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Lyon / Villeurbanne (1922)
Adresse : 25, rue du Docteur Ollier - 69100 Villeurbanne (banlieue de Lyon)
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Style : Art Nouveau, éclectisme
Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi. Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement
Temple avec photos
Date de consécration (par Mère) : 27 août 1922
Anecdote : Son architecture est très proche de celle du temple de Tours, à la différence d'une aile sur le côté droit et d'une fenêtre qui a été percée plus tard sur sa façade.
C'est le même jour que Mère est inspirée que les desservants montent à la grande tribune pour faire le recueillement de 10h. Ce sera le 5e temple français. -
Par antoiniste le 2 Juin 2021 à 12:45
Le temple Antoiniste de Villeurbanne figure dans la liste des EBP de la municipalité même s’il figure déjà dans la ZPPAUP.
source : Melanie Meynier-Philip, Entre valeur affective et valeur d’usage, quel avenir pour les églises paroissiales françaises ? : La région urbaine Lyon Saint-Etienne interrogée par le référentiel du ”Planéglises” québécois (p. 142), Architecture, aménagement de l’espace. Université de Lyon, 2018. Français. NNT:2018LYSE2085.
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02020281
Le sigle EBP singifie Éléments Bâtis à Préserver, et le sigle ZPPAUP signifie Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager.
Ce dernier dispositif a pour objet d'assurer la protection du patrimoine paysager et urbain et mettre en valeur des quartiers et sites à protéger pour des motifs d’ordre esthétique ou historique.votre commentaire
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Par antoiniste le 28 Décembre 2020 à 13:19
Villeurbanne, rue Dr Ollier en 1947, le temple (remonterletemps.ign.fr)
Villeurbanne, rue Dr Ollier en 1954, façade du temple (remonterletemps.ign.fr)
Villeurbanne, rue Dr Ollier en 1971, façade du temple (remonterletemps.ign.fr)
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Par antoiniste le 29 Avril 2019 à 11:57
Lyon, ville du spiritisme
De J. C. dans l'Echo de Paris :
Il semble que Lyon soit une ville où le mysticisme s'exaspère... jusqu'à toucher aux confins de la folie. J'ai bien connu Antoine, fils d'un maître de plâtre amarrée près du pont d'Alnay, le père Chapaz, originaire de Condrieu.
Celui qui, voici quelque quarante-cinq ans, aurait annoncé au père Chapaz que son grand Antoine deviendrait philosophe et serait appelé à la cour de Russie – hélas ! comme fut appelé Raspoutine – aurait certainement bien fait rire le père Chapaz qui fumait sagement sa pipe toute la journée.
Et cependant Antoine est devenu illustre. Ne le confondons pas toutefois avec l'ancien zouave belge Antoine... dont la veuve a trouvé le moyen d'essaimer à Villeurbanne où nous avons un temple Antoniste. Là encore, ce sont des esprits égarés, des désiquilibrés qui se retrouvent.
On retrouve tout cela dans les sociétés spirites, car il en est d'officiellement avouées. M. Mélusson, directeur du Royal Hôtel, place Bellecour, ne le contestera pas, puisqu'il en est le président.
J'ai souvenance d'une séance de spiritisme tout à fait inattendue, tout au moins par son cadre. Dans les salons d'un consulat d'une puissance amie, n'ayant rien de soviétique, on présentait un médium qui jouait, improvisait du Liszt, du Chopin, du Berlioz, etc. L'élite du spiritisme, quelques journalistes, quelques sceptiques aussi y assistaient, sous la présidence d'un ancien conseiller de la préfecture du Rhône, qui fait des vers et de la politique quelque part dans le Midi... La supercherie du médium fut assez vite découverte, car un de nos plus éminents pianistes lyonnais, M. Trillat, professeur au Conservatoire, était présent.
L'artifice des spirites, c'est d'abord le mensonge, puis le truquage. Mais que faire ? Quel remède apporter à ce besoin de mystérieux, tout spécial ? Le grand air peut-être, la lumière... la paix. Assainir certains quartiers et certains esprits.
Et cela n'empêche point les âmes troubles de chercher des sensations troubles.
A côté des guérisseurs plus ou moins accomodés à la sauce spirite, il y a vraiment à Lyon des détraqués, peut-être même des satanistes.
Encore une fois, tout ce besoin correspond à des états de maladie, à des contrariétés, à des caprices insoupçonnés de ceux qui recherchent des sensations, peut-être des jouissances, et souvent des consolations à leurs déceptions conjugales ou familiales ou à leurs déboires sociaux.L'Effort algérien, 23 mai 1931
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Par antoiniste le 11 Mars 2019 à 17:20
27 août 1923. ASSOCIATION DU CULTE ANTOINISTE, à Lyon-Villeurbanne, rue du Docteur-Ollier, qui a pour but de propager l'enseignement moral révélé par le père Antoine dans son temple de Jemeppe-sur-Meuse, de 1906 à 1909.
Journal officiel de la République française. Lois et décrets, 4 septembre 1923
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Par antoiniste le 4 Mars 2019 à 11:24
source : lerizeplus.villeurbanne.fr/arkotheque
années 50
carte postale non datée, écrite au verso : "Bien chère soeur, Dans ce temple, j'ai prié pour vous et tous les vôtres. J'ai demandé au Père que la lumière soit sur votre route, que vous ayez la force et la santé. Je ne vous oublie pas et j'espèreque votre séjour vous aura été favorable. Bien affectueusement, je vous embrasse s/Hélène"
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Par antoiniste le 9 Mars 2010 à 20:00
Le temple de Lyon s'inaugure en 1922. En septembre 1912, une salle de lecture est ouverte à Bourgoin et Nivolas-Vermelle (chez M. Chabert, instituteur), cette dernière fermant assez rapidement.
A Villeurbanne même une maison s'ouvre en septembre 1913. Une seconde s'ouvre à Bourgoin en février 1914. Un Unitif donne en 1914 les adresses des salles de Bourgoin (32 rue pocontier, 4 Place d'armes) et de Lyon (83 cours Gambetta)
Un Unitif, datant de 1920 environ, indique des salles de lecture à Bourgoin (rue Benoît Orcel), à Grenoble (Place Notre Dame) et à Voiron (École de Mille Pas), trois communes de l'Isère. Une salle de lecture existait également à Priay (chez Lacroix Buisson). dans l'Ain.
À Lyon et Villeurbanne même, le même Unitif cite quatre adresses : Cours Emile Zola et Impasse de l'Étoile (Villeurbanne) et rue de Bourdy et Cours Gambetta (à Lyon).
Vallée du Rhône et Lyonnais. - Pour Lyon, le temple antoiniste se situe dans la banlieue ouvrière, à Villeurbanne ; on estime à environ 150 le nombre des adeptes (en 1950, plusieurs artistes de l'orchestre de l'Opéra de Lyon étaient Antoinistes).
Région des Alpes. - A Bourgoin-Jallieu, une trentaine d'adeptes au maximum, un ou deux dirigeants, peu de prosélytisme.
C.Ch. Chéry o.p., L'Offensive des sectes, 1954, p.264votre commentaire
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Villeurbanne - usine de confection Guicher et Coste dite Manufacture de vêtements Bayard [D.Gourbin]
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Par antoiniste le 29 Janvier 2010 à 20:05
source : Base Mémoire
Usine de traitement de surface des métaux, filature, tissage, passementerie dite Dorures Louis Mathieu puis Dorures Louis Mathieu Industrie (DLMI)
source : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=REF&VALUE_98=IA69000002votre commentaire
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Par antoiniste le 29 Janvier 2010 à 20:00
Ce qui nous semble le mieux organisé à Lyon, c'est la charité; elle est peut-être à la hauteur de la misère. Hôpitaux, hospices, orphelinats, ouvroirs, écoles d'apprentissage, bureaux de bienfaisance, maisons de retraite et de refuge y sont plus nombreux et plus abondamment pourvus que dans la plupart des grandes villes de France. Le vaste Hôtel-Dieu, qui développe sur la rive droite du Rhône trois cents mètres de façade surmontés d'un dôme de Soufflot, n'a cessé d'accroître ses ressources depuis le vie siècle que le fondèrent Childebert et la reine Ultrogoth. Beaucoup de grands seigneurs et de riches bourgeois lyonnais figurent parmi ses bienfaiteurs : le véritable Lyonnais est assez fier de son pays pour lui faire, à l'occasion, largesse de sa fortune. Il dispose de douze cents lits gratuits, de deux cents lits payants, et ses services médicaux et pharmaceutiques sont aussi complets qu'irréprochables.
En face de l'Hôtel-Dieu, sur la rive gauche du fleuve, grouille le faubourg populeux, besogneux, remuant et parfois menaçant, d'où lui viennent sans doute la plupart de ses malades : la Guillotière. Nous n'avons vu nulle part, même à Paris, groupe d'habitations plus pauvres, plus mornes, plus sèches. Cela s'étend en platitude sans verdure, sans art, sans rien de clair ni de joyeux, jusqu'aux lugubres casernes de la Part-Dieu, que secondent les forts des Brotteaux, de Villeurbanne, de la Motte, du Colombier, de la Vitriolerie, élevés, on dirait, moins pour protéger la ville frontière contre l'étranger que pour maintenir dans le servage industriel une multitude d'esclaves suspects d'indocilité.
Louis Barron, Le nouveau voyage de France (1899)
souce : gallicavotre commentaire
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Par antoiniste le 15 Janvier 2010 à 18:13
source : Google Streetview
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