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belgique

Seraing (1915)(fermé)

Publié le par antoiniste

Seraing (1915)

Adresse : 2, rue de Tavier (coin rue de la Colline, au bout de la rue du Pairay) - 4100 Seraing

Style : Art Nouveau, Néo-Roman

Panneau : LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
tous les dimanches à 10 heures
et les 4 premiers jours de la
semaine à 19 heures
OPERATION GENERALE
les mardis, jeudis de la
semaine à 10 heures
Tout le monde est reçu
gratuitement

Temple sans photo au sercice réduit (Lecture dimanche à 10 heures ; Recueillement le mardi à 10 heures)

Date de consécration (par Mère) : le 10 octobre 1915

Anecdote : la Belle Pierre se trouvait aux coins des rues Colline et Tavier avant le Temple et n'a rien à voir avec le Temple, celle-ci symbolise le travail des mineurs. Voir le Temple sous la neige, sur le site http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/post/6606417/seraing-le-temple-antoiniste
En 1930, il y avait une demi-douzaine d'adeptes costumés fréquentant le temple (Pierre Debouxhtay, p.288)

Un article de la ville de Seraing indique qu'une colombe surmontait autrefois le clocheton du temple. Les antoinistes les mieux renseignés n'ont pas de souvenir de cette colombe girouette.

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Schoten (1929)(vendu)

Publié le par antoiniste

Schoten (1929) 

Adresse : Frans De Ceusterlei 18 (perpendiculaire à la N115 (Eethuisstraat) qui va d'Anvers à Hoogstraten) - 2900 Schoten



Style : Néo-gothique (Neotraditioneel selon l'Inventaris lokaal onroerend erfgoed gemeente Schoten)

Date de consécration (par Mère) : 20 octobre 1929

Temple vendu en 2000

anecdotes : L'avènement de la machinerie a introduit dans la deuxième moitié du 19e siècle les usines le long de la frontière avec Merksem sur le Canal Albert (les laminoirs d'Anvers s'y trouvaient). La ville a été construite en deux vitesses : d'une part l'industrialisation de son prolétariat d'usine, d'autre part, la survie d'une partie de féodalité.  Même après 1945, 1/3 du territoire communal était dans les mains d'à peine 10 grands propriétaires des terrains.
    Fin du 19e siècle, la nouvelle bourgeoisie de la ville, construit ici leurs villas. Le Koningshof et le Schotenhof en sont encore aujourd'hui les témoins (source : wikipedia).
    Cette particularité explique la proportion de francophones dans la commune : à la fois des Wallons et des Français venus travailler à l'usine et au port d'Anvers et la bourgeoisie flamande parlant français.
    Le chantier naval des Etablissements Cockerill était situé à Hoboken, de l'autre côté d'Anvers.
    La construction du canal Dessel-Turnhout-Schoten débuta en 1844, il  relie le Canal Bocholt-Herentals (de 1843, du Zuid-Willlemsvaart à Bourg-Léopold) au niveau de Dessel avec le Canal Albert (de 1939, de Liège à Anvers) au niveau de Schoten.
    Le temple a été construit lors du boom de la population entre 1920 (quand la commune comptait 6700 habitants, et 1930 où elle atteint 13.200 habitants. Plus 33.000 habitants habitent maintenant Schoten.
    Schoten est à une vingtaine de minutes en voiture du centre ville d'Anvers, et 2h à pied. Le temple est cependant plus proche de Merksem que de Schoten et donc à un peu plus d'une heure du centre d'Anvers (environ 6 km). Merksem est maintenant un district de la ville d'Anvers. La Bredabaan, se trouve non loin du temple. Elle abrite une ligne de tramway depuis 1913, reliant Merksem à Anvers.

    On trouve parfois Schoten-Deuzeld et anciennement Schooten pour la municipalité qui abrite ce temple.
     C'était le seul temple construit en Région flamande. Frère Godaert en a été desservant dans les années 60. Il a été vendu à la même période que celui de Tournai, faute de desservant et d'adeptes suffisants. Cependant, si un groupe venait à se reformer, le temple pourrait retrouver sa fonction première. En attendant, on ne peut que se réjouir que la façade affiche toujours CULTE ANTOINISTE (malgré que le temple ait subi des transformations en maison d'habitation) rappelant un pan de l'histoire commune entre la ville et le mouvement spirituel.

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Retinne (1968) - [ASBL Les Disciples de Père et Mère Antoine](ouvert)

Publié le par antoiniste

Retinne (1968) - [ASBL Les Disciples du Père et Mère Antoine]

Adresse : 3, Rue de la Briqueterie - 4621 Fléron (Retinne)



 
Style : Néo-gothique

Panneau : LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
Le dimanche à 10 heures
et tous les jours à 19 heures
excepté le samedi
OPERATION AU NOM DU PÈRE
les cinq premiers jours
de la semaine à 10 heures
Le temple est ouvert du matin au soir
aux personnes souffrantes
Tout le monde est reçu gratuitement

Temple avec photos

Date de consécration (par un délégué du Collège des Desservants au Nom du Père, Albert Jeannin) : le 10 novembre 1968
Anecdote : Le temple est situé dans un quartier résidentiel des années 60. Une salle de lecture antoiniste existait dans les années 20 à Liery (dans un Unitif, on indique Lierry).

Après frère Léon et sœur Bronckart, c'est la Sœur Mimi  Versteylen (désincarnée avant 2000), fondatrice avec son mari, frère Émile Scuflaire, du Temple de Retinne, rattaché a la France à l'époque et indépendant maintenant, était néerlandophone, elle a tout traduit, même l'Enseignement. Frère José Herman, alors en charge au temple de Herstal, pris la suite, puis sœur Arlette Weerts (en 2007 jusqu'à sa désincarnation en février 2024) qui faisait du service à Visé. Avant de se désincarner, elle remit la charge du temple à frère Marc.

    Le fronton porte l'inscription Temple Antoiniste, contrairement à la plupart des autres qui mentionne Culte Antoiniste
Il est maintenant une ASBL "Les Disciples de Père et Mère Antoine", tenue par Sœur Arlette qui fit certaines classes à l'Ecole de Jupille en son temps. Cette sœur a repris le temple et l'ancien desservant lui a demandé de garder les photos.
Dans les Tomes, on lit à son propos :
    "Le Temple de Retinne fut consacré le 10 novembre 1968. Issu d'un groupe respectant, - tout comme en France -, ce qui a été légué en héritage par PERE et MERE, d'après l'exemple des fondateurs.
    "Nous ne dépendons pas du Culte Antoiniste et pourrions paraître des dissidents du yeux de certains adeptes, mais c'est l'effet parce que la cause est tout le contraire. Par ce déchirement, lorsque le premier desservant du Temple de Retinne s'est désincarné, le drap vert, demandé à Jemeppe lui fut refusé!"

Chaque semaine, 50 personnes assistaient à la lecture du dimanche, en 1986.
source : Sekten en nieuwe religieuze bewegingen in België, Karel Dobbelaere en Michel Voisin

La desservante tient une page FaceBook que je ne peux qu'inviter à suivre avec intérêt.

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Bruxelles/Forest (1916)(vendu)

Publié le par antoiniste

Bruxelles / Forest (1916) 

Adresse : Boulevard Guillaume Van Haelen 132 - 1190 Bruxelles (Forest)

Style : Art Déco, romano-byzantin

Architecte : Charles Rifflart (1881-1970)

Date de consécration (par Mère) : 6 août 1916

Temple vendu en 2013

Anecdote : il y avait une maison de lecture à Forest même en juillet 1913. Sœur Georgette en a longtemps été la desservante.
C'est le premier temple de la région bruxelloise, celui de Schaerbeek sera construit 10 ans plus tard.
Ce temple a été utilisé pour les Solidarités de Groupes, en concomitance avec Stembert. Celui de Schaerbeek a continué de proposer un service (grâce à des adeptes non costumés notamment). Les deux temples ont été maintenant vendus faute de desservant. Transformé en Temple Of Tolerance pour la galerie d'art de Visser / Joris, avant d'être revendu.

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Jemeppe-sur-Meuse (1910) - Centre mondial (ouvert)

Publié le par antoiniste

Jemeppe-sur-Meuse (1910) - Centre mondial

Adresse : 2, rue Rousseau (coin de la rue Hullos et des Tomballes) - 4101 Jemeppe-sur-Meuse



Style : Art Nouveau

Panneau : LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
tous les dimanches à 10 heures
et les 4 premiers jours de la
semaine à 19 heures
OPERATION GENERALE
les 4 premiers jours de la
semaine à 10 heures

Temple sans photo

Date de consécration (par Père) : 15 août 1910 (en même temps que la sanctification du culte)

Anecdote : Le temple a dû être réparé après la Deuxième Guerre mondiale.
    Voir les billet de la rubrique pour le détail de son histoire, notamment une description et son historique.

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Liège (1917)(fermé)

Publié le par antoiniste

Liège (1917)

Adresse : 17, Hors-Château (au pied de la Montagne de Bueren) - 4000 Liège

 

Style : Art Nouveau, Néo Roman

Architecte : François Tinlot

Panneau : LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
tous les dimanches à 10 heures
et les 4 premiers jours de la
semaine à 19 heures
OPERATION GENERALE
les 4 premiers jours de la
semaine à 10 heures
Tout le monde est reçu
gratuitement

Temple sans photo

Date de consécration (par Mère) : le 14 octobre 1917

Anecdote : Construit par Florian Deregnaucourt, pour servir d'imprimerie, ce fut Soeur Deregnaucourt, puis Soeur Louise (une des filles adoptives des Antoine) en furent les premières desservantes. (Historique du Culte Antoiniste)
    Le Frère Jean Lognoul en a été desservant 1955 à 1981. Puis Frère René Souverain et enfin Soeur Françoise.
    Il ne servit cependant jamais d'imprimerie, le Père ayant eut l'intuition d'installer l'imprimerie à Jemeppe (où elle se trouve toujours), la machine à imprimer de l'époque est partie dans un musée, après la modernisation des procédés d'impression.

Jusqu'en +/- 1995, c'était le centre non officiels des "Temples avec photos". Depuis le décès du desservant de l'époque, il connut diverses vicissitudes. Actuellement, il est desservi par un jeune adepte et s'est rangé parmi les "Temples sans photos". (http://antoinisme.20six.fr/antoinisme/art/66106/)
    Vers 2000, une desservante, Sr Françoise, spirite également, a remplacée le desservant, mais il reste un temple sans photo. L'habitation se trouve à l'étage, il faut donc monté plusieurs marches dans la journée quand on est desservant de ce temple, ce qui ne peut être rempli que par une personne encore mobile. La desservante a donc quitté le temple vers 2016.

    Sur la proposition du frère Nihoul, la société entreprit la publication d'une revue, où parurent au fur et à mesure les textes révélés. Cette revue qui s'appelait "L'Auréole de la Conscience", fut colportée par les adeptes, comme l'avait été naguère le livre de l'Enseignement*. Au bout de deux ans, les textes publiés dans la revue devinrent la matière d'un nouveau volume, qui eut pour titre : "La Révélation d'Antoine le Généreux". Tel était le nom que désormais les disciples donnaient à leur maître. C'étaient les Deregnaucourt qui s'étaient occupés de l'impression de la revue du livre. Pus tard, ils achetèrent à Liège, rue Hors-Château, un immeuble où ils transportèrent leur imprimerie. Ils imprimèrent dans la suite les deux autres livres sacrés, le "Couronnement de l'Oeuvre révélée" et le "Développement de l'Enseignement".

    Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
    Ed. Labor - Espace Nord, p.309-310

* L'imprimeur Massillon publia, sous le titre d'Enseignement, le recueil des entretiens de Jemeppe. Robert Vivier - Délivrez-nous du mal, Ed. Labor - Espace Nord, p.286

    Les Deregnaucourt étaient des Français, qui habitaient, disait-on, dans un château près de la frontière (à Blandain (nous renseigne Régis Dericquebourg), près de Tournai). Des millionnaires, assuraient les gens. Ils étaient, en tout cas, d'une famille catholique ; et avaient même des parents dans les ordres. Attirés par la réputation du guérisseur, ils étaient venus à Jemeppe pour quelque maladie, et M.Deregnaucourt s'était senti bien soulagé. Ils en avaient été si reconnaissants, et il avaient si bien compris l'oeuvre de M.Antoine, qu'ils avaient tout abandonné là-bas pour s'installer à Jemeppe où ils consacraient leur temps et leur argent au travail moral et à la propagande des Vignerons. C'étaient eux aussi qui avaient fait construire cette imprimerie à côté du temple. Comme on les savait riches, on venait pleurer misère auprès d'eux, et ils donnaient toujours, - c'étaient des gens si charitables... Mme Deregnaucourt, une petit femme au visage ovale et aux grands yeux noirs très doux, se tenait silencieuse, et c'était inouï comme, rien qu'à la voir, on se sentait en paix.

    Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
    Ed. Labor - Espace Nord, p.281-282

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