-
Momalle (1915)(ouvert)
Adresse : 14, rue Lenoir (vers Hodeige) - 4350 Remicourt (Momalle)
Style : éclectismeArchitecte : François Tinlot
Panneau : LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
tous les dimanches à 10 heures
et les 4 premiers jours de la
semaine à 19 heures
OPERATION GENERALE
les 4 premiers jours de la
semaine à 10 heures
Tout le monde est reçu
gratuitement
Temple sans photo
Date de consécration (par Mère) : le 25 décembre 1915
Anecdote : un des rares temples construit en pleine campagne hesbignone, loin de toute usine, il y avait une siroperie à Momalle.
En 1930, il y avait une demi-douzaine d'adeptes costumés fréquentant le temple (Pierre Debouxhtay, p.288) -
Par antoiniste le 6 Mars 2024 à 11:41
LIMONT. — On nous prie d'annoncer la mort de
Mme Veuve Lambert VANELDERENL'enterrement antoiniste aura lieu vendredi 3 mars, à 3 h. de l'après-midi, à Limont (Remicourt).
La Wallonie, 2 mars 1933 (source : Belgicapress)
votre commentaire -
-
Par antoiniste le 16 Février 2023 à 15:08
Les progrès de l'antoinisme.
Deux nouveaux temples antoinistes vont être érigés à Verviers et à Momalle. La mère Antoine ira les consacrer prochainement.Journal de Charleroi, 24 juin 1914 (source : Belgicapress)
votre commentaire -
Par antoiniste le 3 Juin 2020 à 12:34
Grâce à un Unitif des années 20, on apprend qu'il existait à Hodeige (chez Warnier) ainsi qu'à Limont (chez Delvaux) une lecture de l'enseignement.
Michel Meeus signale p.28-29 : Le temple de Momalle fut inauguré le 25 décembre 1915. À cette occasion, le curé Théophile Remacle dressa en avril 1916 un rapport circonstancié sur ce culte dont un ministre agréé et costumé recevait journellement depuis des années, à titre de guérisseur et devin, nombre de visites des environs de Momalle. Le culte établi chez lui prenait quelque développement. En 1914, un temple fut construit à côté du presbytère. Ce fut le signal d'une certaine recrudescence du mouvement et la propagande devint plus active. Le 25 décembre 1915, une foule considérable venue des environs et surtout de loin envahit Momalle et défila devant la mère Antoine dans le nouveau temple préalablement débarrassé des mauvais esprits. Il était difficile d'affirmer si la secte progressait ou non, mais l'activité tout au moins se maintenait. Les consultations semblaient toujours assez nombreuses et les réunions se faisaient régulièrement le dimanche. L'assiduité des membres était réellement remarquable. Les adeptes affichaient une certaine dignité et même de l'austérité, des manières tolérantes et affables, qui ne laissaient pas d'impressionner les gens simples. Il y avait deux classes de clients : les fidèles avérés, soit deux ou trois familles (0,5 % à 1 % de la population de Momalle), qui ne remplissaient plus, ni eux ni leurs enfants, aucun devoir religieux, et les clients occasionnels, dont le nombre était impossible à déterminer, qui tout en prétendant rester chrétiens et pratiquer tant bien que mal leurs devoirs religieux, soit consultaient le ministre antoiniste comme devin ou guérisseur, soit assistaient parfois aux cérémonies. Quant aux familles qui venaient demander des conseils, il était impossible de les connaître toutes pour la raison qu'elles évitaient le grand jour. En général, la propagande n'enlevait à l'Église que des membres déjà « morts ». Le curé de Momalle se plaignit néanmoins l'année suivante qu'il se faisait chez lui beaucoup de propagande antireligieuse, notamment par des agissements antoinistes.
votre commentaire -
Par antoiniste le 6 Mai 2020 à 12:18
Die Fortschritte des Antoinismus. Diejenigen, welche geglaubt haben, daß mit dem Tode von Antoine, dem Heiler, die antoinistische Bewegung rasch absterben würde, haben sich geirrt. Dieselbe breitet sich im Gegenteil in Belgien und Nordfrankreich noch weiter aus. Beweis dafür ist die bevorstehende Eröffnung von zwei neuen antoinistischen Tempeln. Solche sind soeben in Verviers und in Momalle fertig gestellt und sollen dieser Tage von der Frau des verstorbenen Heilers, der „Mutter Antoine“, eingeweiht werden. Freudenberg - Brüssel.
Psychische Studien (Heft 8, August 1914)
Traduction :
Les progrès de l'antoinisme. Ceux qui croyaient qu'avec la mort d'Antoine, le guérisseur, le mouvement antoiniste allait rapidement s'éteindre, se trompaient. Au contraire, celui-ci se répand encore plus loin en Belgique et dans le nord de la France. La preuve en est l'ouverture imminente de deux nouveaux temples antoinistes. De tels temples viennent d'être achevées à Verviers et à Momalle et doivent être inaugurées ces jours-ci par l'épouse de feu le guérisseur, "Mère Antoine". Freudenberg - Bruxelles.
Études psychiques (Numéro 8, Août 1914)
votre commentaire -
-
Par antoiniste le 4 Août 2010 à 11:56
source : antoinisme-documentation.skynetblogs.be
votre commentaire -
-
-
-
-
Par antoiniste le 14 Janvier 2010 à 21:32
source : cartocit1.wallonie.be
Rue Lenoir 14, 4350 Momalle, Remicourt
Caractéristiques
Type de bien Bien
Superficie de la parcelle 715m2
Bâtiment: 62 m² (le N° 16, maison du desservant, fait 49 m²)
Largeur de la parcelle 11m
Profondeur de la parcelle 66m
Surface estimée du jardin 591m2
Coordonnées 50°41'19.8"N 5°22' 0.1"E
Orientation du jardin/arrière maison Sud-ouest
Nombre de façades Maison mitoyenne d'un côté
Zone inondable Hors zone inondable
https://www.realo.be/fr/rue-lenoir-14-4350-momalle/1325709?
https://ici.be/4350::Rue+Lenoir::14/fr
votre commentaire -
Par antoiniste le 2 Juin 2009 à 16:57
Dans Pierre Debouxhtay, on apprend qu'une première maison de lecture existait à Momalle en septembre 1912. Lecture de l'enseignement du Père le dimanche à 2 h 1/2, chez Jules Halleux :
Unitif de 1914
L'Unitif numéro 3 nous compte l'origine du groupe de Momalle : Comment je suis arrivé à apprécier l'Enseignement.
L'an 1889 je commençai à subir de grandes souffrances : je suffoquais car j'étais atteint d'asthme. Je frappai à bien des portes dans l'espoir de trouver ma guérison mais en vain. Je fus condamné par la science et toutes les personnes qui me connaissaient croyaient bien que je ne pourrais en réchapper. Aigri par la souffrance, je maltraitais et torturais ma femme malgré les soins qu'elle me prodiguait. Elle et moi devenus neurasthéniques, nous formions la plus malheureuse famille qui se pût voir. Ah ! mes frères, dans quel abîme peut tomber notre pauvre humanité !
On m'avait déjà parlé de notre Père, mais je n'y croyais pas, je L'aurais plutôt blâmé ; ma croyance me faisait douter de Lui, imaginer que son Enseignement était l'oeuvre d'un démon. Cependant l'an 1905, le premier dimanche d'octobre, je m'en souviens comme si la chose datait d'hier, la pensé de Le consulter surgit en moi avec une telle force que je m'empressai d'aller à Jemeppe. Comme Il n'opérait pas le dimanche, je demandai à pouvoir assister à l'instruction qu'Il donnait. Accueilli comme un frère dans ce milieu, je bus les saintes paroles de notre Père sur l'amour et la solidarité. Quand je rentrai chez moi, je trouvai ma femme dans la plus vive impatience de connaître le résultat de mon voyage. Je lui racontai tout ce que j'avais vu et entendu, elle de son côté ne se lassait pas de me questionner ; nous étions si heureux que nous oubliions le petit repas qu'elle avait préparé pour mon retour. Nous prolongeâmes notre entretien bien tard dans la soirée. Mais au moment de me coucher, je ne sais pourquoi, le doute que m'avait suggéré si longtemps ma croyance resurgit et je redevins très malheureux. Alors je me recueillis bien sincèrement comme j'avais vu faire notre Père avant de commencer l'instruction et suppliai Dieu de me montrer pendant le repos du corps le chemin qui conduit à Lui. Je n'oublierai jamais cette nuit car j'entendis mille voix qui me disaient : "Suivez le chemin que vient de vous indiquer votre guide sur la terre, c'est celui du travail moral suscitant l'égalité et la vraie fraternité, il est le seul qui vous ramène à moi." Ah ! tous mes doutes s'évanouirent dans cet instant, j'eus la certitude que nous sommes tous frères, enfants d'un même Père.
Voilà comment j'en vins à l'Enseignement. En le pratiquant j'ai compris que les plaies du corps sont la conséquence des plaies de l'âme. J'apprends de jour en jour à mieux me connaître et je m'efforce d'être aussi bon, aussi compatissant que je l'était peu autrefois tout en croyant le contraire. Tout mon bonheur est de raisonner l'épreuve à ceux qui souffrent et gémissent sans savoir pourquoi et qui se désespèrent comme je le faisais auparavant ; je les opère au nom de Celui qui m'a guéri, Le priant de les entourer du même fluide éthéré dont Il m'a entouré et de les amener également à la morale.
Nous avons fondé un groupe pour y lire la Révélation nouvelle. Nous nous réunissons tous les dimanches à six heures chez Monsieur Emile Heyne et beaucoup de personnes viennent se réconforter à cette source d'amour pur. C'est ainsi, mes frères que j'ai pris l'Enseignement pour guide et que je tâche à l'exemple de notre Père d'effacer cette maudite vue du mal qui m'a fait tant souffrir, j'espère que je parviendrai un jour à rentrer comme Lui dans l'unité de l'ensemble au sein de Dieu.
J.[ules] H.[alleux]
source : L'Unitif, numéro 3, pp.14-16
votre commentaire -
Par antoiniste le 29 Janvier 2008 à 16:27
MOMALLE, commune du canton de Hollogne-aux-Pierres ; bornée au N. par Fize-le-Marsal, N.E. par Kemexhe, E. par Freloux, Fexhe-le-haut-Clocher et Noville, S. par Jeneffe et Remicourt, O. par Lamine et Hodeige.
A 1/2 l, de Fize, Freloux, Fexhe, Noville, Jeneffe, Lamine et Hodeige, 3/4 de Kemexhe et Remicourt, 1 de Lens-sur-Geer, et 1 3/4 E. de Waremme.
Le territoire présente une surface unie. Le terrain est argileux, et la couche végétale a 45 à 60 centim. de profondeur.
Il y a 192 maisons, réparties comme suit : Momalle (chef-lieu), 159; Momelette, 31; le Moulin-à-vent, 1, et la Chapelle, 1. La plupart sont bâties en briques et couvertes en paille, très-peu en ardoises et en tuiles ; disséminées. Un ancien château à Momalle et un autre à Momelette. — 1 église, dédiée à la Ste.-Vierge ; 1 chapelle.
On y cultive le froment, le seigle, l'èpeautre, l'orge, l'avoine, les féveroles, vesces, pois, navettes, colza, chanvre, etc. Fourrages assez abondans, lègumes et fruits. — Environ 200 chevaux, 190 vaches, 200 moutons. — Commerce de porcs. — 1 moulin à farine, mu par le vent ; 2 brasseries. — L'ancienne chaussée des Romains longe le territoire de la commune.
Population : 878 habitans.
Superficie : 666 h. 00 a. 72 c., la majeure partie en terres labourables.
Ci-devant : pays de Liège ; baillage de Hesbaye.
Dictionnaire géographique et statistique de la province de Liège (Henri Joseph Barthélemi Del Vaux) - 1835
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique