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protestantisme

Archives de l’Église Protestante Unie de Belgique

Publié le par antoiniste

Documents concernant l'Antoinisme dans l'inventaire des Archives de l’Église Protestante Unie de Belgique (Archives synodales 44, rue Brogniez - 1070 Bruxelles)


1589. Dossier de Charles Rumpf.1901-1929. 1 liasse
Avec déclaration d’adhésion à la constitution, au règlement canonique et à la confession de foi de l’E.C.M.B. (1902) et une brochure de Charles Rumpf sur L’antoinisme à la lumière de Jésus-Christ publiée en février 1917 par l’E.C.M.B. dans sa « Bibliothèque Missionnaire ». De nombreux documents concernent la rédaction du Chrétien belge dont Rumpf a été directeur de janvier 1907 à juillet 1914 et de janvier à juin 1920.

1850. Collection de traités imprimés par l’E.C.M.B. et datés. 1857, 1900, 1917, 1928-1934. 1 chemise
Certains traités sont signés de Léonard Anet (Qui a falsifié et mutilé la Bible ?), René Dedye (La Réformation en Belgique au XVIe siècle), E. Rochedieu (Assez de mensonges), Jacques Bridel (Les prétentions de l’Église romaine en face de l’histoire), Charles Rumpf (L’Antoinisme).

2222. Dossier concernant les relations avec diverses Églises en Belgique.  1 chemise
contient un article sur l’inauguration d’un temple antoiniste à Stembert (1911).

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Liège - La fontaine St. Jean (avant 1917)

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Liège - La fontaine St. Jean (avant 1917)

Le temple remplacera la maison à gauche située entre celle
avec le balcon en encorbellement et le temple protestant (qui sera détruit en 1937)

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L'exercice du Culte - Gochenée (Le Peuple, 14 mai 1936)(Belgicapress)

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L'exercice du Culte - Gochenée (Le Peuple, 14 mai 1936)(Belgicapress)

L'exercice du Culte

    Le village de Gochenée est un symbole.
    Il compte 350 habitants à peine et pourtant, pour les fidèles de l'endroit, il y a une église avec son curé, un temple protestant avec son pasteur, un groupe de spirites, une secte antoiniste. Il y a même, car il en faut pour tous les goûts, un groupe de libres penseurs.
    Malgré toutes ces sollicitations, l'arrondissement, quelles que soient les entraves, s'éveille aux voix qui lui parlent de salut et de victoire.
                                             J. LHOST.

Le Peuple, 14 mai 1936 (source : Belgicapress)

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Les sectes religieuses en Belgique : L'Église catholique libérale / Les sectes protestantes (La Lanterne, 3 mai 1950)(Belgicapress)

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Les sectes religieuses en Belgique (La Lanterne, 3 mai 1950)(Belgicapress)

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Raoul Stephan - Une erreur, les Antoinistes (Viens et Vois, sept. 1952, n°181)

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Raoul Stephan - Une erreur, les Antoinistes (Viens et Vois, Église Évang. de Pentecôte, sept. 1952, n°181)

"UNE ERREUR"

LES ANTOINISTES

    Né en Belgique, à Mons-Crotteux (Liège) le 7 juin 1846, cadet d'une famille de onze enfants, Antoine est ouvrier mineur dès l'âge de douze ans. A quatorze ans déjà il avait une vive piété, aimant se retirer à l'écart pour prier, mais avec les années il ressentait le besoin d'une doctrine que le satisfit. Il part pour l'Allemagne, puis pour la Russie où il travaille comme ouvrier métallurgiste. Marié, il trouve le moyen, malgré une maladie d'estomac, d'économiser assez d'argent pour cesser de travailler. C'est alors que se produisit en lui ce choc spirituel qui lui imposa une consécration totale. Pierre Geyraud prétend que ce fut la lecture d'un livre d'Allan Kardec, Le Livre des Esprits, qui l'illumina, et qu'en faisant tourner sa table il apprit que les maux physiques n'existaient pas. Toujours est-il qu'il se sent envahi de fluides guérisseurs, ses maux d'estomac disparaissent, et il ne songe plus dès lors qu'à guérir ses semblables de leurs maux, tant moraux que physiques. Son pouvoir se développe, sa renommée s'étend, il fait des disciples et, de 1906 à 1909, il livre à quelques adeptes qui sténographient ses paroles les révélations qu'il déclare avoir reçues. Le 15 août 1910, le premier temple antoiniste est consacré à Jemappes-sur-Meuse (Liège). Il meurt le 25 juin 1912 en demandant à sa femme de continuer son œuvre. Celle-ci, qui lui a survécu jusqu'au 3 novembre 1940, a été en quelque sorte l'organisatrice de l'église antoiniste.
    A l'heure actuelle il y a 50 temples consacrés, 29 en Belgique, 20 en France, 1 à Monaco, mais il faut compter en outre environ 130 salles de lecture, qui sont des embryons de temples futurs, dans les mêmes pays, mais aussi en Hollande, en Luxembourg, en Afrique du Nord, aux Etats-Unis, au Brésil. A Paris il y a un temple, semblable à une église de village, 34, rue Vergniaud (13e) et un autre, 49, rue du Pré St-Gervais (19e). C'est ce dernier temple qui est le centre spirituel de l'antoinisme. En France il y a des groupes antoinistes à Aix-les-Bains, à Tours, à Evreux, à Rouen, à Reims, à Lille, à Nantes, à Lyon-Villeurbanne, à Orange à Nice, etc... Il est difficile de chiffrer le nombre des antoinistes à travers la terre. Le frère directeur évalue à 150 mille le nombre des nationaux, mais à plusieurs millions celui des sympathisants.
    Il y a un culte tous les jours, sauf le samedi, à 10 h. et à 19 heures. Ce culte s'appelle l'opération. Le Père Antoine considéré par ses fidèles comme une incarnation de Dieu sur la terre opère sur tous ceux qui l'implorent avec foi.
    L'enseignement du Père Antoine est celui d'un homme simple et bien propre pour plaire à des simples. Une inscription du mur précise : « C'est l'enseignement du Christ révélé à cette époque par la foi ». Mais on est un peu surpris qu'il soit si peu question de Jésus-Christ dans toutes ces « révélations » recueillies par les sténographes, et je suis vivement choqué lorsqu'on me parle sans cesse du Père, qu'on prie le Père, qu'on invoque le Père, qu'on encense le Père, alors que ce Père n'est pas Celui qu'invoquait Jésus-Christ, mais le vieillard qu'une photographie nous présente sur un autel avec sa longue chevelure blanche, sa barbe et sa moustache blanches qui paraissent les unes et les autres postiches. A sa gauche le portrait en pied de la Mère, une petite vieille fûtée, et à sa droite un tableau symbolique représentant « l'arbre de la science du bien et du mal ». Toute cette imagerie me choque.
    Comme Mrs Baker Eddy, Antoine pensait que le mal n'existait pas. C'est nous qui l'imaginons. La souffrance a pour but l'avancement spirituel des êtres. Un seul remède peut guérir l'humanité : la foi. « C'est de la foi que naît l'amour, l'amour qui nous montre dans nos ennemis Dieu lui-même », car Dieu est amour. Aimer Dieu et lui obéir en toute humilité, avec un parfait désintéressement, en s'efforçant de faire le bien nous vaudra de grandir dans la voie spirituelle, de capter les fluides d'en haut pour notre bien et pour celui de nos semblables. Le Père Antoine semble avoir été affecté par la division des chrétiens et le remède qu'il a cru pouvoir apporter est celui d'une religion sans dogme, d'une sorte de moralisme mystique.
    J'ai assisté au culte du Pré-St-Gervais le jour de la fête du Père Antoine, c'est-à-dire le jour anniversaire de celui où « il s'est désincarné » (25 juin). Une foule endimanchée à rempli le temple canalisée par des frères et des sœurs en uniforme noir : beaucoup de personnes sont restées debout. Cette foule a attendu dans le plus grand silence. Le frère directeur est monté en chaire pour y prier silencieusement et toute l'assistance s'est levée. Au pied de la chaire un autre frère a lu « les dix principes », puis un autre a lu les dernières paroles du Père Antoine. Après quoi il a déclaré : Le Père vous remercie. Le temple a été ensuite entièrement évacué ; quelques moments après il s'est rempli pour une « opération » qui s'est déroulée à peu près de la même façon. On est frappé par le recueillement de la foule qui s'efforce de comprendre des principes comme celui-ci, qui est le premier : « Si vous m'aimez vous ne l'enseignerez à personne, puisque vous savez que je ne réside qu'au sein de l'homme. Vous ne pouvez témoigner qu'il existe une suprême bonté, alors que du prochain vous m'isolez ». Ces paroles sont prêtées à Dieu. Mais que devient alors : « Allez et évangélisez les nations » ?

                                                     Raoul STEPHAN

    (Extrait du « Christianisme » au XX siècle).

Issu de Viens et Vois, Église Évangélique de Pentecôte, sept. 1952, n°181
(ruedusentier.free.fr)

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Protestants à Lille-Roubaix-Tourcoing

Publié le par antoiniste

Protestants à Lille-Roubaix-TourcoingProtestants à Lille-Roubaix-Tourcoing

 

 

Lille - Le  Temple Protestant

 

 

Lille, Place de la Gare pendant la démolition en 1870 (signature manuscrite Le Blondel)(wikipedia)

    Les protestants de Lille-Roubaix-Tourcoing sont au début, comme dans la région de Liège, des ouvriers anglais. Une présence protestante encadrée par des méthodistes britanniques existe a Roubaix, auprès des ouvriers des filatures depuis les années 1840. Un lieu de culte protestant est construit en 1867 à Croix par l'Anglais Isaac Holden qui y possédait une usine de peignage.
    Le premier lieu de culte protestant lillois était l'ancienne église des Bons-Fils. Vers 1860, le département du Nord comptait près de 2500 protestants. Le percement de la rue Faidherbe entraina l'expropriation du temple qui fut démoli vers 1868. La ville accorda au Consistoire un terrain au sud-ouest afin de construire un nouveau temple avec un presbytère, une salle d'asile et une école. Le positionnement du temple lui confère un rôle structurant, confirmé par la mise en chantier de plusieurs bâtiments universitaires à partir de 1876. Le projet de l'architecte Edouard Roederer est retenu et finalement établi en juillet 1868. L'inauguration eut lieu le 1er novembre 1871.
    La région de Lille a accueilli des résidents anglais dès la première moitié du XIXe siècle. Ils étaient ouvriers ou hommes d'affaires, et étaient surtout engagés dans le commerce ou la fabrication, en particulier dans les domaines liés à l'industrie textile très active de l'époque. Les services se tiennent dans différentes salles non seulement à Lille mais aussi à Croix et à Armentières, mais dès 1860, il y a une première proposition pour un lieu de culte permanent. L'église Christ Church, dans la Rue Lydéric, a été construite dans un style gothique moderne, mais basé sur le gothique français du XIIIe siècle.
    Arrivé à Fives en 1898, le pasteur Henry Nick (Juste parmi les Nations) y crée le Foyer du Peuple pour des réunions d'évangélisation, d'information et de formations. Il a consacré sa ve au service de tous et des plus pauvres. L'Eglise protestante unie de Fives continue d'être un lieu chrétien de culte, de rencontre et d'échange ouvert sur le quartier.

Protestants à Lille-Roubaix-TourcoingProtestants à Lille-Roubaix-Tourcoing

 

Lille - Temple Anglican et Asile

 

 

Croix - Temple Anglais

 


Lille (1867) - rue de Tournai (place de la Gare, détruite par le percement de la Rue Faidherbe) 59000 Lille (couvent et de l’ancienne église des Bons-Fils, servi au traitement des aliénés, servit de prison aux émigrés et aux suspects pendant la Révolution, puis fut mise à la disposition des protestants en décembre 1803, détruit en 1870)
Lille (1871) - 1 Place du Temple 59000 Lille (par l'architecte Alphonse Roederer, inscrit aux Monuments historiques en 2010, proche de la synagogue, dans un nouveau « quartier latin » lillois)
Lille (1870) - 14 Rue Lyderic 59000 Lille (office en anglais régulier)
Fives-Lille (1903) - 165 rue Pierre Legrand 59800 Lille (Paroisse protestante Lille-Fives, Foyer du peuple)
Croix (1867) - Rue Isaac Holden ‎59163 Croix ("Temple Anglais" financé comme celui de Reims par l'Anglais Isaac Holden qui y possédait une usine de peignage, aujourd'hui détruit)
Roubaix (1871) - 29 Rue des Arts 59100 Roubaix (par les architectes Jean-Jacques Schulthers et Auguste Dupire, inscrit aux Monuments historiques en 2011, rénové en 2020, temple pour les protestants de Roubaix, Tourcoing, Croix, Hem, Wattrelos, Villeneuve-d'Ascq et d'autres communes environnantes)
Tourcoing (1907) - 21 Rue de la Malcense 59200 Tourcoing (cédé à la ville en 2002)

Protestants à Lille-Roubaix-Tourcoing
Lille-Fives - Foyer du peuple

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Protestantisme, terreau de l'antoiniste

Publié le par antoiniste

    Dès 1911, Louis Piérard, indique que le peuple liégois créa un groupe d'« adventistes du septième jour », qui rendit célèbre Antoine le guérisseur, le brave thaumaturge de Jemeppe-sur-Meuse.
   L'Abbé R.-G. VAN DEN HOUT disait dans la Revue Catholique du 23 juillet 1926 que "C'est évidemment dans les pays protestants où l'idée chrétienne est en pleine décomposition, que le théosophisme fleurit. Le libre examen, l'absence de toute autorité qui définit, décide et condamne, devaient, de toute nécessité, conduire le protestantisme à toutes les déformations et même à toutes les aberrations."
    Dans un article d'André Arnyvelde du 6 novembre 1922 dans le Petit Parisien, l'auteur utilise le vocabulaire protestant pour critiquer l'antoinisme : "La Belgique, patrie terrestre de l'ouvrier mineur Antoine, miraculeux guérisseur, d'abord, puis évangéliste, puis dieu, ou quasi, la Belgique compte seize églises siennes." ; "lecture hebdomadaire publique de l'Evangile du Père" ; "salle de lecture évangélique"...
    On sait par le C.Ch. Chéry o.p. (L'Offensive des sectes, 1954, p.262-63) qu'à Vimoutiers, "les Antoinistes qui existaient avant l'arrivée des Pentecôtistes se sont ralliés à ces derniers".
    Dans La Croix du 7 mai 1930, Jean Revel écrit également "Par la voie du protestantisme, nous sommes amenés au satanisme. Et c'est ce qu'on nous appelle... le nouveau spiritualisme ?"
    "Au cours de l'« Erreur spirite », M. Guénon parle maintes fois du protestantisme. Un chapitre spécial du « Théosophisme » nous l'avait montré très peu sympathique à l'esprit protestant, symbole de toutes les dégénérescences occidentales. Dans l'« Erreur spirite », M. Guénon maintient sa thèse : l'esprit protestant se montre apparenté au spiritisme." nous dit, dans une recension du livre de Guenon, Paul Arbousse-Bastide dans Foi et vie du 2er février 1924.
    "Les Mystères de l'inconnu, L'invocation des esprits" (Collectif, 1989 aux éditions Time Life, p.23) déclare qu'"en un sens, le spiritisme prolongeait la réforme."

    Par contre, dans De Tijd du 6 juillet 1923, on lisait : "Bien sûr, pour le catholicisme, le danger ne vient pas du protestantisme, mais du matérialisme ou de la superstition."


    Pour l'Église catholique, cela ne fait donc, pour beaucoup de critiques de l'Antoinisme, aucun doute que la Réforme protestante n'a été en sorte qu'un terreau pour la secte belge. On a en effet pu remarquer que les protestants n'étaient souvent pas éloignés des antoinistes, autant dans la pensée que dans les lieux occupés par les temples : Seraing, Herstal, Verviers, Spa, La LouvièreSprimont et même dans la grande ville de Liège, où les temples des deux obédiences sont souvent proches l'un de l'autre.
    L'architecture intérieure comme extérieure des temples protestants se rapproche de celle des temples antoinistes. Louis Antoine, petit, a peut-être eu l'occasion de rentrer dans le temple protestant de Flémalle, c'est pourquoi on peut penser que les citations de la Bible sur le mur du fond des temples protestants ont pu l'inspirer pour faire écrire son Auréole de la Conscience sur le mur du fond du Temple de Jemeppe, et que l'on retrouve maintenant dans tous les temples antoinistes sans exception. Peut-être le contact avec ses patrons et collègues d'obédience protestante lui donnèrent l'occasion de constater à quel point la lecture de la Bible pouvait apporter un contact autre avec Dieu que par l'intermédiaire d'un prêtre.
    Sur ce site, dans chaque page d'un temple antoiniste, on retrouva un petit historique de la présence protestante dans les environs géographiques.

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Sin-le-Noble et Douai et les protestants

Publié le par antoiniste

Sin-le-Noble et Douai et les protestants
Douai - Temple protestant

    L'apparition du protestantisme a amené les persécutions comme partout et de nombreux noms de martyrs pourraient être cités. Bien qu'il exista des églises protestantes dans les villes de garnisons hollandaises dites de « la barrière », il y eut aussi des assemblées du désert, des églises sous la croix et des pasteurs obligés de vivre cachés pour exercer leurs ministères.
    Ce n'est qu'en fin XIXème siècle que nos paroisses actuelles prirent naissance.
    A la fin du XIXème siècle, l'Église de Douai dépend du pasteur de Valenciennes. Le culte a lieu dans une salle de l'hôtel de ville. Un arrêté préfectoral du 8 août 1897 autorise la construction du temple, 70 rue de l'Hippodrome. Celui-ci est inauguré le 16 mai 1901. Le premier pasteur est Mr Paul Barde en 1906. Ce temple a été rénové à l'occasion de son centenaire en 2001.
http://huguenotsinfo.free.fr/temples/douai_hist.htm

    La Rue du Temple à Douai, comme à Arras, fait référence aux Templiers et non à l'existance d'un Temple protestant.

Sin-le-Noble et Douai et les protestants
Paris - Église Évangélique Baptiste - 48, rue de Lille (wikipedia)


    Le baptisme est un courant chrétien évangélique issu d'un réveil démarré par les pasteurs anglais John Smyth en Hollande en 1609, puis Thomas Helwys en Angleterre en 1612.
    La fédération des Églises évangéliques baptistes de France (FEEBF) a ses origines dans une mission baptiste à Nomain, département du Nord, par le missionnaire suisse Henri Pyt et sa femme Jeanne Pyt, en 1820. En 1833, les confessions de foi baptiste sont instaurées par les églises. En 1834, l'œuvre baptiste s'implante en Bretagne avec l'arrivée à Morlaix du pasteur gallois John Jenkins. En 1836, l'école pastorale baptiste de Douai ouvre ses portes. En 1838, il y a 7 églises baptistes établies et 150 membres.

Sin-le-Noble et Douai et les protestantsSin-le-Noble et Douai et les protestantsSin-le-Noble et Douai et les protestants
Morlaix - Chapelle Évangélique Baptiste     Denain - Temple protestant     Église baptiste de Bruay-la-Buissière


    En 1910, dix églises constituées s'unissent et forment la Fédération des églises évangéliques baptistes du Nord de la France (et de la Belgique), qui rejoint en 1916 la Fédération Protestante de France. En 1913, 15 pasteurs sont à l'œuvre, 28 lieux de cultes rassemblent 883 membres baptisés.
    En 1922, la Fédération ne se limite plus au seul Nord de la France. Elle prend alors le nom de "Fédération des Églises Évangéliques Baptistes de France". La croissance ralentit dans l'entre-deux-guerres. Des dissensions doctrinales ont provoqué une division parmi les églises baptistes. Plusieurs églises ont formé l'association des églises évangéliques baptistes de langue française. En 1937, la Fédération des églises baptistes a fondé la Mission intérieure baptiste (MIB) dont le but est d'implanter de nouvelles églises en France, là où il n'y en a pas encore.
    En 1946 et jusqu'en 1960, 20 nouvelles églises sont fondées dans plusieurs diverses autres villes.
    En 2006, la Fédération comptait 111 églises et 6 284 membres.
    En 2015, le pasteur Thierry Auguste est devenu président de la fédération.
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fédération_des_Églises_Évangéliques_baptistes_de_France

Sin-le-Noble et Douai et les protestants
Sin-le-Noble - 280 Rue Henri Lemette (temple protestant)


    L'Église Protestante Baptiste "Cap Espérance" existe toujours à Douai, elle a ses locaux dans l'institut Saint-Jean, Avenue du Maréchal Leclerc, 59500 Douai. Comme à son habitude, les fidèles se rassemblent dans une maison, un garage, un hangar. Les seuls temples où ils se retrouvent sont ceux d'Auchel, Bruay-la-Buissière (dans le bassin minier de Lens) et de Sin-le-Noble, proche de Douai.
Sin-le-Noble (1892) - 280 rue Henri Lemette (temple qui, aprês être devenu baptiste, a été vendu en 1978 et rénové par la Fédération Église Évangélique Baptiste (FEEB) membre de la FPF)

Sin-le-Noble et Douai et les protestants
Auchel - Rue du Temple


Bassin minier de Lens :
Lens (1904) - 100 Avenue Alfred Maës 62300 Lens (détruit en 1918 sur un terrain situé entre la rue de la Bataille et l'actuelle rue du Temple, reconstruit en 1925-26, rénové en 2009)
Auchel (1891) - 64 Rue Séraphin Cordier (anc. Rue du Temple, anc. Rue Cohet)/Rue du Général de Gaulle 62260 Auchel (désaffecté pendant un temps, fête ses 130 en 2019 avec une exposition photographique Le temple d'hier à aujourd'hui)
Bruay-la-Buissière (1886) - ​115 Rue Louis Dussart 62700 Bruay-la-Buissière (Temple baptiste, agrandi en 1925, rénové en 1985)
Divion (1926) - cité « résidence Croix de Grés » 62460 Divion (chapelle en bois construite par l'église baptiste de Lens, repris quelques années plus tard par les Charbonnages de France)

Sin-le-Noble et Douai et les protestants
Chauny (Congrès FEEBF, 1927)(wikipedia)


Autres temples baptistes d'intérêt architectural :
Nord :
Denain (1870) - 57 Rue Jules Mousseron 59220 Denain (temple évangélique, le plus vieux du bassin minier, bâti par un ingénieur des mines, M. Chabaud-Latour, suivant les plans de la communauté, à l'architecture unique en France)
Reumont (1870) - Rue du Temple 59980 Reumont (sur le modèle de Nomain, temple réformé puis baptiste et enfin irvingien, transformé en grange)
Aisne :
La Fère (1873) - 12 ‎Rue du Général de Gaulle 02304 La Fère (église baptiste, sur la Place d'Armes)
Chauny (1927) - 24 Rue du Général-Leclerc 02300 Chauny (remplace un temple de 1850 détruit pendant 14-18)
Somme :
Compiègne (1868) - 6 bis Avenue Thiers 60200 Compiègne (par l’architecte parisien Louis Calla à partir des plans de l'architecte Thorton Shiels d’Edimbourg, à la suite d'un généreux don de Maria Jane Bowes-Lyon, parente de la reine Victoria, de style "premier art gothique anglais", originairement église anglicane Saint-Andrew, partiellement détruite lors du bombardement de Compiègne en 1918, restaurée qu'en 1926)

Bretagne :
Plougrescant (1902) - Route de Castel-Meur 22820 Plougrescant
Paimpol (1905) - 36 Rue du Professeur Jean Renaud 22500 Paimpol (oeuvre pionnière par le pasteur quaker Charles Terrell (1865-1949), construction d'inspiration régionaliste)
Morlaix (1846) - 32 rue de Paris 29600 Morlaix (reconstruit en 1923)

Région parisienne :
Paris (1874) - 48 rue de Lille 75007 Paris (construit à l'étage, le temple de l'Église protestante baptiste a une structure de métal et a été l'un des premiers bâtiments reconstruits sur les ruines des destructions par la Commune)
Courbevoie (XXe siècle) - 40 Rue du 22 Septembre 92400 Courbevoie
Nogent sur Marne (XXe siècle) - 39 Grande Rue Charles de Gaulle 94130 Nogent sur Marne

Sud :
Nice (1910) - 13 Rue Vernier 06000 Nice

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Protestants de Bordeaux

Publié le par antoiniste

    Le Réveil protestant prend son essor à Bordeaux notamment sous la conduite du pasteur Antoine Vermeil, de 1824 à 1840, avec notamment la création d’un « bureau de charité protestante », d'une « société de bienfaisance » permettant aux dames protestantes de la ville de soutenir le « bureau de charité », d'une école du dimanche, d'une école primaire protestante, d'une salle d'asile, d'un deuxième temple (le temple des Chartrons) et d'un cimetière protestant.
Gustave Lagny, Le réveil de 1830 à Paris et les origines des diaconesses de Reuilly: une page d'histoire protestante, Lyon, Éditions Olivetan, 1958 (p. 48)
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Réveil_protestant_francophone#À_Bordeaux

Protestants de Bordeaux
Bordeaux - Temple Protestant (des Chartrons)

        Au XVIIème siècle, le temple protestant était dans le faubourg de Bègles et fut détruit en 1685.
    Désaffectés :
        Temple des Chartrons : 10 Rue Notre Dame 33000 Bordeaux (1835, construit par l'architecte bordellais Armand Corcelles en style néo-classique, désaffecté dans les années 1970, inscrit aux monuments historiques en 1975, accueille des expositions depuis 2019)

Protestants de Bordeaux
Bordeaux - Temple Protestant, Rue du Hâ

    En service :
        Temple du Hâ : 32 Rue du Commandant Arnould (anciennement Rue du Hâ) 33000 Bordeaux (ancienne chapelle de 1625 pour la congrégation catholique de Marie-Notre-Dame, désaffecté pendant la Révolution, attribuée aux Protestants en 1805)
source : http://temples.free.fr/bordeaux/

    Il y a eu, pour les sud-ouest de la France, des salles de lectures antoinistes à Villeneuve-sur-Lot et Saint-Denis-du-Pin, celle de Buxerolles existe d'ailleurs toujours. Celle d'Arcachon, avec une vingtaine d'adeptes dirigés par un ancien officier de marine, de milieu social assez élevé, aboutira à la construction du temple de la rue Goya en 1964.

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Thiérache, terre de protestants

Publié le par antoiniste

Thiérache, terre de protestantsThiérache, terre de protestants

 

 

Lemé - Temple protestant (extérieur et intérieur)

   Plus connu pour son maroilles et peut-être pour ses églises fortifiées, ou encore Parfondeval, le seul Plus Beau Village des Hauts-de-France avec Gerberoy, la Thiérache a vu le protestantisme arriver aux tout débuts de la Réforme par le biais de paysans saisonniers venus faire les moissons aux alentours de Meaux. Meaux où est dressée en France la 1ère Eglise réformée, en 1545. La tradition historique veut que la communauté de Landouzy-la-Ville ait été l'une des toutes premières en Thiérache, fondée de 1525 à 1530. L'existence de nombreux petits cimetières protestants dans les jardins ou au milieu des champs, par exemple à la Longue Rue des Boeufs, à l'Ange Gardien ou encore le Chêne Bourdon, atteste dans la topographie de la vitalité du protestantisme. Le petit cimetière protestant de Landouzy-la-Ville, situé au-delà du presbytère protestant, a été créé au cours du 19e siècle. Ses tombes, qui comportent comme unique ornementation des versets de la Bible, datent majoritairement de la fin du 19e siècle et du 20e siècle.
    En 1691, alors que la France connaît les rigueurs de la révocation de l’édit de Nantes (1685), le village, ainsi que six autres localités environnantes (Hargicourt, Templeux-le-Guérard, Nauroy, Lempire, Templeux-le-Guérard et Montbrehain), voit une partie de ses habitants se convertir au protestantisme à la suite des visites du prédicant itinérant Gardien Givry. Les prédications clandestines ont lieu au lieu-dit la Boîte à Cailloux, vallon isolé situé sur le terroir d'Hesbécourt (il y existe depuis 1934 un Monument commémoratif de l'ancienne Assemblée du Désert des Protestants, en continuation de la Rue de Herbilly, bifurcation à droite).
    A la Révocation, répression, abjurations et exils sont massifs. Un savetier évangéliste de Lemé, Georges Magnier, est condamné en 1750 et meurt aux galères. La pratique clandestine dans les maisons particulières et les assemblées comme celle de la « Boite à Cailloux » perdurent autour de pasteurs itinérants. Gardien Givry, originaire de Vervins, qui visite aussi les Eglises de Picardie et de Brie est arrêté à Paris ; il meurt dans la prison de l’Ile Sainte-Marguerite. Encore en 1770, le pasteur Charmuzy qui avait essayé de réorganiser les églises est arrêté à Meaux et périt après avoir été roué de coups.
    Vervins, sous-préfecture de la Thiérache, ne possède pas de temple protestant, mais un temple antoiniste, construit dès 1923. Des salles de lectures existaient à proximité dès 1912, et comme à Sains-Richaumont (signalée en août 1913) ou à Tergnier ou un temple antoiniste informel a été mis en service en 1988.

 

Thiérache, terre de protestants
Sains Richaumont - Le Temple

    Les temples protestants de la Thiérache sont :
Lemé (1820) - 1 Rue du Temple, 02140 Lemé (reconstruit en 1853, désaffecté en 1976, musée historique du protestantisme depuis 2006 http://www.musee-leme02.fr/)
Landouzy-la-Ville (1834) - 29 Hameau de la Cense-des-Nobles 02140 Landouzy-la-Ville (reconstruit en 1861 par l'architecte Alexandre-Joseph de Valcourt en style néo-classique)
Parfondeval (1858) - 2 Rue du Temple 02360 Parfondeval (célébration dans le fournil du boulanger, puis premier temple au même emplacement en torchi)
Hirson (XIXe s.) - Avenue du Maréchal Joffre/Route de la Capelle 02510 Hirson (ancienne brasserie du XIXe siècle donnée aux protestants), autre communauté protestante baptiste, 52bis, rue de Lorraine 02510 Hirson
Leuze (1842) - 7 Rue du Moulin 02500 Leuze
Esquéhéries (1823) - 4 Rue Neuve/Ruelle des Maréchaux 02170 Esquéhéries (temple calviniste agrandi avec sacristie en 1893, détruite entre 1967 et 1981, désaffecté en 1960)
Hannapes (1854) - Rue du Chemin de Guise 02510 Hannapes (remplace un ancien détruit en 1851, désaffecté en 1909 puis vendu à des particuliers peu avant 1914, aujourd'hui employé comme atelier de menuiserie)
Jeancourt (1929) - Rue de Fervaques 02490 Jeancourt (à côté de la mairie, et ancien temple dynamités en 1917, nouveau temple aujourd'hui désaffecté)
Serain (????) - 02110 Serain (désaffecté, aujourd'hui en ruines)
Lempire (1821) - Grande Rue 02420 Lempire (à l'entrée de Le Ronssoy, en face de l'église, proche de la mairie, reconstruit en 1851, désaffecté, vendu en 1960)
Montbrehain (1926) - Rue du Temple 02110 Montbrehain (remplace le temple de 1820 détruit pendant 14-18, désaffecté, sert de lieu d'exposition, de foyer des jeunes, ou pour des réunions pour la municipalité, des cours d’arts martiaux et les répétitions de la société de musique, rénové en novembre 2019)
Sains Richaumont (1842) - Rue du Temple 02530 Sains Richaumont (désaffecté vers 1970 et vendu, actuellement le local des pompiers)
Vendelles (????) - Rue des Tilleuls 02490 Vendelles (à côté de l'église, désaffecté, entretenu par la municipalité, comme le cimetière avec quelques tombes protestantes)
Neuve-Maison (????) - 02500 Neuve-Maison (détruit)
Fresnoy (????) - 02230 Fresnoy-le-grand (détruit en septembre 1980)
Levergies (1843) - Rue des galopins 02420 Levergies (inauguré en 1863 seulement, probablement détruit lors des bombardements de la guerre 14-18)
source : http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep02.htm

Thiérache, terre de protestants
Hargicourt - Le Temple - sortie de célébration

    Les autres temples protestants des Hauts-de-France sont :
dans l'Aisnes :
Hargicourt (1928) - 10 Rue Caron 02420 Hargicourt (premier temple de 1792 avec portail monumental, clocher dominant les environs et inscription : « Je suis le Rédempteur » détruit en 1917. Une Rue du Temple existait, une Rue du Cimetière Protestant existe toujours)
Saint-Quentin (1923) - 1 Rue Claude Mairesse 02100 Saint Quentin
Nauroy (1867) - 7 Rue Bernard Palissy 02420 Nauroy (en 1967 devient église Saint-Louis de culte catholique gallican jusqu'en juin 2015 ; restauré, il abrite des expositions temporaires d'art contemporain et un atelier de céramique permanent)
Soissons (1897) - 4 Boulevard Gambetta, 02200 Soissons
Laon (1887) - 4 Rue de l'Arquebuse 02000 Laon
Bohain en Vermandois (1933) - 58 Rue Quimcampoix 02110 Bohain en Vermandois (par l'architecte Charles Kohler et l'entrepreneur Alfred Taine, dans une ancienne salle de classe de 1877. Restauré en 2007)
Château-Thierry (1924) - 8 Place de l'Hôtel de Ville 02400 Château-Thierry (Église réformée américaine, par les architectes H. Chauquet de Paris et P. Cret, américain, dans le style néogothique)
La Fère (1873) - 12 ‎Rue du Général de Gaulle 02304 La Fère (église baptiste, sur la Place d'Armes)
Monneaux (1792) - Place du Temple 02400 Essômes-sur-Marne (construction d'un clocher en 1862, détruit en grande partie en 1918, restauré en 1919, devient alors une annexe de Église réformée américaine de Château-Thierry, inauguré en 1924, restauré dans les années 1990)
Tergnier (1877) - 10 Rue Sérurier 02700 Tergnier (dès 1610 environ, un temple est élevé à Vouël, celui de 1877 est détruit pendant 14-18, reconstruit en 1930, désaffecté entre 2002 et 2007)
Flavy-le-Martel (1821) - Ruelle du Temple 02520 Flavy-le-Martel (détruit)
Chauny (1927) - 24 Rue du Général-Leclerc 02300 Chauny (remplace un temple de 1850 détruit pendant 14-18)
Caulaincourt (1850) - Rue du Dôme 02490 Caulaincourt (ancienne chapelle funéraire de la famille de Caulaincourt-Vicence)
source : http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep02.htm

Thiérache, terre de protestants
Toutencourt - Rue du chemin vert - Le Temple

dans la Somme :
Contay (1829) - 24 Grande Rue Contay 80560 Contay (restauré et modifié en 1870 par l'architecte amiénois Louis Leullier, cédé en 2003 à la commune qui le restaure)
Harponville (1821) - 2 Rue de Warloy 80560 Harponville (alors en torchis, incendié en 1859, reconstruit en 1863, cédé en 1991 à la commune qui le restaure pour le mettre à disposition du culte et une petit musée)
Franvillers (1854) - 58 Rue du Bourgville 80 Franvillers (opposition de la commune qui le laisse fermé juqu'en août 1860, vendu en 1905)
Doullens (1876) - 4 Place Thelu 80600 Doullens (cédé en 1964 à la commune qui le revend à un particulier qui y installe un laboratoire d'analyses)
Le Ronssoy (cf. Lempire)
Templeux-le-Guérard (1853) - 37-1 Rue du Faubourg 80240 Templeux-le-Guérard (un premier temple construit en 1787 est revendu à un particulier le 27 mai 1852, celui de 1853 est détruit en 1917, reconstruit en 1925, désaffecté, laissé à l'abandon pour cause de litige sur la propriété du lieu entre la commune et la paroisse)
Flixecourt (1890) - 2 Chemin Catiche (Rue Dubuquet), 80420 Flixecourt (ancienne maison du pasteur, désaffecté avant 1979 et vendu en ? au coiffeur voisin, rénové avant 2008)
Vraignes-les-Hornoy (1836) - 80640 Vraignes-les-Hornoy (désaffecté et en 1979 à un particulier, rénové en 2015 en maison de vacances)
Inval-Boiron (1848) - 11 Camps du Platel (Rue de Sénarpont)/Rue de l'Eglise (vendu en 1897 et utilisé comme conciergerie du chateau Sanglier et du cimetière ensuite)
Feuquières-en-Vimeu (1882) - 80308 Feuquières-en-Vimeu (vendu en 1921 à un particulier qui s'en sert d'entrepôt et le rénove)
Amiens (1952) -  24 Rue Jean Catelas 80000 Amiens (remplace celui de 1845 dans un immeuble de la Rue de Metz détruit lors du bombardement d'Amiens du 19 mai 1940, construit par l'architecte amiénois Benjamin Maneval)
Roye (????) - 80700 Roye
Saint-Valéry (????) - 80230 Saint-Valéry-sur-Somme
Allery (1903) - (Académie de l'Institut populaire de France, car construit grâce à la générosité de M. Ernest Sinoquet, compositeur de musique)
Onival (1915 environ) - 367 Rue de Saint-Valery 80460 Woignarue (vendu et transformé en maison particulière, avec inscription en fer forgé Le Temple)
Heucourt-Croquoison (1828) (détruit en 1949)
Toutencourt (1833) - Rue du chemin vert (en face du n°3) (détruit en 1924)
Warloy-Baillon (1836) - (détruit en 1924)
source : http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep80.htm

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