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evelette

Evelette (1926)(vendu)

Publié le par antoiniste

Evelette (1926)

Adresse : 111, route d'Havelange (sur la N983, entre Ohey et Havelange) - 5350 Ohey (Evelette)



Style : art néo-Roman

Date de consécration (par Mère) : 31 octobre 1926

Temple vendu vers 2013

Anecdote : c'est le seul temple de la province de Namur. Il fut occupé jusque dans les années 70. Il a été vendu vers 2018 et rénové en maison d'habitation.


Le dernier desservant était le Frère Henri LEMAÎTRE, fils du propagateur du Culte Antoiniste dans le Condroz et, plus particulièrement, à EVELETTE.
Le Culte était très fréquenté dans la région et on compta jusqu'à 17 adeptes costumés dans la localité.
Aussi longtemps qu'il le put, c'est-à-dire jusqu'il y a quelques années encore, le Frère Henri LEMAÎTRE continua à s'occuper du Temple, le laissant ouvert et l'entretenant. Il se préoccupait notamment du chauffage en hiver.
Une desserte minimale était maintenue, ce qui n'est plus possible actuellement car des travaux importants seraient nécessaires.
Le logement du desservant est situé en contre-bas, en réalité en sous-sol du Temple, mais de niveau avec le terrain. Le Temple a donc été construit au sommet du talus, le sommet correspondant avec le niveau de la route. Le Frère Henri LEMAîTRE que j'ai eu le plaisir de rencontrer à plusieurs reprises m'a expliqué que cette situation avait toujours fini par poser problème aux desservants successifs.
Une affiche apposée sur la porte indique que l'on doit s'adresser au Temple Antoiniste de HUY.

source : antoinisme-documentation.skynetblogs.be


Les Antoinistes d'EVELETTE et leur Temple.
Il faut consacrer un petit article aux Antoinistes d'EVELETTE et à leur Temple. Il s'agit du seul Temple édifié dans la Province de NAMUR bien qu'il ne s'agisse pas du seul construit dans une région rurale. Dans les régions rurales, il en existe d'autres en BELGIQUE: MOMALLE, MOHA, NANDRIN, VILLERS-le-BOUILLET.

Au début des années 20, le village d'EVELETTE était relativement pauvre ainsi qu'en témoignent les habitations datant de l'époque. Le village était surtout peuplé d'ouvriers journaliers qui, au long de l'année, exerçaient divers métiers selon la saison: tondeurs de haies, jardiniers, ouvriers agricoles, ouvriers betteraviers, maçons, bûcherons, terrassiers...
Tout cela sans aucune protection sociale. Ce qui signifiait une extrême misère lorsque quelqu'un tombait malade. C'est ce qui arriva à un certain LEMAÎTRE, dit "L'AGENT" (car son aïeul fut "agent de la République sous le régime français).
Il tomba malade, d'une maladie dite, à l'époque, dans la région "de  langueur", c'est-à-dire une grande faiblesse accompagnée d'un état dépressif.

Les soins n'y faisait rien. D'ailleurs l'état de fortune ne permettait pas la consultation régulière d'un médecin ni d'un spécialiste, à plus forte raison. On devait bien suivre les "traitements" habituels: rebouteux, "soigneurs", et les diverses neuvaines. Rien n'y faisait et la misère finit par s'installer au foyer. A la plus grande crainte des autres habitants qui avaient ainsi, sous les yeux, la vision de ce qui pouvait les attendre du jour au lendemain.

Un marchand ambulant passant au village signala à la famille qu'il avait une clientèle dans la région de LIEGE et que, là-bas, les petites gens dans le même cas se rendaient au Temple de JEMEPPE-sur-MEUSE, chez la Mère ANTOINE.
Ayant épuisé tous les autres moyens, c'est ce que fit LEMAITRE. Et, après quelque temps, il se rétablit et put reprendre ses activités. L'affaire fit grand bruit dans le village. LEMAITRE devint un ardent propagandiste de l'ANTOINISME. Un grand nombre d'habitants se convertirent. Les réunions se tenaient chez LEMAITRE.
En 1926, ils achetèrent un petit terrain et y construisirent un Temple capable d'accueillir 40 personnes.
A  l'époque de l'apogée, il y avait, à EVELETTE, 17 adeptes revêtus de l'habit Antoiniste.
Malheureusement, le groupe vieillit et finit par s'étioler. Actuellement, le Temple n'est plus ouvert que de temps à autre, le dimanche. Il est fréquenté, essentiellement, par un groupe d'ANTOINISTES de DINANT.
Ici aussi, on regrette le manque de prosélytisme du CULTE.

source : http://antoinisme.20six.fr/

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EVELETTE - Culte Antoiniste - Tympan du temple

Publié le par antoiniste

EVELETTE - Culte Antoiniste

 Tympan du temple portant la date de sa consécration : (31 octobre) 1926

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Les salles de lecture avant le temple de Huy

Publié le par antoiniste

    Par un article sur la construction du Temple on apprend que des lectures se faisait auparavant dans la rue de Namur.
    De même par un autre article, on apprend que le culte antoiniste est présent à Gochenée encore en 1936.

    Michel Meeus signale des antoinistes en 1917 à Fraiture-en-Condroz (Tinlot) et Neuville-sous-Huy. Dans les années 30 (p.31) : Dans le doyenné de Huy, les antoinistes disposaient d'un temple au chef-lieu, mais ils semblaient avoir moins de succès encore que les protestants, car peu de personnes le fréquentaient. À Saint-Léonard, ils étaient quelques-uns sans lieu de réunion et n'avaient aucune organisation à Statte. Il y avait quelques antoinistes à Amay. Ampsin possédait un temple, mais le nombre d'adeptes ne semblait pas augmenter. Antheit en comptait très peu, tandis qu'un enterrement antoiniste fut célébré en 1929 à Ben-Gives. A Hermalle-sous-Huy, les quelques antoinistes se réunissaient chez l'un d'eux. Des adeptes de ce culte résidaient dans au moins un tiers des paroisses.
    À l'extrémité du diocèse, dans le doyenné de Couthuin, l'antoinisme est mentionné dans trois paroisses sur dix. Il faisait des progrès à Bas-Oha. Les deux autres étaient Lavoir, où leur maison incitait peu de personnes au baptême et au catéchisme, et Seilles avec des réunions dominicales.


    Dans les environs se trouve les temples de Moha (entité de Wanze), de Villers-le-Bouillet et de Nandrin.
    Dans la province de Namur, on compte également le temple d'Évelette (entité d'Ohey).

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Synagogues de la campagne alsacienne

Publié le par antoiniste

    Jusqu'à maintenant les temples antoinistes belges vendus sont ceux de grandes ville éloignées de la "maison-mère", Jemeppe : Tournai (sert de hangar), Schoten (transformé en maison), Bruxelles Forest (Temple Of Tolerance, galerie d'art) et Schaerbeek (transformé en maison), La Louvière (transformé en mosquée). Tout dernièrement, celui d'Evelette, perdu dans la campagne namuroise, a également été vendu et transformé en maison particulière.
    Cela n'est pas sans faire penser à d'autres temples protestants et israélites qui ont également du fermés, vendus et transformés.
    La plupart des temples antoinistes ont jusqu'à maintenant conservés leur architecture. C'est également le cas pour les temples protestants. Certaines synagogues de campagne en Alsace n'ont pas eu le même privilège et certaines sont devenues bien tristes. Seules les fenêtres en ogive indiquent encore leur ancienne fonction. Quelques exemples de mes pérégrinations.

Synagogues de la campagne alsacienneSynagogues de la campagne alsacienne

Foussemagne (1864) - rue d'Alsace, 90150 Foussemagne (le seul village en France où il y a une synagogue et pas d'église (un autre exemple se trouve en Suisse à Endingen). Sert d'entrepôt. En 2007, un projet pour l'ouverture d'un musée sur l'histoire des juifs de Foussemagne et dans le Territoire de Belfort est lancé, une souscription est ouverte pour les frais de rénovation)

Synagogues de la campagne alsacienneSynagogues de la campagne alsacienne


Duppigheim (1877) - rue des Prés, 67120 Duppigheim (sur l'emplacement d'une ancienne de 1780, cédée à la commune par le consistoire après la disparition de la communauté, sert de hangar pour les pompiers)

Synagogues de la campagne alsacienne

Scherwiller (1863) - 6, rue du Giessen, 67750 Scherwiller (à côté de celle de 1760 agrandie en 1790 qui servit de Maison de rabbin, sert de lieu d'asile pour les prisonniers polonais, l'intérieur est saccagé, vendu en 1963 à la commune qui la transforme en hangar pour les pompiers)

Synagogues de la campagne alsacienneSynagogues de la campagne alsacienne

Muttersholtz (1838) - 4, rue des Tilleuls, 67600 Muttersholtz (désaffectation en 1954, sert de salle des sports et salle des fêtes, depuis 2008 on parle d'une rénovation)

Synagogues de la campagne alsacienne
Ribeauvillé (1835) - 17, rue de la Synagogue, 68150 Ribeauvillé (sur l'emplacement d'une plus ancienne, vendu fin des années 1950, transformé en 1958 en cinéma, rénovation du cinéma en 1996)

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Schaltin et la Chapelle protestante

Publié le par antoiniste

    La chapelle Notre-Dame de Lourdes, ancien temple protestant, fut construite en 1848 dans un style néoclassique par la famille de Valansart qui occupait à l'époque le château de Schaltin. Racheté en 1893, le bâtiment fut transformé en chapelle catholique. Évelette se trouve à quelques 10 kilomètres.

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Namur et son temple protestant

Publié le par antoiniste

Namur et son temple protestant

    Le temple protestant de Namur de 1896 (Boulevard d'Herbatte 33) a été déruit pendant la guerre 39-45 et a été complètement reconstruit au même endroit dans un style années 50-60. À ma connaissance, il n'y a même pas eu de salle de lecture antoiniste à Namur et donc pas de temple. Il existe un temple à Huy, à Moha et à Évelette.

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Temple d'Evelette en 2010 et en 2018 (Google Streeview)

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Temple d'Evelette en septembre 2010 (Google Streeview)

en rénovation

Temple d'Evelette en octobre 2018 (Google Streeview)

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Ohey - La Grand' Rue

Publié le par antoiniste

Ohey - La Grand' Rue

La Route d'Havelange était anciennement la Grand'Rue d'Ohey.

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Ohey - Panorama

Publié le par antoiniste

Ohey

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Une Antoiniste à Dinant (Le Bruxellois, 28 octobre 1915)

Publié le par antoiniste

Une Antoiniste à Dinant (Le Bruxellois, 28 octobre 1915)

    Atteinte à la liberté de travail. – Il y a quelques jours, une jeune fille de Leffe était mise à la porte de l’ouvroir par la direction parce que, appartenant au culte antoiniste, elle ne priait pas comme ses compagnes. Cette jeune fille n’ayant pas les mêmes idées que la directrice, n’a donc pas le droit de gagner son pain. C’est une violation flagrante de la liberté de travail qu’il y a lieu de signaler au Comité National de Secours et d’Alimentation. Copère.

Le Bruxellois, 28 octobre 1915

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