Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

pierre debouxhtay

Octave C. Houart, spirite à Seraing

Publié le par antoiniste

Octave Houart, spirite à Seraing

    0ctave Constant Houart (ca. 1845-1927) a été président de l'Union Spirite de Seraing. Il prononcera à ce titre le discours funéraire pour le fils du Père et de la Mère.
    Il faisait également partie des Vignerons du Seigneur d'après Robert Vivier. Mais à notre connaissance, il ne suivra pas le Père dans la fondation du culte antoiniste.
    Marié à Adèle Daloze (née vers 1848), une nécrologie paraît dans Le Messager du 15 avril 1876 pour leur fille, Octavie-Adèle Houart, décédée en bas âge (18 mois, née à Seraing le 29 septembre 1874), au domicile, rue des Houilleurs (à sa naissance, ils habitent rue Saint-Eloi). L'article indique simplement que les spirites de Seraing procèderont à l'enterrement (L'Union spirite de Seraing sera constituée en association deux ans plus tard). C'est Auguste Dor qui se chargea du discours lors des funérailles. On ne connaît pas son degré de parenté avec le Père Dor.
    0ctave C. Houart meurt vers le 31 mars 1927. On le dit ancien chef de bureau des Charbonnages Cockerill, à Seraing. Il est enterré au cimetière des Biens Communaux, à Lize-Seraing. Adèle Houart, née Daloze, meurt le 27 décembre 1906, à 69 ans.
 
    Ils ont un fils, Octave Adelin Houart (1872-1929), qui sera industriel.
    D'après un article de 1903, où il est mentionné comme président du Cercle d'arboriculture et de culture maraîchère de Seraing, on sait qu'il habite rue de la Baume, 146, à Lize. Il faisait également partie de l'Œuvre du vestiaire (sorte de bourse aux vêtements).
    Il possédait la Manufacture de caoutchouc Octave Houart (fondée en 1889), à Sclessin, Quai François Timmermans (quai de l'industrie avant 1886), et dont François Tinlot (architectes de plusieurs temples antoinistes) fit les plans en 1925.
    Ils ont encore un autre fils, Marcel qui reprendra la direction de l'entreprise industrielle familiale, qui est alors devenue les Etablissements Octave Houart, spécialisée dans les isolants électriques. L'entreprise existe toujours sous le nom Doedijns Fluid Industry (pneumatique et instrumentation). Marcel se marie religieusement avec Denyse Gérard, d'une famille de meuniers, brasseurs et bourgmestres de père en fils à Ocquier. Il reçoit en 1946 de la Croix Rouge la médaille de première classe avec barrette or pour sa "belle conduite pendant la guerre 1940-45". On évoque également un Jacques Houart dans un article de 1947 sur la reconstruction des locaux détruits par la guerre. Ce dernier, administrateur-directeur, meurt accidentellement le 9 août 1966 à 44 ans seulement.
    Né en 1872, Octave Adelin Houart meurt à 56 ans le 26 mars 1929. On le dit alors industriel et ancien conseiller communal.  
    Le caveau de famille dès lors est situé au cimetière d'Ocquier (commune de Clavier, entre Huy et Durbuy), mais Le Messager décrit également la sépulture de la famille O.C. Houart, au cimetière de Seraing.

Voir les commentaires

Le temple de Jemeppe (par Debouxhtay et un adepte)

Publié le par antoiniste

Le Temple Antoiniste de JEMEPPE-sur-MEUSE.

Remarque préliminaire : Pierre DEBOUXHTAY, Docteur en Philosophie es Lettres, Professeur à l'Université de LIEGE a consacré deux ouvrages à l'Antoinisme. Le premier est quasi introuvable. Il s'intitule « ANTOINE  et l'ANTOINISME - les Faits d'après des documents inédits ». Il semble ne plus en exister que quelques exemplaires. Le second livre, lui, semble définitivement introuvable. J'ai découvert ce livre à la bibliothèque du Grand Séminaire de LIEGE. Il s'agit de l'exemplaire dédicacé par l'auteur à Monseigneur KERKHOFS, Evêque de LIEGE à l'époque. Mais je laisse la parole à l'auteur pour décrire le Temple tel qu'il l'a vu en 1934. Il l'appelle «  Le Temple par excellence ».
 
LE TEMPLE ANTOINISTE
  D'ordinaire les temples antoinistes sont d'aspect très modeste.
Le temple, par excellence, celui de JEMEPPE, situé à mi-côte d'une colline assez abrupte, non loin du chemin de fer, est lui-même d'une grande simplicité : façade cimentée, percée de fenêtres, rendue grisâtre par la fumée des charbonnages ; deux entrées, l'une Alfred SMEETS (jadis Rue BOIS de MONT), l'autre rue des TOMBALLES (1), y donnent accès. Rue SMEETS, sur la porte, à deux battants, peinte en vert, encadrée de deux petites fenêtres ogivales, on lit cette inscription : «  Lecture de l'Enseignement du Père le dimanche à 10 heures et tous les jours à 7 heures du soir, excepté le samedi. Opération générale au nom du Père les quatre premiers jours de la semaine, à 10 heures. Le Temple est ouvert jour et nuit aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement. » (2). Sur le mur, au dessus de la porte, en très grands caractères : « CULTE ANTOINISTE 1910 ». A côté de la porte, sur la boîte aux lettres, on pouvait lire naguère cette invitation : « Ne jetez plus de l'argent dans la boîte aux lettres. » L'édifice est coiffé d'un clocheton (sans cloche) recouvert de zinc et qui se termine par une sorte de vrille.

  La porte de la Rue A. SMEETS (1) franchie, on se trouve dans un porche : à gauche, au mur on voit des photos de temples et l'adresse de ces sanctuaires (2) ; à droite, des avis annonçant les fêtes du Culte, les places de desservants vacantes, etc. ; à droite encore, le bureau des services administratifs ; à gauche, à l'entrée du vestibule un bureau de consultations. Le vestibule est séparé du temple par une porte capitonnée, où sont apposés des écriteaux rappelant que  « sans la foi on ne peut être sauvé » (3), invitant les personnes qui entrent à se confesser au Père : «  Mes enfants, quand vous venez au Temple, faites bien votre confession au Père Antoine. Si vous avez la foi au Père, vous obtiendrez selon votre foi. »

  Au moment de pénétrer dans le temple, on remarque, à droite, un robinet, un évier et des gobelets retenus par des chaînettes (4).

  On se trouve dans une pièce assez spacieuse garnie de chaises et de bancs, ayant « l'aspect d'une salle ordinaire de forme carrée et dont les murs devant et derrière sont percés de trois fenêtres ogivales. La lumière du jour y pénètre surtout par la toiture vitrée. Avec les galeries dont elle est dotée, elle peut contenir jusqu'à 1500 personnes ».....

  Contre le mur du fond est adossée la grande tribune, estrade assez large, avec balustrade en fer. On y accède par un escalier de douze marches, situé à droite (par rapport au public) (5)  ; on peut aussi s'y rendre par une porte qui donne accès aux appartements du Père. C'est par cette entrée que celui-ci venait à la tribune ; de même , la Mère ANTOINE. Quant aux autres guérisseurs (6), ils doivent emprunter l'escalier de douze marches (6). Un portrait en pied du Père ANTOINE est appendu à la tribune (7). En dessous de ce portrait se trouve une sorte de pupitre, c'est la petite tribune. A gauche de celle-ci, l'emblème antoiniste (7) «  nous rappelant que nous devons lutter sans cesse contre l'intelligence qui, seule, nous divise et nous afflige ». A droite, le portrait de la Mère ANTOINE (7). Sur le mur peint en noir auquel la grande tribune est adossée, on peut lire, dans la partie supérieure, les mots : « CULTE ANTOINISTE » ; plus bas, encadrant les fenêtres, les inscriptions suivantes : à gauche, « Tous les dimanches à 10 heures, lecture de l'Enseignement du Père » ; puis, à droite, «  L'Enseignement du Père, c'est l'Enseignement du Christ révélé à cette époque par la Foi »(8). En dessous des fenêtres, en très grands caractères : « Un seul remède peut guérir l'humanité : la Foi... » (9).......

Remarques sur le texte :
(1)    L'adresse du Temple est maintenant « Rue ROUSSEAU, 2 ». Suite à la fusion des communes, il existait une autre rue SMEETS à SERAING.
            Dans le passé, ce tableau figurait dans les porches de tous les Temples.
(2)    Lors de ma dernière visite à JEMEPPE-sur-MEUSE, je ne me souviens plus d'avoir vu cette pancarte.
(3)    On a dû afficher un avis signalant que cette eau sert uniquement à désaltérer les visiteurs. Certains lui attribuaient, faussement, des vertus curatives !
(4)    Dans les autres Temples Antoinistes, cet escalier est habituellement situé à gauche de la tribune.
(5)    La desservante actuelle de JEMEPPE-sur-MEUSE, Sœur Ghislaine DUMONT, utilise, depuis quelques années le même accès que le Père et la Mère ANTOINE. Ce qui a provoqué un certain émoi chez les Antoinistes, surtout chez les desservants des Temples « avec photos ».
(6)    Le Temple Antoiniste de JEMEPPE étant un Temple « sans photos », il n'y a plus, maintenant que, au centre, l'emblème du Culte.
(7)    Cette mention a été supprimée et remplacée par l'indication des heures des OPERATIONS GENERALES. Bien que la suppression remonte à la période d'après-guerre, elle a subsisté très longtemps dans certains Temples.
(8)    Il s'agit du texte complet de l'Auréole de la Conscience.

source : http://antoinisme.20six.fr/antoinisme/art/66095/

Voir les commentaires

De Jemeppe à Lourdes (La Libre Belgique, 26 novembre 1934)(Belgicapress)

Publié le par antoiniste

De Jemeppe à Lourdes (La Libre Belgique, 26 novembre 1934)(Belgicapress)DE JEMEPPE A LOURDES

    Sur mon bureau deux livres voisinent. L'un s'intitule : « Antoine le Guérisseur et l'antoinisme, d'après des documents inédits », par Pierre Debouxhtay (lib. Fernand Gothier, à Liége) : c'est l'étude très fouillée d'un phénomène religieux qui, dans la Belgique d'il y a trente ans, fit grand bruit, et dont vingt-sept temples en Belgique, quinze en France, attestent le rayonnement. L'autre a pour titre : « La physionomie d'une voyante » ; il est signé Jean des Rochères (éditions du Foyer, à Paris). La « voyante », c'est sainte Bernadette : Jean des Rochères dessine avec amour la mystique figure ; et tout en même temps sa dialectique très précise déduit, du portrait même qu'il nous donne, certaines conséquences apologétiques. Si vous songer à ce que fut Bernadette, si vous vous rappelez la ténacité avec laquelle les partisans de l'antoinisme fermèrent leurs oreilles aux condamnations prononcées par l'Eglise, et si vous réfléchissez que l'un et l'autre thème nous mettent en contact avec la notion de miracle, vous constaterez sans doute que le hasard qui sous mes yeux les juxtapose ne laissent pas d'être suggestif. Une lumière fit jaillir du rapprochement de ces deux livres, comme de certaines suggestions d'idées.
    En fait, rien n'est plus intéressant comme confrontation entre le chapitre de M. Pierre Debouxhtay sur les « guérisons et autres faits paranormaux » attestés par les historiens de l’antoinisme, et le chapitre de M. Jean des Rochères, qui a pour titre : La valeur apologétique des miracles de Lourdes ».
    Deux religions sont en présence : la chrétienne et l'antoiniste. Deux catégories de guérisons « curieuses et instantanées » – pour reprendre les mots de la revue spirite de Liége : « Messager » – se présentent à notre étude. La religion antoiniste, d'après M. Debouxhtay, considéra longtemps que le recours au contrôle de la science « constituerait un obstacle à la foi », – à cette foi qui chez les patients est nécessaire pour conquérir la guérison. Un jour pourtant, nous dit-il, « les antoinistes se décidèrent à faire constater certaines guérisons « miraculeuses ». C'était en 1910, lorsqu'ils s'efforcèrent d'obtenir pour leur culte la reconnaissance légale. A la requête adressée au Ministre, les adeptes joignirent des certificats, dont quelques-uns contrôlés par les médecins eux-mêmes. En quoi consistait ce contrôle des médecins ? Il nous est malheureusement impossible de le dire, ces certificats n'ayant pas été conservés dans les archives du ministère. L'abbé Bourguet, curé de Saint-Antoine, à Liége, dont le presbytère était voisin du temple antoiniste de Hors-Château, pouvait d'autre part écrire, dans la brochure qu'il publiait vers la fin de la Grande Guerre : « On ne saurait trop le dire : il n'existe aucun cas de guérison bien caractérisée d'une maladie organique à l'actif de Louis Antoine » ; et M. Debouxhtay, tout en ajoutant très loyalement la liste des guérisons, telle qu'elle fut publiée dans les diverses livraisons du périodique antoiniste l'« Unitif » entre 1911 et 1914, croit devoir mettre en relief cette remarque de M. l'abbé Bourguet. Se tournant vers Lourdes, M. Debouxhtay aperçoit à côté de la Grotte, « un bureau de constatation où des savants compétents peuvent soumettre à un examen minutieux les malades, avant et après la guérison » ; il observe qu'à Jemeppe, où le Père Antoine exerçait son office de guérisseur, un tel bureau n'existait pas.
    Il y a sur le bureau de Lourdes dans le livre de M. Jean des Rochères, quelques lignes bien significatives de M le chanoine Bertrin : « Le Bureau des constatations devient, par prudence, de plus en plus difficile. C'est de plus en plus, par exemple, qu'il écarte les guérisons des maladies nerveuses, l'origine de ces maladies pouvant prêter au doute... Evidemment ce n'est pas le nombre des maladies nerveuses qui a fléchi, ni apparemment celui des guérisons dont elles sont l'objet. C'est la manière d'enregistrer ces guérisons suspectes qui est devenue de plus en plus rigoureuse et sagement défiante. Et déjà, il y a plus de quarante ans, le docteur Boissarie se montrait, à Lourdes, spécialement préoccupé « de ne pas assimiler aux miracles certaines guérisons, surprenantes peut-être, mais que les médecins voient partout se réaliser dans les hôpitaux ou ailleurs, sans l'intervention d'aucune cause surnaturelle. »
    M. Jean des Rochères, commentant ces paroles, déclare avec insistance que « l'atmosphère de certains pèlerinages dans telles conditions données, peut être, pour des névroses sans lésion organique, le choc bienfaisant, capable de provoquer l'amélioration de l'état morbide ou même sa totale disparition », et qu'on ne peut, en pareils cas, parler de miracles. Et cette réserve initiale accroît l'autorité des pages où M. Jean des Rochères souligne la portée surnaturelle des guérisons des maladies organiques, et des guérisons des tumeurs ou des plaies, et la valeur des méthodes par lesquelles à Lourdes ces miracles sont constatés. Comment lui refuserait-on, même, le droit d'affirmer que de tels miracles, obtenus plus de soixante-dix ans durant, à la suite des visions de Bernadette, suffiraient à prouver la sincérité de la sainte et la réalité de ses visions ?
    Celle qui, dans sa prière à Jésus, s'intitulait « la pauvre mendiante » fut la confidente et l'auxiliaire terrestre de cette initiative d'au delà qui, d'année en année, dans la piscine et dans le triomphal cortège qui porte l'Hostie, multiplie les grâces merveilleuses : la gratitude chrétienne va vers Bernadette, après s'être agenouillée devant celle dont elle fut la messagère. Mais l'Eglise veille rigoureusement au contrôle scientifique des faits de Lourdes : elle ne redoute pas, elle, comme l'antoinisme a paru le redouter, que l'intervention vigilante de la science médicale soit un obstacle aux guérisons ; elle lui fait appel, au contraire, pour donner à la gratitude des fidèles une robuste assise et lui imprimer un nouvel élan.
                                        Georges GOYAU,
                                   de l'Académie Française.

La Libre Belgique, 26 novembre 1934 (source : Belgicapress)

Voir les commentaires

Fêtes du 15 août 1911 et des années suivantes

Publié le par antoiniste

    Pour la première fête d'anniversaire de la consécration, en 1911 donc, on se réunit, après l'opération, dans une salle de fêtes de Jemeppe, ce qui froissa plus d'un antoiniste. "L'an passé, écrit un adepte d'Anvers (L'Unitif, octobre 1912, p.15), en arrivant dans une salle de fête et de plaisirs je fus désorientée et mon recueillement fut comme paralysé : beaucoup étaient dans mon cas. Cependant nous avions pu puiser à l'opération un fluide réconfortant et nous étions partis du Temple dans un fluide homogène qui nous réunissait tous dans la seule et même pensée sous l'égide du Père. Mais l'aspect de la salle où avait lieu la réunion était si peu en harmonie avec le sentiments de notre cœur que pour ma part j'en fus frappé et souhaitai qu'on fit un autre choix à l'avenir."
    Ce vœu fut exaucé : en 1912, la cérémonie eut tout entière dans le Temple.
Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.226-27

    Cette date est la seconde grande fête antoiniste : c'est l'anniversaire de la sanctification du culte et de la consécration du temple de Jemeppe.
    Cet anniversaire fut célébré, pour la première fois, en 1911. Cette année-là, l'Opération se déroula au Temple. Puis on se réunit dans une salle de fêtes de Jemeppe. Ce qui froissa de nombreux Antoinistes.
    C'est pourquoi, dès 1912, la cérémonie se déroula en entier dans le Temple.
Ce jour-là, même si cela tombe en dehors des 4 jours d'ouverture des Temples, il y a Opération Générale à 10H00. Dans les Temples "avec photos", l'Opération Générale est suivie de la lecture des "Dix Principes".
source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/

Voir les commentaires

Temple Antoiniste de Stembert

Publié le par antoiniste

Verviers blog - temple Antoiniste de Stembert

 

Verviers blog - temple Antoiniste de Stembert

(après une courte introduction sur l’origine de l’antoinisme, on lit :)

    Pourquoi une telle « église » a-t-elle été fondée à Stembert et encore plus dans un endroit aussi reculé et retiré du centre stembertois ? Cet ancien lieu de culte a une histoire : un habitant du Bronde s'était promis de construire une chapelle si Antoine, le fondateur de l'Antoinisme, guérissait sa femme qui souffrait d'un mal qui laissait perplexe les disciples d'Esculape. La brave femme se rétablit, recouvra une excellente santé et notre homme exécuta son vœu en construisant la petite chapelle du Bronde qui fut inaugurée en 1911. C'est ainsi que fut bâtie la petite chapelle Antoiniste en cet endroit.

    Sous le titre "l'Antoinisme" Pierre debouxhtay a étudié ce culte, sur le plan historique (Liège 1945).

Source : http://verviers-ville-lainiere.blogspot.com/p/blog-page_72.html
https://stemb-air-asbl.webnode.be/l/la-chapelle-antoiniste/

 

    Cependant, Jacques Cécius indique une autre histoire à l’origine du temple de Stembert :

    En fait un fermier dont le bétail était malade avait consulté le guérisseur et le cheptel avait été guérit. Il avait fait alors bâtir un modeste lieu de culte au milieu des pâturages.

in Une religion de guérison : l'Antoinisme, p.36

Voir les commentaires

Pierre Debouxhtay (Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 9 juin 1934)

Publié le par antoiniste

Pierre Debouxhtay (Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 9 juin 1934)

    DEBOUXHTAY (Pierre). – Antoine le Guérisseur et l' « Antoinisme ». Les faits d'après des documents inédits. (Liége, Fernand Gothier), in-12 de 332 pp., illustré de 8 grav. (20 fr.), (Emule des docteurs Coué et Gillet, Antoine aurait guéri par sa méthode des millions de gens).

Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, 9 juin 1934

Voir les commentaires

Henri Hollange - Pourquoi la vie ? (1906)

Publié le par antoiniste

Henri Hollange - Pourquoi la vie ? (1906)

(Revue spirite, 1er janvier 1911, c'est également le titre d'un livre de Léon Denis)

    A la page 287, Robert Vivier cite quelques vers d'Hollange repris également de Debouxhtay (p.121) :

    Henri Hollange, âme simple et brûlante, faisait entendre dans son poème, Pourquoi la vie ?, publié chez Massillon, la voix de l'enthousiasme et du sentiment :

Le Spiritisme, pur christianisme,
Doctrine sanctionnée par Jésus,
Vient éclairer cette grande énigme,
Déchiffrer ce problème ardu.

    Nous ne pouvons reproduire ici ce long poème ; citons en seulement la fin, qui avec les quatre vers que nous venons de lire, suffira à nous en révéler l'accent et la valeur littéraire : l'auteur y annonce la conquête du genre humain par le spiritisme, grâce surtout à Maître Louis Antoine.

... Vous direz peut-être que je rêve
Mais attendez jusqu'à demain,
Déjà le spiritisme se lève
Et conquerra le genre humain
Et grâce au concours des adeptes
Et surtout de leur professeur,
Maître Louis Antoine de Jemeppe,
Chef des Vignerons du Seigneur !!

    Extrait de la brochure de 16 pages publiée à Jemeppe en 1906. Pourquoi la vie ? par Henri Hollange, Membre de l'Ecole philosophique et morale de Maître Antoine le Guérisseur, chef de la société Les Vignerons du Seigneur de Jemeppe-sur-Meuse. Jemeppe, Imp. Jos. Massillon.

Voir les commentaires

L'antoinisme (Le Soir, 8 décembre 1930)(Belgicapress)

Publié le par antoiniste

L'antoinisme (Le Soir 8 déc 1930)(Belgicapress)

               L'ANTOINISME

    Avenue Guillaume-Van Haelen, sur le territoire de Forest, il y a un petit temple du culte antoiniste, culte « consacré » le 15 août 1910, le jour de l'ouverture du temple de Jemeppe-sur-Meuse. Le Père Antoine, ouvrier wallon, est le fondateur du « Nouveau Spiritualisme », qui s'assigne comme mission de soulager moralement et physiquement l'humanité. Depuis le 3 octobre 1922, cette religion est reconnue légalement d’« utilité publique ».
    Ouvrier mineur, puis métallurgiste, Louis Antoine travailla en Allemagne et en Pologne. Dès 1879, initié au spiritisme, il fondait un groupe : « Les Vignerons du Seigneur », et sa faculté médianimique se développait. Guérisseur, inspiré par un esprit de médecin, puis guérisseur prescrivant notamment la liqueur Koene, il est condamné en 1901. Il continua ses guérisons par un « papier magnétisé », puis « par la foi ». En 1905, il se sépare de la Fédération spirite et commence à « révéler » le « nouveau spiritualisme ». Il mourut le 25 juin 1912.
    M. Pierre Debouxhtay, dans « La Vie wallonne » étudie les « livres sacrés » dans lesquels le Père insiste pour lutte contre l'intelligence et contre la matière, pour la solidarité et pour l'amour du prochain.
    A l'heure actuelle, l'Antoinisme compte vingt-quatre temples en Belgique – dont dix-sept dans la province de Liége, – douze en France, et cent vingt-quatre maisons de lecture. Ce culte à visées universalistes a connu deux schismes : celui de Dor, à Roux, puis à Uccle ; et celui de Jousselin, à Verviers, sur lesquels M. Debouxhtay cherche à se documenter.

Le Soir, 8 décembre 1930 (source : Belgicapress)

Voir les commentaires

Pierre Debouxhtay - Antoine le guérisseur et l'Antoinisme (recension)

Publié le par antoiniste

M. P. DEBOUXHTAY, conservateur de la Bibliothèque Centrale de la Ville de Liège, satisfera bien des curiosités par la publication de son livre sur Antoine le guérisseur et l'Antoinisme (Liège, Fernand Gothier, 1934, un vol. in-12 de 332 pages, avec 8 gravures). C'est une biographie, la plus complète qui ait jamais été publiée, fondée sur une solide documentation, faite en bonne partie de sources inédites, notamment les archives judiciaires et administratives ; c'est une mise en œuvre absolument objective de tout ce qui a été imprimé sur l'Antoinisme, qui fait apparaître celui-ci sous son vrai jour et dont les données ne laisseront pas d'étonner plus d'un lecteur. Le travail consciencieux de M. Debouxhtay a été composé avec le seul souci de la vérité. Il mérite d'être lu avec tout l'intérêt que comporte un sujet qui ne peut laisser personne indifférent. Exposé narratif et biographique, il sera suivi d'un tome II où l'auteur se propose « d'analyser avec détail l'enseignement » d'Antoine, d'en retracer l'évolution et d'en rechercher les sources. »

Chronique archéologique du pays de Liége, 25e année, 1934 - À lire, p.39

source : http://www.ialg.be/ebibliotheque/chroniques/capl025.pdf#page=53

Voir les commentaires

Encart d'annonce pour la sortie du Tome II de Pierre Debouxhtay

Publié le par antoiniste

Encart d'annonce pour la sortie du Tome II de Debouxhtay

Annonce de la publication du Tome II d'Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme
par Pierre Debouxhtay à la fin du Tome I (publié en 1934).

    La note 17 (de la page 141) du tome I dit : "Dans le tome II de ce travail nous analyserons les doctrines contenues dans les livres sacrés, et nous aurons l'occasion de revenir sur les corrections faites au texte primitif".

Malheureusement la publication de ce deuxième tome n'a jamais eu lieu sans qu'on en sache la raison.
Par contre, en 1945, il publie un petit livre sur le Culte Antoiniste.

Voir les commentaires

1 2 3 > >>