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quai des ardennes

Liège/Quai des Ardennes (1935)(service complet)

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Liège / Angleur (1935)

Adresse : 71, Quai des Ardennes (coin rue Hubert Désamoré) - 4020 Liège (Angleur)

Style : Néo-gothique

Panneau :
Tous les dimanches à 10 heures
Lecture dans l'Enseignement
Les 4 premiers jours de la
semaine à 10 heures
OPERATION GENERALE
Et à 19 heures
Lecture dans l'Enseignement

Temple sans photo

Temple à activité réduite en hiver : Mardi, Opération à 10h ; Mercredi, Lecture à 19h ; Jeudi, Opération à 10h ; Dimanche, Lecture à 10h.

Date de consécration (par Sœur Deregnaucourt) : 9 juin 1935

Anecdote : Pour la cérémonie, Sœur Deregnaucourt était coiffée du bonnet blanc de Mère. A cette époque, Mère décida de revêtir un bonnet blanc pour les événements marquants, "pour symboliser qu'elle avait atteint le fluide du Couronnement (Historique du Culte antoiniste). D'après les archives du Temple de Rétinne, "cela lui causa une telle épreuve, qu'elle a dit : "Plus jamais !". Après 8 jours on a reconsacré le Temple avec Mère. Avec Mère, il y avait foule."

Les Deregnaucourt étaient des adeptes de la première heure. L'imprimerie construite rue Hors-Château à Liège deviendra un temple en 1917, et Sœur Deregnaucourt en sera la première desservante.
    Le temple a dû être réparé après la Deuxième Guerre mondiale

Ce Temple Antoiniste a été ouvert en 1935. C'est un bâtiment en style ogival très dépouillé, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. C'est d'ailleurs ce qui lui confère un certain cachet.
Dans l'angle de la Rue Hubert DESAMORE et du Quai des ARDENNES, on aperçoit encore dans la maçonnerie la trace d'une réfection faite dans la seconde moitié des années 80. Auparavant, il y avait, au niveau du premier étage, une tourelle placée "en échauguette". Selon ce que le desservant de l'époque m'a expliqué, on a dû l'enlever car il y avait des risques sur le plan de la stabilité (source : http://antoinisme.20six.fr)

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Collaborateurs directs du Père - Consécration par Soeur Deregnaucourt (archives Temple de Retinne)

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Collaborateurs directs du Père - Consécration par Soeur Deregnaucourt (archives Temple de Retinne)

    Sœur de Regnaucourt a fait la consécration du Temple du Quai des Ardennes en bonnet blanc. Elle était très à l'épreuve, car il n'y avait que Mère qui pouvait le porter, étant entrée dans la pureté.
Cette sœur a été tellement à l'épreuve qu'elle a dit : "Plus jamais !" Après 8 jours on a reconsacré le Temple avec Mère cette fois, car cela non plus n'avait été et peu de monde ; avec Mère, il y avait foule.

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Journées du Patrimoine 1999 - Temple Antoiniste d'Angleur

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Journées du Patrimoine 1999 - Temple Antoiniste d'Angleur

Brochures des Journées du Patrimoine - Wallonie 11-12/09/99
1850-1950 : Un siècle d'architecture moderne

    L'après-midi, le circuit débutera par la visite extérieure et intérieure du Temple des Antoinistes où un responsable vous accueillera. Ce bâtiment de style néo-gothique fut construit en 1935. Particulièrement répandu en Wallonie, ce culte, reconnu comme religion en 1926, trouve en partie ses origines à Jemeppe-sur-Meuse où vivait Père Antoine le guérisseur (1846-1912).

https://awap.s3.us-east-2.amazonaws.com/brochures/1999++-+11es+Journe%CC%81es+du+patrimoine+en+wallonie.pdf

Journées du Patrimoine 1999 - Temple Antoiniste d'Angleur - ill.

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De Antoinisten zijn het niet eens (De Nieuwe Gids, 5 juillet 1949)(belgicapress)

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De Antoinisten zijn het niet eens (De Nieuwe Gids, 5 juillet 1949)(Belgicapress) DE ANTOINISTEN ZIJN HET NIET EENS

ZEVEN-EN-DERTIG jaar geleden, de 25 Juni 1912, overleed, te Luik, Louis-Joseph Antoine, meer bekend onder de naam «Père Antoine», de stichter van Antoinistische Cultus, een godsdienstige sectie die in Wallonnie, op enkele plaatsen, enige aanhangers heeft. De weduwe van «Père Antoine» stichtte de 27e Juni 1921, onder de naam «Culte Antoinisten» een vereniging van openbaar nut, welke voor doel had de verspreiding van de Antoinistische cultus te bevorderen en zijn tempels en andere tijdelijke goederen te beheren. Zo werd een zekere Emile Henoul aangesteld als bedienaar van de Antoinistische tempel, Quai des Ardennes te Luik. In 1943 ontstond een meningsverschil tussen Henoul en de Antoinistische overheld en Henoul ging zich vestigen te Angleur, waar hij onder de naam «Culte Antoinisten» een nieuwe tempel oprichtte om er de leer van «Père Antoine» in «haar oorspronkelijke zuiverheid» te belijden.
    Daarop werd hij door de eigenlijke Antoinisten voor de rechtbank gedaagd om zich verbod te horen opleggen zich te laten doorgaan als de bedienaar van een Antoinistische tempel en de naam «Culte Antoiniste» te gebruiken.
    Het Hof van Beroep te Luik heeft thans uitspraak gedaan in deze zaak in een arrest, dat deze week gepubliceerd werd in «Le Journal des Tribunaux».
    Hoewel Henoul niet betwistte dat «Père Antoine» wel degelijk de stichter was van de «Antoinistische cultus» komt het Hof tot de enigszins verrassende bevinding, dat niets de «dissident» Henoul kan beletten zich als bedienaar van deze eredienst uit te geven.
    Inderdaad, aldus het Hof, onverschillig of men het «Antoinisme» als een godsdienst, een opinie, een theorie of een wijsbegeerte beschouwt, de grondwet waarborgt zowel de vrijheid van eredienst als de vrijheid van opinie en de vrijheid van vereniging. Het komt dus de Justitie niet toe zich op enige wijze te mengen in conflikten van confessionnele dissidentie.
    Iets anders, gaat het Hof verder, is het gebruik van de naam «Culte Antoiniste». Juist dezelfde naam gebruiken sticht verwarring en verwarring is altijd in strijd met het openbaar belang. Henoul mag wel in zijn opschriften zinspelen op het Antoinisme maar moet zich toch op enige wijze onderscheiden van de oorspronkelijke Antoinisten. En zeggen dat «Père Antoine» de vrede wilde brengen onder de mensen!

De Nieuwe Gids, 5 juillet 1949 (source: belgicapress)

 

Traduction :

                                       LES ANTOINISTES NE SONT PAS DU MÊME AVIS

Il y a sept ans et demi, le 25 juin 1912, décédait à Liège Louis-Joseph Antoine, plus connu sous le nom de "Père Antoine", fondateur du Culte Antoiniste, une secte religieuse qui compte quelques adeptes en Wallonie. La veuve du "Père Antoine" a fondé le 27 juin 1921, sous le nom de "Culte Antoiniste", une association d'utilité publique, dont le but était de favoriser la diffusion du culte antoiniste et de gérer ses temples et autres biens temporaires. C'est ainsi qu'un certain Emile Henoul est nommé ministre du temple antoiniste, quai des Ardennes à Liège. En 1943, un désaccord surgit entre Henoul et l'hiérarque antoiniste et Henoul s'installe à Angleur, où il fonde un nouveau temple sous le nom de "Culte Antoiniste" pour y professer l'enseignement du "Père Antoine" dans "sa pureté originelle".
    Il est alors assigné en justice par les Antoinistes actuels pour entendre l'interdiction de se faire passer pour le ministre d'un temple Antoiniste et d'utiliser le nom de "Culte Antoiniste".
    La Cour d'appel de Liège s'est prononcée sur cette affaire dans un arrêt publié cette semaine dans le "Journal des Tribunaux".
    Bien que M. Henoul n'ait pas contesté que le "Père Antoine" était bien le fondateur du "Culte Antoiniste", la Cour est arrivée à la conclusion quelque peu surprenante que rien ne pouvait empêcher le "dissident" Henoul de s'exprimer en tant que ministre de cette secte.
    En effet, selon la Cour, que l'on considère l'"Antoinisme" comme une religion, une opinion, une théorie ou une philosophie, la Constitution garantit la liberté de culte ainsi que la liberté d'opinion et la liberté d'association. Il n'appartient donc pas à la justice d'interférer de quelque manière que ce soit dans les conflits de dissidence confessionnelle.
    Autre chose, poursuit la Cour, l'utilisation de la dénomination "Culte Antoiniste". Le fait d'utiliser exactement le même nom crée une confusion, et la confusion est toujours contraire à l'intérêt public. Henoul peut faire allusion à l'Antoinisme dans ses inscriptions, mais doit toujours se distinguer d'une manière ou d'une autre des Antoinistes originels. Et dire que le "Père Antoine" voulait apporter la paix entre les hommes !

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Faire-part - Charles Otto (La Meuse, 10 novembre 1930)(Belgicapress)

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 Faire-part - Charles Otto (La Meuse, 10 novembre 1930)(Belgicapress).jpg

On nous prie d'annoncer la mort de
Monsieur Charles OTTO
TAILLEUR D'HABITS
    L'enterrement antoiniste aura lieu lundi 10 novembre, à 3 heures.
Réunion à la maison mortuaire, rue de la Vesdre, 4, Liège-Vennes.

La Meuse, 10 novembre 1930 (Belgicapress)

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Un cycliste happé par une auto (La Cité Nouvelle, 26 octobre 1938)(Belgicapress)

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Un cycliste happé par une auto (La Cité Nouvelle, 26 octobre 1938)(Belgicapress)

    LIEGE-VILLE. – Un cycliste happé par une auto est grièvement blessé. M. Etienne Mathieu, 50 ans, réviseur aux Conduites d'Eau, demeurant rue Vallée, 118, à Vaux-sous-Chèvremont, qui sortait du Temple Antoiniste, au quai des Ardennes, enfourcha son vélo pour traverser la chaussée du quai des Ardennes. En accomplissant cette dangereuse manœuvre, il fut happé par l'auto conduite par M. Armand Del. sous-officier au 3e Régiment d'Artillerie, domicilié boulevard de la Constitution, 61.
    Projeté à dix mètres de distance, le cycliste porte de graves blessures au front et au cuir chevelu et fêlure du bassin.

La Cité Nouvelle, 26 octobre 1938 (Belgicapress)

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Faire-part - Auguste Thonus (La Wallonie, 18 février 1936)(Belgicapress)

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Faire-part - Auguste Thonus (La Wallonie, 18 février 1936)(Belgicapress)

NÉCROLOGIE

LIEGE. – On nous pris d'annoncer la mort de
Monsieur Auguste THONUS
époux de Laurence GRANDCHAMPS
L'enterrement antoiniste aura lieu mercredi 19 courant à 4 h. 45.
Réunion à la maison mortuaire, rue des Vennes, 358.

La Wallonie, 18 février 1936 (source : Belgicapress)

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ANGLEUR - Culte Antoiniste

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ANGLEUR - Culte Antoiniste

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Réparation des temples après-guerre (Moniteur belge, N°82, 23 mars 1949)

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Réparation des temples après guerre (Moniteur belge, N°82, 23 mars 1949)

REPARATION DE DOMMAGES DE GUERRE AU DOMAINE PUBLIC
A CHARGE DE L'ETAT.

    Par arrêté du Ministre des travaux publics, en date du 1er au 31 janvier 1949, sont mises à charge de l'Etat les dépenses détaillées ci-après à résulter de la réparation de dommages de guerre à des biens du domaine public des pouvoirs subordonnés ou à des biens affectés à un service d'utilité publique.

    A. S. B. L. Culte antoiniste, à Jemeppe-sur-Meuse : Réparation au temple ...... 64.800
    Id. : Réparation temple de Jupille ..................................................................... 98,000
    Id. : Réparation temple quai des Ardennes, 71, à Liège ………………………………... 34,100

Moniteur belge, N°82, 23 mars 1949

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Antoinistes pendant la 2e Guerre mondiale (La Meuse, 7 juin 1945)(Belgicapress)

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Antoinistes pendant la 2e Guerre mondiale (La Meuse, 7 juin 1945)(Belgicapress)

Un récit comme tant d'autres

UNE PRISONNIERE POLITIQUE LIEGEOISE
NOUS FAIT VIVRE SON CALVAIRE

    Au temple du culte antoiniste d'Embourg, quelques patriotes se livraient à une action que les Allemands finirent, hélas, par connaître !
    Plusieurs arrestations furent opérées : celle du docteur Tilkin, de Grivegnée, dont on est sans nouvelle, de Mme Hanoul et de M. Jeanne Disty, rentrées depuis quelques jours et toutes deux alitées.

    « Je pesais près de quatre-vingt-dix kg. au moment de mon arrestation, le 8 juin 43, nous dit Mme Disty. Ma fiche de l'hôpital en accuse 44. Elle date d'hier.

    » Après trois mois de séjour au secret à St-Léonard, nous partions sans jugement pour l'Allemagne. Nous fîmes un premier séjour de 3 semaines à Ravensbruck, dans d'épouvantables conditions d'hygiène et de nourriture. Nous couchions sous un hangard, à tous vents, sans couverture. J'avais trouvé un vieux papier gris dans lequel je m'emballais les jambes. Ma gardienne, une S. S. me l'arracha aussitôt qu'elle s'en aperçut et un S. S. m'infligea à coups de bâton, une correction qui m'ôta l'envie de tricher encore. L'appel à la cour durait entre 2 et 4 h., quel que soit le temps et nous n'avions qu'un peu de pain et une soupe légère comme de l'eau.
    » Nous partîmes pour les usines Bertrix, dans la vallée de la Sprée, où nous faisions 12 heures de travail sans jamais un jour de repos.
    » Je ne vous dis rien du transport en wagon à bestiaux, sans rien à manger ni à boire.
    » Les gardiennes S. S étaient d'une inconcevable brutalité. Les coups pleuvaient sans la moindre raison. Au camp, nous touchions un pain pour cinq détenues et un litre de soupe infâme. Un soir, le camp fut bombardé et les baraquements prirent feu. On nous y avait naturellement enfermées et personne ne vint nous ouvrir. Nous dûmes unir ce qui nous restait de force pour défoncer les portes et nous sauver dans l'enceinte où les S. S. réapparurent tout danger passé pour remettre de l'ordre et apaiser l'affolement selon leur méthode. Certains regrettèrent que nous n'ayons pas été « grillées comme des cochons ». Le lieu étant inlogeable, on nous rangea et nous partîmes à pied pour Koepenick.

    » La plupart des nôtres étaient à pieds nus. Plus personne n'avait de gamelle. On prenait sa soupe dans de vieilles boîte à conserves dont les bords en dent de scie coupaient les lèvres. On recevait un pain par sept détenues. En arrivant, nous fûmes contraintes à une longue pause, dans la cour, entièrement dévêtues, pour recevoir une nouvelle chemise.

    » On nous mit au creusement de tranchées.

    » Bientôt l'avance des Russes imposa un nouveau déménagement vers Orianenburg. Nous partîmes à pieds par étapes de 35 km. Personne n'avait le droit de s'arrêter : qui tombait était achevé sur place. Plus de pain : quatre ou cinq pommes de terre à moitié cuites.

    » Je suis là. Le mauvais rêve est passé. Mes amis m'apportent des fleurs. Puissent-elles effacer les visions terribles dont nos yeux ont peine de se détourner. Une seule chose nous en guérira. C'est d'apprendre que nos tortionnaires ont été punis comme ils le méritent et que, dans tous les pays leurs amis, leurs aides n'ont pas échappé au juste châtiment. Sans cela, les honneurs... »

                                                                                  René LOUETTE.

La Meuse, 7 juin 1945 (source : Belgicapress)

    Il s’agit certainement d’une salle de lecture, la ville d’Embourg ne possédant pas de temple.

    On connait le couple Hanoul pour avoir créé un temple avec photo à Angleur après que le Premier représentant du Père de Belgique décida leur retrait dans les temples après la désincarnation de Mère qui en avait instauré la tradition.
    On apprend par la presse que le docteur Tilkin mourra en Allemagne vers 1947 en tant que déporté politique. Sportif invétéré, on créera en son honneur la ceinture Tilkin, décerné aux non professionnels dans les années directes d’après-guerre.

    Des personnes se souviennent que Frère José et Sœur Marie du Temple d’Herstal auront caché et protégé des familles juives pendant la Deuxième Guerre mondiale, et au Temple de Huy, deux ou trois ménages ont été accueillis et hébergés par le desservant et son épouse.

    On sait également que des Antoinistes en France ont participé à la résistance : Angèle et Suzanne Marseille, déclaré par Israël comme « Justes parmi les Nations », le frère André Levasseur du temple de la rue du Pré Saint-Gervais…

    René Guenon, dans son livre sur Le Théosophisme dit pour sa part (mais il ne cite pas ses sources et on le sait de parti-pris) : « Depuis cette époque [reconnaissance du culte et soutien de sénateurs francs-maçons], on a raconté des choses singulières sur le respect tout spécial témoigné par les Allemands à l’égard des temples antoinistes, et que les adhérents de la secte attribuèrent à la protection posthume du « Père ». » (p.259)
    On ne sait pas s’il parle de la première ou de la deuxième guerre mondiale. On sait par ailleurs, qu’après la première guerre mondiale, des temples ont été réparés aux frais de l’état pour dommage de guerre, notamment celui de Jupille et d’Angleur, mais même celui de Jemeppe.

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