués qu'il s'agissait d'une cérémonie du culte Antoiniste. Enfin, le drap mortuaire, était vert (symbole évidemment de l'espoir en une vie meilleure) et rehaussé de lettres d'argent.
    Le culte Antoiniste a été fondé il y a années par le célèbre Antoine le guérisseur, un Belge, mort récemment, dont les doctrines ont eu leur moment de célébrité et qui a fait, notamment dans le Nord et en Belgique, de nombreux disciples.
    C'est la première fois à noire connaissance que des obsèques antoinistes sont célébrées à Besançon.

Le Petit Comtois, 29 décembre 1925

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Culte Antoiniste de Tergnier (FaceBook Abbé Olivier)

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Culte Antoiniste de Tergnier (FaceBook Abbé Olivier)

Avant de devenir la chapelle catholique Gallicane Notre Dame de Liesse de Tergnier dans l'Aisne, notre Chapelle était un temple du culte Antoiniste, voici une photo de l'époque avec arrivé des fidèles Antoinistes dans le temple de Tergnier qui allait devenir des années plus tard la chapelle Catholique Gallicane de Tergnier.

source : https://www.facebook.com/photo/?fbid=945822898781321&set=a.137079446322341

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Chez les spirites Grenoblois (Dauphiné libéré, 4 septembre 1946)

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Chez les spirites Grenoblois (Dauphiné libéré, 4 septembre 1946)Chez les spirites Grenoblois (Dauphiné libéré, 4 septembre 1946)

 

 

Mme Hélène Dort… Maître Gallioz semble protéger le médium
des influences terrestres et le disciple est prêt à recueillir les
paroles de l’au-delà.

 

 

CHEZ LES SPIRITES GRENOBLOIS

JULES MICHELET

vient faire tous les jours, aux
fidèles bouleversés, son cours
d'histoire de France.

    C'est près de la place Notre-Dame, 3, rue Frédéric-Taulier, dans l'une de ces confortables demeures aux vastes appartements Louis philippards que se donnent, à Grenoble, rendez-vous les Esprits.

    Nous avons passé, hier, un excellent cinq-à-sept avec eux.
    Rien n'était plus facile un petit coup de sonnette à la porte où est discrètement marqué : « Société d'Etudes Psychiques », et M. et Mme Gallioz, les hôtes qui entretiennent de si cordiales relations avec les morts, nous firent signe de prendre place.
    Il nous sembla même – c'est vraiment étonnant !... – qu'ils furent enchantés de ma visite et de celle de mon complice, le reporter photographe Albert Ramus.
    Après avoir nourri son bon nez d'une pincée de tabac cueillie prestement dans une tabatière d'une autre ère, maître Gallioz – qui est aussi, je crois, prêtre des Antoinistes – nous mit en confiance.
    – Ah ! cher Monsieur, il se passe ici des choses merveilleuses qui nous bouleversent... Asseyez-vous donc ! Vous allez assister, sans façon, à nos expériences...
    – Comme cela ! Au grand jour, avec le bruit du tram et de la radio du voisin, et devant tout le monde ?
    – Pourquoi pas !... Nous ne cherchons à impressionner personne. Tout se passe ici sur le ton familier et nos chers morts nous parlent simplement tandis que nous recevons leurs messages avec une allégresse pleine de lumière et de reconnaissance...

MADAME HELENE,
ETES-VOUS PRETE ?...
    Parmi l'assistance – assez restreinte aujourd'hui – une femme de lettres, un couple dont le mari est hypnotiseur et sa femme, extrêmement belle, un sujet d'élite pour spirites ; un docteur en pharmacie, une jeune artiste qui me paraît assez impressionnée, un professeur, une femme de ménage pâle comme un ectoplasme, deux ou trois adeptes incolores aux yeux brillants, et Mme Gallioz qui, prosaïquement, dans la cuisine voisine, moud le café et vient voir de temps, en temps où, « ça en est... ».
    – Madame Hélène, êtes-vous prête ?
    Mme Hélène est le médium « maison ». Son visage est gracieux et semble incapable de la moindre imposture ; le battement des longs cils sur le velours de ses yeux n'est pas sans charme, disons... fluidique.
    Chut !... Le beaux yeux se ferment. Mme Hélène se concentre, les mains n'ont plus qu'un léger tressaillement, des lèvres entr'ouvertes glisse un tiède halètement ; chut !... le sujet dort.
    Ah !... je sais bien que tous les sceptiques se mettent à sourire.
    Eh bien non !... Ne souriez pas : écoutez !

ESPRIT, ES-TU LA ?
    M. Gallioz, manifestement très ému, donne subrepticement double ration à sa narine battant de l'aile, puis, gravement, questionne :
    – Etes-vous là, mon bon ami ?...
    – Oui, cher enfant.
    – Qui êtes-vous, aujourd'hui ?
    – Mais votre protecteur, comme toujours, votre Jules !
    A ce moment, l'assistance tressaille d'aise et sourit d'un air entendu :
    – C'est lui !...
    C'est Michelet l'historien, le sévère censeur des faits et gestes nationaux des siècles derniers ; Michelet lui-même qui parle d'une grosse voix en roulant les r et se fâche tout rouge lorsque les questionneurs, maltraitent l'Histoire.
    Et, cette grosse voix a l'air de sortir de la gorge d'un phonographe à pavillon alors qu'elle s'exhale de la bouche sans vie de la prêtresse, Mme Hélène endormie.
    Très impressionnant !...
    M. Gallioz et ses disciples s'épongent.
    – Hein ? Vous avez entendu ? Vous avez reconnu, « sa » voix ?
    J'avoue, pour ma part, n'avoir jamais eu de relations avec l'excellent M. Michelet, je n'ai pas l'âge, Dieu merci, de Mlle Mistinguett. Mais je dois dire que je me le représente assez parrrrlant comme ça !

CHER ONCLE !...
    La séance n'est pas finie. J'apprends, tour à tour, que si Mme Hélène est un médium parlant, il y a encore les médiums auditifs et les médiums qui… sous la puissance de l'incarnation, transmettent, par l'écriture, de bouleversants, messages et rétablissent, entre les morts et les vivants toutes les relations rompues.
    Ainsi, telle jeune fille de la Société des Spirites Grenoblois, dont la culture intellectuelle est en friche, vous pond à toute vitesse dans les transes de son sommeil, des vers et des vers que pourraient signer sans rougir de leur inspiration, MM., Lamartine ou Musset.
    Je n'ai pas assisté à cette vertigineuse éclosion de rimes. C'est dommage.
    Mais j'ai eu, par contre, d'excellentes nouvelles de mon vieil oncle qui me déshérita jadis en défuntant.
    Il va bien, je vous remercie.
    Et je suis bien aise d'avoir appris qu'il se promène, en tenue d'ectoplasme, du côté de la place Notre-Dame, lui qui ne quittait jamais son gilet de flanelle et qui détestait ce quartier !

                                                                                    R-L. LACHAT.

Dauphiné libéré, 4 septembre 1946

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Le Petit Haut-Marnais, 1er août et 3 août 1912

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Le Petit Haut-Marnais, 1er août et 3 août 1912PETITS PROPOS

Antoinisme

   Vous avez vu qu'il y a à Paris une petite chapelle, où c'est Mlle Camus, ancienne marchande de frivolités, qui dit la messe. Mlle Camus, comme tous les néophytes, est pleine de zèle. Mais, entre nous, je la crois un peu timbrée. Quand on va chez elle pour la consulter, Mlle Camus, faite aux enseignements du Père Antoine, se borne à prescrire des prières :
    — Mais, lui dit parfois une cliente que la grâce n'a pas encore visitée, mon petit a très mal au ventre. Est-ce que vous ne croyez pas qu'un bon cataplasme...
    — Le cataplasme est inutile, répond imperturbablement Mlle Camus. Bornez-vous à prier, Dieu vous exaucera.
    Le malade meurt parfois ; mais cela ne déconcerte point Mlle Camus, qui a réponse à tout :
    — Si Dieu n'a pas fait le miracle, explique-t-elle, c'est qu'il ne l'a pas jugé nécessaire. Mais nous avons, cette semaine encore, obtenu deux guérisons, ce qui prouve qu'on peut parfaitement se passer des médecins et de leurs médicaments.
    Les personnes très avares apprécieront beaucoup cette manière de raisonner, car la méthode du Père Antoine et de Mlle Camus permet des économies appréciables. Toutefois, je me permets de supposer que Mlle Camus, si elle avait un de ces jours une dent malade, n'attendrait pas de secours que de la prière pour la lui enlever. Dans une telle conjoncture, un antoiniste même orthodoxe court chez le dentiste. Après quoi, d'ailleurs, elle a congé d'expliquer que, dans la circonstance, le chirurgien n'a été que l'intermédiaire du Tout-Puissant. Je « priai, Dieu la guérit », comme disait l'autre.
    Pour le surplus, j'avoue que je n'ai jamais pu faire comprendre les beautés de l'antoinisme à un galopin de ma connaissance qui souffrait l'autre après-midi d'une violente névralgie. Ce n'est pas que je voulusse le convertir au culte du guérisseur de Jemmapes ; je pensais simplement qu'un somme d'une ou deux heures viendrait à bout de cet ennuyeux bobo. Mais le galopin avait grande envie d'aller jouer à la marelle devant la porte :
    — Donne-moi toujours un cachet de pyramidon, m'a-t-il dit.
    — Mais, mon enfant, je t'ai déjà appris que l'antoinisme....
    — Je sais... je sais... Mais, si tu le veux bien, nous reparlerons de l'antoinisme un de ces jours, — quand il s'agira de prendre mon huile de ricin, tiens !                            GRIFF.

Le Petit Haut-Marnais, 1er août 1912

 

 

 

Le Petit Haut-Marnais, 1er août et 3 août 1912

PETITS PROPOS

LA PIQURE

    Erreur en France, vérité au Japon. Notre pauvre planète est un vaste champ de contradiction.
    Vous avez lu le récit des derniers moments du mikado. Rien n'est plus touchant. Ces gens en pleurs aux portes du palais ; ce gardien qui se suicide pour apaiser les dieux ; ces bonnes femmes qui apportent des tortues parce que les tortues vivent longtemps et qu'elles pensent ainsi assurer la longévité de leur empereur ; vingt autres traits de la superstition et de l'émotion populaires composent un tableau pathétique. Mais le détail le plus curieux de l'agonie de Mutsu-Hito est assurément celui-ci : L'auguste moribond souffre atrocement. Des injections le soulageraient. Mais va-t-on les lui faire ? Impossible. La personne de l'empereur est sacrée. La moindre égratignure dont on entamerait volontairement sa peau constituerait un crime prévu et puni par la loi. On hésite longtemps. Il y a cinquante ans seulement, on eût renoncé aux injections. Mais le Japon s'est modernisé. On autorise finalement les piqûres. L'agonisant s'en trouve bien, et l'on nous laisse entendre que le médecin qui s'est servi de la seringue de Pravas ne sera pas contraint à faire harakiri. Tout va bien.
    Je parlais, il y a deux ou trois jours, à cette place, des antoinistes de Paris et de leur singulière thérapeutique. Je me demande aujourd'hui si je n'ai pas été trop sévère ou trop sceptique. La différence, en effet, n'est pas si grande entre l'antoinisme de la boutique de la rue Esquirol et l'antoinisme du palais impérial de Tokio. Ceci vaut cela. Et je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qui serait advenu s'il avait fallu, à la suite d'un accident, couper un bras ou une jambe au mikado. Eût-on, dans cette conjoncture, laissé la gangrène te déclarer plutôt que de toucher à la personne de l'empereur ? Quel argument pour Mlle Camus si on la poursuit jamais, comme elle le craint, à la requête du Syndicat des médecins !
    Il est vrai qu'on pourra lui rétorquer que nous sommes en France et non au Japon. Mais elle gardera le droit de penser que la méthode qu'on trouve bonne pour un monarque, rien n'interdit de l'appliquer à de pauvres gens qui paient d'un surcroît de souffrance leur extrême crédulité.

                                                GRIFF.

Le Petit Haut-Marnais, 3 août 1912

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Sœur Edmonde devant la porte du Temple de Quessy (arch. du Temple de Tergnier)

Publié le par antoiniste

Soeur Edmonde devant la porte du Temple de Quessy (arch. du Temple de Tergnier)

Soeur Edmonde devant la porte du Temple de Quessy (arch. du Temple de Tergnier)(détail)

Sœur Edmonde devant la porte du Temple de Quessy
(archives du Temple de Tergnier mises en ligne par l'Abbé Olivier sur la page FaceBook du Temple Gallican)

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