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Les Antoinistes en pèlerinage à Paris (Le Drapeau Rouge-La Voix du peuple, 27 juin 1924)(Belgicapress)

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Les Antoinistes en pèlerinage à Paris (Le Drapeau Rouge-La Voix du peuple, 27 juin 1924)(Belgicapress)

ECHOS ET NOUVELLES

Les Antoinistes en pèlerinage à Paris !

Cinq mille pèlerins, disciples d'Antoine-le-Guérisseur, sont allés, mercredi, à Paris, de toutes les provinces, rendre hommage à leur patron, et célébrer la fête au temple voué au culte dont il fut l'initiateur. La mère Antoine, veuve du Guérisseur, était venue de Belgique. Elle et trois officiants rappelèrent, dans la chapelle, les principes énoncés par le père Antoine et les fidèles répétèrent longuement le cri d'un père antoiniste guéri : « Gloire au père Antoine ! »

Le Drapeau Rouge/La Voix du peuple, 27 juin 1924 (source : Belgicapress)

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Jemeppe-sur-Meuse - Rue du Pont (Nicolas Dor)

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Jemeppe-sur-Meuse - Rue du Pont (Nicolas Dor)

    Pierre Dor sera l'intermédiaire pour Louis Antoine de la Maison Delhaize, rue Grand-Vinâve à Jemeppe, à la fin de l'année 1900. Par cet intermédiaire, le Père achetait des flacons d'extrait de viande La Plata qu'il remettait ensuite aux malades qui le consultaient (Pierre Debouxhtay, p.76).
    La même année, Louis Antoine paya chez Dor Nicolas, cordonnier, rue du Pont, une paire de souliers pour 7 francs 50, afin de les remettre à Hollange. Il était alors infirme, et demeurant à Seraing, rue de la Vecquée, chez Noël Claes. Louis Antoine le soigna et le guéri : "il est devenu un croyant sincère et il vient me voir toutes les semaines" (Pierre Debouxhtay, p.76).

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PÈRE (Carte postale - H. Dardenne, Jemeppe - date inconnue)

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PÈRE (Carte postale - H. Dardenne, Jemeppe - date inconnue)PÈRE (Carte postale - H. Dardenne, Jemeppe - date inconnue)-verso

 https://ihoesd.ideesculture.fr/index.php/Detail/objects/5959

    L'inscription en bas à gauche est intéressante : on peut encore y lire l'avertissement REPRODUCTION INTERDITE, mais l'indication du photographe (H. Dardenne de Jemeppe) semble avoir été grattée.

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Faire-part - Victor Maes (La Meuse, 9 mars 1939)(Belgicapress)

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Faire-part - Victor Maes (La Meuse, 9 mars 1939)(Belgicapress)

Faire-part de décès de Victor Maes pour son enterrement antoiniste

La Meuse, 9 mars 1939 (source : Belgicapress)

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À Liége - Au conseil communal pour la reconnaissance (L'Indépendance Belge, 17 février 1921)(Belgicapress)

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À Liége - Au conseil communal pour la reconnaissance (L'Indépendance Belge, 17 février 1921)(Belgicapress)

A LIEGE

    Au Conseil communal. – Au cours de la séance qu'il vient de tenir, le Conseil communal a décidé d'intervenir pour 75,000 francs dans l'œuvre du « Fonds National des Combattants » et a émis le vœu de voir l'Etat reconnaître légalement le culte antoiniste,

L'Indépendance Belge, 17 février 1921 (source : Belgicapress)

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Jean-Yves Thébault - Hostie et vieilles ficelles (1958)

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Jean-Yves Thébault - Hostie et vieilles ficelles (1958)

Auteur : Jean-Yves Thébault
Titre : Hostie et vieilles ficelles (Roman)
Éditions du Scorpion, Collection Alternance, Paris, 1958


    Évoque l'antoinisme, mais ce n'est pas le sujet principale du livre. Également l'auteur de La Voile noire, J.-Y. Thébault fût jeune géologue du Service de Recherches minières de l'Algérie.

                           AVANT-PROPOS
              pour inciter les lecteurs religieux au saint pardon des pécheurs
    Lecteur, ne nous accable pas de ton ironie !
    En vérité je te le dis, nous ne la méritons pas. Croyant, nous avons droit à ta compassion. Sceptique, nous prétendons faire plus que te divertir.
    Notre histoire est la douloureuse aventure des prophètes, des faux prophètes qui surent devenir des dieux pour des millions d'êtres ; des dieux authentiques. En vérité, je te le dis, le sort des hommes est plus enviable que celui des divinités !
    Ne nous méprise pas ! Si nos mystifications t'apparaissent odieuses, comprends qu'elles sont pleines d'enseignement. Qu'au moins elles éveillent en toi le germe riche et salubre du doute. Cherche à en tirer des vérités applicables à d'autres religions, à d'autres mages aux allures d'inspirés. Insulte-nous, puis si ton esprit a quelque logique, cherche qui tu devras insulter immédiatement après nous, de qui tu devras douter.
    Nous avons écouté la sagesse orientale : « Les hommes ont fait les dieux ».
    Nous les avons aidés dans cette tâche. Nous avons créé des rites neufs, suscité une mystique nouvelle, confectionné des commandements, absurdes certes ; mais jamais plus que ceux des autres faux-dieux dont nous fùmes les concurrents loyaux sur cette terre.
    Lecteur, tu vas assister à la naissance d'une religion, qui, si dérisoire qu'elle fut, sut provoquer de la ferveur.

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Enseignement (Le Messager, 15 juin 1905)

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Enseignement (Le Messager, 15 juin 1905)Bibliographie

    Enseignement. C'est le titre donné par la Société spirite « Les Vignerons du Seigneur », de Jemeppe-sur-Meuse, au livre instructif qu'elle vient de faire éditer.
    S'instruire en commun en cherchant à s'améliorer, c'est là un noble but que poursuivent les membres si dévoués de ce groupe, qui se réunit souvent sous la direction de M. Antoine et qui a pu obtenir, sur des sujets variés, des réponses bien dignes d'être notées et répandues.
    Les adversaires du spiritisme pourront puiser dans ces instructions si morales les connaissances qui leur manquent, redressant ainsi leur faux jugement sur notre doctrine.
    Curieuses à tous les titres sont les dissertations sur la véritable foi religieuse définie par M. Antoine « une puissance acquise par l'expérience qui permet à l'homme de penser et d'agir suivant son élévation morale. »
    Bien intéressantes aussi sont les réponses données par M. Antoine aux questions posées par les assistants sur le magnétisme et les fluides, sur la méthode à suivre pour la formation des groupes, sur la prière, les médiumnités diverses et les obsessions, le libre arbitre, les devoirs réciproques des humains, les conséquences de leurs actes dans le présent et l'avenir de leur être, tous sujets qui avec bien d'autres encore, rendent très attrayante la lecture de cet ouvrage de 250 pages appelé à guider également les débutants en leur évitant des causes d'erreurs ou de découragement.

Le Messager, 15 juin 1905

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Escroquerie contre un antoiniste (La Meuse, 11 juillet 1939)(Belgicapress)

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Escroquerie contre un antoiniste (La Meuse, 11 juillet 1939)(Belgicapress)IL RECIDIVE...

La seconde fois, il se disait vicomte

    Un individu se présentait un jour de Janvier 1939 chez le secrétaire-trésorier du Conseil d'administration du culte antoiniste. Il lui racontait une longue et compliquée histoire de laquelle résultait qu'il avait certaines difficultés avec le Parquet militaire. Il allait comparaitre devant le Conseil de Guerre. Il était innocent – naturellement – comme l'enfant qui vient de naître. Il devait assurer les frais de sa défense. Son oncle lui enverrait de Paris des fonds. Mais en attendant la manne avunculaire, il était dans une situation financière difficile. Pour le guérir de cette maladie, que Rabelais appelle « faulte de pécunne », le visiteur demandait un secours de 200 francs. A titre tout à fait provisoire, évidemment. Un prêt de quelques jours, que l'emprunteur s'empresserait de rembourser.
    Le bon cœur de M. D... fut attendri par cette triste histoire. « Je n'ai aucune notion des choses militaires » avoue-il avec candeur à l'audience de la huitième chambre correctionnelle.
    Il prêta les 200 francs.
    Et – croyez-nous si vous le voulez – M. D... attend encore les 200 francs avancés à cette éventuelle victime des méchants juges du Conseil de Guerre.
    Les choses en étaient là, l'incident était oublié, lorsque deux mois après environ, le secrétaire-trésorier du Conseil d'administration du culte antoiniste, se trouvant paisiblement chez lui, reçut la visite d'un malheureux qui était fort mal en point. Ce pauvre homme avait la tête complètement emmaillotée de multiples pansements. La bouche même disparaissait sous les bandes de toile. A peine apercevait-on le bout du nez et un œil – un seul – du malheureux.
    Il conta sa lamentable odyssée. Il n'était rien moins que le vicomte de Jonghe d'Ardoye. Il arrivait de Bruxelles dans sa puissante automobile. Au quai de Fragnée sa limousine avait eu la malchance d'entrer en collision avec la camionnette d'un marchand de margarine. De margarine, s'il vous plait, le vicomte tenait à la précision.
    Et comble de guigne, sans doute dans un carambolage, le noble chauffeur avait en même temps, renversé un pauvre ouvrier, domicilié à Angleur, qui était sorti de l'aventure, avec une blessure à la cuisse. Toujours de la précision.
    Le vicomte était blessé lui-même. Mais surtout il était navré de l'infortune de ces pauvres gens. Son cœur sensible saignait au souvenir de ces infortunes. Il désirait vivement parer au plus pressé, conclure un arrangement avec le blessé. Mais pour cela, il fallait... 400 francs pour verser comme un baume sur les blessures. Ces 400 francs le vicomte les demandait à la charité bien connue du trésorier du culte antoiniste.
    Le visiteur appuyait son récit de la remise d'une carte de visite au nom du vicomte de Jonghe d'Ardoye.
    Cette carte portait plusieurs lignes d'écriture. Malheureusement, M. D... n'avait pas ses lunettes sous la main. S'il avait examiné la carte, il se serait aperçu qu'une ligne avait été grattée. Dans la suite, cette ligne put être reconstituée. Elle recommandait à la bienveillance Georges Raskart.
    Mais revenons en arrière. M. D... n'était guère disposé à « marcher » pour les 400 francs. Il hésitait. Il se retira en chambre du conseil pour délibérer... pardon, il se rendit dans une pièce voisine et demanda l'avis de sa fille. Celle-ci lui dit : « Si tu te trouvais dans la même situation, ne serais-tu pas heureux de trouver quelqu'un de charitable qui t'aiderait ? »
    Cette remarque détermina M. D... II revint trouver le vicomte et lui remit les 400 francs demandés.
    Ce sont de très beaux sentiments d'altruisme, constate le président, mais...
    Le vicomte sortit. Du seuil de sa demeure, M. D... le vit qui se précipitait vers une station de taxis proche et s'engouffrait dans un des véhicules.
    – Il n'avait pas de bandage aux jambes ? s'inquiète, avec une apparente ingénuité, M. Leboutte, qui présidait l'audience.
    – Non, répond le bénévole prêteur. Et il ajoute : « Il s'était dit cependant blessé aussi à la jambe. »
    – Il trépignait plutôt d'aise de vous avoir flibusté les 400 francs. Et vous ne les-avez plus revus ?
    – Non, avoue M. D... Je n'y compte plus.
    – C'est probable. Il vaut mieux s'attendre au pire.
    L'extraordinaire agilité du vicomte à se ruer vers un taxi avait éveillé les soupçons de M. D..., qui s'en alla narrer la visite reçue au commissaire de police. Celui-ci constata le grattage opéré sur la carte de visite.
    Il rechercha et retrouva Georges Raskart, qui n'était pas vicomte, mais ouvrier d'usine, domicilié à Liège. Le véritable vicomte reconnut sa carte de visite, dont on avait abusé avec un culot digne d'admiration.
    Et Raskart était invité à expliquer ses faits et gestes.
    Car les juges liégeois du Parquet, plutôt méfiants par nature, estiment que Raskart est l'auteur des deux visites à M. D... La première – celle qui s'est terminée par l'obtention des 200 francs – ayant été couronnée de succès, Raskart aurait décidé de récidiver. Mais il aurait accompagné sa seconde apparition d'une mise en scène dénotant de l'imagination et un réel talent de comédien. Raskart avait imaginé le scénario que nous exposons ci-dessus. Et pour jouer la comédie, il s'était affublé de bandages ayant un triple but : donner plus de vraisemblance au récit de l'accident dont il avait été lui-même une des victimes ; apitoyer l'éventuel prêteur ; dissimuler ses traits et même sa voix, qui passait transformée à travers un linge. Ceci pour le cas où M. D... aurait le mauvais goût de se rappeler le visiteur aux 200 fr.
    Cette comédie fut admirablement jouée.
    Mais que dit le premier rôle ? le Frégoli, soldat en difficulté avec le Conseil de Guerre, ou vicomte, caramboleur d'auto et de piéton ?
    Raskart s'est effacé modestement, n'aime pas jouer en public.
    Sans doute l'indisposition subite des vedettes l'a-t-elle empêché de répondre à l'appel de son nom ?
    Il avait su choisir le milieu favorable, a dit en son réquisitoire M. Bruno, Juge suppléant, faisant fonctions de ministère public. Et, après un premier essai, il a été pris d'un revenez-y.
    Baskart n'a pas d'antécédent judiciaire. Il a fait des débuts prometteurs.
    Le tribunal lui a, par défaut, octroyé : deux peines de deux mois de prison et de 182 francs d'amende, du chef de deux escroqueries ; plus un mois et 182 francs du chef de port de faux nom.
    Il avait bien choisi : grand nom vieille noblesse... Quand on prend du galon !...
    Le tribunal a accordé à Raskart le bénéfice du sursis.
    Il lui avait fait passer un bon moment ! Au public aussi, d'ailleurs. Ce fut un sketche pittoresque dans le banal défilé.

La Meuse, 11 juillet 1939 (Belgicapress)

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Délivrez-nous du mal, par Robert Vivier (Gringoire, 7 février 1936)

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Délivrez-nous du mal, par Robert Vivier (Gringoire, 7 février 1936)

Délivrez-nous du mal, par Robert Vivier

    En 1846 naquit près de Liége un homme qui, avant sa mort, quatre-vingts ans plus tard, s'était lui-même élevé un temple où des milliers de fidèles venaient le prier comme un mage. En 1932, la religion antoiniste comptait une vingtaine de temples en Belgique ; aujourd'hui, en Europe, le nombre des centres organisés dépasse une centaine.
    C'est l'histoire romancée, très romancée même, de cet homme destiné dès sa naissance au rude labeur de la mine dont il se libéra à quinze ans, que nous conte M. Robert Vivier, qui, pour un autre roman, obtint naguère le Prix Albert-Ier. Une seconde partie, d'un ton plus didactique bien qu'assez sommaire, nous renseigne sur l'antoinisme qui semble n'être guère autre chose qu'un assez vulgaire spiritisme. L'auteur, par contre, s'est plu à romancer la vie quotidienne de ce prophète moderne doué, dès sa jeunesse, de nombreuses prémonitions qui l'amèneront à prendre peu à peu conscience de son pouvoir de guérisseur. Le livre, en dépit de fâcheuses longueurs, est souvent attachant et coloré. (Grasset.)

Gringoire, 7 février 1936

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Culte Antoiniste - Temple de Jemeppe

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Culte Antoiniste - Temple de Jemeppe

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