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Visite au temple de Rio
Fiquei surpreso quando soube que a Vera conhecia a Jacqueline e o pai dela, um francês que viera para o Brasil logo depois da segunda guerra mundial. Tinham sido colegas ae amigas no curso secundário. Aqui, antes de se casar, o pai de Jacqueline acabou de perder a visão em consequência de queda de seu avião durane uma ação militar contra a Alemanha Nazista durante a guerra.
A inesperada revelação deixou-me profundamente abalado. A imagem de Jacqueline, com o pai cego, não me saiu mais da cabeça, evocando as figuras de Antígona e Édipo, personagens que empre me comoveram. Até o detalhe da mãe falecida pouco antes de nos conhecermos tornava muito próximos o drama de minha amiga e o espisódio da tragédia de Sófocles. Passei dias e momentos angustiados e tristes, sem poder conter as lágrimas quando ouvia o "Assum Preto" de Luís Gonzaga que me fazia lembrar a situação do pai da Jacqueline.
Pouco tempo depois a própria Jacqueline me falou sobre o pai, quando me convidou para o Culto Antonista que ambos frequentavam aos domingos, na Glória [1]. Foi muito bom eu estar preparado. Assi, não demonstrei qualquer surpresa, evitando magoá-la com alguma reação da minha parte. Aceitei o convite só para satisfazê-la.
- Vê se não chega depois das 10:15, pois tenho uma surpresa para você - insistiu ela.
No domingo combinado, após a minha missa, desci a pé o morro de Santa Teresa até a rua Benjamim Constant, 125, o endereço que ela me dera. Ao me proximar do local senti uma certa decepção. Era uma casa simples, muito antiga, mas bem conservada e limpa. Fiquei sem saber se subia a velha escada que dava para o andar superior ou se entrava numa das partes do andar térreo. Comecei por subir alguns degraus, mas desisti logo devido ao aspecto pouco convidativo do 2o. andar. Embaixo, ao passar pela única porta aberta, dei com umm pequeno hall, onde fui recebido por uma senhora muito educada que me convidou a entrar, indicando-me a sala ao lado.
Na penumbra do pequeno recinto, um grupo de mais ou menos 30 pessoas estava atento à leitura que uma senhora, vestida como freira, fazia desde uma pequena tribuna, sob a luz de um abajur cuja luz.José Silveira da Costa, Memórias e confidencias do Padre Tibúrcio, 2017,
Sicilianas, chap. 6 (p.177)
Salle de lecture de la rua Benjamin Constant, 125 (fermée)J'ai été surpris d'apprendre que Vera connaissait Jacqueline et son père, un Français venu au Brésil peu après la Seconde Guerre mondiale. Ils avaient été camarades de classe et amis au lycée. C’est là, avant de se marier, que le père de Jacqueline vient de perdre la vue suite à l'écrasement de son avion lors d'une action militaire contre les Allemands Nazis pendant la guerre.
La révélation inattendue m'a profondément secoué. L'image de Jacqueline, avec son père aveugle, ne m'a plus laissé l’esprit tranquille, évoquant les figures d'Antigone et d'Œdipe, personnages qui m'ont ému. Même les détails de la mère décédée, peu de temps avant notre rencontre, ont rapproché le drame de mon ami et celui de Sophocle. J'ai passé des jours et des moments de détresse et de tristesse, incapable de contenir mes larmes quand j'ai entendu "Assum Preto" de Luís Gonzaga, qui me rappelait le père de Jacqueline.
Peu de temps après, Jacqueline elle-même m'a parlé de son père lorsqu'elle m'a invité au Culte Antoiniste auquel ils ont tous deux assisté le dimanche à Glória [1]. C'était bien que j'étais préparé. Donc, je n'ai pas montré de surprise, évitant de la blesser avec une réaction de ma part. J'ai accepté l'invitation juste pour la contenter.
- "Veillez à pas arriver après 10h15, parce que j'ai une surprise pour vous", a-t-elle insisté.
Le dimanche, après ma messe, j'ai descendu la colline de Santa Teresa jusqu’à la rue Benjamin Constant, n°125, l'adresse qu'elle m'avait donnée. En approchant de l'endroit, j'ai ressenti une certaine déception. C'était une maison simple, très ancienne, mais bien entretenue et propre. Je n’étais pas sûr si je montais le vieil escalier qui donnait à l’étage supérieur ou si j’entrais dans une des parties du rez-de-chaussée. J'ai commencé par monter les escaliers, mais j'ai rapidement abandonné à cause de l'aspect peu engageant du 2ème étage. En bas, alors que je traversais la seule porte ouverte, je trouvai une petite salle où je fus accueillie par une femme très polie qui m'invita à entrer, en m’indiquant la pièce voisine.
Dans la pénombre du petit local, un groupe d'environ 30 personnes était attentif à la lecture qu'une dame, habillée comme une nonne, lut à partir d'une petite tribune, sous la lumière d'une lampe dont la lumière ...[1] Quartier de Rio de Janeiro situé entre Catete, la plage de Flamengo, Santa Teresa et Lapa. Il doit son nom à l'église Nossa Senhora da Glória do Outeiro, une des premières églises construites au XVIIIe siècle à Rio de Janeiro.
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