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Source du Père Antoine - la source vue de la route

Publié le par antoiniste

    Sortant de sa chambre un jour de mai 1912, il s'en va, en compagnie de la Mère et de deux ou trois adeptes proches, se promener en voiture dans les bois situés près de Neuville-en-Condroz. Là, avant de rentrer, il boit une gorgé d’eau fraîche à une source qui existe encore et où certains adeptes vont chercher de l'eau qu'ils considèrent comme étant un remède, et qui sert même parfois, à certains "d'eau bénite" pour exorciser (!) alors que le Culte lui-même ne lui reconnaît ni une valeur thérapeutique, ni aucun pouvoir que se soit. Cependant, aujourd'hui encore, des personnes superstitieuses se servent du buis bénit attaché au crucifix, pour asperger les mûrs de leur maison de cette eau de Neuville, disant en patois "Diâles è macrales, fout'chal!" ("Diables et sorcières, dehors!")

Jacques Cécius, Une religion de guérison, l'Antoinisme, p.34

    L'Antoinisme est encore à son aurore et déjà l'intelligence est en mouvement pour déformer la réalité. Dernièrement, on me fit part d'un pèlerinage antoiniste au lieu dit : Quatre-Bras, endroit où le Père affaibli s'est rendu en voiture un peu avant sa désincarnation afin de respirer un peu d'air pur; là, deux adeptes soutenaient le vénérable vieillard pour L'aider à marcher, Mère suivait en silence, résignée dans cette grande épreuve et combien recueillie ! Ah ! ne faisons pas de ce lieu de souffrance un lieu de réunion, si nous voulons faire revivre des instants d'épreuves, partons seuls ou en communion, silencieux et respectueux ! Certains ont découvert que le Père s'est rendu dans ces bois quatorze fois, qu'Il y a fait quatorze stations ! Je suis allé aux informations et quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre par les personnes qui ont accompagné le Père dans ses pénibles promenades, que le Père avait été à cet endroit une ou deux fois. Voilà comment débutent les pèlerinages, ils sortent en entier de l'imagination du peuple, voilà comment naissent les légendes, nous avons pour devoir de les extirper à leur naissance afin d'éviter pour l'avenir le mensonge et l'erreur.

L'Unitif, nov. 1913, p.10-11,
in Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.225

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Source du Père Antoine - vue d'ensemble (années 2000)

Publié le par antoiniste

    A cette source ou Fontaine, Père et Mère Antoine se recueillaient

    Endroit de méditation, de réconfort et assistance morale Selon Votre Foi.

(C'est une des nouvelles inscriptions mise il y a peu de temps).

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Source du Père Antoine - plaque brisée et fleurs

Publié le par antoiniste

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Source du Père Antoine - gobelet et plaque

Publié le par antoiniste

     Texte de la plaque ex-voto : Je suis venu prier avec vous pour ... mes beaux parents ... (plusieurs parties illisibles)

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Source du Père Antoine - la source

Publié le par antoiniste

Elle est également utilisé par les aquariophiles (voir le forum suivant) : "En fait, cette source est un symbole religieux de la région. Autrement nommée "La source du Père Antoine", elle est utilisée par des pèlerins qui viennent s'y désaltérer lorsqu'ils sont de passage dans la région. Maintenant il est claire qu'elle n'est pas déclarée officiellement potable et que les informations dont je dispose viennent soit de l'Internet soit de l'avis d'aquariophiles. J'ai eu l'occasion de discuter avec un aquariophile qui l'utilise depuis de nombreuses années pour ses aquariums d'eau douce sans avoir eu de problèmes. Il le fait justement parce que son eau est également fort calcaire et il arrive ainsi à obtenir une végétation qui se développe bien."

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Essaimage des temples belges

Publié le par antoiniste

Essaimage des temples belges

    En Belgique, on peut choisir trois essaimages :

  • Jemeppe (1910)
  • Charleroi (1913)
  • Huy (1923)


    Au premier essaimage, on regroupe (par date de fondation, en partant de 1910) :

  • Stembert
  • Bierset
  • Villers-le-Bouillet
  • Verviers
  • Seraing
  • Momalle
  • Visé
  • Liège
  • Herstal
  • Jupille
  • Montegnée
  • Vottem
  • Waremme
  • Nandrin
  • Sprimont
  • Spa
  • Angleur
  • Retinne


    Au deuxième foyer, on a (par date de fondation, dès 1913) :

  • Courcelles (Souvret)
  • Écaussinnes-d'Enghien
  • Bruxelles (Forest)
  • Charleroi (Jumet)
  • Bruxelles (Schaerbeek)
  • Anvers (Schoten)
  • La Louvière
  • (Tournai, assez isolé)
  • Mons


    Au troisième foyer, on a (par date de fondation, à partir de 1923) :

  • Huy
  • Evelette
  • Moha

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Essaimage des temples en province de Liège

Publié le par antoiniste

Essaimage des temples en province de Liège

    En partant de la province de Liège, l'essaimage part de quatre foyers :

  • Jemeppe (1910)
  • Stembert (1911)
  • Bierset (1913)
  • Villers-le-Bouillet (1914)


    De Jemeppe, part :

  • Seraing
  • Liège
  • Herstal
  • Jupille
  • Vottem
  • Angleur
  • Retinne


    De Stembert, démarre :

  • Verviers
  • Visé
  • Sprimont
  • Spa

    De Bierset, on retrouve :

  • Momalle
  • Montegnée
  • Waremme

 

    De Villers-le-Bouillet, on a :

  • Huy
  • Evelette
  • Nandrin
  • Moha

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Pierre Kroll - Chômage...

Publié le par antoiniste

source : LucPire.com

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le frère Lucien Miot, fidèle au travail de Mère

Publié le par antoiniste

Frère L. Miot (début des années 1970 devant le Temple de Jemeppe)-détail(Archives du Temple de Retinne)

 

Frère Miot, début des années 1970 (Archives du Temple de Retinne)

 

    Régis Dericquebourg (p.27) nous renseigne qu'il tenta de rétablir le travail de Mère vers les années 60, soutenu en cela par les adeptes français. Un message de son fils me signale d'autres renseignements : Sa grand-mère et sa mère étaient déjà antoinistes ; sa mère était née en 1897, et a connu le Père quand elle était encore jeune fille. Sa mère a été desservante du temple de Verviers. Le frère Lucien Miot est né en 1927. Il est arrivé à l'Antoinisme au cours de l'année 1967. Triste année pour lui car il allait perdre son épouse suite à une longue maladie incurable à l'époque. Il devint desservant du temple de Seraing à partir de décembre 1967 (si les souvenirs de son fils sont bons) et jusqu'en 1975.
    Son fils se souvient : " Mon père aimait lire. Il lisait très tard. Il se recueillait beaucoup. J'avais 9 ans. J'étais encore très jeune et venait de perdre ma maman. Mon père a toujours été pour moi un exemple. Il a été à la fois ma mère et mon père. Je n'ai jamais manqué de rien et surtout pas d'amour. "
    Il en est venu naturellement à s'investir davantage dans le culte et devint ainsi  Secrétaire moral, une fonction qu'il occupait à Jemeppe.
    De là, il connut bien Sœur Denise Dumont et sa fille Sœur Ghislaine, ainsi que une des filles adoptives du Père (Sœur Louise Buchet).
    Du fait d’ennuis de santé au niveau du cœur, il a du quitter ses fonctions : « Il devait se reposer. Il a quitté le culte "avec l'enseignement sous le bras" comme je l'entendais dire. Il est décédé il y a quelques années maintenant. »
    La famille se trouve en Belgique mais aussi à Orléans (deux personnes assez âgée qui portent la robe et qui fréquente le temple d'Orléans deux fois par semaine).

    Rappelons les dates des installations des photos dans les temples, principale manifestation du travail de Mère : en 1925, la photo du Père, puis en 1929, la photo de Mère sont apposées à la tribune. De 1936 à 1938, Mère les fait enlever. A la désincarnation de Mère, en 1940, en Belgique uniquement, le frère Joseph Nihoul et le Conseil d'Administration décide de retirer les photos. En France, après une période un peu floue, le Culte suivait le cadre établi par Mère, cadre correspondant à des forces humaines, et avec une direction morale exercée par les desservants de France constitué en Collège.


    Le lundi de Pâques 1970, elles sont remises (grâce au travail du frère Lucien Miot, donc, mais aussi de frère André du temple de Hors-Château). A cette occasion une invitation signée par Sœur Ghislaine Dumont et Frère Miot conviait tous les adeptes Belges et Français à participer à L'Opération. Sœur Ghislaine Dumont était à la Grande Tribune et Sœur Jeannin à la Petite Tribune au Temple de Jemeppe (Frère Jeannin étant alors déjà retenu à Paris par l'épreuve). Il y eut deux Opérations, le Temple bondé à chaque fois. Cette date correspondait également au soixantième anniversaire de la première Opération Générale faite par le Père (Lundi de Pâques 1910).

 

le frère Lucien Miot, fidèle au travail de Mère

    Il y eut un véritable renouveau du Culte en Belgique, ceci dans les années 1970. Une revue antoiniste vit le jour, sur l'instigation du frère Lucien Miot : "Le journal d'informations morales". Frère Jacques Cécius se souvient que "la plupart des adeptes furent dans la joie lorsque les photos reprirent leur place dans les temples, et que l'Opération du dimanche fut rétablie".


    Actuellement et depuis 1985, la soeur Ghislaine eut l'inspiration de revenir "au bon fluide de l’œuvre du Père". La plupart des temples belges (hormis à Retinne (Fléron), qui est l'ASBL Les Disciples du Père et Mère Antoine, qui a son temple avec photo depuis 1968) ne font plus afficher les photos du Père et de la Mère. C'est à partir de cette date, d'après Frère Jacques Cécius, que le culte 'périclite' en Belgique, et que "le dimanche, au temple de Retinne (avec photos et Opération), on compte plus d'adeptes qu'à Jemeppe." La plupart car les desservants en charge avaient le choix de les garder (Bierset, Nandrin, Waremme...) ou de les enlever (Huy, Vottem, Momalle...).

    Sœur Ghilaisne Dumont publia 3 Démonstrations et une Mise au point, pour expliquer son travail, quant au retour des temples comme nous l'avait laissé le Père. On y reviendra.

 

(Article corrigé grâce aux commentaires de Frères Robert Pierrefeu et Jacques Cécius et un message de frère Serge, fils du frère Lucien et sœur Huguette, sa nièce).

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LES INSTITUTIONS PATRONALES DE LA SOCIETE COCKERILL

Publié le par antoiniste

LES INSTITUTIONS PATRONALES DE LA SOCIETE COCKERILL A SERAING-.

    A titre de comparaison avec les documents recueillis par M. 0. Keller sur les institutions patronales des Compagnies minières en France (Reforme sociale, 15 mars 1885, et 1er juin 1880), nous croyons devoir reproduire un extrait du rappoit que M. Sadoine, administrateur-directeur-gérant, va présenter à la prochaine assemblée générale des actionnaires de la Société Cockerill :

    Personnel.    Je vous ai dit tantôt que notre personnel était resté aussi nombreux que l'année dernière à pareille époque.
    Au 5 septembre écoulé, il était encore de 10.116 ouvriers soit 40 de plus qu'à même date de 1885, à cause de la mise en marche, en décembre dernier, de la division des roues et trains montés.
    L'instruction est depuis 15 ans obligatoire pour les adultes de 12 à 16 ans entrant au service de la Société. L'école des mineurs et les classes préparatoires de la Société entretiennent l'instruction dans cette classe de travailleurs employés à nos charbonnages.
    L'emploi des femmes dans le fond de nos houillères a été supprimé depuis 20 ans.
    L'état sanitaire a été satisfaisant pendant tout l'exercice ; aucune affection épidémique n'a régné et les accidents graves ont été rares. Le nombre des malades et des blessés en traitement à potre infirmerie a varié de 15 à 22.
    Le nombre des pupilles actuellement à l'orphelinat est de 124.

    Salaires payés :
    Exercice 1884-1885,           fr. 8.807.894 41
    Exercice 1885 1886,             » 8.812.684 06

pour le même chiffre de personnel et pour un chiffre de production moindre.
    Les salaires sont donc restés les mêmes dans les deux exercices, tandis que le dividende à distribuer aux actionnaires, de même que les primes à payer aux chefs de service et employés, ont été réduits de 2/7, et le tantième du directeur général de 2/3.
    L'ouvrier de la Société Cockerill n'a donc pas été le moins bien traité pendant l'exercice écoulé. Il n'a pas à se plaindre, que je sache, du travail à l'entreprise, du marchandage comme on dit dans les ateliers, car je n'ai jamais reçu de plainte à ce sujet. Toutes les lettres à mon adresse sont ouvertes par moi, n'ayant ni chef de cabinet, ni secrétaire particulier ; je ne refuse du reste jamais d'entendre les ouvriers qui croient avoir à se plaindre.

               Secours et pensions                                    Exercice                    Exercice
                                                                                   1884-85.                    1885-86.
1° Pensions ordinaires et supplémentaires se-
cours aux blessés et malades et aux ouvriers
nécessiteux.                                                       fr.   229.714 06                  241.306 29
2° Versement à la caisse de prévoyance des
ouvriers mineurs.                                                     33.610 93                    29.774 25
3° Service médical et pharmaceutique.                  49.374 79                   47.487 45
4° Dépenses de l'hôpital-orphelinat.                       39.027 28                   41.148 24
5° Dons au Bureau de bienfaisance, etc ,                     863 21                        574 21
6° École des mineurs et École industrielle à
Hoboken.                                                                     3.778 44                     3.778 44
                                                                  Total, fr.  358.370 71                 366.268 88

soit une augmentation de 8.000 fr. pour le même chiffre de personnel.
    Toutes ces dépenses sont à la charge exclusive de la Société ou de la Caisse de secours alimentée par elle, les retenues sur salaires ayant été supprimées depuis 1870. Pourtant 243 ouvriers ont persisté à vouloir subir la retenue pour assurer leurs droits aux secours et à la pension, et 10.000 francs environ sont versés de ce chef dans la Caisse de secours, de même que l'entrée de 500 francs, imposée aux ingénieurs volontaires qui entrent au service de la Société, et, enfin, 2.000 fr. environ d'amendes encourues par les ouvriers en défaut. 2.000 sur 8.812.684 06 !
    Comme je l'ai dit, l'orphelinat comprend réellement 124 orphelins, dont 107 enfants ne gagnant rien et 17 adultes travaillant déjà à l'usine ou rendant service à l'hôpital et dont le gain sert en partie à rembourser leur entretien, en partie à passer à notre Caisse d'épargne, pour y devenir, avec les intérêts à 5 p. c, une réserve pour l'avenir, une dot.
    La Société donne gratuitement les secours médicaux et pharmaceutiques, non-seulement à ses ouvriers, mais encore à leurs ascendants et descendants, dont ils sont les soutiens.
    Autrefois, la Société Cockerill avait un magasin de denrées alimentaires où s'approvisionnaient les ouvriers de leur propre volonté. Mais, certains d'entre eux ayant exposé des plaintes, je proposai à mon Conseil la suppression de ce magasin, ce qui eut lieu immédiatement ; c'était en 1870.

Les Études sociales : organe de la Société des études pratiques d'économie sociale et de la Société internationale de science sociales
1886/07 (A6,SER2,T2)-1886/12.  (p.486)
source : gallica

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