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Évangélisation protestante à Damprémy (Charleroi)

Publié le par antoiniste

Évangélisation protestante à Damprémy (Charleroi)

    Mon premier contact avec la Belgique, "le plat pays", fut Ypres. En 1931, Ypres était à peine remise de ses blessures de la guerre 1914-1918. Je me souviens d'un char d'assaut énorme, gardé en souvenir sur une place de banlieue.
    Le temple méthodiste était un baraquement, les réunions, après-midi et soir, se tenaient en langue flamande. Le pasteur traduisait M. Scott. Cela donnait du sel à la prédication, entrecoupée de chants enthousiastes. Je suivais de mon mieux. Tout était si nouveau ! La mission terminée, nous partîmes pour Charleroi et Damprémy. Pays minier, corons bien alignés, terrils, seules collines de cette contrée laborieuse. Le soir, affluence aux réunions. Un public mélangé, curieux, "gueules noires", malades en grand nombre et surtout des possédés...
    C'est à Damprémy que je fus confronté à la réalité du monde des ténèbres. La plupart de nos auditeurs provenaient de la secte des "Antoinistes". Dès que nous leur imposions les mains au nom de Jésus, ils tombaient en crise, se roulaient par terre et criaient. C'était impressionnant. Plusieurs furent cependant complètement délivrés et se convertirent à Jésus-Christ. Une tranche vivante des "Actes des Apôtres".
    [...]
    L'auditoire du culte de l'assemblée naissante de Fives-Lille ne tarda pas à s'étoffer de familles de Valenciennes, ville où j'avais commencé des réunions au "Café des Fleurs".
    C'est un fait, là où le Seigneur travaille, l'Ennemi se démène. Dans cette région du Nord, les "Antoinistes", les guérisseurs en tous genres se taillaient du succès. Un guérisseur tenta de s'introduire chez nous.
    Le Pasteur Pierre Nicolle nous avait écrit à ce sujet : "Soyez prudents comme des kilomètres de serpents !"

Arthur et Henriette Maret, Vous serez mes témoins, 2021
sur le site de l'Union des Églises Évangéliques de Réveil de Suisse (https://ueer.ch/), en France, elle est membre de la Fédération protestante de France

    Arthur Maret, qui allait devenir l'un des fondateurs des EER, commença ainsi sa formation aux côtés de Douglas Scott, en méditant ses prédications, en priant et en imposant les mains avec lui pour de nombreux malades. Il voyagea ensuite principalement en Belgique et dans le nord de la France. Des choses étonnantes se produisaient sur son passage : des guérisons, des délivrances et des miracles spectaculaires accompagnaient sa prédication de l'évangile aux quatre angles.
source : http://sources.pentecotisme.free.fr/index.php/pentecotisme/biographie-pentecotiste/arthur-maret.html
    Douglas Scott (1900-1967) est un prédicateur du Réveil et évangéliste anglais qui a consacré l’essentiel de son ministère à la France. Il est considéré aujourd’hui comme un des pionniers du mouvement de pentecôte en France et le principal fondateur des Assemblées de Dieu de France. (Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_Scott_(%C3%A9vang%C3%A9liste))

    Cf. également https://addquaregnon.be/qui%20sommes%20nous/pentecote-en-belgique.html

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Un hypnotiseur condamné (Le Drapeau Rouge/La Voix du peuple, 28 juin 1925)(Belgicapress)

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Un hypnotiseur condamné (Le Drapeau Rouge/La Voix du peuple, 28 juin 1925)(Belgicapress)

UN HYPNOTISEUR CONDAMNÉ

    Le tribunal correctionnel de Verviers vient de consacrer deux audiences à une affaire d'hypnotisme et de spiritisme.
    Jean V..., âgé de 72 ans, né à Hasselt, domicilié à Pepinster, était prévenu d'avoir pratiqué l'hypnotisme à l'égard de Mlle T..., de Pepinster, âgée de moins de 21 ans. L'inculpé nie avoir pratiqué l'hypnotisme. Il est magnétiseur et antoiniste, objecte-t-il, et non hypnotiseur. Il a assisté depuis 1906, à Charleroi, à des séances spirites, et prétend avoir guéri, par ses prières, des maladies déclarées incurables par la science médicale. Il prétend que Mlle T... se livre d'elle-même au sommeil hypnotique sans qu'il intervienne.
    L'expert commis à l'examen du sujet, Mlle T..., a conclu que celle-ci ne peut tomber dans le sommeil cataleptique par sa propre volonté. Il estime que le prévenu a contrevenu à la loi.
    Le ministère public et le tribunal se sont ralliés aux conclusions de l'expert.
    En conséquence, V... a été condamné à huit jours de prison et à 78 francs d'amende.

Le Drapeau Rouge / La Voix du peuple, 28 juin 1925 (source : Belgicapress)

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Epoux Stassart, adeptes du Père Dor (La Région de Charleroi, 1917)(Belgicapress)

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Epoux Stassart, adeptes du Père Dor (La Région de Charleroi, 13 janvier 1917)(Belgicapress)    On fait la connaissance des époux Stassart d'abord par la parution de cet article :

    Oubli. – Une dame Stassart Valentine, demeurant rue Carpet, en ville, a oublié avant hier dans le tram allant de Charleroi (Ville Haute) à Gilly (Quatre Bras), une sacoche en cheviotte noire, contenant un porte-monnaie, avec une somme minime, sa clef, sa carte d'identité et une brochure..... du Père Dor !
La Région de Charleroi, 13 janvier 1917 (source : Belgicapress)

    Ayant éveillé certainement l'attention de journalistes malintentionnés, on lit quelques jours plus tard cet article :

Epoux Stassart, adeptes du Père Dor (La Région de Charleroi, 25 janvier 1917)(Belgicapress)    Une noce Doriste. – Avant hier, vers 11 h. du matin, la police du Nord fut requise rue Carpet, où la rentrée d'un mariage Doriste avait attiré une foule de curieux composée de plus de 200 personnes qui empêchaient la circulation.
    L'agent envoyé sur les lieux dut intervenir énergiquement à plusieurs reprises et même employer la force, les badauds ne voulant pas circuler.
    Vers 11 h. 1/2, un groupe de Doristes apporta des fleurs aux jeunes époux.
    Une contre manifestation s'organisa aussitôt, voulant empêcher les arrivants de remettre leurs gerbes et bouquets, qui furent arrachés et piétinés au milieu de huées et de cris de toutes sortes.
    La police de revenir une seconde fois sur les lieux. Ce n'est que vers 4 heures que le tumulte pris fin.
    Bref, un succès à rebours pour les jeunes époux, disciples du père Dor.
La Région de Charleroi, 25 janvier 1917 (source : Belgicapress)


    Cet article sera l'objet d'un droit de réponse que voici :

Epoux Stassart, adeptes du Père Dor (La Région de Charleroi, 1917)(Belgicapress)

Une Noce Doriste

    Nous recevons le droit de réponse suivant que nous insérons sans commentaires, laissant nos lecteurs libres de leur jugement et réflexions :

                           Monsieur le Directeur,
    Je lis dans le n° 566 de votre journal, un article intitulé : Une noce Doriste.
    Il y est écrit qu'à la rentrée de notre mariage, la police fut requise et dut intervenir deux fois pour disperser deux cents badauds, qui arrachèrent des mains des manifestants les gerbes de fleurs et les piétinèrent, etc. Est-il permis de mentir de cette façon ?
    Car notre mariage s'est fait sans aucune cérémonie et dans le calme absolu.
    Est-ce dans le but de faire rire les badauds que vous faites l'enfant, ou est-ce pour nous détourner du Père, c.-à-d. de Celui avec lequel nous sommes actuellement au nombre de 15.000, pour crier à qui veut l'entendre qu'il est le plus honnête, le plus juste, le plus sincère, le plus désintéressé de tous les hommes qui aient paru sur la terre ?
    Si c'est pour ceci, détrompez-vous ; car, à nos yeux, quoi qu'on dise du Père Dor, Il grandit chaque jour. Notez que nous ne faisons pas ces louanges du Père par fanatisme, ni par parti-pris, mais bien avec raison, avec justice.
    Vous insérerez, je vous prie, ce droit de réponse dans le plus bref délai.
    En attendant, veuillez agréer, Monsieur le Directeur, mes salutations distinguées.
                                   EDOUARD ROMAIN STASSART.
                                   Rue Carpet, 8, Charleroi-Nord.
La Région de Charleroi, 15 février 1917 (source : Belgicapress)

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Protestants dans le Borinage

Publié le par antoiniste

Protestants dans le Borinage
L'ancienne église des filles de Sainte Marie (chapelle des Visitandines) servit de temple protestant à l'époque de la garnison sous le régime hollandais. EN 1841, il devient Musée de peinture. En 1919, après une rénovation, il devient une bibliothèque et espace muséal de l'U-Mons.

    Le Borinage abrite une importante communauté protestante depuis la Réforme, dès le XVIe siècle donc. Les protestants y représentent environ 5 % de la population à la fin du XIXe siècle.
    Un des plus célèbre acteur de cette époque est Vincent Van Gogh. C'est durant son séjour au Borinage, de décembre 1878 à octobre 1880, qu'il renonce à sa carrière d’évangéliste et décide de devenir artiste. Habitant successivement à Colfontaine, Wasmes ou encore Cuesmes, deux des maisons où il a vécu sont aujourd’hui accessibles au public et forment un incontournable lieu de pèlerinage. Dans le Temple de Petit-Wasmes, Van Gogh épaule deux pasteurs dans la conduite des cultes et l’annonce publique de l’Évangile, l’animation de lectures bibliques ou encore les visites aux malades. Van Gogh n’officiera pas dans le temple protestant. Ce dernier ne sera érigé qu’en 1897, soit vingt années après son passage dans le Borinage.
cf. Route van Gogh

    L'Edit de Tolérance (1781) de Joseph II permit aux protestants de se rassembler pour leur culte dans les maisons particulières.
    C'est en 1788 que commencèrent à Dour des pourparlers avec les autorités pour la construction d'un temple, projet qui rencontra de nombreux obstacles. La même année, cette communauté obtint les services d'un pasteur itinérant : Jean de Visme, de Quiévy en Cambraisis, qui desservit la paroisse et la région jusqu'en 1817. La petite communes de Dour possède ainsi pas moins de trois temples protestants :
Dour (1827) - Rue Roi Albert 1er 56, 7370 Dour (1er temple en 1795)
Dour (ca. 1925) - Rue de Boussu 53, 7370 Dour (ancienne maison bourgeoise)
Dour (1927) - Rue Pairois 34, 7370 Dour (temple évangélique luthérien, arch. Robert Phébade)

    Les XIXe et XXe siècles ont marqué le retour des protestants, suite aux actions d'évangélisation des églises du Réveil dans le Borinage. On assista ainsi à la naissance des communautés suivantes :
La Bouverie (1836) - Rue de la Régence 1-3, 7080 Frameries
Grand-Wasmes (1847) - Rue Saint-Pierre, 7340 Colfontaine
Cuesmes (1850) - Rue du Cerisier 4, 7033 Mons
Frameries (1862) - Rue Joseph Dufrane 13, 7080 Frameries
Baudour/Douvrain (1870) - Rue du Temple 56/Rue du Pasteur Grégoire 2/Rue des Juifs 124), Saint-Ghislain
Quaregnon (1871) - Rue Paul Pastur 100, 7390 Quaregnon (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
Petit-Wasmes (1878) - Rue du Pasteur Lhost 9, 7340 Colfontaine
Boussu (1878) - Rue Alfred Dendal 86, 7300 Boussu-Bois
Hornu (1878) - Rue de la Chapelle 79, 7301 Hornu (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne, sur les plans d'Henri Sauveur ?)
Jemappes (1896) - Avenue du Maréchal Foch 826, 7012 Jemappes (arch. Henri Sauveur ?)

    Bientôt d'autres voient le jour :
Courcelles (1877) - Rue du Temple 60, 6180 Courcelles (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
Charleroi (1880) - Boulevard Audent 20, 6000 Charleroi (1851, Place Verte, act. Place Albert Ier)
La Louvière (1862) - Rue du Temple 29-31, 7100 La Louvière
La Louvière (1928) - Rue Anatole France 3, 7100 La Louvière
Herchies-Vacresse (1887) - Rue du temple 13, 7050 Jurbise
Jolimont (1891) - Rue Henri Aubry 19, 7100 La Louvière (arch. Henri van Dievoet, détruit puis nouveau par arch. Charles Bamban)
Fontaine-l'Evêque (1895) - Place Charles Brogniez 42, 6140 Fontaine-l'Evêque (transformation de deux maisons en temple, arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
Marchienne-au-Pont (1897) - Rue de Beaumont 206, 6030 Marchienne-au-Pont (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
Marcinelle (1906) - Rue du Temple 38, 6001 Marcinelle (paroisse EPUB) (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
Marcinelle (2007) - Rue des Cayats 190, 6001 Marcinelle (paroisse EPEB)
Ransart (1870) - Rue Charbonnel 121, 6043 Ransart
Jumet (1875) - Rue François Dewiest 42, 6040 Jumet (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
Pâturages (1842) - Rue Jean-Baptiste Clément 2/Rue de l'Incroyable, 7340 Colfontaine
Pâturages (1925) - Rue du Grand Passage 228, 7340 Colfontaine (Temple des Darbystes)
Laneffe (1932) - Rue Tienne du Moulin/Rue du Temple
Ghlin (1933) - Rue du Temple 8, 7011 Ghlin


    Plus loin, vers Bruxelles, un petit temple se trouve à Ohain (1897) sur la Place de Ransbeck, 8 (1380 Lasne). L'Eglise Saint-Nicolas de Leers-et-Fosteau servi quelques temps de temple protestant.

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Fraternelle de Charleroi de l'Institut général de Psychosie

Publié le par antoiniste

    Une Fraternelle de l'Institut général de Psychosie a existé à Charleroi (Dampremy) :

Fraternelle de Charleroi de l'Institut général de Psychosie

Fraternelle n°46 de Charleroi (Belgique)(Le Fraterniste, 2 mai 1913)

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Rue Vergniaud, on lit et on opère (Excelsior, 27 octobre 1913)

Publié le par antoiniste

Rue Vergniaud, on lit et on opère (Excelsior, 27 oct 1913)

      LES ANTOINISTES A PARIS

          Rue Vergniaud
       on lit et on opère

    Inaugurant le temple élevé par ses
adeptes, la Mère Antoine monte à la tri-
 bune et y pratique quatre "opérations
                         générales".

    Lorsque la Mère Antoine monta à la tribune hier matin pour inaugurer son temple de la rue Vergniaud par une « opération générale », les huit ou neuf cents adeptes qui se trouvaient réunis dans cette salle, et sur qui retombait la lumière verte provenant des fenêtres, se laissèrent entraîner par une violente émotion extatique. Un véritable concert de sanglots et d'exclamations s'éleva, tandis qu'au premier rang, sous la chaire même, une douzaine de malades attendaient les effets de l'opération.
    La veuve du Désincarné, toujours vêtue de sa simple robe de serge noire, se contenta d'étendre ses mains au-dessus de cette foule silencieuse. Et après être demeurée quelques secondes en extase, elle redescendit l'escalier de la tribune pour aller se recueillir dans une petite cabane en bois momentanément édifiée dans un terrain vague derrière le temple.
    A trois reprises, la Mère revint opérer et la suggestion fut si forte que trois ou quatre assistantes, qui étaient venues se soumettre au fluide, se crurent guéries. L'une d'elles, une dame T..., amenée spécialement de Vichy pour voir la Mère, laissa tomber la béquille dont elle se sert depuis neuf ans ; mais il ne me fut pas possible de constater si l'« opération » avait agi, car ceux qui avaient transporté la pauvre femme la prirent sous les bras et l'entrainèrent. Les autres patientes, de simples névrosées, pleurèrent à chaudes larmes et répétèrent à qui voulait les entendre que la Mère venait de leur rendre la santé.
    Un phtisique, venu de Charleroi dans le train des Antoinistes et qui fut pris de vomissements de sang alors qu'il faisait les cent pas devant le temple, fit implorer la Mère et, comme l'hémorragie s'arrêta, on ne manqua pas d'attribuer son soulagement à l'intervention d'Antoine.
    Après les quatre « opérations » de la Mère, le lecteur habituel du temple de Jemeppe-sur-Meuse, M. Delcroix, sortit sur le parvis, précédé d'un antoiniste portant l'Arbre de la Science de la Vue du Mal et accompagné de M. Derégnaucourt, le grand-prêtre du culte, et de M. Noël, le « légat » à Paris.
    Devant la foule amassée, M. Delcroix, qui, on le sait, est un des plus distingués professeurs de l'Athénée royal de Liége, lut le Grand Livre de la Révélation, sans paraître se soucier des cinématographes et des photographes qui opéraient sans relâche.
    A midi, tout était fini et les pèlerins belges se dispersèrent pour visiter Paris.
    Vers 4 heures, la Mère prit place dans une automobile qui la conduisit à la gare du Nord, où l'attendaient les quatre cents adeptes belges. Et, à 5 heures, le train spécial démarrait pour regagner Jemeppe.
    D'ici peu, la Mère va entreprendre un long voyage : elle doit en effet inaugurer, le mois prochain un nouveau temple... à Monte-Carlo. – HENRY COSSIRA.

Excelsior, 27 octobre 1913

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Paul Verlaine - Charleroi

Publié le par antoiniste

Dans l'herbe noire
Les Kobolds vont.
Le vent profond
Pleure, on veut croire.

Quoi donc se sent ?
L'avoine siffle.
Un buisson gifle
L'oeil au passant.

Plutôt des bouges
Que des maisons.
Quels horizons
De forges rouges !

On sent donc quoi ?
Des gares tonnent,
Les yeux s'étonnent,
Où Charleroi ?

Parfums sinistres !
Qu'est-ce que c'est ?
Quoi bruissait
Comme des sistres ?

Sites brutaux !
Oh ! votre haleine,
Sueur humaine
Cris des métaux !

Dans l'herbe noire
Les Kobolds vont.
Le vent profond
Pleure, on veut croire.


Paul Verlaine, Romances sans paroles
Paysages belges, Charleroi (1874)
source : http://www.restode.cfwb.be/francais/_ARTS/Divers/HAINAUT/10Verlaine.htm

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Essaimage des temples belges

Publié le par antoiniste

Essaimage des temples belges

    En Belgique, on peut choisir trois essaimages :

  • Jemeppe (1910)
  • Charleroi (1913)
  • Huy (1923)


    Au premier essaimage, on regroupe (par date de fondation, en partant de 1910) :

  • Stembert
  • Bierset
  • Villers-le-Bouillet
  • Verviers
  • Seraing
  • Momalle
  • Visé
  • Liège
  • Herstal
  • Jupille
  • Montegnée
  • Vottem
  • Waremme
  • Nandrin
  • Sprimont
  • Spa
  • Angleur
  • Retinne


    Au deuxième foyer, on a (par date de fondation, dès 1913) :

  • Courcelles (Souvret)
  • Écaussinnes-d'Enghien
  • Bruxelles (Forest)
  • Charleroi (Jumet)
  • Bruxelles (Schaerbeek)
  • Anvers (Schoten)
  • La Louvière
  • (Tournai, assez isolé)
  • Mons


    Au troisième foyer, on a (par date de fondation, à partir de 1923) :

  • Huy
  • Evelette
  • Moha

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Les spirites de Jumet-Gohissart

Publié le par antoiniste

    Nous possédons le compte-rendu détaillé d'une séance d'évocation. Le 17 août 1902, des spirites de Jumet-Gohissart, près de Charleroi, vinrent à Jemeppe, et, "pour rendre un tribut de gratitude et de reconnaissance" à Louis Antoine, ils publièrent le récit de cette visite dans Le Messager (n° du 1er-15 septembre 1902) :
    "... L'heure venue, après présentations et connaissances faites, la séance commença par la réception d'un jeune adapte, un joli bébé qui débutait dans la vie terrestre en venant recevoir les souhaits fraternels d'une assemblée spirite d'au moins 200 personnes. Cérémonie touchante en sa simplicité mais d'une portée morale considérable pour les nombreux assistants qui écoutèrent avec un religieux intérêts les instructions pleine d'à-propos, données par le président M. Antoine. Le sujet, toujours d'actualité était : La façon d'élever les enfants, les devoirs des parents vis-à-vis de ceux qu'une Volonté souveraine leur a confiés dans un but de progrès mutuel.
    Viennent ensuite les manifestations d'Esprits par une dizaine de médius-écrivains. Bien qu'habitués des réunions spirites, où l'on recueille les enseignements de ceux qui nous ont précédés dans l'Au-delà, nous pouvons dire que rien ne pourra effacer de notre mémoire le souvenir de la belle et instructive séance à laquelle nous assistâmes avec une émotion bien naturelle. Ces esprits souffrants ou ignorants, que des entités invisibles amies amenaient près de nous dans un but bien défini, nous ont dépeint leur situation malheureuse. Ils nous ont dit leurs peines, leurs regrets, leurs douleurs, s'accusant les uns, du mal qu'ils ont commis de leur vivant sur la terre, les autres, d'un égoïsme natif, fruit de l'ignorance fanatique intéressée au maintien de préjugés séculaires. Parlant à ces disparus de notre monde un langage de bonté, toujours approprié au degré d'avancement intellectuel et moral de chacun, M. Antoine nous a laissé l'impression d'un maître en cette science d'apôtre qui, chez lui, marche de pair avec l'exercice de ses hautes facultés de guérisseur.
    Entr'autres faits remarqués en cette assemblée attentive qui, sans trouble ni impatience, écoutait les réponses obtenues et lues par les médiums-récepteurs, nous notons de belles et douces paroles de reconnaissance émanant d'Esprits non appelés, mais venus spontanément remercier parents ou amis présents de leurs bonnes pensées charitables... Après la séance qui dura deux heures, il nous fut infiniment agréable de faire plus ample connaissance tous bien chaleureusement.
    Un déjeuner familial fut vite préparé dans la salle même des séances où nous fîmes un repas frugal en compagnie de divers amis de notre hôte.

Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.112-13

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Les Salles de lectures avant les temples de la région de Charleroi

Publié le par antoiniste

    Pierre Debouxhtay nous renseigne sur les salles de lecture qui existaient aux environs de Charleroi, avant qu'elles ne soient fermées par Mère en 1932 :

  • Farciennes (disparaîtrait en 1912),
  • Forchies (83 rue de Trazegnies, et on y signale des antoinistes rue du Congo dès 1912),
  • Jumet (20 rue Bara),où un temple ouvre en 1919,
  • Pont-de-Loup (51 route d'Aiseau),
  • Souvret (avec un temple ouvert dès septembre 1913) et
  • Roux (8 Place du Maugis), où s'installa le neveu de Louis Antoine, Pierre Dor pour lancer le dorisme. Dans la même localité de Roux, un article de nécrologie annonce le décès d'un adepte en 1913.

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