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temple

Monaco (1913)

Publié le par antoiniste

Monaco (1913)

Adresse : 48 bis, Boulevard du Jardin Exotique - 98000 Monaco

Style : Néo-Roman

Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi. Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement

Temple avec photos

Date de consécration (par Mère) : 14 décembre 1913

Anecdote : le Frère Deregnaucourt accompagna Mère pour le voyage lors de la Consécration, il mourra quelques temps après. Il fut ouvert quelques mois après celui de Paris, rue Vergniaud, certainement grâce à l'action de Juliette Vittart, qui habita Monaco avec sa soeur et y tint une pension. Elle raconte son parcours dans le cinquième Unitif.
Quatre Opérations eurent lieu, puis la lecture des Dix Principes sur le seuil du Temple (Historique du Culte Antoiniste, p.64).
Le temple de Monaco est sous la direction morale de Paris.
La lecture des dix dernières pages du chapitre « L'arbre de la science de la vue du bien » dans l'Enseignement a été faite pour célébrer le Centenaire du Temple en 1913.

Le site du Gouvernement de Monaco (www.gouv.mc), indique sur son site, dans la section Lieux de cultes, les coordonnées du temple antoiniste :
Temple Antoiniste
48 bis, Boulevard du Jardin Exotique
Tel : +377 93.30.34.81.

La construction du « Simona » une double tour de 22 étages sur le terrain du 7,9,11 et 13 chemin des Revoires et 46 ter, 48 bis, 52 bis et 54, boulevard du Jardin exotique a été validée par les membres du Conseil communal en séance extraordinaire. Le « Simona » devrait abriter 22 appartements de cinq pièces en duplex. Et prendre la place de sept villas du quartier et une partie de parcelle du temple Antoiniste amenées à être détruites.
lien vers l'article

Cependant " le Temple de Monaco n'est pas menacé : seule une infime bande de terrain de la cour privée a été cédée dans cette opération, en échange d'une amélioration de son aménagement. Rien ne portera obstacle à bonne marche du Temple et cela améliorera même le cadre de vie de sa desservante.
Avec mes bonnes pensées.
Robert PIERREFEU
lesrobert2@orange.fr "
source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be

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Cherbourg-en-Cotentin (1952)

Publié le par antoiniste

Cherbourg-Octeville (1952)

Adresse : 79, rue Saint-Sauveur (au sud sur les hauteurs, vers Octeville) - 50130 Cherbourg-en-Cotentin



Style : Art Roman

Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi. Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement

Temple avec photos

Date de consécration (par un délégué du Collège des Desservants au Nom du Père) : 13 juillet 1952

Anecdote :     Les propriétés géographiques et techniques du port de Cherbourg attirent à partir de 1847 les compagnies maritimes reliant les ports européens à la côte est des États-Unis. L'essor des Trente glorieuses entraîne la modernisation de l'économie et la féminisation de l'emploi. Sous l'impulsion du général de Gaulle, Cherbourg devient à partir de 1964 le pôle de construction des Sous-marin nucléaire lanceur d'engins, dont le premier, le Redoutable, est lancé en 1967. La métallurgie a longtemps représenté une grande source d'emploi dans l'agglomération.
    Cherbourg et son agglomération se sont urbanisés autour des ports et le long de la côte. Avec la reconstruction de l’après-guerre puis l’essor économique des Trente Glorieuses, la ville connaît une crise du logement due au boum démographique, contre laquelle on construit sur les derniers terrains vagues. En effet, un rapport de 1954 évalue à 1 000 familles les habitants vivant dans des taudis, et réclame 1 500 logements.
    Cherbourg-en-Cotentin est la ville la plus importante du département de la Manche. Elle est créée le 1er janvier 2016 par la fusion de Cherbourg-Octeville, Tourlaville, Équeurdreville-Hainneville, Querqueville et La Glacerie.
    Le temple se trouve au sud de la ville sur les hauteurs, non loin des quartiers du Roule et du Maupas, traditionnellement ouvriers.

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Caudry (1922)

Publié le par antoiniste

Caudry (1922)

Adresse : 13, rue de Denain - 59450 Caudry (dans le Cambrésis, à la frontière de l'Avesnois)

Style : néo-Roman

Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi. Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement

Temple avec photos

Date de consécration (par Mère) : 1er octobre 1922

Anecdote : On signale la présence de plusieurs salles de lecture en 1913 à Caudry (rue Camille Desmoulin, 61 et rue des Tramways [actuelle rue Léon Blum], 27), à l'ouest de Caudry à Fontaine au Pire, et au sud de Caudry à Villers-Outréaux (chez M. Henquet-Lamy) et à Walincourt (rue Pierre Flinois). Vers 1920, un Unitif indique la rue de Bruxelles comme adresse pour la salle de lecture. C'est le premier temple du département avant Hellemmes en 1925. La même année fut consacré le Temple de Villeurbanne (banlieue de Lyon). Et 2 jours après la consécration du premier temple nordiste, le Culte Antoiniste est reconnu Etablissement d'Utilité Publique en Belgique. En France, le Culte Antoiniste est une association Cultuelle, régie par la Loi de 1905 sur les cultes depuis 1924. L'année suivante s'ouvre le temple de Vervins, dans l'Aisne, à quelques 60 kilomètres de Caudry.

La ville de Caudry indique le numéro du temple : +33 (0)3 27 85 57 19

    Seigneuries depuis le Xe siècle, Caudry fut un lieu de fabrication de la dentelle, de la tulle, et de la broderie mécanique. De 1926 habitants en 1804, la ville passa à une population de 13360 en 1911 et devient une véritable ville où se juxtaposaient corons ouvriers, maisons de maître et ateliers textiles. La rue de Denain, où se situe le Temple, abritait également une usine d'apprêt textile de la fin du XIXe siècle. Fermée dans les années 50, c'est maintenant les ateliers municipaux.
    Aujourd'hui, un musée de la dentelle, installé dans un ancien atelier du centre-ville, retrace l'histoire de l'industrie dentellière du XIXe siècle à aujourd'hui. La dentelle demeure le fondement du tissu industriel local avec 12 dentelliers qui exportent plus de 80% d'un produit raffiné et exporté jusqu'aux Etats-Unis.

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Seraing (1915)(fermé)

Publié le par antoiniste

Seraing (1915)

Adresse : 2, rue de Tavier (coin rue de la Colline, au bout de la rue du Pairay) - 4100 Seraing

Style : Art Nouveau, Néo-Roman

Panneau : LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
tous les dimanches à 10 heures
et les 4 premiers jours de la
semaine à 19 heures
OPERATION GENERALE
les mardis, jeudis de la
semaine à 10 heures
Tout le monde est reçu
gratuitement

Temple sans photo au sercice réduit (Lecture dimanche à 10 heures ; Recueillement le mardi à 10 heures)

Date de consécration (par Mère) : le 10 octobre 1915

Anecdote : la Belle Pierre se trouvait aux coins des rues Colline et Tavier avant le Temple et n'a rien à voir avec le Temple, celle-ci symbolise le travail des mineurs. Voir le Temple sous la neige, sur le site http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/post/6606417/seraing-le-temple-antoiniste
En 1930, il y avait une demi-douzaine d'adeptes costumés fréquentant le temple (Pierre Debouxhtay, p.288)

Un article de la ville de Seraing indique qu'une colombe surmontait autrefois le clocheton du temple. Les antoinistes les mieux renseignés n'ont pas de souvenir de cette colombe girouette.

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Schoten (1929)(vendu)

Publié le par antoiniste

Schoten (1929) 

Adresse : Frans De Ceusterlei 18 (perpendiculaire à la N115 (Eethuisstraat) qui va d'Anvers à Hoogstraten) - 2900 Schoten



Style : Néo-gothique (Neotraditioneel selon l'Inventaris lokaal onroerend erfgoed gemeente Schoten)

Date de consécration (par Mère) : 20 octobre 1929

Temple vendu en 2000

anecdotes : L'avènement de la machinerie a introduit dans la deuxième moitié du 19e siècle les usines le long de la frontière avec Merksem sur le Canal Albert (les laminoirs d'Anvers s'y trouvaient). La ville a été construite en deux vitesses : d'une part l'industrialisation de son prolétariat d'usine, d'autre part, la survie d'une partie de féodalité.  Même après 1945, 1/3 du territoire communal était dans les mains d'à peine 10 grands propriétaires des terrains.
    Fin du 19e siècle, la nouvelle bourgeoisie de la ville, construit ici leurs villas. Le Koningshof et le Schotenhof en sont encore aujourd'hui les témoins (source : wikipedia).
    Cette particularité explique la proportion de francophones dans la commune : à la fois des Wallons et des Français venus travailler à l'usine et au port d'Anvers et la bourgeoisie flamande parlant français.
    Le chantier naval des Etablissements Cockerill était situé à Hoboken, de l'autre côté d'Anvers.
    La construction du canal Dessel-Turnhout-Schoten débuta en 1844, il  relie le Canal Bocholt-Herentals (de 1843, du Zuid-Willlemsvaart à Bourg-Léopold) au niveau de Dessel avec le Canal Albert (de 1939, de Liège à Anvers) au niveau de Schoten.
    Le temple a été construit lors du boom de la population entre 1920 (quand la commune comptait 6700 habitants, et 1930 où elle atteint 13.200 habitants. Plus 33.000 habitants habitent maintenant Schoten.
    Schoten est à une vingtaine de minutes en voiture du centre ville d'Anvers, et 2h à pied. Le temple est cependant plus proche de Merksem que de Schoten et donc à un peu plus d'une heure du centre d'Anvers (environ 6 km). Merksem est maintenant un district de la ville d'Anvers. La Bredabaan, se trouve non loin du temple. Elle abrite une ligne de tramway depuis 1913, reliant Merksem à Anvers.

    On trouve parfois Schoten-Deuzeld et anciennement Schooten pour la municipalité qui abrite ce temple.
     C'était le seul temple construit en Région flamande. Frère Godaert en a été desservant dans les années 60. Il a été vendu à la même période que celui de Tournai, faute de desservant et d'adeptes suffisants. Cependant, si un groupe venait à se reformer, le temple pourrait retrouver sa fonction première. En attendant, on ne peut que se réjouir que la façade affiche toujours CULTE ANTOINISTE (malgré que le temple ait subi des transformations en maison d'habitation) rappelant un pan de l'histoire commune entre la ville et le mouvement spirituel.

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Retinne (1968) - [ASBL Les Disciples de Père et Mère Antoine](ouvert)

Publié le par antoiniste

Retinne (1968) - [ASBL Les Disciples du Père et Mère Antoine]

Adresse : 3, Rue de la Briqueterie - 4621 Fléron (Retinne)



 
Style : Néo-gothique

Panneau : LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
Le dimanche à 10 heures
et tous les jours à 19 heures
excepté le samedi
OPERATION AU NOM DU PÈRE
les cinq premiers jours
de la semaine à 10 heures
Le temple est ouvert du matin au soir
aux personnes souffrantes
Tout le monde est reçu gratuitement

Temple avec photos

Date de consécration (par un délégué du Collège des Desservants au Nom du Père, Albert Jeannin) : le 10 novembre 1968
Anecdote : Le temple est situé dans un quartier résidentiel des années 60. Une salle de lecture antoiniste existait dans les années 20 à Liery (dans un Unitif, on indique Lierry).

Après frère Léon et sœur Bronckart, c'est la Sœur Mimi  Versteylen (désincarnée avant 2000), fondatrice avec son mari, frère Émile Scuflaire, du Temple de Retinne, rattaché a la France à l'époque et indépendant maintenant, était néerlandophone, elle a tout traduit, même l'Enseignement. Frère José Herman, alors en charge au temple de Herstal, pris la suite, puis sœur Arlette Weerts (en 2007 jusqu'à sa désincarnation en février 2024) qui faisait du service à Visé. Avant de se désincarner, elle remit la charge du temple à frère Marc.

    Le fronton porte l'inscription Temple Antoiniste, contrairement à la plupart des autres qui mentionne Culte Antoiniste
Il est maintenant une ASBL "Les Disciples de Père et Mère Antoine", tenue par Sœur Arlette qui fit certaines classes à l'Ecole de Jupille en son temps. Cette sœur a repris le temple et l'ancien desservant lui a demandé de garder les photos.
Dans les Tomes, on lit à son propos :
    "Le Temple de Retinne fut consacré le 10 novembre 1968. Issu d'un groupe respectant, - tout comme en France -, ce qui a été légué en héritage par PERE et MERE, d'après l'exemple des fondateurs.
    "Nous ne dépendons pas du Culte Antoiniste et pourrions paraître des dissidents du yeux de certains adeptes, mais c'est l'effet parce que la cause est tout le contraire. Par ce déchirement, lorsque le premier desservant du Temple de Retinne s'est désincarné, le drap vert, demandé à Jemeppe lui fut refusé!"

Chaque semaine, 50 personnes assistaient à la lecture du dimanche, en 1986.
source : Sekten en nieuwe religieuze bewegingen in België, Karel Dobbelaere en Michel Voisin

La desservante tient une page FaceBook que je ne peux qu'inviter à suivre avec intérêt.

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Jemeppe-sur-Meuse (1910) - Centre mondial (ouvert)

Publié le par antoiniste

Jemeppe-sur-Meuse (1910) - Centre mondial

Adresse : 2, rue Rousseau (coin de la rue Hullos et des Tomballes) - 4101 Jemeppe-sur-Meuse



Style : Art Nouveau

Panneau : LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
tous les dimanches à 10 heures
et les 4 premiers jours de la
semaine à 19 heures
OPERATION GENERALE
les 4 premiers jours de la
semaine à 10 heures

Temple sans photo

Date de consécration (par Père) : 15 août 1910 (en même temps que la sanctification du culte)

Anecdote : Le temple a dû être réparé après la Deuxième Guerre mondiale.
    Voir les billet de la rubrique pour le détail de son histoire, notamment une description et son historique.

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Liège (1917)(fermé)

Publié le par antoiniste

Liège (1917)

Adresse : 17, Hors-Château (au pied de la Montagne de Bueren) - 4000 Liège

 

Style : Art Nouveau, Néo Roman

Architecte : François Tinlot

Panneau : LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
tous les dimanches à 10 heures
et les 4 premiers jours de la
semaine à 19 heures
OPERATION GENERALE
les 4 premiers jours de la
semaine à 10 heures
Tout le monde est reçu
gratuitement

Temple sans photo

Date de consécration (par Mère) : le 14 octobre 1917

Anecdote : Construit par Florian Deregnaucourt, pour servir d'imprimerie, ce fut Soeur Deregnaucourt, puis Soeur Louise (une des filles adoptives des Antoine) en furent les premières desservantes. (Historique du Culte Antoiniste)
    Le Frère Jean Lognoul en a été desservant 1955 à 1981. Puis Frère René Souverain et enfin Soeur Françoise.
    Il ne servit cependant jamais d'imprimerie, le Père ayant eut l'intuition d'installer l'imprimerie à Jemeppe (où elle se trouve toujours), la machine à imprimer de l'époque est partie dans un musée, après la modernisation des procédés d'impression.

Jusqu'en +/- 1995, c'était le centre non officiels des "Temples avec photos". Depuis le décès du desservant de l'époque, il connut diverses vicissitudes. Actuellement, il est desservi par un jeune adepte et s'est rangé parmi les "Temples sans photos". (http://antoinisme.20six.fr/antoinisme/art/66106/)
    Vers 2000, une desservante, Sr Françoise, spirite également, a remplacée le desservant, mais il reste un temple sans photo. L'habitation se trouve à l'étage, il faut donc monté plusieurs marches dans la journée quand on est desservant de ce temple, ce qui ne peut être rempli que par une personne encore mobile. La desservante a donc quitté le temple vers 2016.

    Sur la proposition du frère Nihoul, la société entreprit la publication d'une revue, où parurent au fur et à mesure les textes révélés. Cette revue qui s'appelait "L'Auréole de la Conscience", fut colportée par les adeptes, comme l'avait été naguère le livre de l'Enseignement*. Au bout de deux ans, les textes publiés dans la revue devinrent la matière d'un nouveau volume, qui eut pour titre : "La Révélation d'Antoine le Généreux". Tel était le nom que désormais les disciples donnaient à leur maître. C'étaient les Deregnaucourt qui s'étaient occupés de l'impression de la revue du livre. Pus tard, ils achetèrent à Liège, rue Hors-Château, un immeuble où ils transportèrent leur imprimerie. Ils imprimèrent dans la suite les deux autres livres sacrés, le "Couronnement de l'Oeuvre révélée" et le "Développement de l'Enseignement".

    Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
    Ed. Labor - Espace Nord, p.309-310

* L'imprimeur Massillon publia, sous le titre d'Enseignement, le recueil des entretiens de Jemeppe. Robert Vivier - Délivrez-nous du mal, Ed. Labor - Espace Nord, p.286

    Les Deregnaucourt étaient des Français, qui habitaient, disait-on, dans un château près de la frontière (à Blandain (nous renseigne Régis Dericquebourg), près de Tournai). Des millionnaires, assuraient les gens. Ils étaient, en tout cas, d'une famille catholique ; et avaient même des parents dans les ordres. Attirés par la réputation du guérisseur, ils étaient venus à Jemeppe pour quelque maladie, et M.Deregnaucourt s'était senti bien soulagé. Ils en avaient été si reconnaissants, et il avaient si bien compris l'oeuvre de M.Antoine, qu'ils avaient tout abandonné là-bas pour s'installer à Jemeppe où ils consacraient leur temps et leur argent au travail moral et à la propagande des Vignerons. C'étaient eux aussi qui avaient fait construire cette imprimerie à côté du temple. Comme on les savait riches, on venait pleurer misère auprès d'eux, et ils donnaient toujours, - c'étaient des gens si charitables... Mme Deregnaucourt, une petit femme au visage ovale et aux grands yeux noirs très doux, se tenait silencieuse, et c'était inouï comme, rien qu'à la voir, on se sentait en paix.

    Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
    Ed. Labor - Espace Nord, p.281-282

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Inscription de la façade des temples antoinistes

Publié le par antoiniste

    Tous les temples portent la mention CULTE ANTOINISTE sur leur fronton. La plupart porte l'année de sa consécration. Ils suivent en cela l'exemple des temples de Jemeppe et de Stembert, consacré par le Père lui-même.
Certains présentent d'autres caractéristiques.

Lyon-Villeurbanne et Retinne sont les seuls temples où soit inscrit TEMPLE sur la façade. Cela a été le cas de celui de Verviers (où apparaît la date 1914 maintenant).

Le Temple de Spa porte deux fois la date, en façade et au pignon.

Le Temple de La Louvière ne porte plus la mention du culte depuis sa vente à la communauté musulmane.

Le Temple de Forest porte la date en petit suivant le nom de l’architecte. La mention Culte Antoiniste de la façade a été repeinte en blanc, comme le reste de sa façade blanche et verte, la rendant presque invisible.

Les temples suivant ne portent pas la date de consécration mais seulement "Culte Antoiniste" :
Le Temple de Liège-Hors Château (1917).
Le Temple de Schaerbeek (1925) porte le nom de l’architecte (elle devait y figurer selon les plans).
Le Temple de Montegnée (1919).
Le Temple de Seraing (1915).
Le Temple de Souvret (1913).
Le Temple de Momalle (1915).

La mention CULTE a disparu du temple (vendu) de Tournai depuis des dégâts dus à une tempête.

Le Temple de Retinne porte la date sur le pas de moineau supérieure de la porte d'entrée et la mention TEMPLE – ANTOINISTE et non CULTE ANTOINISTE. C'est certainement la conséquence du jugement de la Cour d'Appel de Liège qui, en voulant empêcher la confusion, demandait au frère Hanoul qui fonda un temple dissident en 1949 de ne pas porter la mention de Temple antoiniste.

    Tous les temples de France porte la date d’inauguration ainsi que la mention CULTE ANTOINISTE. Seul celui de Monaco ne semble pas l’indiquer. Est-ce à comprendre comme une volonté de montrer l’évolution du culte en France (le temple de Monaco sera certainement toujours le seul de ce territoire confetti) par la multiplication des temples qui, rappelons-le, est la seule forme de "prosélytisme" que se permet le culte.

    La salle de lecture de Poitiers (Buxerolles) porte déjà la mention CULTE ANTOINISTE et l'année 1963. Celle de Tergnier (Quessy) portait également cette mention et la date, jusqu'à ce qu'elle doit vendue à l'Église Catholique Gallicane (sans changer la date 1988). Depuis peu, l'inscription de l'église a disparu.

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* Vert pré

Publié le par antoiniste

* Vert pré

Intérieur du Temple de Liège, en Hors-Château

    Pour Régis Dericquebourg, cette couleur a été choisie par Mère, pour l'intérieur des temples. Elle symbolisait pour elle la réincarnation. Il n'y aurait que l'intérieur du Temple de Spa qui aurait été peint en jaune clair.

    Sur le site antoinisme.com, on lit : Couleur verte
La couleur verte est celle du règne végétal, de l'éveil de la vie, de l'ouverture à la réflexion, à l'infinitude des sentiments et des pensées. Couleur d'espérance, elle symbolise la connaissance occulte des choses et de la destinée.
Le vert foncé, couleur du drap mortuaire du Culte, symbolise la réincarnation.
La couleur vert-pré des murs des temples a été choisie comme symbole d'une pousse nouvelle.

    Le site pourpre.com, nous donne les données matérielles de cette couleur :

vert prés, invariable.

Synonyme de vert prairie.
Fait partie du champ chromatique vert.

Exemple de vert pré :

     RGB    Fidélité    Teinte    Saturation    Luminosité

    57D53B    **        110°         56%            69%
 
Forme(s)    vert prés
Type    nom de couleur
Accord    invariable
Étymologie   latin viridis : qui a encore de la sève ; latin pratum : pré
Domaine    -
Style    -
Champ chr.    vert

Dans le Dictionnaire du Trésor de la Langue française, on trouve :

[Avec une valeur symbolique] Qui évoque notamment l'espérance. La nuit les bois sont noirs et se meurt l'espoir vert Quand meurt le jour (Apoll., Alcools, 1913, p. 102). V. espérance A 2 a ex. de Zola.

[En parlant d'une période de temps] Qui se caractérise par une grande vitalité et abondance des végétaux chlorophylliens. Printemps vert. C'est le tiède printemps, c'est la verte saison Qui m'ont mis cette sève au cœur − ou ce poison (Augier, Gabrielle, 1850, p. 323). V. locuste ex. de Saint-John Perse.

♦ Énergie verte; or, pétrole vert. Source d'énergie, de richesse représentée par des végétaux, des produits de l'agriculture. Le maïs (...), c'est « un nouvel or vert » (puisque la France n'a pas d'or noir) (Le Nouvel Observateur, 4 déc. 1978, p. 102, col. 3). Si l'agriculture est le pétrole vert de la France, pourquoi avoir mené depuis vingt ans une politique qui a conduit à un repli de l'agriculture et à l'exode des campagnes? (L'Express, 19 janv. 1980, p. 114, col. 1). La France va mettre un peu d'énergie verte dans ses moteurs. Une usine pilote destinée à la production de carburant d'origine végétale va être construite à Soustons, au cœur des Landes (Le Point, 27 avr. 1981, p. 182, col. 3).

− Rare, vieilli. Pré, prairie. Mettre les toiles sur le vert (DG).
♦ Loc. Mettre (un animal, un cheval) au vert. Le mettre sur le pré pour lui permettre de brouter l'herbe. Cet enclos servait aux métayers pour mettre au vert, durant les nuits d'été, leur jument (Sand, Jeanne, 1844, p. 391).
− Rare. Campagne. Il nous prend une horrible envie de campagne, (...) l'odeur du théâtre qui nous pousse au vert! (Goncourt, Journal, 1865, p. 192).
♦ Se mettre/être/rester au vert (fam.). [Le suj. désigne une pers.] (Aller) se reposer à la campagne pour reprendre des forces au contact de la nature et oublier les tracas habituels. C'était l'époque où il venait se mettre au vert. Dès l'aube, il descendait au jardin, vêtu d'un minuscule caleçon et se livrait sur la prairie à des mouvements rythmés (Mauriac, Robe prétexte, 1914, p. 158).

Synonymes de l'adjectif "vert"
cru   
gaillard   
leste   
libre   
vif   
égrillard   
osé   
aigre   
violent   
raide   
licencieux   
hardi   
bleu   
graveleux   
rude   
vigoureux   
verdâtre   
pers   
nouveau   
jeune   
herbe   
gaulois   
brutal   
blême   
allègre   
aigrelet   
acide   
tilleul   
sinople   
râpeux   
pâle   
prairie   
vaillant   
valide   
verdelet   
verdoyant   
écolo   
écologiste   
émeraude   
pomme   
polisson   
olivâtre   
bilieux   
bouteille   
céladon   
gazon   
ginguet   
glauque   
herbeux   
jade   
juvénile   
mordant   
olive   
acerbe

Voir, l'article sur wikipédia, pour la symbolique et les expressions, liste à laquelle j'ajouterais : "vert, j'espère", car d'après Alfred Harou, à Seraing, près de Liège, on donne aux différentes couleurs les significations suivantes : Blanc : J'attends. Bleu : Je veux. Vert : J'espère. Noir : Espoir. Rouge : J'aime. (Revue des traditions populaires, 1897/10 (A12,T12,N10) ; source : gallica).

 

Dans la tradition des contes, la couleur verte est omniprésente pour évoquer certaines créatures féeriques ou fantomatiques. Claude Lecouteaux, dans son ouvrage Les Elfes et les nains, rapporte que cette couleur est l’apanage des forces de l’au-delà.Une expression revient très souvent lorsque l’on parle des extraterrestres : Les petits hommes verts ou les aliens.

Bien souvent, cette expression est utilisée pour se moquer de l’éventuelle existence des extraterrestres. Elle fut associée, durant de nombreuses années, aux Martiens. La couleur verte a, peut-être, pour origine le roman d’Edgar Rice Burroughs, A Princess of Mars (1912), où il décrit les différentes espèces de martiens, dont l’une a la peau verte. Cette couleur sera reprise par plusieurs autres auteurs, qui, pour certains, fera même le titre de leur ouvrage, comme Harold Sherman dans The Green Man (1946) ou encore Damon Knight dans The Third Little Green Man (1947).
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vie_extraterrestre_(fiction)

 

Parce que le vert évoque le printemps et l'espoir de son renouveau, il est la couleur de Vénus, d'abord déesse de la fécondité puis de l'amour ; il marque l'espérance (dans la vie terrestre et dans l'immortalité – c'est pourquoi la secte des Antoinistes utilise un drap vert au lieu d'un noir pour l'enterrement de ses fidèles) et il est symbole de charité aussi bien en Chine que dans le christianisme.
Jean Palaiseul, Les cadeaux du ciel et de la terre (1975)

 

La couleur verte qui décore les temples aurait-elle une influence sur les assistants? D'après Mgr Leadbeater, qui fut Evêque-Président de l'Eglise catholique libérale, "Le vert se trouve au milieu du spectre, (…) c'est la couleur de la nature, de l'herbe, et des arbres. Il représente la condition intermédiaire, l'équilibre des forces, et son action est dirigée vers la sympathie et la bonté; l'intérêt bienveillant que nous devrions ressentir en tous temps. (…) Ele symbolise pour nous la mise en pratique de tout ce que nous avons appris, l'usage dans la vie ordinaire des forces puissantes que nous avons accumulées pendant les périodes de fêtes."[1] Charles W. Leadbeater fait allusion ici aux diverses fêtes marquant l'année liturgique chrétienne.

In Jacques Cécius, Une religion de guérison : l'Antoinisme, p.47

 


[1]  "La science des sacrements", Eglise Catholique Libérale, Diffusion St-Michel, 14 rue Teson, 75010 Paris, 1999. Voir également plus loin, au chapitre "L'Emblème".

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