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Caen / Cormelles-le-Royal (1991)

Publié le par antoiniste

Caen / Cormelles-le-Royal (1991)

Adresse : 6 Chemin Bœufs (presque au coin des Bd de l'Avenir et Bd Raymond Poincaré) - 14123 Cormelles-le-Royal (à 1/4 d'heures de Caen)
 


Style : Art Roman

Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi. Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement

Temple avec photos

Date de consécration (par un délégué du Collège des Desservants au Nom du Père) : 9 juin 1991

Anecdote : Situé au sud de Caen, le temple se trouve à Cormelles-le-Royal (merci à frère Robert pour sa correction). Mais attention, le Chemin au boeufs semble être le nom d'un vieux chemin qui parcourait les communes de Cormelles et d'Ifs, ainsi encore actuellement un Chemin aux boeufs se trouve sur les deux communes, mais est maintenant séparé par d'autres voiries. Dans un premier temps, un terrain avec une maison, avait été acquis à Ifs, mais le permis de construire n'avait pu être obtenu par le Culte qui l'a revendu pour acheter le terrain sur lequel a été édifié le temple. Avec toutes mes bonnes pensées.

Ce temple est devenu le Centre moral pour la France à partir de fin 2023.

 

    Après un ralentissement, voire même une décroissance, la population reprend à partir de 1906. En 1936, les Caennais étaient 61 334. La ville sort de ses limites historiques et s'étend sur les pentes au-dessus de la vieille ville (quartier bourgeois autour de la gare Saint-Martin, ouverte en 1884 ou quartier plus populaire au-dessus de Vaucelles).
    Au sud de Vaucelles, se trouve la Guérinière, qui constitue encore un des vingt quartiers de Caen. Il est frontalier avec Cormelles-le-Royal et Ifs.
    Après la bataille de Caen, entre le 6 et le 9 juin 1944, on construisit Tonneauville, constitué de logements provisoires pour les habitants de la ville sinistrée détruite à près de 70%. En 1951, le territoire de la Guérinière, dépendant de la commune de Cormelles-le-Royal, fut officiellement rattaché à Caen pour aménager un grand ensemble. Le quartier fut construit entre 1955 et 1961. C'est alors que la Guérinière devient l'espace d'expérimentation des techniques nouvelles et des programmes politiques de construction de masse. Ainsi, en 1962 est né un ensemble de 36 immeubles répartis sur moins de 32 hectares (30 000 habitants au km²), soit 11% de la population de Caen.
    L'économie caennaise du XXe siècle est marquée par deux industries d'ampleur : la Société métallurgique de Normandie (SMN) et Moulinex. Les hauts-fourneaux de la première, inaugurés en 1917, emploient jusqu'à 6500 ouvriers en 1974, tandis que la vie de la cité ouvrière est gérée sur le modèle paternaliste, avec les écoles ménagères pour les filles, les centres d’apprentissage pour les garçons, et l'Union sportive normande pour les ouvriers. La seconde, aux unités essaimées dans toute la Basse-Normandie, ouvre son usine de Cormelles-le-Royal en 1964 et y emploie 3 800 personnes en 1973.
source : wikipedia

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Consécration du Temple de Caen (Cormelles-Le-Royal) (Archives du Temple de Retinne)

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Consécration du Temple de Caen (Cormelles-Le-Royal) #3 (Archives du Temple de Retinne)

Consécration du Temple de Caen (Cormelles-Le-Royal) #1 (Archives du Temple de Retinne)

 

Consécration du Temple de Caen (Cormelles-Le-Royal) #2 (Archives du Temple de Retinne)

 

 

 

 

 

 

 

Consécration du Temple de Caen (Cormelles-Le-Royal) #5 (Archives du Temple de Retinne)

Consécration du Temple de Caen (Cormelles-Le-Royal) #4 (Archives du Temple de Retinne)

    

 

 

 

 

 

 

Consécration du Temple de Caen (Cormelles-Le-Royal) (Archives du Temple de Retinne)

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Temple de Cormelles-le-Royal (creator.nightcafe.studio)

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Temple de Cormelles-le-Royal (creator.nightcafe.studio)

Temple de Cormelles-le-Royal (Caen)

image créée avec creator.nightcafe.studio 

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Consécration du Temple de Cormelles-le-Royal (images FaceBook Bec-fin Line)

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Consécration du Temple de Cormelles-le-Royal (image Bec-fin Line)

Consécration du Temple de Cormelles-le-Royal (image Bec-fin Line)

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Temple de Cormelles-le-Royal, 1991 (remonterletemps.ign.fr)

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Temple de Cormelles-le-Royal, 1991 (remonterletemps.ign.fr)

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Protestants en Normandie

Publié le par antoiniste

    La Normandie accueille la Réforme protestante très tôt et avec beaucoup de ferveur. Le phénomène d'adhésion à la Réforme est tout aussi rural qu'urbain. En Basse Normandie, le monde rural est fortement pénétré, tandis qu'en Haute Normandie, la Réforme est surtout l'affaire des villes.

    Au XVIe, l'Église catholique subit la plus grande crise de son histoire. Un à un, ses fidèles se convertissent au protestantisme.
    Néanmoins, le protestantisme, en seulement trente ans (1520-1550), gagne les cœurs. De façon remarquable, à peu près toutes les couches de la société, qu'elles soient riches ou pauvres, sont touchées : le clergé, les artisans, les marchands, les officiers, les étudiants… Même des nobles se convertissent.
    Si bien que des temples se dressent bientôt à Saint-Lô, Rouen, Dieppe, Caen, Le Havre et Coutances. Ils sont souvent animés par des pasteurs formés à Genève, la capitale du protestantisme. En 1560, 20 % de la population rouennaise serait protestante, plus d'un tiers à Caen, comme à Alençon.
    Pourquoi un succès si foudroyant ? Les historiens identifient une explication culturelle. Par rapport aux autres Français, les Normands semblent assez instruits. Une forte minorité sait lire et écrire. On imprime beaucoup de livres à Rouen et à Caen. Or, la nouvelle religion, parce qu'elle prône une lecture et une méditation de la Bible par chaque fidèle, trouve un terreau favorable en Normandie. Ce facteur est néanmoins insuffisant, car des couches cultivées n'adoptent pas le protestantisme pour autant. Rien n'est simple en matière religieuse.

    Au XIXe siècle, les protestants sont toujours présents en Normandie, regroupés dans les villes, dispersés à la campagne. Ils jouent un rôle important dans le développement social et économique de la région. On compte environ 10 000 protestants en Seine-Maritime et dans l'Orne et le Calvados, ils ne sont plus que 5000.
   Après la guerre de 1870, de nombreux protestants sont arrivés d'Alsace, tel Jules Siegfried (1837-1922), et se sont installés principalement au Havre.
    En Normandie au XIXe siècle le Réveil trouve un terrain favorable. Des méthodistes venus d'Angleterre y sont également très actifs. Les tensions entre protestantisme libéral et protestantisme orthodoxe s'en trouvent renforcées.
    Progressivement l'orthodoxie s'impose à nouveau. Citons les pasteurs David Maurel (1818-1839), Guillaume de Félice (1828-1839) et à Dieppe le pasteur Jean Réville (1826-1860).

    Au XXe siècle, le protestantisme est encore très vivant surtout à Rouen, au Havre et, à un moindre degré, à Caen.
    La plus importante des Églises rurales (25 % de la population) est à Luneray, où le temple a été construit au XIXe siècle.
source :
https://actu.fr/normandie/alencon_61001/histoire-quand-protestantisme-est-devenu-deuxieme-religion-normandie_15320899.html
https://www.museeprotestant.org/notice/le-protestantisme-en-normandie/

    La Normandie a été aussi plutôt réceptive à l'antoinisme, bien que tardivement, puisque c'est la région qui compte le plus grand nombre de temple après le département Nord : Évreux (1948), Bernay (1951), Rouen (1950), Caen (1991 à Cormelles-le-Royal) et Cherbourg-Octeville (1952). Mantes-la-Jolie dans les Yvelines est proche de la région Normandie.
    A Vimoutiers, les Antoinistes qui existaient avant l'arrivée des Pentecôtistes se sont ralliés à ces derniers (C.Ch. Chéry o.p., L'Offensive des sectes, 1954, p.262-63). On note une Rue du Temple à Vimoutiers, et l'Église Évangélique y a encore une maison de prières, 20 Rue du Bief. Il existait également des salles de lecture à Sotteville, Dieppe, Saint-Aubin-le-Cary. Au Havre, la salle de lecture a cessée depuis peu son activité (vers 2014).

Protestants en Normandie
Luneray - Le Temple

    Les temples protestants de la campagne normande sont ceux de :
Bolbec (1797) - 17 Rue Pasteur 76210 Bolbec (entrée monumentale construite en 1877)
Goderville (1834) - 17 Rue de la Poste 76110 Goderville (construit par un fidèle, racheté en 1889 par l'Association cultuelle de Saint-Antoine-la-Forêt, utilisé régulièrement jusqu'en 1993, désaffecté, vendu en 1999)
Criquetot-l'Esneval (1836) - Rue du Temple/Rue des Chataigners 76280 Criquetot-l'Esneval (Hameau du Temple, désaffecté, actuellement transformé en maison)
La Remuée (1806) - Rue du Temple 76430 La Remuée (désaffecté en 1874, les fidèles doivent se rendre alors à Saint-Romain-de-Colbosc)
La Trinité du Mont (1806) - désaffecté
Saint-Antoine-la-Forêt (1830) - 175 Route de Lillebonne/Rue Pomone 76170 Saint-Antoine-la-Forêt (remplacé par celui de 1897, rénové avant 2010)
Saint-Antoine-la-Forêt (1897) -  Rue du Temple 76170 Saint-Antoine-la-Forêt
Saint-Aubin-de-Crétôt (1824) - 1115 Route du Cheval Blanc 76190 Saint-Aubin-de-Crétôt (Ferme du Temple)
Saint-Romain-de-Colbosc (1874) - Rue Félix Faure 76430 Saint-Romain-de-Colbosc
Le Tréport (1877) - 7 Route d'Eu 76470 Le Tréport (vendu en 1970, désaffecté)
Varengeville-sur-Mer (1883) - 450 Route de Vastérival  76119 Varengeville-sur-Mer (construit par l'intermédiaire de vacanciers britanniques, vendu dans les années 1970, désaffecté)
Étretat (1883) - 66 Rue Guy de Maupassant 76790 Étretat (par les architectes parisiens BÉNARD et Charles LETROSNE, culte estival)
Harfleur (1948) - Boulevard du Midi 76700 Harfleur (désaffecté et vendu en 1988 à la municipalité puis détruit)
Montivilliers (1787) - Rue du Temple 76290 Montivilliers (par l'architecte Pierre Bernage, seul temple qui a été construit sous le règne de Louis XVI, sans compter l'Alsace, seul temple subsistant bâti en ovale et en forme d'hôtel particulier, mis en service le 29 novembre 1803, entouré d'un cimetière protestant, inscrit aux Monuments historiques dès 1977, projet de rénovation en cours)
Sanvic (1914) - Rue Georges Maguin/Rue Maxime Gorki 76620 Le Havre (ancienne chapelle militaire anglicane (protestante) de l'armée britannique au Havre pendant la guerre de 1914-1918, démontée et remontée à Sanvic, rue Maxime Gorki, afin de servir au culte de l'Église évangélique libre de Béthel, affiliée à la Mission Intérieure Baptiste en 1960, après le départ des derniers missionnaires suédois en 2000, rattachée à l'Église Baptiste de Rouelles jusqu'en 2003, vendue en 2007)
Luneray (1812) - Rue de la République/Square Jean Venable 76810 Luneray (construction autorisée par décret de Napoléon signé en 1807 à Varsovie, sacristie construite en 1824, transformation complète de l'intérieur et seconde dédicace en 1856, clocheton et salle de bibliothèque au premier étage ajoutés en 1892)
Le Coudray (1832) - Rue du Temple/Rue Maeterlinck (construit pour les libéraux, utilisé ensuite par les évangéliques, désaffecté, actuellement propriété privée)
Lammerville (1869) - Impasse du Temple 76730 Lammerville (désaffecté en 1960 actuellement propriété privée, sa cloche a été mise en 2007 square Jean Venable à côté du temple actuel de Luneray)
Notre-Dame-de-Gravenchon (1959) - Rue Alexandre André 76330 Notre-Dame-de-Gravenchon (chapelle des Cités (Esso), désaffectée avant 1980, elle sert de dépôt aux éditions religieuses Foi et Victoire)

Protestants en Normandie
Rouen - Temple Saint-Eloi


    Dans les villes, au temps de la Réforme, il n'est pas rare qu'une église sert aux Protestants pour en faire leur temple. Les temples actuellement en service sont ceux de :
Dieppe (1835) - 69 Rue de la Barre 76200 Dieppe (ancienne chapelle des Carmélites de 1631 détruite lors du bombardement de 1694, reconstruite entre 1735 et 1745, acquise par la ville en 1832 pour en faire le temple protestant)
Elbeuf (1851) - 17 Rue Guérot 76500 Elbeuf
Fécamp (1885) - Rue Jules Ferry 76400 Fécamp
Lillebonne (1860) - 27 Rue Victor Hugo 76170 Lillebonne (par M. Marage, architecte à Bolbec)
Le Havre (1857) - 47 Rue Anatole France (anc. Rue Napoléon, puis Rue du Lycée) 76600 Le Havre (par l'architecte Deconchy, bombardé en 1940, le clocher et la rosace ne seront pas reconstruits pour sa réhabilitation en 1953, seul édifice du Havre réunissant en un même bâtiment l'architecture XIXe siècle et l'architecture de l'école Perret)
Rouen (XVIème s.) - Temple Saint-Éloi, Place Martin Luther King 76000 Rouen (après un temple en forme de dodécagone, se situait dans la commune actuelle de Grand Quevilly, les protestants n'ayant pas le droit d'avoir un temple dans leur ville selon l'Édit de Nantes, qui a été fermé en 1685, une église de Rouan a été attribuée en 1803 par Bonaparte alors Premier Consul aux protestants, en partie détruit par les bombardements de mai 1944, les travaux de restauration n'ont été achevés qu'en 1955)

http://huguenotsinfo.free.fr/temples/departements/dep76.htm

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Cormelles-le-Royal - Chemin aux Boeufs (bing.com)

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Cormelles-le-Royal - Chemin aux Boeufs (bing.com)

Vue d'ensemble du site cartes bing.com

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Cormelles-le-Royal - Chemin aux Boeufs (openstreetmap.org)

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Cormelles-le-Royal - Chemin aux Boeufs (openstreetmap.org)

Cormelles-le-Royal - Chemin aux Boeufs (openstreetmap.org)

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Consécration du temple en 1991

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Sœur Edmonde Cochard, à droite, desservante du Temple de Tergnier.

    Je me souviens de la consécration du Temple de Caen. Il y avait beaucoup, beaucoup de monde. Il y a eu plusieurs Lectures et j'ai eu, avec d'autres Sœurs et Frères, la chance de pouvoir entre dans le Temple à 10h d'autant plus que la Desservante qui officiait à cette heure était Sœur Routier - qui était la Desservante du Temple de Rouen.
    Nous venions de Reims avec notre desservante Sr Gilouppe. Nous connaissions Sr Delarue depuis mon enfance puisque c'est à la salle de Lecture de Caen que mes parents ont fait la connaissance de l'antoinisme en 1959. La première personne qui a prié à leur demande (pour moi-même) était Fr Raux, desservant du temple de Bernay à l'époque et la sœur de la salle de lecture Sr Alzire (?) d'après ma mère... Bonnes pensées.

Souvenirs de Sœur Betty

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côté du temple et façade

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