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Camille Lemonnier, les hommes du laminoir

Publié le par antoiniste

    L'usine haletait dans une fin d'après-midi de juillet. Il y avait une heure à peu près que la dernière coulée, sortie pétillante et rouge du ventre des hauts fourneaux, s'était solidifiée dans les lingotières. A coups de masses, des hommes aux pectoraux nus rompaient à présent cette lave froidie, en empilaient les blocs dans leurs mains munies de paumes de cuir, le torse projeté en arrière, avec la saillie violente des côtes, l'un après l'autre allaient vider leurs charges sur des roulottes qui ensuite prenaient à grand bruit le chemin des laminoirs, cahotant parmi les scories des cours et de rails en rails rebondissant à travers les voies ferrées qui sillonnaient l'aire en tous gens. Tout en haut, dans les flammes pâles du jour, l'énorme gueulard, pareil à un cratère, exhalait des tourbillons de gaz bleus, allumés par moments d'un rose d'incendie plus bas, le long de la ligne des fours à coke, crépitaient des rangs de feux clairs, dans un brouillard de puantes fumées noires; et constamment les longues cheminées grêles des fours à puddler et à chauffer lançaient leurs flottantes spirales grises parmi les jets bouillants éructés des chaudières.
    A la gauche des grilles d'entrée, les forges, la fonderie, l'ajustage, la chaudronnerie, alignés en une suite d'installations parallèles, ronflaient comme une colossale turbine tournoyant dans l'espace. Le anhèlement boréen des souffleries, le battement ininterrompu des enclumes, la retombée à contre-mesure et toujours recommençante des mille marteaux sur le cuivre, le fer et la tôle, l'époumonnement saccadé et rauque des machines, la trépidation bourdonnante des courroies de transmission, le stridemment des scies, des cisailles, des limes et des forets mordant les métaux formaient une tempête de bruits aigus, discords, retentissants et sourds, dominés à intervalles réguliers par le coup de canon émoussé d'un pilon de quatre mille, dont chaque pesée semblait devoir fendre la croûte terrienne dans sa profondeur. Un autre groupe de bâtiments, séparés des premiers par un chantier encombré de baquets, de monceaux d'écrous et de jonchées de ferrailles, réunissait les ateliers de la tôlerie, du montage et de l'essayage, ces deux derniers ouverts à leurs extrémités pour l'entrée et la sortie des locomotives comme les garages des stations de chemin de fer. Là, le tapage grandissait encore dans un roulement affolé de maillets battant la charge sur des panses de générateurs comme sur de monstrueux tambours; par moments tous les marteaux tapant à l'unisson, on avait la sensation d'une multitude de dragueurs déchargeant à la fois leurs godets sur des plaques de tôle; et même pendant les courtes pauses du martelage, l'air demeurait ébranlé par d'effroyables sonorités de gongs et de cloches qui rendaient les monteurs et les chaudronniers sourds au bout de trois ans de métier.
    Cependant, avec des sibilements de peine et d'ahan, la horde farouche des puddleurs, poudreux et noirs dans le fulgurement de leurs fours, de longs ruisseaux de sueur coulant comme des larmes de leurs membres exténués jusque parmi les flots de laitier piétinés par leurs semelles, s'exténuaient aux suprêmes efforts de la manipulation. En vingt endroits, brusquement les portes de fer des cuvettes battirent; des bras armés de tenailles venaient d'entrer dans la fournaise, en avaient extrait d'horribles boules rugueuses, papillées de grains de riz d'un éclat aveuglant, comme des têtes de Méduse à crinières de flammes, et les avaient précipitées sur des véhicules de fer qui les emportaient maintenant crachant le feu par les yeux, la bouche et les narines, du côté des marteaux pilons. De moment en moment, le nombre de ces boules roulantes augmentait; elles décrivaient dans les houles humaines des trajectoires sanglantes qui se croisaient, multipliaient à terre des rais de feu; le sol en tous lieux était éclaboussé d'un déluge de braises fumantes que les pieds écrasaient et qui se rompaient en fusées d'étoiles. Et sans trêve le marteleur, son masque en fil de fer sur la face, les tibias et les pieds protégés d'épaisses lamelles de cuir qui lui donnaient une apparence grotesque et terrible, remuait aux crocs de ses tenailles, sous les chocs d'un pilon s'abattant avec un fracas mou, les informes blocs pétillants desquels, à chaque coup, giclait, comme une sève chaude, toute une pluie d'étincelles. Les passeurs à leur tour s'emparaient des loupes graduellement équarries et les portaient aux laminoirs ébaucheurs. Puis commençait la galopée des crocheteurs, bondissant par bandes de quatre de chaque côté des rouleaux, leurs lourdes pinces en arrêt pour saisir au passage la barre de fer, dès sa sortie des cylindres. Et la barre s'allongeait, finissait par ressembler à un énorme serpent écarlate, se tordant dans la fuite et la bousculade du train.
    De plus en plus, les cris, les appels, les tintements des gongs, le cahotement des véhicules, le sifflement de la vapeur, le bruit des ringards jetés à terre montaient, se mêlaient, dissonaient dans la prodigieuse cacophonie de ce peuple d'hommes et de machines tourbillonnant, beuglant et mugissant à l'égal d'une ménagerie. Chaque fois que la scie à vapeur, décliquant sa grande roue dentelée, mordait un rail, un crissement s'entendait, horrible, comme une décharge de mitraille, en même temps que s'échappait du fer scié un pétillement de rubescentes binettes. Et au loin, un autre monstre, aux roues de fonte perpétuellement bourdonnantes, avec deux colossales mâchoires qui s'ouvraient et se formaient d'un mouvement automatique, les terrifiantes cisailles mécaniques cassaient d'une fois des pièces grosses comme une tête d'homme, sans jamais s'alentir ni s'accélérer, leurs crocs toujours prêts à travers on ne sait quel épouvantable meuglement produit par le toupillement des moules massives. Puis, dominant tout ce pêle-mêle des batailles industrielles, avec une rotation de cent tours à la minute, la vision chimérique des volants, gironnant dans leur cage de fer et touchant presque la voûte, évoquait la pensée de disques solaires désorbités et roulant en des ellipses effrénées à travers l'espace. Et tandis que, dans les flammes dévorantes de l'air, les hommes érénés, pantelants, les côtes trouées de creux profonds à chaque halenée, s'épuisaient aux offres du dernier coup de collier, il semblait qu'une exaspération avait pris tout ce monde ténébreux des machines, par ironie des forces déclinantes de la créature. Cependant puddleurs, chauffeurs, lamineurs, crocheteurs, passeurs, luttaient contre l'action conjurée de l'écrasant soleil et des lassitudes grandissantes. L'un après l'autre ils se plongeaient la tête et le thorax dans des cuves d'eau, près des ouvertures, tout blêmes sous le jour vermeil, avec des taches roses de brûlure à leur peau mordue par les souffles des fours. Des râles sortaient des poitrines, les bouches expiraient des haleines ardentes, et une puanteur chaude de chair humide, comme un faguenas d'hôpital, passait dans les relents de graisse, de houille et d'huile qui saturaient, l'air.


Camille Lemonnier - Happe-chair (1886), p.2
source : gallica

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Horaires des temples

Publié le par antoiniste

Dans tous les temples occuppés par un(e) desservant(e), les services se pratiquent comme suit :
 - Lecture chaque dimanche à 10 heures
 - Opérations les 4 premiers jours de la semaine à 10 heures
 - Lecture les 4 premiers jours de la semaine à 19 heures
 - Consultations toute la journée

Temples avec desservant(e) : Jemeppe - Bierset, Ecaussinnes, Huy, Liège 1 (Hors-Château), Liège 2 (Quai des Ardennes), Momalle, Mons, Souvret.

Autres temples :
Montegnée : Lecture le dimanche à 10 heures, et lundi à 19 heures
Nandrin : Lecture le dimanche à 10 heures
             Opération les 4 premiers jours de la semaine
Schaerbeeck : Lecture le dimanche à 10 heures
                     Opération mardi et jeudi à 10 heures
Seraing : Lecture dimanche à 10 heures
              Recueillement le mardi à 10 heures
Spa : Lecture dimanche à 10 heures et les 4 premiers jours de la semaine à 19 heures
Visé : Lecture dimanche à 10 heures et jeudi à 19 heures
         Opération jeudi à 10 heures
Waremme : Lecture dimanche à 10 heures et jeudi à 19 heures
                 Opération le lundi à 10 heures
Herstal, La Louvière, Moha, Sprimont, Verviers, Vottem : Lecture dimanche à 10 heures
Forest, Stembert : Lecture 1 dimanche sur 4 à 15 heures

Evelette, Villers-le-Bouillet, Jumet : en attente de services

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Le Haut-fourneau n°6 à Seraing

Publié le par antoiniste

Après sa réouverture en janvier 2008, le Haut-Fourneau n°6 de Seraing ferme au bout de même pas un an d'une nouvelle activité qui semblait plein de promesse.

Des images du métallurgiste Pierre Machiroux sur http://haut-fourneau06.skyrock.com/ et le film sur http://www.far.be/hf6/

Les articles du Vif.be :

http://www.levif.be/actualite/belgique/72-56-9550/seraing-va-redemarrer-le-haut-fourneau-6-.html
http://www.levif.be/actualite/belgique/72-56-24504/fermeture-du-haut-fourneau-6-chez-arcelormittal-.html

 

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Mons, Jemeppe et Seraing (1910)

Publié le par antoiniste

 source : patrimoine.met.wallonie.be

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Comment le spiritisme vint à Seraing

Publié le par antoiniste

Dans la Revue spirite de novembre 1882, on peut lire :

Coup d'oeil sur le spiritisme en Belgique
A propos de l'Assemblée du 24 septembre.

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Pour la première fois, nous avons eu une assemblée générale des Spirites belges. C'est avec une satisfaction unanimement partagée que nous avons constaté le nombre imposant d'adeptes des deux sexes qui s'étaient donné rendez-vous en cette occasion. Les organisateurs n'avaient pas compté sur 300 adhésions... et nous nous sommes rencontrés au nombre de 1000 !
    Quand, nous reportant seulement trois ans en arrière, nous nous rappelons, que nous ne pûmes, à cette époque, réunir seulement 50 Spirites à Bruxelles, nous avons bien sujet d'être fiers du progrès de nos idées et du courage de ceux qui sont venus affirmer leur croyance, quasi publiquement, au sein de notre capitale railleuse !
    C'est la région de Charleroi qui a fourni le plus fort contingent dans cette grande réunion de famille.
    Dans ce pays industriel par excellence, où nos frères et nos soeurs n'ont, pour la plupart, d'autre moyen d'existence que les périlleux et ingrats travaux des mines, notre doctrine se propage à pas de géant. On dirait que la nature même de leurs occupations porte ces braves travailleurs à méditer sur les vérités supérieures que dédaignent le bourgeois insouciant ou ignorant, le rentier égoïste et le commerçant affairé. [...]
    Le pays de Liège était aussi largement représenté à l'Assemblée, grâce à l'influence et à l'activité croissante de l'importante Société l'Union spiritualiste, et du groupe la Paix, qui on pour organes le Phare et le Messager ; des groupes, pour la plupart, affiliés à la Fédération verviétoise, se sont organisés à Poulseur, Verviers, Hersthal, Seraing, etc, etc. Ces groupes sont des centre en rapports constants avec de plus petites réunions de familles, ou avec des Spirites isolés qui, pour différents motifs, ne peuvent s'affilier.
    Les Spirites du Brabant wallon étaient représentés par les groupes de Mont-St-Guibert, Baisy-Thy, Houtain-le-Val, Céroux, et Court-St-Etienne. [...]
    Sauf les deux groupes principaux d'Ostende, - dont le De Rots est l'organe, - le pays flamand n'a pas de groupes connus. Cependant, à Anvers, à Gand et à Bruges, nous possédons des frères en croyances éclairés et pleins de dévouement. Mais le cléricalisme est encore si puissant dans toute ces région qu'ils n'ont pu arriver, jusqu'ici, à réunir les Spirites isolés qu'on rencontre un peu partout. [...]
    En résumé, le Spiritisme s'est considérablement développé dans nos campagnes wallonnes depuis quelques années. Cet heureux résultat est dû surtout aux efforts intelligents de nos chers et regrettés amis MM. Mouls et Dupuis. D'autres non moins zélés, sinon aussi capables, ont repris courageusement l'oeuvre de la propagande. Puisse leur persévérance être bientôt couronnée de succès !
          Alfred Crigniez.
     Mont-St-Guibert, le 15 octobre 1882

source : spiritisme.net
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    Dans la même année, Pierre-Gaëtan Leymarie, fera une conférence à Seraing.
    Après la après la mort du fondateur du spiritisme, il fut nommé administrateur de la Société Spirite et devint le rédacteur en chef et le directeur de la « Revue Spirite ». En 1878, il organisa la « Société scientifique d'études psychologiques ». C'est lui qui diffuse les traductions des œuvres d'Allan Kardec à travers le monde.

    En 1893-95, se créa l'Union Spirite des Vignerons du Seigneur, autour de Louis Antoine, M. Gony et M. Debroux. après une première tentative infructueuse en 1884-86.

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Cockerill-Sambre à Seraing - vue satellite

Publié le par antoiniste

 source : google maps

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Victor Hugo - Le Rhin (1880-1926)

Publié le par antoiniste

LES BORDS DE LA MEUSE.–HUY.–LIEGE - Le Rhin
Oeuvres complètes de Victor Hugo. Le Rhin 1 (1880-1926)
p.99-100

Cependant le soir vient, le vent tombe, les prés, les buissons et les arbres se taisent, on n’entend plus que le bruit de l’eau. L’intérieur des maisons s’éclaire vaguement ; les objets s’effacent comme dans une fumée ; les voyageurs bâillent à qui mieux mieux dans la voiture en disant : Nous serons à Liège dans une heure. C’est dans ce moment-là que le paysage prend tout à coup un aspect extraordinaire. Là-bas, dans les futaies, au pied des collines brunes et velues de l’occident, deux rondes prunelles de feu éclatent et resplendissent comme des yeux de tigre. Ici, au bord de la route, voici un effrayant chandelier de quatre-vingts pieds de haut qui flambe dans le paysage et qui jette sur les rochers, les forêts et les ravins, des réverbérations sinistres. Plus loin, à l’entrée de cette vallée enfouie dans l’ombre, il y a une gueule pleine de braise qui s’ouvre et se ferme brusquement et d’où sort par instants avec d’affreux hoquets une langue de flamme.

Ce sont les usines qui s’allument.

Quand on a passé le lieu appelé la Petite-Flemalle, la chose devient inexprimable et vraiment magnifique. Toute la vallée semble trouée de cratères en éruption. Quelques-uns dégorgent 'derrière les taillis des tourbillons de vapeur écarlate étoilée d'étincelles; d'autres dessinent lugubrement sur un fond rouge la noire silhouette des villages ailleurs les flammes apparaissent à travers les crevasses d'un groupe d'édifices. On croirait qu'une armée ennemie vient de traverser le pays, et que vingt bourgs mis à sac vous offrent à la fois dans cette nuit ténébreuse tous les aspects et toutes les phases de l'incendie, ceux-là embrasés, ceux-ci fumants, les autres flamboyants.

Ce spectacle de guerre est donné par la paix; cette copie effroyable de la dévastation est faite par l'industrie. Vous avez tout simplement là sous les yeux les hauts fourneaux de M. Cockerill.

Un bruit farouche et violent sort de ce chaos de travailleurs. J'ai eu la curiosité de mettre pied à terre et de m'approcher d'un de ces antres. Là, j'ai admiré véritablement l'industrie. C'est un beau. et prodigieux spectacle, qui, la nuit, semble emprunter à la tristesse solennelle de l'heure quelque chose de surnaturel. Les roues, les scies, les chaudières, les laminoirs, les cylindres, les balanciers, tous ces monstres de cuivre, de tôle et d'airain que nous nommons des machines et que la vapeur fait vivre d'une vie effrayante et terrible, mugissent, sifflent, grincent, râlent, reniflent, aboient, glapissent, déchirent le bronze, tordent le fer, mâchent le granit, et, par moments, au milieu des ouvriers noirs et enfumés qui les harcèlent, hurlent avec douleur dans l'atmosphère ardente de l'usine, comme des hydres et des dragons tourmentés par des démons dans un enfer.

source : gallica2

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Usines Cockerill à Seraing en 1839

Publié le par antoiniste

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Sté John Cockerill - Ensemble des Usines à vol d'oiseau

Publié le par antoiniste

    Il partait maintenant pour Seraing, à la fine pointe du jour, et rentrait tard le soir, avec sa musette de toile brune et son bidon. Ses jambes de quinze ans faisaient aisément le chemin. Il reconnaissait, suivant la saison, les indices qui montraient s'il était à temps ou en retard : à cette maison isolée, en avril, il devait seulement commencer à faire clair.
    Parfois, ce qui le mettait en retard, c'était ses prières. [...]

    Louis Antoine resta chez Cockerill jusqu'à ses vingt ans, âge où il fut pris par la milice. Il fut employé comme marteleur, c'est-à-dire qu'à l'aide d'une longue et lourde pince il maintenant et tournait le lingot incandescent sur lequel il maintenant par à-coups l'énorme pilon d'acier. Le bloc chauffé à blanc devenait rose, puis rouge. Les contacts de la pince y marquaient des taches sombres, aussitôt effacées, et le pilon en faisait jaillir constamment des étincelles blanches, vertes et bleues. Cela éblouissait les yeux et brûlait le visages. Nus jusqu'à la ceinture, les marteleurs attentifs commandaient de la voix la manaoeuvre du pilon. Et peu à peu, sous les coups assénés d'en haut, le bloc tout d'abord si dur se faisait malléable. Comme s'il avait été un être vivant, il obéissait, il changeait de forme. Il devenait utilise aux hommes. C'est le feu tout-puissant qui amollit la dureté du métal. L'humble marteleur admirait cette puissance du feu.

Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
Ed. Labor - Espace Nord, p.36

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Vue sur Seraing, du cimetière de Jemeppe

Publié le par antoiniste

Localisation
Adresse principale :  Rue L. Blum, SERAING (Jemeppe)

Inscription
Bien inscrit comme : Monument

Notice
Le cimetière des Housseux est le dernier cimetière créé à Jemeppe afin de remplacer le cimetière de la Paix situé rue Aripette devenu trop exigu à la fin du 19e siècle. Clôturé provisoirement en 1897, ce n'est qu'en 1904 que le nouveau cimetière d'alors fut pourvu de ses annexes. Ceinturé par un haut mur de brique, le cimetière est fermé par une grille en fer forgé entre piliers  de  calcaire.  Encore  utilisé  aujourd'hui,  il  conserve  plusieurs  croix  en  fonte  et  de nombreuses sépultures datant de la première moitié du 20e siècle. Parmi elles, l'une des plus remarquable est le monument funéraire de Joseph Wettinck. Inauguré le 6 juin 1909, il fut érigé par les organisations ouvrières de Jemeppe, grâce à une souscription publique. Ce monument en calcaire de style Art nouveau est l'oeuvre de l'architecte Lambert Spineux. Il est rehaussé d'un médaillon et d'un bas-relief en fonte réalisés par le sculpteur Bergmans. C'est également dans ce cimetière que sont enterrés le père Antoine (1846-1912), fondateur du culte antoiniste, et son épouse.

Prospection
Auteur(s) de la prospection (2009) : Bénédicte DEWEZ, Flavio DI CAMPLI

Code de la fiche
62096-INV-0063-01

source : http://lampspw.wallonie.be/dgo4/site_ipic/index.php/pdf/fiche/62096-INV-0063-01

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