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lucien miot

L'Antoinisme après la Mère

Publié le par antoiniste

    L'histoire ultérieure du culte antoiniste est très calme. En Belgique, Joseph Nihoul, le président du Conseil antoiniste, puis ses successeurs, dirigent la religion jusqu'à leur mort, aux côtés des membres composant ce conseil.
    L'autorité de Catherine est cependant remise en question juste après sa mort par la branche belge du culte, qui enlève alors les changements qu'elle avait apportés : suppression des photographies dans les temples, du baptême, du mariage et de la communion, opposition à la traduction des œuvres d'Antoine, etc. Un Numéro spécial de l'Unitif est édité à cette occasion en Juillet 1941Frère Baptistin Pastorelli de Paris le soutien dans cette démarche. La fille adoptive de Père et Mère Antoine lui répond dans une lettre en critiquant vertement Frère Nihoul.
    Néanmoins, un groupe de fidèles belges, affirmant suivre la véritable tradition antoiniste, ouvre le 1er avril 1943 à Angleur un temple dans lequel il préfère conserver les portraits des époux Antoine. Durant un temps, des adeptes favorables à laisser les portraits manifesteront devant le temple de Jemeppe pour que le Conseil revienne sur la décision de Frère Nihoul.
    En France, les antoinistes voulurent, en majorité, rester fidèles à toutes les exigences apportées par le couple fondateur. Mais cela n'a pas non plus été sans heurts. Trois temples firent dissidence. Un groupe à Tours créa même une autre cultuelle "traditionaliste" détachée de l'Union cultuelle antoiniste après que Frère Albert Jeannin pris connaissance de la dissidence et régla le problème.

    Malgré ces différences, les deux branches se montrent mutuellement de l'aide et de la tolérance. Ainsi, après la mort de Catherine, deux formes de culte antoiniste sont apparues, lesquelles restent légèrement différentes : l'une en Belgique, l'autre en France.
    En Belgique, la croissance de la religion a commencé rapidement à stagner, voire à décliner, preuve en est le fait que plus aucun temple n'y a été construit depuis 1968 et que plusieurs parmi les édifices existants sont actuellement inusités à cause d'un manque d'argent et/ou de membres costumés, voire vendus.
    En France, la construction de temples s'est en revanche poursuivie jusqu'en 1993.

source : wikipedia.org/wiki/Antoinisme

    Le culte antoiniste sera alors peu étudié et peu relaté dans les journaux, hormis lors de consécration de nouveaux temples. Notons l'étude de Pierre Debouxhtay (faisant suite à son livre Antoine le guérisseur et l'Antoinisme de 1934) appelé simplement L'Antoinisme et publié en 1945. L'Antoinisme a du attendre 1993 pour qu'il soit étudié par le sociologue Régis Dericquebourg. Ajoutons une nouvelle biographie romancée de Louis Antoine par Roland AE Collignon.
    Le culte belge éditera à partir de 2003 un petit Historique et des Démonstrations.

    En 1970, pour le 60e anniversaire de la consécration du culte, le Conseil antoiniste belge décident de mettre le temple comme il est en France : les portraits sont replacés dans les temples. On en revient aux formules anciennes annonçant l'opération, laquelle est rétablie le dimanche. La lecture des "Dix Principes", elle aussi, est rétablie après les Opérations en semaine. Tout cela sous l'impulsion du frère Lucien Miot, « Secrétaire moral du Culte », qui crée une revue mensuelle le "Journal d'Information Morales", qui disparaît quelques années plus tard.

    Jemeppe revient, avec Soeur Ghislaine Dumont aux pratiques d’avant la réconciliation en 1985. Il est cependant permis aux desservants des autres temples de garder le rituel français. En 2000, une École du Nouveau Spiritualisme est créé au temple de Jupille alors inoccupé. En 2010, une solidarité des groupes est créée pour faire des lectures dans les temples qui n'ont plus de desservants. Beaucoup a donc été entrepris pour retrouver des adeptes prêts à s'investir dans le Culte, sans grand succès, la Wallonie ayant connu une désindustrialisation importante et un chamboulement social très dur. Internet et les médias sociaux amènent maintenant à quelques personnes de découvrir le Culte (qui se refuse toujours à tout prosélytisme) et s'engagent pour certains.
    Lors du centenaire du Culte Antoiniste, de nombreux adeptes belges et français se rendent à Jemeppe le 15 août 2010 pour les 4 Opérations répétées dans le Temple qui eurent lieu à cette occasion. Soeur Marie-Thérèse van Loo, desservante du Temple de Jemeppe est à la grande tribune.

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Frère L. Miot (début des années 1970 devant le Temple de Jemeppe)(Archives du Temple de Retinne)

Publié le par antoiniste

Frère L. Miot (début des années 1970 devant le Temple de Jemeppe)(Archives du Temple de Retinne)

Frère L. Miot (début des années 1970 devant le Temple de Jemeppe)(Archives du Temple de Retinne)

Photo datant du tout début des années 1970 prise devant le Temple de Jemeppe. Frère L. Miot (au centre) qui fut secrétaire moral du collège des Desservants belges est entouré à sa droite par Frère E. Scuflaire (col blanc) qui fut président du Conseil du Culte durant quelques temps.
Les autres personnes ne sont pas identifiées mais probablement bien connues des anciens.
L. Miot qui était desservant du Temple de Seraing ainsi que le frère Scuflaire durent jeter l'éponge suite à des tensions au niveau du Culte.
Les modifications apportées après la désincarnation de Mère ont eu des répercussions encore bien perceptibles à ce jour. Que Père et Mère nous préservent de ces fluides lourds et nous aident à les remplacer par ceux de la solidarité et de la fraternité.
Orig.: Archives du Temple de Retinne

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Frère Miot - Sr Jeannin - Pré-St-Gervais 1970 (Archives du Temple de Retinne)

Publié le par antoiniste

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Journal d'informations morales (1970-1972)

Publié le par antoiniste

Journal d'informations morales (couverture)

Titre : Journal d'informations morales
Éditions : polycopié, format A4

    Créé vers 1970, ce journal est né à l'initiative du frère Lucien Miot, qui par son travail rétablit un temps le travail de Mère dans les temples en Belgique, le lundi de Pâques 1970.
    A cette occasion une invitation signée par Sœur Ghislaine Dumont et Frère Miot conviait tous les adeptes Belges et Français à participer à L'Opération le samedi 6 novembre 1971. Sœur Ghislaine Dumont était à la Grande Tribune et Sœur Jeannin à la Petite Tribune au Temple de Jemeppe (Frère Jeannin étant alors déjà retenu à Paris par l'épreuve). Il y eut deux Opérations, le Temple bondé à chaque fois. Cette date correspondait également au soixantième anniversaire de la première Opération Générale faite par le Père (Lundi de Pâques 1910).
    On peut lire un extrait d'un numéro de 1972 dans le billet suivant et voici ci-dessous la reproduction d'une page mise en ligne par Sœur Arlette du Temple de Retinne.
    Il est malheureusement impossible à se le procurer.

Journal d'informations morales (couverture)

    Le nouveau desservant du Temple de Retinne a mis en ligne d'autres pages encore.

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L'Antoinisme après Mère Antoine (Jacques Cécius)

Publié le par antoiniste

LA LITURGIE, CAUSE DE LA « RUPTURE » ENTRE TEMPLES BELGES ET FRANÇAIS

Après la mort de la Mère, le Conseil d'administration belge fait enlever des temples les photos du fondateur du Culte et de son épouse. De même l'inscription "L'Enseignement du Père c'est l'Enseignement du Christ, révélé à cette époque par la Foi", qui avait été écrites sur inspiration de la Mère. Cette décision constitue aux yeux d’un bon nombre d’adeptes une profanation. Un temple dissident s'établit trois ans plus tard à Angleur (Liège). Son succès est immédiat. Il disparaît néanmoins quelques années après pour des raisons qui nous sont restées inconnues. Dans les années 1975, une salle de lecture de « rite français » s'ouvrira dans la même localité, mais l'expérience ne durera pas.

En France, les autorités du Culte décident de ne pas suivre l'exemple des temples belges, et maintiennent les choses en l'état. On peut dire désormais, en quelque sorte, du Culte en Belgique qu'il est à l'Antoinisme ce que la Réforme est au Catholicisme : une volonté, peut-être maladroite, de retour aux sources. 

La suite des événements sembla donner raison aux temples français qui longtemps, prospérèrent, et dont certains prospèrent encore, alors que, en ce début de XXIe siècle, plusieurs temples belges ont fermé leurs portes. Encore que depuis peu de temps des vocations de desservant voient à nouveau le jour, et que des lieux de culte sont réouverts.

En ce qui concerne la liturgie, sur laquelle nous reviendrons, le Conseil du Culte en Belgique apporte également des modifications. C'est ainsi que la formule qui fut imposée par la Mère "Le Père fait l'Opération, suivie d'une lecture dans l'Enseignement. Ceux qui ont la foi trouverons satisfaction", est remplacée dès le mois de novembre 1940, par "Un frère (une sœur) fait l'opération au nom du Père. Respectons ce moment solennel, ranimons notre foi. Tous ceux qui ont foi au Père trouverons satisfaction." 

L'opération du dimanche est supprimée, et la lecture des "Dix Principes de Dieu révélés par le Père" ne suit plus l'Opération des quatre premiers jours ouvrables.

C'est la rupture entre temples belges et français. Quelques adeptes belges, en 1968, créent un temple « français » à Retinne, non loin de Liège. Après avoir connu un départ brillant, le nombre de fidèles va par la suite diminuer. Avant la consécration de ce temple les fondateurs avaient créé une Association sans but lucratif (ASBL), dont les statuts avaient été publiés au "Moniteur belge" : "Les disciples du Père et de la Mère Antoine", association qui existe encore et dont les administrateurs gèrent les biens du temple.

 

En 1970, les autorités du Culte belge décident de renouer avec ce qui, pour les adeptes de France est la tradition : les portraits sont replacés dans les temples. On en revient aux formules anciennes annonçant l'opération, laquelle est rétablie le dimanche. La lecture des "Dix Principes", elle aussi, est rétablie après les Opérations en semaine. Tout cela sous l'impulsion du frère Lucien Miot, « Secrétaire moral du Culte », qui crée une revue mensuelle le "Journal d'Information Morales", qui disparaît quelques années plus tard. La réconciliation rend espoir aux adeptes qui étaient quelque peu découragés par le fait que depuis l’initiative du frère Nihoul et du Conseil d’Administration d’alors d’enlever les photos du Père et de la Mère, les temples se vidaient inexorablement.

Jemeppe revient aux pratiques d’avant la réconciliation en 1985 : le temple de Jemeppe retrouve l'aspect qu'il avait du vivant du Père et l'Opération générale du dimanche est une nouvelle fois supprimée. L’initiative fut-elle heureuse ? A chaque adepte de se faire son opinion, mais beaucoup de ceux que nous avons interrogé sur la question aimeraient revoir les photos reprendre leur place dans les temples. Le peuple a besoin d’icônes ? Elles sont des supports pour leur foi.

Quoi qu’il en soit, cela entraîne une seconde rupture avec les temples français. Cependant quelques rares temples belges conservent les portraits du Père et de la Mère. C'est le cas de celui de Villers-le-Bouillet, sur les hauteurs de la Meuse, dans la province de Namur, ou de Nandrin, non loin de l’endroit où le fondateur fit sa dernière promenade.

Jacques Cécius, L'Antoinisme.

 

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le frère Jeanin

Publié le par antoiniste

J'étais présent lors des funérailles du frère Jeanin (Janin?), qui fit énormément pour la pénétration du Culte en France. Je n'ai, bien entendu, pas compté les adeptes présents, mais il y en avait plusieurs centaines, voire un millier, dont de nombreux "costumés", ce y compris des enfants. Contrairement à l'habitude, la lecture des Dix Principes se fit au temple, avant le départ pour le cimetière de Baigneux-parisien. A l'époque temples belges et français s'étaient "réconciliés". La lecture au temple et au cimetière fut d'ailleurs faite par le frère Lucien Miot, qui avait été l'artisan de cette "réconciliation" et qui avait créé une revue, le "Journal d'informations morales".

Jacques Cécius,   Lundi 29 Juin 2009

 

Cf. le commentaire de frère Robert Pierrefeu pour l'orthographe correcte du nom de famille du frère Jeannin.

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le couple Jeannin, les antoinistes parisiens

Publié le par antoiniste

    Jacques Cécius, nous renseigne que le frère Jeannin, lequel aida au développement le Culte en France (avec quelques autres, notamment le frère Noël, premier desservant du temple Vergniaud, avec l'aide de Mlle Camus. Sœur Vittart suivra frère Noël, elle y était desservante en 1924), avait été amené sur une civière à Jemeppe par ses parents antoinistes, et la Mère Antoine l'avait guérit.

    Un article de La Nation belge nous apprend qu'il fut le premier desservant du Temple de Schaerbeek, en 1925-1926, avant de rejoindre le 2e temple de Paris construit en 1928.

    Dans chaque bibliothèque des temples français, on trouve une douzaine de classeurs dont les feuillets sont parfois reliés. Appelés les Tomes, ils sont mis à la disposition des adeptes costumés. Ces bulletins ont été rassemblés vers 1945 par trois adeptes : le couple Jeannin, qui a vécu auprès de la compagne de Louis Antoine, aidé par M. Lovinfosse. Ils rassemblent des pensées de Louis Antoine qui n'ont pas été reprises dans ses œuvres, mais ils contiennent surtout des lettre dictées par la 'Mère' ou des avis qu'elle a donnés à propos de certaines questions. C'est pour cela qu'on connaît ces textes sous le nom de "Pensées de Mère".
Régis Dericquebourg, Les Antoinistes (p.62)

    Le Frère Jeannin consacra le temple de Retinne, pour l'ASBL Les Disciples du Père et Mère Antoine. Ceci le 10 novembre 1968. Il était alors Desservant du temple de Paris, rue du Pré-Saint-Gervais. L'OPERATION dut être faites à plusieurs reprises pour permettre à tous les adeptes présents de pouvoir entrer et savourer le fluide éthéré. Plusieurs autocars français avaient fait le déplacement.

    Pour le Lundi de Pâques 1970, les photos de PERE et MERE ont été replacées au Temple de Jemeppe et le travail moral de Mère rétabli. A cette occasion une invitation signée par Sœur Ghislaine Dumont et Frère Lucien Miot conviait tous les adeptes Belges et Français à participer à L'Opération. Sœur Ghislaine Dumont était à la Grande Tribune et Sœur Jeannin à la Petite Tribune au Temple de Jemeppe (Frère Jeannin étant alors déjà retenu à Paris par l'épreuve). Il y eut deux Opérations, le Temple bondé à chaque fois. Cette date correspondait également au soixantième anniversaire de la première Opération Générale faite par le Père (Lundi de Pâques 1910).

    Le frère Albert Jeannin a été le Secrétaire Moral du Collège des Desservants de France jusqu'à sa désincarnation. Le titre de Représentant du Père en France n'existant pas à cette époque.

    Jacques Cécius renseigne sur sa désincarnation : "J'étais présent lors des funérailles du frère Jeanin (Janin?), qui fit énormément pour la pénétration du Culte en France. Je n'ai, bien entendu, pas compté les adeptes présents, mais il y en avait plusieurs centaines, voire un millier, dont de nombreux "costumés", ce y compris des enfants. Contrairement à l'habitude, la lecture des Dix Principes se fit au temple, avant le départ pour le cimetière de Baigneux-parisien. A l'époque temples belges et français s'étaient "réconciliés". La lecture au temple et au cimetière fut d'ailleurs faite par le frère Lucien Miot, qui avait été l'artisan de cette "réconciliation" et qui avait créé une revue, le "Journal d'informations morales"."

Article corrigé grâce aux commentaires de Frère Robert Pierrefeu, merci à lui.

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le frère Lucien Miot, fidèle au travail de Mère

Publié le par antoiniste

Frère L. Miot (début des années 1970 devant le Temple de Jemeppe)-détail(Archives du Temple de Retinne)

 

Frère Miot, début des années 1970 (Archives du Temple de Retinne)

 

    Régis Dericquebourg (p.27) nous renseigne qu'il tenta de rétablir le travail de Mère vers les années 60, soutenu en cela par les adeptes français. Un message de son fils me signale d'autres renseignements : Sa grand-mère et sa mère étaient déjà antoinistes ; sa mère était née en 1897, et a connu le Père quand elle était encore jeune fille. Sa mère a été desservante du temple de Verviers. Le frère Lucien Miot est né en 1927. Il est arrivé à l'Antoinisme au cours de l'année 1967. Triste année pour lui car il allait perdre son épouse suite à une longue maladie incurable à l'époque. Il devint desservant du temple de Seraing à partir de décembre 1967 (si les souvenirs de son fils sont bons) et jusqu'en 1975.
    Son fils se souvient : " Mon père aimait lire. Il lisait très tard. Il se recueillait beaucoup. J'avais 9 ans. J'étais encore très jeune et venait de perdre ma maman. Mon père a toujours été pour moi un exemple. Il a été à la fois ma mère et mon père. Je n'ai jamais manqué de rien et surtout pas d'amour. "
    Il en est venu naturellement à s'investir davantage dans le culte et devint ainsi  Secrétaire moral, une fonction qu'il occupait à Jemeppe.
    De là, il connut bien Sœur Denise Dumont et sa fille Sœur Ghislaine, ainsi que une des filles adoptives du Père (Sœur Louise Buchet).
    Du fait d’ennuis de santé au niveau du cœur, il a du quitter ses fonctions : « Il devait se reposer. Il a quitté le culte "avec l'enseignement sous le bras" comme je l'entendais dire. Il est décédé il y a quelques années maintenant. »
    La famille se trouve en Belgique mais aussi à Orléans (deux personnes assez âgée qui portent la robe et qui fréquente le temple d'Orléans deux fois par semaine).

    Rappelons les dates des installations des photos dans les temples, principale manifestation du travail de Mère : en 1925, la photo du Père, puis en 1929, la photo de Mère sont apposées à la tribune. De 1936 à 1938, Mère les fait enlever. A la désincarnation de Mère, en 1940, en Belgique uniquement, le frère Joseph Nihoul et le Conseil d'Administration décide de retirer les photos. En France, après une période un peu floue, le Culte suivait le cadre établi par Mère, cadre correspondant à des forces humaines, et avec une direction morale exercée par les desservants de France constitué en Collège.


    Le lundi de Pâques 1970, elles sont remises (grâce au travail du frère Lucien Miot, donc, mais aussi de frère André du temple de Hors-Château). A cette occasion une invitation signée par Sœur Ghislaine Dumont et Frère Miot conviait tous les adeptes Belges et Français à participer à L'Opération. Sœur Ghislaine Dumont était à la Grande Tribune et Sœur Jeannin à la Petite Tribune au Temple de Jemeppe (Frère Jeannin étant alors déjà retenu à Paris par l'épreuve). Il y eut deux Opérations, le Temple bondé à chaque fois. Cette date correspondait également au soixantième anniversaire de la première Opération Générale faite par le Père (Lundi de Pâques 1910).

 

le frère Lucien Miot, fidèle au travail de Mère

    Il y eut un véritable renouveau du Culte en Belgique, ceci dans les années 1970. Une revue antoiniste vit le jour, sur l'instigation du frère Lucien Miot : "Le journal d'informations morales". Frère Jacques Cécius se souvient que "la plupart des adeptes furent dans la joie lorsque les photos reprirent leur place dans les temples, et que l'Opération du dimanche fut rétablie".


    Actuellement et depuis 1985, la soeur Ghislaine eut l'inspiration de revenir "au bon fluide de l’œuvre du Père". La plupart des temples belges (hormis à Retinne (Fléron), qui est l'ASBL Les Disciples du Père et Mère Antoine, qui a son temple avec photo depuis 1968) ne font plus afficher les photos du Père et de la Mère. C'est à partir de cette date, d'après Frère Jacques Cécius, que le culte 'périclite' en Belgique, et que "le dimanche, au temple de Retinne (avec photos et Opération), on compte plus d'adeptes qu'à Jemeppe." La plupart car les desservants en charge avaient le choix de les garder (Bierset, Nandrin, Waremme...) ou de les enlever (Huy, Vottem, Momalle...).

    Sœur Ghilaisne Dumont publia 3 Démonstrations et une Mise au point, pour expliquer son travail, quant au retour des temples comme nous l'avait laissé le Père. On y reviendra.

 

(Article corrigé grâce aux commentaires de Frères Robert Pierrefeu et Jacques Cécius et un message de frère Serge, fils du frère Lucien et sœur Huguette, sa nièce).

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