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Spa (1931)(dimanche 10h)

Publié le par antoiniste

Spa (1931)

Adresse : Avenue du Père Antoine 2 (vers Géronstère) - 4900 Spa



Style : Néo-Roman

Panneau : LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
tous les dimanches à 10 heures
et les 4 premiers jours de la
semaine à 19 heures

Tout le monde est reçu
gratuitement

Temple sans photo à service réduit (Lecture dimanche à 10 heures par Frère Christophe)

Date de consécration (par Mère) : 28 juin 1931

Anecdote : Une première salle de lecture de l'Enseignement du Père fut aménagée au domicile privé de Léopold LAMBORAY, n°1, Chemin de la Platte, vers 1913 (janvier déjà d'après l'Unitif). Le temple actuel a été inauguré le dimanche 28 juin 1931.
La maison du desservant se trouve du côté droit et fait entièrement partie de l'ensemble du bâtiment.
http://www.antoinisme.be/photo_temple_de_spa.htm
La salle de lecture a été consacrée par Mère.

L’intérieur est peint en jaune clair, alors que l’intérieur des autres Temples est peint en vert pâle.
source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be


A la fin du 19°siècle et début du 20°siècle, LIEGE, dont JEMEPPE est en quelque sorte un faubourg, était surnommé "Le boulevard du spiritisme". On ne comptait plus les cercles spirites : LIEGE (plusieurs) - JEMEPPE - SERAING (Caritas et Marie) – ANGLEUR.

A Spa, ville située à 48 km de Liège, un guérisseur spirite connut une certaine célébrité dans la région, le frère LAMBORAY, facteur de son état. C'est dans sa maison qu'une salle de lecture fut établie avant que Mère ANTOINE ne consacre le temple de la rue Père ANTOINE. Sa petite fille fut desservante du temple de VILLERS-LE-BOUILLET (voir photo sur ce site).

Le Temple de SPA fut consacré en 1931. Il est situé rue du... Père ANTOINE ! Spa est certainement la seule ville de Belgique et sans doute d'ailleurs à posséder une rue portant le nom du fondateur du Culte Antoiniste. Ce temple est ouvert le dimanche et quelques jours durant la semaine. Il est également le siège d'une section de « L'école du nouveau spiritualisme. »
source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be

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Avis Mortuaires - Antoine Delrez (Journal de Verviers, 28 septembre 1940)(Belgicapress)

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Avis Mortuaires - Antoine Delrez (Journal de Verviers, 28 septembre 1940)(Belgicapress)

Avis Mortuaires - Antoine Delrez (Journal de Verviers, 28 septembre 1940)(source : Belgicapress)

    Un certain Jean-Pierre Montulet a écrit un article sur l'installation de l'antoinisme à Spa. Impossible de dire s'il existe un lien de parenté entre ces personnes.

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L'UBDP de Spa s'adresse à Truman (Le Drapeau Rouge-La Voix du peuple, 17 décembre 1952)(Belgicapress)

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L'UBDP de Spa s'adresse à Truman (Le Drapeau Rouge-La Voix du peuple, 17 décembre 1952)(Belgicapress)L'UBDP de Spa
s'adresse à Truman

    Nous recevons copie de la résolution suivante, adressée à Truman par la section spadoise de l'Union Belge pour la Défense de la Paix :
                                   M. Truman,
                                   Président des Etats-Unis,
                                   Washington.

                                   Monsieur le Président,
    La section locale de l'Union Belge pour la Défense de la Paix, de Spa, vous demande la libération Inconditionnelle des Rosenberg, injustement accusés d'espionnage au profit d'une nation étrangère. Pour que demain il n'y ait pas deux orphelins de plus dans le monde, pour que les U.S.A. ne rompent pas avec leurs traditions démocratiques, accordez-leur grâce.
                                   Pour la Section locale
                                         de l'U. B. D. P. :
                                   Muls Maria, Secrétaire et responsable ;
                                   Erler Michel,
                                   Objecteur de conscience ;
                                   Moussom Jacques,
                                   Culte Antoiniste.

Le Drapeau Rouge/La Voix du peuple, 17 décembre 1952 (source : Belgicapress)

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Jean-Pierre Montulet - Installation du culte antoiniste à Spa (1909)

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Jean-Pierre Montulet - Installation du culte antoiniste à Spa (1909)

INSTALLATION DU CULTE ANTOINISTE À SPA

    A Spa, en cette fin septembre 1909, la saison se termine. Le temps est gris triste. Le vent d'ouest charrie de lourds nuages noirs, navires sombres qui naviguent sur les collines. Il pleut. Une pluie lourde qui écrase tout. Les chemins de campagne sont détrempés. Consciencieusement, par dévouement ou par routine, le facteur des postes va, le pas alourdi de boue.

    Qu'importe ! il faut distribuer le courrier. Cette phrase, Léopold Lamboray en a fait sa devise. Cet homme trapu, né à Spa le 23 mars 1868 de parents ardennais – le père, Pierre François, est né à Bihain le 27 juin 1816, jardinier de son état, il a épousé une jeune fille de Houffalize, de près de vingt ans sa cadette, Marie-Françoise Daco, née le 15 août 1835 –, en a hérité la robustesse et le bon sens.

    Dans la cuisine de la modeste maison du Chemin de la Platte, à Sous-Bois, un bon poêle crapaud, la panse rougie, ronronne de plaisir. Dessus, côté buse plate, Virginie, comme chaque jour, en prévision du retour de son mari, a posé, pour la tenir au chaud, la "bolette" de café.

    Virginie, en réalité Marie Catherine Virginie, née Ledent à Sart, le 2 février 1870, de Nicolas Dieudonné, jardinier, et de Marie Julie Decorty, domiciliés à Ougrée, les cheveux tirés en chignon, le visage ovale toujours souriant, est un petit bout de femme solide, inusable, qui ne s'arrête qu'à la nuit ... et encore !

    Une famille de quatre enfants, çà en donne du travail ! Heureusement, l'aînée, Madeleine, qui a eu 13 ans le 15 mars dernier, réplique exacte de sa mère, lui est d'une aide précieuse, principalement pour s'occuper de la turbulente petite dernière, Jeanne, qui aura ses 4 ans le 10 décembre prochain. Et la Virginie est enceinte pour la cinquième fois. Ce sera un petit Raphaël qui naîtra le 21 avril 1900. Soulagement aussi, les "moyens", Georges, 9 ans le 9 février et Marie-Louise, bientôt 7 ans le 12 novembre, sont à l'école.

    L'après-midi s'étire. La porte d'entrée s'ouvre. Dans le couloir, Léopold s'ébroue en ôtant son képi. S'étant débarrassé de sa lourde capote trempée, il s'assied sur une marche. Madeleine se précipite pour aider son père à enlever ses lourdes bottes. Transi, il s'effondre dans "son" fauteuil à haut dossier, l'incline en poussant sur les boutons sous les accoudoirs, étend les jambes devant le poêle pour sècher chaussettes et pieds. Son épouse qui, comme à l'accoutumée, s'apprête à lui servir une tasse de café ragaillardissante, dans un faux mouvement, accroche la cafetière qui se renverse sur les jambes de Léopold. La droite prend le plus. Vite la douleur est insoutenable.

    Le médecin de famille, le bourru mais bon docteur Sury, estimé des humbles plus particulièrement, lui prodigue des soins jugés les plus appropriés. Mais rien n'y fait. La brûlure est mauvaise.

    Bientôt, l'incident, banal en soi, tourne mal. La gangrène se met dans la jambe. Le brave facteur est atteré. Son outil de travail, autant que son unique moyen de transport est fichu. Il sait qu'il ne lui reste que l'amputation pour lui sauver la vie. Et après ?

    Sa femme, sa sœur Marie Amélie, son beau-frère Gustave Delierneux, les voisins, les collègues, tous ces pauvres gens se lamentent, qui ne savent plus très bien que faire.

    Les fermiers, qui ont des prairies aux alentours de la maison, ont l'habitude de venir en celle-ci y tirer l'eau pour les vaches. Peu de temps après l'incident, l'un d'eux, surnommé "Mouton", découvrant l'inquiétude qui règne en ces lieux, s'informe de ce qui est advenu. Le lendemain il revient tout excité, brandissant un journal.
- "Lisez l'artic' là ! Faut l'aller voir le rebouteux de Jemeppe ... i v'remettra vot'jambe d'adrêus !"
- "Oui, mais comment ?"
-"Pour y aller ? Ne v'tracassez nins"

    Et c'est ainsi que le malheureux facteur est transporté en charrette attelée jusqu'à chez ce "guérisseur", Louis Antoine.

    L'accueil se fait dans la plus franche cordialité. La jambe examinée soigneusement, l'homme dont tout chez lui inspire la confiance, prescrit de soigner la plaie par application d'huile de millepertuis, remède réputé souverain en cas de brûlure ou, lors d'exposition prolongée au soleil, pour les éviter.

    Quinze jours après, le docteur Sury, à son grand étonnement, ne peut que constater la guérison et déclarer que la jambe est hors de danger. Fou de joie, le brave Léopold s'en retourne chez son "bienfaiteur" pour le remercier, mais en train cette fois.

    Lamboray et les siens ont bien compris que ce Louis Antoine était un personnage hors du commun. Les journaux parlent de sa "révélation" et du mouvement qu'elle suscite.

    Mais qui était donc ce Louis Antoine que d'aucuns appellent "le Père" ? Ouvrier, né en 1846, à Mons-Crotteux, de parents simples, il est le cadet d'une famille de onze enfants. Comme son père et un frère, il débute dans la mine. Il n'a que 12 ans. Plus tard, refusant d'encore descendre dans la fosse, il devient ouvrier métallurgiste. A 24 ans, il part travailler en Allemagne. Son séjour dure cinq ans. De retour au pays, il épouse une jeune fille, connue avant son départ. Puis c'est à nouveau l'exil, en Pologne russe cette fois, et encore pour cinq ans. Puis le couple, qui s'est enrichi d'un fils, s'installe définitivement à Jemeppe-sur-Meuse.

    Louis Antoine et son épouse y mènent une vie très simple, aidant les démunis grâce à l'argent gagné à l'étranger. Ils poursuivent leur but sans découragement, même lorsque la mort leur reprend leur fils à l'âge de 20 ans. Celui qui devient le Père Antoine a, jusqu'à l'âge de 42 ans, été un bon catholique. Puis il fut acquis au spiritisme. Mais, peu à peu, il préféra la morale, à laquelle il se consacra jusqu'en 1906. C'est cette année-là qu'il crée le "nouveau spiritualisme", qui deviendra le Culte Antoiniste.

    Le premier lieu de culte installé chez lui, peu après, il inaugure en 1911 à Stembert, un deuxième temple aménagé dans une grange. Ensuite, un autre temple est consacré par la Mère, en 1914, à Verviers, rue des Jardins.

    Émerveillés, le mot n'est pas trop fort, par cette nouvelle doctrine, qui se veut être amour et respect, Léopold et Virginie décident d'ouvrir une salle de lecture de l'Enseignement du Père en leur demeure du Chemin de la Platte, 1.

    Inaugurée par la "Mère" Antoine, ce n'est pas encore un temple, mais une simple "chapelle". Qu'importe, le Culte Antoiniste vient de prendre racine à Spa.

    A la mort de Léopold, survenue le 17 mars 1925, Virginie continue seule, jusqu'à la préparation, puis la construction du temple qui existe encore actuellement, inauguré et consacré le 28 juin 1931, un dimanche, comme le veut la règle du culte. En effet, l'inauguration d'un temple a toujours lieu un dimanche.

     Alors d'autres vont prendre la relève.

                                                          J.-P. Montulet

 

    Je tiens à remercier le siège du culte à Jemeppe/Meuse, M. Léon Houyon, desservant du temple de Spa, M. Philippe Hardy, frère antoiniste français de la Ferté-Bernard, historien du culte et, surtout, Madame Jeanne Gérard, petite-fille de Léopold Lamboray, desservante du temple de Villers-le-Bouillet, restée spadoise de cœur, pour l'aide précieuse qu'ils m'ont apportée.

Histoire et Archéologie spadoises
n°81, mars 95, p.13-17

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La robe révélée (Le Midi socialiste, 9 novembre 1913)

Publié le par antoiniste

La robe révélée (Le Midi socialiste, 9 novembre 1913)

La Robe révélée !

    Allons-nous avoir une polémique entre antoinistes ?
    Peut-être bien.
    Nous avons l'autre jour donné écho aux lamentations d'un correspondant occasionnel qui trouvait que ça se gâtait déjà chez les disciples du Père.
    En voici un autre qui nous écrit pour contester les dires du premier. Et à preuve, il cite les manifestations triomphales de l'antoinisme ces derniers temps : inauguration d'une salle à Spa, le 7 septembre, route Torrent ; consécration du temple de Souvret, le 21 septembre, avec le concours de la bonne Mère ; consécration du temple de Paris, le 27 octobre, toujours avec la bonne Mère.
    Notre premier correspondant affirmait que plus le culte antoiniste s'étendrait, plus l'anarchie l'envahirait puisqu'il n'admet ni discipline ni organisation intérieures.
    C'est une erreur à ce qu'il parait. Le culte antoiniste est parfaitement organisé. Il a un conseil d'administration « qui gère les affaires matérielles ».
    Quant à la question de la robe (entendez par là, l'espèce de redingote qu'endossent les antoinistes), « oui, le Père a dit qu'elle maintenait les frères et sœurs dans le bon fluide, confirme le contradicteur, mais il en est de même pour ceux qui ne la portent pas et qui pratiquent l'enseignement du Père ».
    Et il ajoute : « La barque ne va pas à la dérive, car la robe a été révélée par le Père, uniquement pour consacrer l'unité de l'ensemble. »
    Si la robe a, en effet, été révélée, on aurait tort d'insister sur cette histoire de barque !

Le Midi socialiste, 9 novembre 1913

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Protestantisme, terreau de l'antoiniste

Publié le par antoiniste

    Dès 1911, Louis Piérard, indique que le peuple liégois créa un groupe d'« adventistes du septième jour », qui rendit célèbre Antoine le guérisseur, le brave thaumaturge de Jemeppe-sur-Meuse.
   L'Abbé R.-G. VAN DEN HOUT disait dans la Revue Catholique du 23 juillet 1926 que "C'est évidemment dans les pays protestants où l'idée chrétienne est en pleine décomposition, que le théosophisme fleurit. Le libre examen, l'absence de toute autorité qui définit, décide et condamne, devaient, de toute nécessité, conduire le protestantisme à toutes les déformations et même à toutes les aberrations."
    Dans un article d'André Arnyvelde du 6 novembre 1922 dans le Petit Parisien, l'auteur utilise le vocabulaire protestant pour critiquer l'antoinisme : "La Belgique, patrie terrestre de l'ouvrier mineur Antoine, miraculeux guérisseur, d'abord, puis évangéliste, puis dieu, ou quasi, la Belgique compte seize églises siennes." ; "lecture hebdomadaire publique de l'Evangile du Père" ; "salle de lecture évangélique"...
    On sait par le C.Ch. Chéry o.p. (L'Offensive des sectes, 1954, p.262-63) qu'à Vimoutiers, "les Antoinistes qui existaient avant l'arrivée des Pentecôtistes se sont ralliés à ces derniers".
    Dans La Croix du 7 mai 1930, Jean Revel écrit également "Par la voie du protestantisme, nous sommes amenés au satanisme. Et c'est ce qu'on nous appelle... le nouveau spiritualisme ?"
    "Au cours de l'« Erreur spirite », M. Guénon parle maintes fois du protestantisme. Un chapitre spécial du « Théosophisme » nous l'avait montré très peu sympathique à l'esprit protestant, symbole de toutes les dégénérescences occidentales. Dans l'« Erreur spirite », M. Guénon maintient sa thèse : l'esprit protestant se montre apparenté au spiritisme." nous dit, dans une recension du livre de Guenon, Paul Arbousse-Bastide dans Foi et vie du 2er février 1924.
    "Les Mystères de l'inconnu, L'invocation des esprits" (Collectif, 1989 aux éditions Time Life, p.23) déclare qu'"en un sens, le spiritisme prolongeait la réforme."

    Par contre, dans De Tijd du 6 juillet 1923, on lisait : "Bien sûr, pour le catholicisme, le danger ne vient pas du protestantisme, mais du matérialisme ou de la superstition."


    Pour l'Église catholique, cela ne fait donc, pour beaucoup de critiques de l'Antoinisme, aucun doute que la Réforme protestante n'a été en sorte qu'un terreau pour la secte belge. On a en effet pu remarquer que les protestants n'étaient souvent pas éloignés des antoinistes, autant dans la pensée que dans les lieux occupés par les temples : Seraing, Herstal, Verviers, Spa, La LouvièreSprimont et même dans la grande ville de Liège, où les temples des deux obédiences sont souvent proches l'un de l'autre.
    L'architecture intérieure comme extérieure des temples protestants se rapproche de celle des temples antoinistes. Louis Antoine, petit, a peut-être eu l'occasion de rentrer dans le temple protestant de Flémalle, c'est pourquoi on peut penser que les citations de la Bible sur le mur du fond des temples protestants ont pu l'inspirer pour faire écrire son Auréole de la Conscience sur le mur du fond du Temple de Jemeppe, et que l'on retrouve maintenant dans tous les temples antoinistes sans exception. Peut-être le contact avec ses patrons et collègues d'obédience protestante lui donnèrent l'occasion de constater à quel point la lecture de la Bible pouvait apporter un contact autre avec Dieu que par l'intermédiaire d'un prêtre.
    Sur ce site, dans chaque page d'un temple antoiniste, on retrouva un petit historique de la présence protestante dans les environs géographiques.

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Spa et son Temple protestant

Publié le par antoiniste

Spa - et son Temple protestant

    Spa possède le plus ancien temple protestant encore en service et inchangé. Proche du pays de la Réforme et ville thermale, Spa accueille depuis très tôt une communauté protestante. Au début du XIXe siècle, les anglicans disposent d'une salle au Waux-hall, proche de là où sera construit le temple antoiniste. Puis un temple leur a été consacré en 1876 (dans le Boulevard des Anglais). Ce temple anglican, de style Tudor, était le plus grand de toute l'Europe continentale. Mais celui-ci a été détruit peu avant 1970.
    Le temple protestant actuel a été achevé en 1877 (rue Brixhe 24) dans un style néogothique par l'architecte Jean Legros, inspecteur des travaux de la Ville de Spa. Signalons qu'on ne trouve pas de Rue du Temple à Spa, mais bien une Rue du Père Antoine (devenue maintenant Avenue du Père Antoine).

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Protestants à Liège et environs

Publié le par antoiniste

 Protestants à Liège et environs

    La vieille bâtisse avec le toit en appentis est le plus vieux temple protestant de Belgique (1711). Il a été complétement reconstruit au début des années 80.


    Autre lieu de propagation du protestantisme en Belgique, avec le Hainaut, la province de Liège abrite plusieurs temples protestants (cf. le livre Le patrimoine protestant de Wallonie), dont le plus anciens du pays, à Hodimont (Verviers). Pendant l'époque des Églises clandestines, une petite enclave protestante subsiste en Outremeuse des États, c'est-à-dire à Olne et Dalhem, dans la partie du duché de Limbourg restée sous le contrôle des Provinces-Unies. De grands entrepreneurs protestants wallons, anglais ou allemands, comme John Cockerill, Johann Heinrich Peltzer, Georges Brugmann ou Jacques Engler, introduisent la Révolution industrielle en Wallonie, notamment à Verviers et Seraing. D'autres réfugiés wallons partis en exil vont fonder l'industrie sidérurgique en Suède sous la conduite de Louis de Geer (Liège 1587 - Amsterdam 1652).
    Dans les enclaves des Provinces-Unies (partie du duché de Limbourg), les communautés ont toujours été présentes, par exemple, en 1818, le pasteur Roediger des paroisses de Verviers-Hodimont, Dalhem et Olne, dessert aussi la paroisse protestante de Spa. Dans cette région, on applique le principe du simultaneum qui permet le partage d'une église entre les communautés catholique et protestante :
 - Olne - Église Saint Sébastien - Place Léopold Servais, 4877 Olne
 - Dalhem - Église Saint-Pancrace - Rue du Général Thys, 4607 Dalhem
    La communauté compte les grands noms de Henri Pirenne (Verviers 1862 - Uccle 1935) et Émile de Laveleye (Bruges 1822 - château de Doyon à Havelange, entre Huy et Marche-en-Famenne 1892, professeru d'économie politique à l'Université de Liège), l’historien Jean Sleidan, le pédagogue Jean Sturm.
    L’œuvre d’évangélisation se développe vers les localités proches et les faubourgs de Liège. Sont cités, dans les archives, comme « champs de travail » pour le pasteur et la communauté : Nessonvaux (1845), Sprimont (1846), Cheratte et Lize-Seraing (1853), Jupille, Beyne-heusay et Lantin (1863), La  Préalle (1867), Montegnée, Ans, Paifve, St Gilles, St Nicolas, Le Pansy sont successivement et parallèlement prospectés. Plusieurs lieux de culte seront créés dont certains subsistent encore.
    Les temples protestants de la région de Liège sont ceux de :
 - Hodimont (1711) - Montagne de l'Invasion 8 (anc. Rue du Temple), 4800 Verviers
 - Liège (1819-1937) - Rue Hors-Château 19 (alors à côté du temple antoiniste), 4000 Liège
 - Liège (1860) - Rue Lambert-le-Bègue, 6-8, 4000 Liège (éclectique à dominante néo-romane, arch. Alfred Guilleaume)
 - Liège (1930) - Quai Godefroid Kurth 1, 4020 Liège (église de la Rédemption) (moderniste, art déco, arch. pasteur architecte H. Havill Stanley)
 - Liège (1932) Quai Marcellis 22, 4020 Liège (art déco, arch. Georges Appia (de Paris) et ingénieur John Soubre)
 - Spa (1877) - rue Brixhe 24, 4900 Spa (néogothique, arch. Jean Legros)
 - Flémalle (1896) - Rue de la Fontaine 256, 4400 Flémalle
- Seraing (1852) - Rue du chêne 384, 4100 Seraing
 - Seraing (1900) - Rue Ferrer 100, 4100 Seraing (témoignages du cheminement de l'architecte Paul Jaspar vers l'Art nouveau)
 - Nessonvaux (1901) - Rue Gomélevay 62, 4870 Trooz (devenu Centre protestant de Nessonvaux. Carrefour de jeunes a.s.b.l.. Centre de Rencontres et d'Hébergement)
 - Cheratte (1906) - Rue Vieille Voie 18, 4602 Visé (arch. Henri Sauveur d'Herstal)
 - Amay (1911) - Rue de l'Industrie 7, 4540 Amay (arch. Henri Sauveur, après les plans d'un projet de l'architecte Siméon Dupont)
 - Verviers (1912) - rue Laoureux 33-35, 4800 Verviers (arch. Henri Sauveur)
 - Herstal (1925) - Rue du Temple 15, 4040 Herstal (arch. Henri Sauveur)
 - Houtain-Saint-Siméon (ca. 1925) - 4682 Oupeye (arch. Henri Sauveur)

    Dans les Cantons rédimés, naturellement les temples protestants sont également anciens :
 - Neu-Moresnet (1857) - Eglise Saint-Jean - Hasardstraße 8, 4721 Kelmis/La Calamine
 - Eupen (1855) - Friedenskirche - Klötzerbahn 32, 4700 Eupen
 - Saint-Vith (1847-bombardée en 1944, détruite en 1945)
 - Malmédy (1985) - Mattäuskirche - Rue de l'Abbé Peters 42, 4960 Malmédy

    Alleur compte un temple moderne dans la Rue François Ennot 91 (4432 Ans-Alleur). À Grâce-Hollogne (Rue Grégoire Chapuis), on trouve également un temple construit en 1980 après la fusion de deux communautés (Liège et Grâce-Hollogne).

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Temple de Spa (Inscription au patrimoine comme monument)

Publié le par antoiniste

Temple de Spa (Inscription au patrimoine comme monument)

Temple Antoiniste de Spa

Adresse principale : Avenue du Père Antoine 2, SPA (Spa)

Bien inscrit comme : Monument

Justification
Ce bien répond au(x) critère(s) suivant(s)
Authenticité
Typologie

Ce bien présente l'(es) intérêt(s) suivant(s)
Architectural

Notice
À l'angle de la rue de la Géronstère, précédé d'un petit jardinet, temple antoiniste de style éclectique d'inspiration néo-gothique inauguré le 28 juin 1931. Construction en briques et calcaire accessible à la travée centrale, datée de 1931, par un portail en arc brisé protégé par une marquise d'origine et surmonté d'une dalle peinte portant l'inscription : "CULTE/ANTOINISTE". À gauche du portail, le sanctuaire est éclairé par deux hautes baies ogivales encore pourvues de leurs de châssis à petits bois; frise d'arcatures sous la corniche. À droite, la maison du desservant présente deux travées sur deux niveaux percées de baies ogivales plus petites. Toit à deux versants de tuiles. Vers la rue de la Géronstère, pignon essenté de zinc daté de 1931.

Temple de Spa (Inscription au patrimoine comme monument)

 

Bibliographie :
BOUCHOMS A., s.d. Les lieux de culte à Spa, Spa, Centre culturel de Spa.

 

 

 

 

 

Auteur(s) de la prospection (2015) : Bénédicte DEWEZ, Flavio DI CAMPLI

source : http://lampspw.wallonie.be/dgo4/site_ipic/index.php/fiche/index?sortCol=2&sortDir=asc&start=0&nbElemPage=10&filtre=&codeInt=63072-INV-0088-01

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Vœu de sympathie des communes

Publié le par antoiniste

    Liste des communes ayant voté un vœu de sympathie au collège communal en faveur de la reconnaissance légale du culte : Andrimont, Ansival, Bierset, Grâce-Berleur, Herstal, Heusy, Hollogne-aux-Pierres, Ivoz-Ramet, Montegnée, Neuville-en-Condroz, Pépinster, Retinne, Seraing, Theux, Velroux, Verviers, Villers-le-Bouillet, Visé, Warnant-Dreye.
Pierre Debouxhtay, L'Antoinisme, p.278-79

    La même année [1931], le Conseil communal de Spa, ville d'eau très connue, gouvernée par les libéraux, décida de baptiser une de ses artères "rue du Père Antoine".
Jacques Cécius, Une religion de guérison : l'Antoinisme, p.42

    Depuis la rue est devenue l'Avenue du Père Antoine. Il existait également une square, dénommait Square du Père Antoine, simplement en raison du fait qu'il était situé sur la rue du Père Antoine.

    À Aix-les-Bains, la rue où se trouvait le temple antoiniste était dénommée à l'époque Rue des Antoinistes.

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