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douai

Institut Médico-Psychosique à Sin, Paris et Sens (Le Fraterniste, 15 août 1927)

Publié le par antoiniste

Institut Médico-Psychosique à Sin, Paris et Sens (Le Fraterniste, 15 août 1927)

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Sin-le-Noble et Douai et les protestants

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Sin-le-Noble et Douai et les protestants
Douai - Temple protestant

    L'apparition du protestantisme a amené les persécutions comme partout et de nombreux noms de martyrs pourraient être cités. Bien qu'il exista des églises protestantes dans les villes de garnisons hollandaises dites de « la barrière », il y eut aussi des assemblées du désert, des églises sous la croix et des pasteurs obligés de vivre cachés pour exercer leurs ministères.
    Ce n'est qu'en fin XIXème siècle que nos paroisses actuelles prirent naissance.
    A la fin du XIXème siècle, l'Église de Douai dépend du pasteur de Valenciennes. Le culte a lieu dans une salle de l'hôtel de ville. Un arrêté préfectoral du 8 août 1897 autorise la construction du temple, 70 rue de l'Hippodrome. Celui-ci est inauguré le 16 mai 1901. Le premier pasteur est Mr Paul Barde en 1906. Ce temple a été rénové à l'occasion de son centenaire en 2001.
http://huguenotsinfo.free.fr/temples/douai_hist.htm

    La Rue du Temple à Douai, comme à Arras, fait référence aux Templiers et non à l'existance d'un Temple protestant.

Sin-le-Noble et Douai et les protestants
Paris - Église Évangélique Baptiste - 48, rue de Lille (wikipedia)


    Le baptisme est un courant chrétien évangélique issu d'un réveil démarré par les pasteurs anglais John Smyth en Hollande en 1609, puis Thomas Helwys en Angleterre en 1612.
    La fédération des Églises évangéliques baptistes de France (FEEBF) a ses origines dans une mission baptiste à Nomain, département du Nord, par le missionnaire suisse Henri Pyt et sa femme Jeanne Pyt, en 1820. En 1833, les confessions de foi baptiste sont instaurées par les églises. En 1834, l'œuvre baptiste s'implante en Bretagne avec l'arrivée à Morlaix du pasteur gallois John Jenkins. En 1836, l'école pastorale baptiste de Douai ouvre ses portes. En 1838, il y a 7 églises baptistes établies et 150 membres.

Sin-le-Noble et Douai et les protestantsSin-le-Noble et Douai et les protestantsSin-le-Noble et Douai et les protestants
Morlaix - Chapelle Évangélique Baptiste     Denain - Temple protestant     Église baptiste de Bruay-la-Buissière


    En 1910, dix églises constituées s'unissent et forment la Fédération des églises évangéliques baptistes du Nord de la France (et de la Belgique), qui rejoint en 1916 la Fédération Protestante de France. En 1913, 15 pasteurs sont à l'œuvre, 28 lieux de cultes rassemblent 883 membres baptisés.
    En 1922, la Fédération ne se limite plus au seul Nord de la France. Elle prend alors le nom de "Fédération des Églises Évangéliques Baptistes de France". La croissance ralentit dans l'entre-deux-guerres. Des dissensions doctrinales ont provoqué une division parmi les églises baptistes. Plusieurs églises ont formé l'association des églises évangéliques baptistes de langue française. En 1937, la Fédération des églises baptistes a fondé la Mission intérieure baptiste (MIB) dont le but est d'implanter de nouvelles églises en France, là où il n'y en a pas encore.
    En 1946 et jusqu'en 1960, 20 nouvelles églises sont fondées dans plusieurs diverses autres villes.
    En 2006, la Fédération comptait 111 églises et 6 284 membres.
    En 2015, le pasteur Thierry Auguste est devenu président de la fédération.
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fédération_des_Églises_Évangéliques_baptistes_de_France

Sin-le-Noble et Douai et les protestants
Sin-le-Noble - 280 Rue Henri Lemette (temple protestant)


    L'Église Protestante Baptiste "Cap Espérance" existe toujours à Douai, elle a ses locaux dans l'institut Saint-Jean, Avenue du Maréchal Leclerc, 59500 Douai. Comme à son habitude, les fidèles se rassemblent dans une maison, un garage, un hangar. Les seuls temples où ils se retrouvent sont ceux d'Auchel, Bruay-la-Buissière (dans le bassin minier de Lens) et de Sin-le-Noble, proche de Douai.
Sin-le-Noble (1892) - 280 rue Henri Lemette (temple qui, aprês être devenu baptiste, a été vendu en 1978 et rénové par la Fédération Église Évangélique Baptiste (FEEB) membre de la FPF)

Sin-le-Noble et Douai et les protestants
Auchel - Rue du Temple


Bassin minier de Lens :
Lens (1904) - 100 Avenue Alfred Maës 62300 Lens (détruit en 1918 sur un terrain situé entre la rue de la Bataille et l'actuelle rue du Temple, reconstruit en 1925-26, rénové en 2009)
Auchel (1891) - 64 Rue Séraphin Cordier (anc. Rue du Temple, anc. Rue Cohet)/Rue du Général de Gaulle 62260 Auchel (désaffecté pendant un temps, fête ses 130 en 2019 avec une exposition photographique Le temple d'hier à aujourd'hui)
Bruay-la-Buissière (1886) - ​115 Rue Louis Dussart 62700 Bruay-la-Buissière (Temple baptiste, agrandi en 1925, rénové en 1985)
Divion (1926) - cité « résidence Croix de Grés » 62460 Divion (chapelle en bois construite par l'église baptiste de Lens, repris quelques années plus tard par les Charbonnages de France)

Sin-le-Noble et Douai et les protestants
Chauny (Congrès FEEBF, 1927)(wikipedia)


Autres temples baptistes d'intérêt architectural :
Nord :
Denain (1870) - 57 Rue Jules Mousseron 59220 Denain (temple évangélique, le plus vieux du bassin minier, bâti par un ingénieur des mines, M. Chabaud-Latour, suivant les plans de la communauté, à l'architecture unique en France)
Reumont (1870) - Rue du Temple 59980 Reumont (sur le modèle de Nomain, temple réformé puis baptiste et enfin irvingien, transformé en grange)
Aisne :
La Fère (1873) - 12 ‎Rue du Général de Gaulle 02304 La Fère (église baptiste, sur la Place d'Armes)
Chauny (1927) - 24 Rue du Général-Leclerc 02300 Chauny (remplace un temple de 1850 détruit pendant 14-18)
Somme :
Compiègne (1868) - 6 bis Avenue Thiers 60200 Compiègne (par l’architecte parisien Louis Calla à partir des plans de l'architecte Thorton Shiels d’Edimbourg, à la suite d'un généreux don de Maria Jane Bowes-Lyon, parente de la reine Victoria, de style "premier art gothique anglais", originairement église anglicane Saint-Andrew, partiellement détruite lors du bombardement de Compiègne en 1918, restaurée qu'en 1926)

Bretagne :
Plougrescant (1902) - Route de Castel-Meur 22820 Plougrescant
Paimpol (1905) - 36 Rue du Professeur Jean Renaud 22500 Paimpol (oeuvre pionnière par le pasteur quaker Charles Terrell (1865-1949), construction d'inspiration régionaliste)
Morlaix (1846) - 32 rue de Paris 29600 Morlaix (reconstruit en 1923)

Région parisienne :
Paris (1874) - 48 rue de Lille 75007 Paris (construit à l'étage, le temple de l'Église protestante baptiste a une structure de métal et a été l'un des premiers bâtiments reconstruits sur les ruines des destructions par la Commune)
Courbevoie (XXe siècle) - 40 Rue du 22 Septembre 92400 Courbevoie
Nogent sur Marne (XXe siècle) - 39 Grande Rue Charles de Gaulle 94130 Nogent sur Marne

Sud :
Nice (1910) - 13 Rue Vernier 06000 Nice

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Les salles de Lectures dans le Nord - Pas-de-Calais

Publié le par antoiniste

    Dans le Nord, l'Unitif compte déjà une salle de lecture en septembre 1912 à Caudry (rue Camille Desmoulins n°64), à Douzies-Maubeuge, et 2 à Hautmont (dès 1914, rue de la Galère et encore en 1920, Boulevard Ste Anne).
    Pierre Debouxhay renseigne : Le Nord - grande zone de passage de la Belgique vers le bassin parisien - comptait quatorze maisons nouvelles : Aulnoye (mai 1914), Bersée (janvier 1914, rue de la Cordonnerie), Lille-Canteleu (juin 1913, 42 quai de l'Ouest), Caudry (deux maisons nouvelles : novembre 1912 ; novembre 1913), Denain (deux maisons : novembre 1912 ; janvier 1914), Fontaine-au-Pire (juin 1913), Jeumont (mars 1914), Lezenne (août 1913), Marly (août 1913), Saint-Remi-du-Nord (mai 1914), Villers-Outreaux (novembre 1912), Walincourt (février 1913, rue Pierre Flinois).
Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.266.

    En 1920, on compte encore une salle de lecture à Canteleu-lez-Lille, Hautmont, St-André-lez-Lille, et St-Rémy-du-Nord.

    Le Père Chéry, nous renseigne de la situation dans les années 50 :
    Région du Nord. - Le département du Nord, étant le plus proche de la Belgique, est aussi le plus envahi par les Antoinistes. Cinq temples pour ce seul département : Lille, où des centaines de personnes sont touchées, sans être nécessairement toutes des adeptes, Tourcoing, Croix (près de Roubaix 20.000 habitants), Valenciennes, Caudry (arrondissement de Cambrai, 12.000 habitants), où l'on trouve une douzaine de militants actifs et une dizaine de familles adeptes, du milieu ouvrier ; il y a culte tous les jours à 10 h. ; le 25 juin (anniversaire de la "désincarnation" du PÈRE, la grande fête antoiniste), on peut compter jusqu'à 300 personnes venant des environs. Dans le même département, on signale des groupements à Armentières (une salle de lecture, des réunions le dimanche à 15 h. et le mercredi à 19 h.), à Houplines (banlieue d'Armentières, réunions tous les dimanches, une trentaine de personnes, dont certaines viennent d'Armentières), à La Chapelle-d'Armentières (quelques unités), à Douai (un centre), Denain, Lecelles, La Briquette, Avesnes (quelques militants qui vont à Caudry), Damousies (trois familles, qui vont à Hautmont), Hautmont (culte mensuel). A Bruay-Thiers, il y en eut, mais ils ont disparu à la suite d'une action systématique des ligneuses et des religieuses garde-malades. Dans l'ensemble du diocèse de Cambrai, on note que les Antoinistes sont en perte de vitesse.
    - Dans le Pas-de-Calais, à Carvin, des propagandistes viennent de Lille, on les consulte pour les malades, réunions en famille tous les quinze jours, 15 à 20 adeptes. Signalés aussi Oignies et Libercourt.
C.Ch. Chéry o.p., L'Offensive des sectes, 1954, p.263

    Encore actuellement, le frère Martin, tient la salle de lecture de Bourbourg, 47, rue de la République : réunion les 1° et 3° samedi de chaque mois à 15 heures.

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