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Evreux (1948)

Publié le par antoiniste

Evreux (1948)

Adresse : 3, rue de Dreux (au sud de la ville, près de la N13, vers Paris) - 27000 Évreux



Style : Néo-Gothique

Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi. Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement

Temple avec photos

Date de consécration (par Frère Zemeiss, délégué par le Collège des Desservants de France au Nom du Père) : 12 décembre 1948

Anecdote : La rue se dénommée anciennement rue du Bas-Buisson.
    C'est le deuxième temple construit après la 2e Guerre mondiale et le troisième après la désincarnation de Mère. Le temple est entouré par les autres temples de Rouen (consacré deux après lui), Bernay (consacré trois ans après lui), Mantes-la-Jolie (consacré en 1966).
    Dans les années 50, d'après Lumière et vie, Numéro 6 par les Dominicains de l'Ordre des frères prêcheurs, il y aurait deux "missionnaires" qui se rendait à Vernon (à une trentaine de kilomètres d'Evreux, au nord de Mantes-la-Jolie), s'occupant certainement d'une maison de lecture disparu de nos jours.

    La commune gagne 3000 habitants entre 1946 et 1954 avec 23 647 habitants. En 1962, ils passent à 36 695. La ville connaît une croissance rapide au cours des années 1970, avec l’implantation d’industries de transformation et la création du quartier de la Madeleine situé à l'extrême sud de la ville. L’amélioration des relations avec Paris permet à une importante population d’employés parisiens de s’implanter à Évreux.

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ÉVREUX - Culte Antoiniste - Tympan du temple

Publié le par antoiniste

ÉVREUX - Culte Antoiniste

 Tympan du temple portant la date de sa consécration : (12 décembre) 1948

 

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Évreux, rue de Dreux en 1952 et 1958, Temple (remonterletemps.ign.fr)

Publié le par antoiniste

 

Temple d'Évreux en septembre 1952 (remonterletemps-ign.fr)

Temple d'Évreux en septembre 1952 (remonterletemps-ign.fr)

Évreux, rue de Dreux en 1958, Temple (remonterletemps.ign.fr)

Évreux, rue de Dreux en 1958, Temple (remonterletemps.ign.fr)

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Protestants en Normandie

Publié le par antoiniste

    La Normandie accueille la Réforme protestante très tôt et avec beaucoup de ferveur. Le phénomène d'adhésion à la Réforme est tout aussi rural qu'urbain. En Basse Normandie, le monde rural est fortement pénétré, tandis qu'en Haute Normandie, la Réforme est surtout l'affaire des villes.

    Au XVIe, l'Église catholique subit la plus grande crise de son histoire. Un à un, ses fidèles se convertissent au protestantisme.
    Néanmoins, le protestantisme, en seulement trente ans (1520-1550), gagne les cœurs. De façon remarquable, à peu près toutes les couches de la société, qu'elles soient riches ou pauvres, sont touchées : le clergé, les artisans, les marchands, les officiers, les étudiants… Même des nobles se convertissent.
    Si bien que des temples se dressent bientôt à Saint-Lô, Rouen, Dieppe, Caen, Le Havre et Coutances. Ils sont souvent animés par des pasteurs formés à Genève, la capitale du protestantisme. En 1560, 20 % de la population rouennaise serait protestante, plus d'un tiers à Caen, comme à Alençon.
    Pourquoi un succès si foudroyant ? Les historiens identifient une explication culturelle. Par rapport aux autres Français, les Normands semblent assez instruits. Une forte minorité sait lire et écrire. On imprime beaucoup de livres à Rouen et à Caen. Or, la nouvelle religion, parce qu'elle prône une lecture et une méditation de la Bible par chaque fidèle, trouve un terreau favorable en Normandie. Ce facteur est néanmoins insuffisant, car des couches cultivées n'adoptent pas le protestantisme pour autant. Rien n'est simple en matière religieuse.

    Au XIXe siècle, les protestants sont toujours présents en Normandie, regroupés dans les villes, dispersés à la campagne. Ils jouent un rôle important dans le développement social et économique de la région. On compte environ 10 000 protestants en Seine-Maritime et dans l'Orne et le Calvados, ils ne sont plus que 5000.
   Après la guerre de 1870, de nombreux protestants sont arrivés d'Alsace, tel Jules Siegfried (1837-1922), et se sont installés principalement au Havre.
    En Normandie au XIXe siècle le Réveil trouve un terrain favorable. Des méthodistes venus d'Angleterre y sont également très actifs. Les tensions entre protestantisme libéral et protestantisme orthodoxe s'en trouvent renforcées.
    Progressivement l'orthodoxie s'impose à nouveau. Citons les pasteurs David Maurel (1818-1839), Guillaume de Félice (1828-1839) et à Dieppe le pasteur Jean Réville (1826-1860).

    Au XXe siècle, le protestantisme est encore très vivant surtout à Rouen, au Havre et, à un moindre degré, à Caen.
    La plus importante des Églises rurales (25 % de la population) est à Luneray, où le temple a été construit au XIXe siècle.
source :
https://actu.fr/normandie/alencon_61001/histoire-quand-protestantisme-est-devenu-deuxieme-religion-normandie_15320899.html
https://www.museeprotestant.org/notice/le-protestantisme-en-normandie/

    La Normandie a été aussi plutôt réceptive à l'antoinisme, bien que tardivement, puisque c'est la région qui compte le plus grand nombre de temple après le département Nord : Évreux (1948), Bernay (1951), Rouen (1950), Caen (1991 à Cormelles-le-Royal) et Cherbourg-Octeville (1952). Mantes-la-Jolie dans les Yvelines est proche de la région Normandie.
    A Vimoutiers, les Antoinistes qui existaient avant l'arrivée des Pentecôtistes se sont ralliés à ces derniers (C.Ch. Chéry o.p., L'Offensive des sectes, 1954, p.262-63). On note une Rue du Temple à Vimoutiers, et l'Église Évangélique y a encore une maison de prières, 20 Rue du Bief. Il existait également des salles de lecture à Sotteville, Dieppe, Saint-Aubin-le-Cary. Au Havre, la salle de lecture a cessée depuis peu son activité (vers 2014).

Protestants en Normandie
Luneray - Le Temple

    Les temples protestants de la campagne normande sont ceux de :
Bolbec (1797) - 17 Rue Pasteur 76210 Bolbec (entrée monumentale construite en 1877)
Goderville (1834) - 17 Rue de la Poste 76110 Goderville (construit par un fidèle, racheté en 1889 par l'Association cultuelle de Saint-Antoine-la-Forêt, utilisé régulièrement jusqu'en 1993, désaffecté, vendu en 1999)
Criquetot-l'Esneval (1836) - Rue du Temple/Rue des Chataigners 76280 Criquetot-l'Esneval (Hameau du Temple, désaffecté, actuellement transformé en maison)
La Remuée (1806) - Rue du Temple 76430 La Remuée (désaffecté en 1874, les fidèles doivent se rendre alors à Saint-Romain-de-Colbosc)
La Trinité du Mont (1806) - désaffecté
Saint-Antoine-la-Forêt (1830) - 175 Route de Lillebonne/Rue Pomone 76170 Saint-Antoine-la-Forêt (remplacé par celui de 1897, rénové avant 2010)
Saint-Antoine-la-Forêt (1897) -  Rue du Temple 76170 Saint-Antoine-la-Forêt
Saint-Aubin-de-Crétôt (1824) - 1115 Route du Cheval Blanc 76190 Saint-Aubin-de-Crétôt (Ferme du Temple)
Saint-Romain-de-Colbosc (1874) - Rue Félix Faure 76430 Saint-Romain-de-Colbosc
Le Tréport (1877) - 7 Route d'Eu 76470 Le Tréport (vendu en 1970, désaffecté)
Varengeville-sur-Mer (1883) - 450 Route de Vastérival  76119 Varengeville-sur-Mer (construit par l'intermédiaire de vacanciers britanniques, vendu dans les années 1970, désaffecté)
Étretat (1883) - 66 Rue Guy de Maupassant 76790 Étretat (par les architectes parisiens BÉNARD et Charles LETROSNE, culte estival)
Harfleur (1948) - Boulevard du Midi 76700 Harfleur (désaffecté et vendu en 1988 à la municipalité puis détruit)
Montivilliers (1787) - Rue du Temple 76290 Montivilliers (par l'architecte Pierre Bernage, seul temple qui a été construit sous le règne de Louis XVI, sans compter l'Alsace, seul temple subsistant bâti en ovale et en forme d'hôtel particulier, mis en service le 29 novembre 1803, entouré d'un cimetière protestant, inscrit aux Monuments historiques dès 1977, projet de rénovation en cours)
Sanvic (1914) - Rue Georges Maguin/Rue Maxime Gorki 76620 Le Havre (ancienne chapelle militaire anglicane (protestante) de l'armée britannique au Havre pendant la guerre de 1914-1918, démontée et remontée à Sanvic, rue Maxime Gorki, afin de servir au culte de l'Église évangélique libre de Béthel, affiliée à la Mission Intérieure Baptiste en 1960, après le départ des derniers missionnaires suédois en 2000, rattachée à l'Église Baptiste de Rouelles jusqu'en 2003, vendue en 2007)
Luneray (1812) - Rue de la République/Square Jean Venable 76810 Luneray (construction autorisée par décret de Napoléon signé en 1807 à Varsovie, sacristie construite en 1824, transformation complète de l'intérieur et seconde dédicace en 1856, clocheton et salle de bibliothèque au premier étage ajoutés en 1892)
Le Coudray (1832) - Rue du Temple/Rue Maeterlinck (construit pour les libéraux, utilisé ensuite par les évangéliques, désaffecté, actuellement propriété privée)
Lammerville (1869) - Impasse du Temple 76730 Lammerville (désaffecté en 1960 actuellement propriété privée, sa cloche a été mise en 2007 square Jean Venable à côté du temple actuel de Luneray)
Notre-Dame-de-Gravenchon (1959) - Rue Alexandre André 76330 Notre-Dame-de-Gravenchon (chapelle des Cités (Esso), désaffectée avant 1980, elle sert de dépôt aux éditions religieuses Foi et Victoire)

Protestants en Normandie
Rouen - Temple Saint-Eloi


    Dans les villes, au temps de la Réforme, il n'est pas rare qu'une église sert aux Protestants pour en faire leur temple. Les temples actuellement en service sont ceux de :
Dieppe (1835) - 69 Rue de la Barre 76200 Dieppe (ancienne chapelle des Carmélites de 1631 détruite lors du bombardement de 1694, reconstruite entre 1735 et 1745, acquise par la ville en 1832 pour en faire le temple protestant)
Elbeuf (1851) - 17 Rue Guérot 76500 Elbeuf
Fécamp (1885) - Rue Jules Ferry 76400 Fécamp
Lillebonne (1860) - 27 Rue Victor Hugo 76170 Lillebonne (par M. Marage, architecte à Bolbec)
Le Havre (1857) - 47 Rue Anatole France (anc. Rue Napoléon, puis Rue du Lycée) 76600 Le Havre (par l'architecte Deconchy, bombardé en 1940, le clocher et la rosace ne seront pas reconstruits pour sa réhabilitation en 1953, seul édifice du Havre réunissant en un même bâtiment l'architecture XIXe siècle et l'architecture de l'école Perret)
Rouen (XVIème s.) - Temple Saint-Éloi, Place Martin Luther King 76000 Rouen (après un temple en forme de dodécagone, se situait dans la commune actuelle de Grand Quevilly, les protestants n'ayant pas le droit d'avoir un temple dans leur ville selon l'Édit de Nantes, qui a été fermé en 1685, une église de Rouan a été attribuée en 1803 par Bonaparte alors Premier Consul aux protestants, en partie détruit par les bombardements de mai 1944, les travaux de restauration n'ont été achevés qu'en 1955)

http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep76.htm

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Marthe (née Fage) et Louis Buguet

Publié le par antoiniste

Frère Robert Pierrefeu nous a fait le plaisir de compléter les quelques informations trouvées sur la fiche généalogique d'Angèle Vertet. Voici ces indications :

Marthe Buguet, née Fage

Marthe BUGUET née FAGE, une des soeurs d'Angèle, que j'ai bien connue également, dirigea avec son mari les écoles publiques de MONTCEAU LES MINES en Saône et Loire. A leur retraite, au moment de l'occupation allemande, ils vinrent habiter dans une rue voisine du Temple de VILLEURBANNE.

Peu de temps après, Frère BUGUET se désincarna et Soeur BUGUET fut successivement desservante des Temples d'ORANGE, d'EVREUX, de PARIS-VERGNIAUD, de CAUDRY et enfin de MARSEILLE où elle se désincarna en 1973.

Une fiche généalogique a également été créée par Nadine Chamayou. On y apprend que Marthe (Marie Joséphine Augusta), est née le 3 août 1885 à Chambon-le-Château, en Lozère (Languedoc-Roussillon) et qu'elle est décédée le 23 janvier 1973 à Marseille, à l'âge de 87 ans où elle fut desservante du temple antoiniste.

Marthe Buguet, née Fage

Temple antoiniste de Marseille

Institutrice publique adjointe à Verosvres (Saône-et-Loire) en 1906, institutrice à Collonge (sûrement Collonge-en-Charolais où vit la famille, en Saône-et-Loire) de 1911 à 1921. Elle se mari le 17 septembre 1904 à Castries dans l'Hérault avec Louis François Buguet.

Lui est né le 7 mai 1875 à Saint-Trivier-de-Courtes dans l'Ain (Rhône-Alpes) et est décédé à Marseille. Il a été instituteur à à Verosvres en 1906 et à Collonge en Charolais en 1916. Il est témoin du mariage d'Angèle et Louis François Vertet.

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Évreux - 3 Rue de Dreux (Google Satellite - Vue 3D)

Publié le par antoiniste

Évreux - 3 Rue de Dreux (Google Satellite - Vue 3D).JPG

source : Google Satellite - Vue 3D

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Évreux (Journal officiel de la République française. Lois et décrets 23 août 1943)

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Évreux (Journal officiel de la République française. Lois et décrets 23 août 1943)

Déclarations d'associations

ASSOCAITIONS FRANÇAISES (Décret du 16 août 1901.)

19 juillet 1943. Déclaration à la préfecture de l'Eure.
ASSOCAITION CULTUELLE ANTOINISTE D'EVREUX.
But : modifications aux statuts de l'association, destinées à préciser ses liens de subordonation à l'Union des associations cultuelles antoinistes.
Siège : au Cloc-Duc, Evreux.

Journal officiel de la République française. Lois et décrets, 23 août 1943

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Évreux (Journal officiel de la République française. Lois et décrets 23 août 1943)

Publié le par antoiniste

Évreux (Journal officiel de la République française. Lois et décrets 23 août 1943)

Déclarations d'associations

ASSOCAITIONS FRANÇAISES (Décret du 16 août 1901.)

19 juillet 1943. Déclaration à la préfecture de l'Eure.
ASSOCAITION CULTUELLE ANTOINISTE D'EVREUX.
But : modifications aux statuts de l'association, destinées à préciser ses liens de subordonation à l'Union des associations cultuelles antoinistes.
Siège : au Cloc-Duc, Evreux.

Journal officiel de la République française. Lois et décrets, 23 août 1943

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Évreux - Rue de Dreux (openstreetmap.org)

Publié le par antoiniste

Évreux - Rue de Dreux (openstreetmap.org)

Évreux - Rue de Dreux (openstreetmap.org)

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Bernay - Culte Antoiniste - Consécration le 16 septembre 1951

Publié le par antoiniste

Bernay - Culte Antoiniste - Consécration le 16 septembre 1951

source : page FaceBook "Y avait ça chez mémé"

Frère ZEMEISS fait l'Opération devant la foule rassemblée.

Frère Robert Pierrefeu ajoute que frère Zemeiss avait été envoyé par le PERE en Normandie pour guérir les malades et propager l'Enseignement. Il fut délégué par le Collège des desservants de France pour consacrer les Temples d'Evreux, de Rouen et aussi de Bernay. Frère RAUX a été formé par lui et a été le premier desservant du Temple de Bernay. Il s'est désincarné au début de l'année 1986. Son fils est le desservant actuel (souvenirs de Sœur Betty)

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