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la louviere

Protestants dans le Borinage

Publié le par antoiniste

Protestants dans le Borinage
L'ancienne église des filles de Sainte Marie (chapelle des Visitandines) servit de temple protestant à l'époque de la garnison sous le régime hollandais. EN 1841, il devient Musée de peinture. En 1919, après une rénovation, il devient une bibliothèque et espace muséal de l'U-Mons.

    Le Borinage abrite une importante communauté protestante depuis la Réforme, dès le XVIe siècle donc. Les protestants y représentent environ 5 % de la population à la fin du XIXe siècle.
    Un des plus célèbre acteur de cette époque est Vincent Van Gogh. C'est durant son séjour au Borinage, de décembre 1878 à octobre 1880, qu'il renonce à sa carrière d’évangéliste et décide de devenir artiste. Habitant successivement à Colfontaine, Wasmes ou encore Cuesmes, deux des maisons où il a vécu sont aujourd’hui accessibles au public et forment un incontournable lieu de pèlerinage. Dans le Temple de Petit-Wasmes, Van Gogh épaule deux pasteurs dans la conduite des cultes et l’annonce publique de l’Évangile, l’animation de lectures bibliques ou encore les visites aux malades. Van Gogh n’officiera pas dans le temple protestant. Ce dernier ne sera érigé qu’en 1897, soit vingt années après son passage dans le Borinage.
cf. Route van Gogh

    L'Edit de Tolérance (1781) de Joseph II permit aux protestants de se rassembler pour leur culte dans les maisons particulières.
    C'est en 1788 que commencèrent à Dour des pourparlers avec les autorités pour la construction d'un temple, projet qui rencontra de nombreux obstacles. La même année, cette communauté obtint les services d'un pasteur itinérant : Jean de Visme, de Quiévy en Cambraisis, qui desservit la paroisse et la région jusqu'en 1817. La petite communes de Dour possède ainsi pas moins de trois temples protestants :
Dour (1827) - Rue Roi Albert 1er 56, 7370 Dour (1er temple en 1795)
Dour (ca. 1925) - Rue de Boussu 53, 7370 Dour (ancienne maison bourgeoise)
Dour (1927) - Rue Pairois 34, 7370 Dour (temple évangélique luthérien, arch. Robert Phébade)

    Les XIXe et XXe siècles ont marqué le retour des protestants, suite aux actions d'évangélisation des églises du Réveil dans le Borinage. On assista ainsi à la naissance des communautés suivantes :
La Bouverie (1836) - Rue de la Régence 1-3, 7080 Frameries
Grand-Wasmes (1847) - Rue Saint-Pierre, 7340 Colfontaine
Cuesmes (1850) - Rue du Cerisier 4, 7033 Mons
Frameries (1862) - Rue Joseph Dufrane 13, 7080 Frameries
Baudour/Douvrain (1870) - Rue du Temple 56/Rue du Pasteur Grégoire 2/Rue des Juifs 124), Saint-Ghislain
Quaregnon (1871) - Rue Paul Pastur 100, 7390 Quaregnon (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
Petit-Wasmes (1878) - Rue du Pasteur Lhost 9, 7340 Colfontaine
Boussu (1878) - Rue Alfred Dendal 86, 7300 Boussu-Bois
Hornu (1878) - Rue de la Chapelle 79, 7301 Hornu (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne, sur les plans d'Henri Sauveur ?)
Jemappes (1896) - Avenue du Maréchal Foch 826, 7012 Jemappes (arch. Henri Sauveur ?)

    Bientôt d'autres voient le jour :
Courcelles (1877) - Rue du Temple 60, 6180 Courcelles (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
Charleroi (1880) - Boulevard Audent 20, 6000 Charleroi (1851, Place Verte, act. Place Albert Ier)
La Louvière (1862) - Rue du Temple 29-31, 7100 La Louvière
La Louvière (1928) - Rue Anatole France 3, 7100 La Louvière
Herchies-Vacresse (1887) - Rue du temple 13, 7050 Jurbise
Jolimont (1891) - Rue Henri Aubry 19, 7100 La Louvière (arch. Henri van Dievoet, détruit puis nouveau par arch. Charles Bamban)
Fontaine-l'Evêque (1895) - Place Charles Brogniez 42, 6140 Fontaine-l'Evêque (transformation de deux maisons en temple, arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
Marchienne-au-Pont (1897) - Rue de Beaumont 206, 6030 Marchienne-au-Pont (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
Marcinelle (1906) - Rue du Temple 38, 6001 Marcinelle (paroisse EPUB) (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
Marcinelle (2007) - Rue des Cayats 190, 6001 Marcinelle (paroisse EPEB)
Ransart (1870) - Rue Charbonnel 121, 6043 Ransart
Jumet (1875) - Rue François Dewiest 42, 6040 Jumet (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
Pâturages (1842) - Rue Jean-Baptiste Clément 2/Rue de l'Incroyable, 7340 Colfontaine
Pâturages (1925) - Rue du Grand Passage 228, 7340 Colfontaine (Temple des Darbystes)
Laneffe (1932) - Rue Tienne du Moulin/Rue du Temple
Ghlin (1933) - Rue du Temple 8, 7011 Ghlin


    Plus loin, vers Bruxelles, un petit temple se trouve à Ohain (1897) sur la Place de Ransbeck, 8 (1380 Lasne). L'Eglise Saint-Nicolas de Leers-et-Fosteau servi quelques temps de temple protestant.

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Temple de La Louvière (vers 2010)

Publié le par antoiniste

Temple de La Louvière

source : deskgram.co/culteantoiniste (philippe_degeneffe)

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Mosquée Eden, La Louvière - intérieur, pupitre (ancien Temple Antoiniste)

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Mosquée Eden, La Louvière - intérieur, pupitre (anc.Temple Antoiniste)

source : page FaceBook Mosquée Eden

Une belle reconversion pour ce temple qui reste un lieu de prière et de foi.

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Découverte de la mosquée Eden (La Louvière)

Publié le par antoiniste

Découverte de la mosquée Eden

Découverte de la mosquée Eden (La Louvière)

 

L’association Eden, créée en octobre 2017 par des jeunes citoyens belges issus de différentes origines a acquis, en mars 2018, le bâtiment anciennement dédié au culte antoiniste, sis au 33 rue de l’Olive, afin d’en faire une mosquée. Après de nombreux travaux, celle-ci fut inaugurée en mai 2018 sous le nom de « Masjid Âadne ».

Après la visite de la mosquée, un café-citoyen sera organisé sur la thématique de la transmission des valeurs. Nous transmettons tous de manière plus ou moins consciente des valeurs à nos enfants. S’agit-il de valeurs religieuses, philosophiques, propres à chaque famille ? Comment cette transmission s’effectue-t-elle ?

Source : https://www.quefaire.be/y-crois-y-t-y-crois-pas-y-994389.shtml

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Inscription de la façade des temples antoinistes

Publié le par antoiniste

    Tous les temples portent la mention CULTE ANTOINISTE sur leur fronton. La plupart porte l'année de sa consécration. Ils suivent en cela l'exemple des temples de Jemeppe et de Stembert, consacré par le Père lui-même.
Certains présentent d'autres caractéristiques.

Lyon-Villeurbanne et Retinne sont les seuls temples où soit inscrit TEMPLE sur la façade. Cela a été le cas de celui de Verviers (où apparaît la date 1914 maintenant).

Le Temple de Spa porte deux fois la date, en façade et au pignon.

Le Temple de La Louvière ne porte plus la mention du culte depuis sa vente à la communauté musulmane.

Le Temple de Forest porte la date en petit suivant le nom de l’architecte. La mention Culte Antoiniste de la façade a été repeinte en blanc, comme le reste de sa façade blanche et verte, la rendant presque invisible.

Les temples suivant ne portent pas la date de consécration mais seulement "Culte Antoiniste" :
Le Temple de Liège-Hors Château (1917).
Le Temple de Schaerbeek (1925) porte le nom de l’architecte (elle devait y figurer selon les plans).
Le Temple de Montegnée (1919).
Le Temple de Seraing (1915).
Le Temple de Souvret (1913).
Le Temple de Momalle (1915).

La mention CULTE a disparu du temple (vendu) de Tournai depuis des dégâts dus à une tempête.

Le Temple de Retinne porte la date sur le pas de moineau supérieure de la porte d'entrée et la mention TEMPLE – ANTOINISTE et non CULTE ANTOINISTE. C'est certainement la conséquence du jugement de la Cour d'Appel de Liège qui, en voulant empêcher la confusion, demandait au frère Hanoul qui fonda un temple dissident en 1949 de ne pas porter la mention de Temple antoiniste.

    Tous les temples de France porte la date d’inauguration ainsi que la mention CULTE ANTOINISTE. Seul celui de Monaco ne semble pas l’indiquer. Est-ce à comprendre comme une volonté de montrer l’évolution du culte en France (le temple de Monaco sera certainement toujours le seul de ce territoire confetti) par la multiplication des temples qui, rappelons-le, est la seule forme de "prosélytisme" que se permet le culte.

    La salle de lecture de Poitiers (Buxerolles) porte déjà la mention CULTE ANTOINISTE et l'année 1963. Celle de Tergnier (Quessy) portait également cette mention et la date, jusqu'à ce qu'elle doit vendue à l'Église Catholique Gallicane (sans changer la date 1988). Depuis peu, l'inscription de l'église a disparu.

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Temple antoiniste de la Louvière

Publié le par antoiniste

Temple antoiniste de la Louvière

La Louvière - 33 rue de l'Olive (inscrit au dos ''le 23-4-1994'')

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Temple antoiniste de La Louvière vendu

Publié le par antoiniste

Cette réaffectation rentre bien dans la volonté de Mère, dans le cadre de l'article 13 des Statuts publiés le 3 octobre 1922 et qui déclare : "Le culte antoiniste étant basé sur la foi et le désintéressement ne peut disparaître. Toutefois, si l'établissement d'utilité publique, créé par moi, venait à perdre la personnalité civile, ses biens seraient affectés par le gouvernement à une destination se rapprochant autant que possible de l'objet en vue duquel l'institution a été créée."

 

Temple antoiniste de La Louvière vendu

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Surface des temples - graphique et analyse

Publié le par antoiniste

    Grâce aux sites des cadastres français (www.cadastre.gouv.fr) et belges (cartocit1.wallonie.be), on peut avoir la surface approximative des temples. Approximative pour plusieurs raison, d’abord l’imprécision de l’outil disponible sur les sites, mais aussi approximation due à la configuration des temples : un temple comprend la plupart du temps également le logement du desservant, et ce logement peut occuper les étages, mais aussi agrandit la surface au sol.

 

    Voici donc la liste des temples classés par taille :

100 m2 et moins

100-150 m2

151-199 m2

Momalle

Herstal 

Tours

Saulnes

Aix-les-Bains

Montegnée

Bierset 

Reims

Jupille

Evelette

Liège-Ville

Cherbourg-Octeville

Jumet

Villers-le-B.

Moha

Retinne

Vottem

Visé

Souvret

 

Evreux

Total:                 7

Total:                    6

Roanne

200-250 m2

plus de 250 m2

Vervins

Bernay

Toulouse

Huy

Lille

Tourcoing

Nandrin

Mantes-la-J.

Villeurbanne

Caudry

Marseille

Paris-Pré-St-G.

Nantes

Valenciennes

Mons

Rouen

Liège-Angleur

Paris-Roux

Vichy

Orange

Paris-Vergniaud

Seraing

Ecaussinnes

Jemeppe

Bordeaux

La Louvière

Cormelles-le-R.

Conflans-Ste-H.

Croix

 

Waremme

Nice

 

Total:                 19

Saint-Etienne

 

 

Total:               12

Total:                    9

 

 

    Dans le détail, on peut penser que c’est le temple de Stembert qui est le plus petit, mais les données manquent le concernant. Sinon, en Belgique, ça serait le temple de Momalle qui est le plus petit, et en France, celui de Saulnes (près de Longwy, en Lorraine).

    En Belgique, le plus grand sans surprise est celui de Jemeppe, sans compter la maison du Représentant du Père. En Fance, c’est un des derniers construit qui est le plus grand, bien qu’il ne semble pas que le logement du desservant soit aux étages, ainsi tout compris, il fait plus de 300  m2.

    Celui de Jemeppe dépasse également le premier temple parisien en date et en taille, celui de la rue Vergniaud. Les deux autres temples parisiens le précèdent de peu.

    On voit que la moyenne générale, des deux côtés de la frontière, est d’avoir un temple de 150 à 200 m2.

 

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vue d'ensemble de la façade du Temple de La Louvière

Publié le par antoiniste

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le village de Saint-Vaast vers 1830

Publié le par antoiniste

VAAST (SAINT), commune du canton et à 1 lieue 3/4 S. de Rœulx de l'arrondissement et à 5 lieues 1/2 E. de Mons.

Elle est bornée au N. par la commune de Bois-d'Haine à l'E. par celle de Haine-Saint-Paul, au S. par le territoire de Péronnes et à l'О par ceux de Trivières et Honding-Gœgnies.
Cette commune se compose de son chef-lieu des hameaux de Haies-du-Rœux, les Bois, Beaume, Foud-Gaillard, Hocquet et de plusieurs autres fermes et maisons isolées.

Hydrographie : Le chef-lieu est arrosé par la Haine ; le ruisseau de Tiriau coule de l'E. à l'O. et forme ensuite la limite avec Houdeng-Gœgnies ; il traverse les hameaux des Bois et de Hocquet. La Haine imprime le mouvement à quatre moulins et sert à l'irrigation des prés. Il y a un étang.

Sol : Le terrain de cette commune présente plusieurs plateaux terminés en pentes abruptes sur divers points, principalement aux environs du chef-lieu ; il se rattache en grande partie au bassin houiller de l'Е. de Mons ; les exploitations désignées sous les noms de la Paix et de la Louvière fournissent au commerce une houille très-estimée et préférable à celle que l'on extrait des fosses de Sars-Longchamps qui se trouvent sur le même territoire. Le sol est très-varié à sa superficie ; la partie méridionale comprend les meilleures terres. Au N., on trouve un terrain froid, humide et peu productif. La couche végétale y atteint une profondeur qui varie de six à neuf pouces.

Agriculture : On récolte toutes espèces de céréales, du trèfle, du foin, des pommes de terre, des plantes potagères et légumineuses. La culture du colza n'y est guère en usage. Il y a plusieurs houblonnières. Les prairies et les pâturages sont en assez grand nombre. On y trouve d'assez beaux vergers et deux petites parcelles de bois, de la contenance d'un bonnier environ ; elles offrent un taillis de coudriers et d'aunes, surmonté de quelques frênes et chênes sur futaie. Le terrain est exploité en grande, moyenne et petite tenue. — Seize fermes. On comptait, en 1830, cent soixante-six chevaux, quarante poulains, deux cent quatorze bêtes à cornes, cinquante veaux, quatre-vingts porcs, cinq cents moulons et trente ânes.

Population : Mille neuf cent quatre-vingt-deux habitans.

Habitations : Elles sont au nombre de deux cent soixante-dix-huit, parmi lesquelles on distingue plusieurs grandes fermes. Il y a une église et une école primaire.

Commerce et Industrie : L'exploitation de la houille occupe la majeure partie de la classe ouvrière. Les houillères de la Paix et de la Louvière sont renommées pour la bonne qualité du combustible qu'on y exploite : elles offrent six fosses d'extraction, dont trois sont activées par des manèges, et les trois autres par des machines à vapeur. L'établissement de Sars-Long-Champs, se compose de six puits d'extraction : on exploite le combustible à l'aide de chevaux dans cinq bures ; le sixième est muni de mécaniques qui marchent par la vapeur. Deux pompes à feu sont employées à l'épuisement des eaux dans les houillères de la Paix et la Louvière ; on n'en compte qu'une à Sars-Long-Champs. L'exploitation de toutes ces houillères donne lieu à un commerce considérable. La commune renferme en outre deux fours à chaux, deux moulins à blé, dont un est mû par vent et moud de la drêche en même temps, un moulin à aiguiser, un moulin à tan, on pressoir à huile, un moulin à chicorée mû à bras, deux brasseries ; il y a aussi un coutelier, un fabricant de mécaniques, un potier en terre, un vitrier, un charron, quatre tonneliers, un fabricant de vinaigre et cinq maréchaux ferrans.

Routes et Chemins : La commune est traversée par la roule de Soignies à Marimont ; la route de Nivelle à Binche forme la limite avec Péronnes. Il existe en outre cinq chemins vicinaux pour communiquer avec les environs. Il y a un pont dans le village sur la Haine et deux autres sur le Tiriau, au harneau de Hocquet.

Dictionnaire géographique de la province de Hainaut (Philippe Vandermaelen) - 1833


Sous la poussée vigoureuse des nombreuses industries qui s 'y sont développées en très peu de temps, La Louvière s'est rapidement élevée dans la voie du progrès... On assiste alors à un phénomène curieux: La Louvière, toujours hameau de Saint-Vaast, est devenue de plus en plus florissante et a dépassé en importance et en activités le village dont elle dépendait. Elle était même l'objet d'intérêts municipaux plus importants que ceux prêtés à Saint-Vaast. Le morcellement est donc devenu nécessaire. Le 27 février 1869, une loi spéciale décrétant l'érection de La Louvière comme commune distincte a été votée et sanctionnée par arrêté royal du 10 avril 1869.

Alors qu'au début du XIXe siècle, La Louvière n'était pas même un hameau mais un simple et obscur « lieu-dit », elle prenait rang, un demi-siècle plus tard, parmi les communes les plus importantes du pays.

source : Wikipedia

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