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Monaco (1913)

Publié le par antoiniste

Monaco (1913)

Adresse : 48 bis, Boulevard du Jardin Exotique - 98000 Monaco

Style : Néo-Roman

Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi. Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement

Temple avec photos

Date de consécration (par Mère) : 14 décembre 1913

Anecdote : le Frère Deregnaucourt accompagna Mère pour le voyage lors de la Consécration, il mourra quelques temps après. Il fut ouvert quelques mois après celui de Paris, rue Vergniaud, certainement grâce à l'action de Juliette Vittart, qui habita Monaco avec sa soeur et y tint une pension. Elle raconte son parcours dans le cinquième Unitif.
Quatre Opérations eurent lieu, puis la lecture des Dix Principes sur le seuil du Temple (Historique du Culte Antoiniste, p.64).
Le temple de Monaco est sous la direction morale de Paris.
La lecture des dix dernières pages du chapitre « L'arbre de la science de la vue du bien » dans l'Enseignement a été faite pour célébrer le Centenaire du Temple en 1913.

Le site du Gouvernement de Monaco (www.gouv.mc), indique sur son site, dans la section Lieux de cultes, les coordonnées du temple antoiniste :
Temple Antoiniste
48 bis, Boulevard du Jardin Exotique
Tel : +377 93.30.34.81.

La construction du « Simona » une double tour de 22 étages sur le terrain du 7,9,11 et 13 chemin des Revoires et 46 ter, 48 bis, 52 bis et 54, boulevard du Jardin exotique a été validée par les membres du Conseil communal en séance extraordinaire. Le « Simona » devrait abriter 22 appartements de cinq pièces en duplex. Et prendre la place de sept villas du quartier et une partie de parcelle du temple Antoiniste amenées à être détruites.
lien vers l'article

Cependant " le Temple de Monaco n'est pas menacé : seule une infime bande de terrain de la cour privée a été cédée dans cette opération, en échange d'une amélioration de son aménagement. Rien ne portera obstacle à bonne marche du Temple et cela améliorera même le cadre de vie de sa desservante.
Avec mes bonnes pensées.
Robert PIERREFEU
lesrobert2@orange.fr "
source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be

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À propos de l'antoinisme (Voilà, l'hebdomadaire du reportage, 9 octobre 1936)

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À propos de l'antoinisme (Voilà, l'hebdomadaire du reportage, 9 octobre 1936)

    Jacques Léon. Cap-D’Ail. A propos de l'antoinisme. Nous avons reçu un assez grand nombre de communication relatives à l’« antoinisme ». Il est singulier de constater que notre époque qui se croit affranchie des dogmes se passionne volontiers pour les doctrines singulières, les rites bizarres et les sectes religieuses plus ou moins extravagantes. Un lecteur nous signale que l'antoinisme ne groupe pas seulement des adeptes dans le nord de la France et en Belgique, mais encore à Monaco et à Nice ; dans ces deux villes existent des temples, dont l'un est d'une architecture très bizarre. « Une ancienne blanchisseuse de ma tante, chez qui je suis en vacances, est antoiniste. Ayant perdu une fille de quinze ans elle n'a paru éprouver aucune douleur. Au moindre courant d'air déplaçant un rideau, au moindre craquement de meubles elle est convaincue de se trouver en communication avec son enfant. » En somme ce qui importe pour une religion, ce n'est pas sa doctrine, ce sont les miracles, et les miracles ne font jamais défaut ; ce sont les prosélytes qui en opèrent sur eux-mêmes.

Voilà, l'hebdomadaire du reportage, 9 octobre 1936

 

    Nous pouvons reconnaître par ce témoignage sœur Joséphine Benedetto.

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Temple Antoiniste de Monaco - Boulevard du Jardin Exotique - Principauté de Monaco

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Temple Antoiniste de Monaco - Boulevard du Jardin Exotique - Principauté de Monaco

Temple Antoiniste de Monaco
Boulevard du Jardin Exotique - Principauté de Monaco

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Temple de Monaco (creator.nightcafe.studio)

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Temple de Monaco (creator.nightcafe.studio)

Temple de Monaco

image créée avec creator.nightcafe.studio

 

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Henri Anger - Monte-Carlo Blues (1989)

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Henri Anger - Monte-Carlo Blues (1989)

Auteur : Henri Anger (1907-1989)
Titre : Monte-Carlo Blues
Éditions : François Bourin (Julliard), Paris, 1989 (241 p.)

    Henri Anger est un journaliste et écrivain français qui entre dans le métier à l'âge de 16 ans, au Populaire de Nantes, après son expérience à La Gazette de Monaco qu'il raconte dans ce roman.

    Il évoque le temple antoiniste de Monaco dans le chapitre "La polovtsienne et l’intouchable".

    Alors que son ami Cyrille, le cocher de fiacre ukrainien disparaît sans raison avec son cheval Coquette, et que la saison des ballets russes de Diaghilev est finie, emportant au loin son dernier amour (la danseuse “polovtsienne” Tatiana), le jeune journaliste Alain Le Du, employé de fraîche date à La Gazette de Monaco, rencontre par hasard un antoiniste qui l’emmène au temple du boulevard de l'Observatoire. C’est là qu’il rencontre l’“intouchable”, une servante indienne de nom de Hamsa, enfuie ( ou chassée) de la maison de son employeur située à Roquebrune. Voici l’extrait (pp.178-179) :

    Comme il passait dans une de ces rues étroites proches de Sainte-Dévote, rues de boutiques obscures et de misérables maisons de rapport, il vit venir à lui un petit homme maigre, habillé de noir (redingote ou lévite) et coiffé d'un chapeau haut de forme dont le fond était beaucoup plus large que la base. Ce couvre-chef inhabituel est appelé tromblon par les spécialistes. La surprise qu'il lut dans les yeux d'Alain amusa ce personnage qui semblait familier aux habitants du quartier, rassemblés devant les portes en attendant la sortie de la grand-messe. L'homme au chapeau-tromblon prit Alain par la main en lui disant : « Viens. » L'absence prolongée de Cyrille avait créé une sorte de vide en lui, sans qu'il sût pourquoi. Cyrille et Coquette s'étaient sans doute absentés pour une longue course imprévue. Il suivit l'homme sans se demander où il allait le conduire. Il s'arrêta devant la porte entrouverte d'un bâtiment qui ressemblait à un hangar, porte sur laquelle on pouvait lire cette simple inscription en lettres noires sculptées dans le bois : « Culte antoiniste. Le dimanche à 13 heures. Entrée libre. »
    Des draperies noires étaient tendues le long des murs. Sur une estrade faite de planches assemblées et clouées sur d'autres à la verticale, une vieille femme flasque assise ou plutôt blottie dans un vieux fauteuil Voltaire lisait d'une voix faible, avec un accent tudesque très prononcé, un texte que tenait devant elle un vieillard coiffé comme tous les assistants d'un chapeau-tromblon. Les fidèles en lévite portaient tous le même costume archaïque. Les femmes vêtues de noir elles aussi, mais se distinguant par un bonnet blanc à ruches comme ceux des duègnes du répertoire, semblaient moins figées que les hommes et se saluaient l'une l'autre en inclinant la tête. Quelques-unes priaient à voix basse ou chantonnaient.
    Un sacristain ou quelque diacre désigna à Alain une place dans le coin le plus sombre du hangar et fort éloigné de la desservante. Il lui remit une brochure d'une dizaine de pages. « Lisez-la, dit-il, vous saurez tout ! La mère Antoine est aujourd'hui parmi nous. Quand la célébration du culte sera terminée, vous pourrez lui poser des questions. »
    Hélas, le texte de l'opuscule remis à Alain était illisible faute d'une lumière suffisante. Il le lut un peu plus tard. Pour ceux qui ne sauraient rien du culte antoiniste, religion qui s'est peut-être perdue, voici ce qu'en disait ce texte, sinon ce qu'on en sait.
    Un mineur de fond qui se nommait Antoine – il était belge et habitait Jemmapes – découvre au milieu de son âge (il est né en 1846) qu'un fluide mystérieux l'habite. Ce fluide guérit les maux. Bientôt il est connu de certains de ses compagnons mineurs sous le nom d'Antoine-le-guérisseur. Encore n'est-ce pas assez de guérir et de prêcher, il faut être saint. Il le devient. Cela ne lui suffit pas. Il entend sourdre en lui la voix d'un prophète. Il annonce tant de catastrophes, il soulage tant de misères qu'il rassemble en Belgique et notamment dans la région de Charleroi des milliers de fidèles qui bâtissent avec lui une première chapelle. Quand il meurt en 1912 (car il meurt) le culte antoiniste a débordé les frontières nationales.
    La preuve en était cette modeste chapelle de Monaco où se rassemblaient tous les dimanches des boutiquiers, des boutiquières, des manœuvres, des maçons et leurs épouses, plus quelques rêveurs, persuadés que l'influx libérateur que la mère Antoine avait hérité guérissait les écrouelles et plus généralement tous les maux réels ou imaginaires. La foi de ceux et de celles dont l'état de santé ne s'améliorait pas avait tout simplement manqué de vigueur... Qu'ils ne désespèrent pas, disait l'opuscule, et se pénètrent des principes divins révélés au père Antoine. Suivaient, pour finir, les dix principes en question. Aucun n'est à retenir.
    Près d'Alain, une jeune femme qui, d'après ses vêtements, n'appartenait pas à la communauté demeurait silencieuse, le visage dans les mains. Elle oscillait parfois comme un jeune arbre sous le vent. Elle portait un sari de toile écrue. On reconnaissait en elle, à ses pieds nus, à sa chevelure noire nouée sur la nuque, son fin profil d'Apsara, à son odeur d'ambre, une Indienne, comme on en rencontrait souvent sur les terrasses du Casino à distance respectueuse d'une bégum. Sans doute, se dit Alain, avait-elle été attirée dans ce hangar obscur par la curiosité que professent les gens de sa race à l'égard des thaumaturges. C'était une erreur. Elle était entrée là pour demander assistance et personne ne l'avait encore remarquée. Se soutenant à peine, elle plia soudain les genoux et, si Alain ne l'avait pas retenue, elle se serait affaissée. Son instinct l'avertit qu'elle souffrait de deux maux qu'il n'ignorait pas tout à fait : la faim et la fatigue. Il l'entraîna dans la rue, espérant que le grand air, une tasse de thé, des croissants la ranimeraient plus vite que toute prière à un dieu inconnu. Personne dans ce temple où l'on apprenait que la foi suffit à tout n'avait bronché quand le couple était sorti. Alain guida les pas de l'Indienne jusqu'à la terrasse d'un café où il l'installa à l'ombre. Quand il avait saisi par le bras cette jeune fille ou femme pour l'empêcher de tomber, le grain serré, la fraîcheur satinée de sa peau l'avaient étonné comme une grande nouveauté.

 

    Après l’avoir hébergé deux nuits, il l’a raccompagne à Roquebrune, chez son employeur-maître, le poète Rabindranath Tagore. On apprendra dans le chapitre suivant ce qui arriva à son ami cocher Cyrille (p.192) :

    Les délices du printemps et de l'été à Monte-Carlo, Alain allait les goûter avec d'autant plus de plaisir que La Gazette de Monaco s'était transformée en hebdomadaire. Un seul journal par semaine, c'est un programme idéal dans un pays où il fait bon vivre. L'ardeur du soleil l'avait changé en Africain. A le voir si brun, ses amis de rencontre se demandaient s'il n'était pas algérien, tunisien ou marocain. Non, c'était l'effet des bains de soleil au bord de l'eau.
    Hélas les sorties en mer avaient cessé et ne reprendraient que s'il avait la chance de découvrir un nouvel équipier. Cyrille était parti. Cet antoiniste, coiffé d'un tromblon, qui avait conduit Alain par la main dans ce temple étriqué où il avait rencontré Hamsa, avait été un messager du destin. Il annonçait un malheur. Sur l'esplanade du port une maudite limousine automobile, longue comme un « huit barré » et sans doute conduite par un ivrogne ou un aveugle, avait renversé Coquette, lui brisant les deux jambes avant. Sans se soucier de Cyrille qui sous le choc était tombé de son siège, les employés des premiers secours avaient abattu sur place la pauvre bête, alors qu'on transportait son maître à l'hôpital. Il était sans connaissance et souffrait d'un choc au sommet du crâne mais atténué par l'épaisseur de sa chevelure.

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Monaco - Antoinistische kerk (FB Jean-Paul Bascoul)

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Décentralisation antoiniste (La Sentinelle, 11 décembre 1913)

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Décentralisation antoiniste (La Sentinelle, 11 décembre 1913)

                                           Décentralisation antoiniste.
    Le 25 octobre, dernier, la Mère Antoine, la veuve du Guérisseur de Jemmeppe-sur-Meuse, venait à Paris pour y inaugurer le temple de la rue Wurtz, élevé par ses adeptes de la Ville Lumière.
    Déjà les antoinistes possédaient une « succursale » française de leur temple belge en Savoie, dans un petit village près d'Aix-les-Bains.
    Mais cela ne leur suffit plus maintenant : ils rêvent de décentralisation, et voilà qu'ils vont s'installer sur la Riviera. Dimanche prochain aura lieu à Monaco l'inauguration d'un autre temple antoiniste.
    Vendredi soir, la « Guérisseuse » traversera Paris et partira avec quelques adeptes pour Monaco, par le rapide de 19 heures.
    Naturellement, elle « opérera » dans son nouveau temple après la cérémonie d'inauguration.
    Pauvre humanité !

La Sentinelle, 11 décembre 1913

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Dr Paul Duplessis de Pouzilhac - L'Aile blanche (in Le Midi socialiste, 15 novembre 1919)

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Dr Paul Duplessis de Pouzilhac - L'Aile blanche (in Le Midi socialiste, 15 novembre 1919

Auteur : Dr Paul Duplessis de Pouzilhac
Titre : L'Aile blanche : roman de guerre et d'amour
Éditeur : A. Maloine et fils, Paris, 1917, 151 pages

    Extrait issu du journal Le Midi socialiste (15 novembre 1919).

     Il publia dix romans : "Les heures tristes" (1910), "Les enjôlées" (1911) sont deux romans de pure imagination, "Les Mouettes aux croix rouges" (1916) et "L'aile blanche" (1917) sont deux romans de guerre, l'auteur y exprime son vibrant patriotisme, "Sigma" (1921) est un roman à thèse médicale, le héros du livre le docteur Deveze, belle âme d'apôtre a déclaré la guerre à la maladie si stupidement cachée et que de nos jours encore certains qualifient de honteuse, ce médecin s'efforce d'informer ses patients pour qu'ils puissent se prémunit contre la maladie.
source : https://www.ac-sciences-lettres-montpellier.fr/

    Il évoque dans L'Aile blanche la consécration du temple Monaco par Mère Antoine, mais à sa façon. Et soit le typographe du Midi socialiste était antoiniste, soit le "souffle" accorda mal la presse, en tout cas, cette partie de la page a vue les lignes se mélanger. J'ai essayé de reproduire le sens en remettant tout dans l'ordre...

    Je quittai la Perse pour aller tout à côté visiter l'église Antoiniste. L'Antoinisme est un culte nouveau, poussé comme un champignon dans un champ de courges. Cette religion est basée sur la suppression des médecins. Elle guérit tout par « le souffle ». La nonne qui me reçut tient de l'armée du Salut, de l'ouvreuse, de la concierge. Elle m'exposa son programme.
    Tandis que je contemplais le badigeonnage ultraviolet qui court le long des murs pour arrêter les rayons maléfiques.
    Deux principes dominent notre religion : Les fidèles qui ne trouvent pas la guérison de tous leurs maux, sont ceux dont la foi dans le souffle n'est pas encore grande... Les personnes qui ne sont pas sauvées sont celles qui cherchent à comprendre les principes du Père Antoine.
    J'avais déjà lu dans les journaux d'avant-guerre, l'arrivée de la Mère Antoine à Montecarlo, nantie d'une valise d'osier, et dressant triomphalement vers le ciel l'unique plume de son rocambolesque chapeau. Un milliers de badauds lui firent cortège jusqu'au nouveau sanctuaire. On se poussait, on se pinçais, on s'esclaffait, les gogos ouvrirent leur bourse.
    Arrivée au sommet de la colline, la mère Antoine les arrête d'un geste impératif. Elle pénétra dans le parvis et monta sur l'estrade avec une de ses prêtresses. Rapprochant alors en trompette ses grosses mains de sa bouche, elle souffla.
    Elle souffla pendant une heure sur la foule, qui pénétrait, le souffle qui guérit tous les maux de l'âme et du corps, la neurasthénie et le coryza, le cancer et le cor au pied. Ce jour-là ajoutera la légende, les vagues de la mer se firent plus forte, les palmiers courbèrent le front...
    Mère Antoine je vous en veux : Depuis que j'ai stationné dans votre guérissoir, et parlé à votre gardienne mes maux de reins sont devenus plus cruel. Le rire qui secoua mes pauvres côtes fut si violent que mes douleurs reparurent. Vous avez oublié de me citer des guérisons et j'ai oui dire une histoire bien tragique ! La pauvre jeune fille qui servit d'expérience au souffle, était atteinte de fièvre typhoïde.
    – Au moins pas de remèdes, pas de médecins, aviez vous ordonné au pauvre pèге.
    – Elle mourut très vite. Son brave homme de père voulut faire du bruit. Il fut gentiment éconduit.
    – Malheureux, votre foi n'était pas assez grande !
    Je partis convaincue. La nonne me serra la main droite et il me sembla apercevoir la main gauche en forme d’aumônière derrière son dos... mais je n'avais pas de monnaie.

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Histoire de Juliette Vittard dans l'Unitif

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Son récit complet est relaté dans l'Unitif n°5, p.6-16
   Née en 1854, dans l'Aisne (Liesse ?), 4 frères et soeurs, donc le cadet était souffreteux.
   Habita Paris, voulant être actrice, les parents la mettent dans un couvent.
   A sa sortie, accompagne une dame étrangère dans les villes d'eaux européennes, puis ne pouvant plus la garder, elle reprend sa vocation artistique à Paris, jusqu'à ce que la maladie l'en empêche.
   Elle rejoint sa soeur à Monaco en 1885, où elle ouvrit une pension. Elle s'initie au spiritisme, puis prend connaissance du Père : au lieu d'un pèlerinage à Jérusalem, elle se rend à Jemeppe avec sa soeur le 29 août 1906. Revient en 1907, pour quatre mois. Puis décide de s'y installer :
    "J'adressai ma démission de membre à la société des Sciences psychiques de Nice et envoyai à son président une révélation en disant que j'avais trouvé mon chemin de Damas, que je m'installais définitivement en Belgique. Je demandai à notre Père de me trouver un emploi au temple, car je ne voulais pas rester inactive. Le travail se présenta de lui-même. Beaucoup de monde venait du midi de la France consulter notre Père, la plupart me rendaient visite et je les initiais de mon mieux à ce que j'avais compris de la question. Le nombre augmentait chaque jour car de grandes guérisons s'étaient produites de toutes parts. Ma soeur de son côté continuait à propager l'Enseignement, aidée par d'autres personnes qui comme nous avaient été guéries. L'une d'elles se mit à opérer à Vichy au nom de notre Père et ce fut comme une traînée de poudre. on accourut de partout, lettres et dépêches affluèrent. De grandes et sensationnelles guérisons se produisirent également à Aix-les-Bains. Des adeptes y fondèrent un groupe comme à Monaco, à Vichy, et ils attirèrent à l'Enseignement bien des personnes qui y étaient préparées par leur progrès. Pendant assez longtemps je restai en correspondance avec toutes ces personnes, cherchant à les aider et à les éclairer ; c'est de notre Père que je recevais tout pour le leur transmettre, y ajoutant parfois ce qui me semblait à même de les encourager en me basant toujours sur mon expérience. Dès le début de ce travail j'avais pris pour exemple deux coeurs généreux qui se trouvaient dans l'entourage de notre Père et que j'appelais les bienfaiteurs de l'oeuvre. C'est sur leur zèle, leur dévouement et surtout leur grand désintéressement qui ne s'est jamais démenti que je me suis basée pour effectuer mon travail.
    "Pour propager l'Enseignement, je fis bien des voyages en France où je reçus des quantités de malades et de personnes s'intéressant à la question morale. Je puis dire que c'est grâce à ma vie de luttes, de souffrances et d'épreuves de toute nature que je pus les aider et les réconforter. Ma grande foi en notre Père puisait en Lui pour eux."

Unitif n°5, p.14-15

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Las grandes chifladuras (La Época (Madrid), 16-12-1913)

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Las grandes chifladuras (La Época (Madrid), 16-12-1913)

Las grandes chifladuras.

    PARÍS 13. La mère Antoine, como la llaman los que profesan el ridículo culto antoinista, el cual ha construído ya varios templos, el último en París, el verano pasado, ha llegado á Niza, donde con toda solemnidad se ha inaugurado una nueva iglesia de dicho culto en el bulevar del Oeste.
    Una numerosa concurrencía asistió al acto, asegurando muy formalmente los que lo presencíaron, que por mediación de la mamá Antonia se habían curado milagrosamente dos enfermos en la solemnidad de que nos ocupamos.

La Época (Madrid), 16 décembre 1913

 

Traduction :

Les grandes folies.

    PARIS 13e – La Mère Antoine, comme l'appellent ceux qui professent le ridicule culte antoiniste, qui a déjà construit plusieurs temples, dont le dernier à Paris l'été dernier, est arrivée à Nice, où une nouvelle église dudit culte a été solennellement inaugurée sur le boulevard de l'Ouest.
    Une grande foule assista à la cérémonie, et ceux qui en furent témoins affirmèrent formellement que, par la médiation de Mère Antoine, deux malades avaient été miraculeusement guéris dans la solennité dont nous parlons.

La Época (Madrid), 16 décembre 1913

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