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jean lovinfosse

Hellemmes-Lille (1923-1943)

Publié le par antoiniste

Hellemmes-Lille (1923-1943)

Adresse : 56, rue Jean-Bart - 59260 Hellemmes-Lille

Hellemmes-Lille (1923-1943)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source :  11/08/1932 (remonterletemps.ign.fr)

Date de consécration (par Mère) : 27 septembre 1925

Anecdote :   "C’était frère Galliez qui était desservant puis après sa fille Sœur Jeanne qui s’est mariée avec frère Jean Lovinfosse puis Sœur Francine Lemesre qui était desservante et son époux Frère Marcel Lemesre qui l’aidait car il travaillait encore quand ils ont été au temple de Lille !" (Souvenir de Sœur Sylviane) 

   Frère et Sœur Jeannin, aidés de frère Lovinfosse, sont à l'origine des cahiers (les Tomes) rassemblant les pensées de Père et de Mère et mis à disposition dans les Temples français. Frère et Sœur Laho y ont longtemps fait du service

    Détruit par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale en janvier 1943, il semble n'en rester aucun document. La rue Jean-Bart constituait le quartier ouvrier de cette ville de la banlieue lointaine de Lille, avec notamment une filature et une Mission ouvrière dominicaine qui se maintint jusqu'au XXIe siècle.

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Fr. Jean et Sr. Jeanne Lovinfosse (Temple d'Hellemmes)

Publié le par antoiniste

Fr. Lovinfosse (Temple d'Hellemmes)    Dans chaque bibliothèque des temples français, on trouve une douzaine de classeurs dont les feuillets sont parfois reliés. Appelés les Tomes, ils sont mis à la disposition des adeptes costumés. Ces bulletins ont été rassemblés vers 1945 par trois adeptes : le couple Jeannin, qui a vécu auprès de la compagne de Louis Antoine, aidé par M. Lovinfosse. Ils rassemblent des pensée s de Louis Antoine qui n'ont pas été reprises dans ses oeuvres, mais ils contiennent surtout des lettre dictées par la 'Mère' ou des avis qu'elle a donnés à propos de certaines questions. C'est pour cela qu'on connaît ces textes sous le nom de "Pensées de Mère".
Régis Dericquebourg, Les Antoinistes (p.62)

 

Fr. Jean Lovinfosse (Temple d'Hellemmes)    Frère Jean Lovinfosse (ici à droite) assisté de sa femme Jeanne (fille de Frère Galliez, tout premier desservants du temple de Lille) furent parmi les premiers desservants du Temple de Lille, consacré par un délégué du Collège des Desservants au Nom du Père le 10 novembre 1946. C'est à ce titre qu'il prie, dans cette carte postale du Temple d'Hellemmes, un frère de participer à la réunion du Conseil et de la Cultuelle.


    On en sait pas beaucoup plus dans la littérature. Le nom de famille Lovinfosse est belge et plus particulièrement liégeois. Sœur Sylviane se rappelle que sa mère lui avait raconté que c'était la Mère qui avait marié frère et sœur Lovinfosse, très certainement à Jemeppe. Après avoir été desservant à Hellemmes, quand celui-ci a été bombardé pendant la Deuxième guerre mondiale, ils ont été desservants au temple de Lille.

Fr. Lovinfosse (Temple d'Hellemmes)

Fr. Jean et Sr.Jeanne Lovinfosse (Temple d'Hellemmes)

Procession à Hellemmes (Le Grand écho du Nord de la France, 26 juin 1933)

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Procession à Hellemmes (Le Grand écho du Nord de la France, 26 juin 1933)

Publié le par antoiniste

Procession à Hellemmes (Le Grand écho du Nord de la France 26 juin 1933)

Une procession antoiniste à Hellemmes

    Le 25 juin est, pour les Antoinistes, la fête du Père. Le Père, Antoine-le-Guérisseur de Jemmeppe-sur-Meuse, fondateur du nouveau culte qui porte son nom, est « désincarné » depuis 1912 et ses fervents adeptes célèbrent chaque été sa mémoire dans le recueillement et la prière.
    C'est ainsi qu'hier matin, le petit Temple de la rue Jean-Bart, à Hellemmes-Lille ne pouvait contenir la foule de tous ceux qui, à cette occasion, étaient venus assister à la rituelle « opération ».
    Car la nouvelle religion gagne chaque année des nouveaux adeptes. En Belgique, où elle est née, elle a été reconnue d'utilité publique par décret royal. Elle y compte une trentaine de temples. Il y a huit ans qu'elle a franchi la frontière pour s'établir dans la banlieue lilloise. Valenciennes et Caudry ont également leur temple.

             L'opération
    Parmi cette foule amassée devant la sobre façade de l'édifice antoiniste se distinguaient ses costumes que certains adeptes portent pour marquer leur adhésion totale au culte nouveau : la longue redingote noire, fermée comme une vareuse, et le gibus plat des hommes, les bonnets noirs à tuyautés de tuile et les amples robes de serge noire des femmes.
    Il y avait là des adeptes arrivés de divers points de la région de Belgique et même d'assez loin.
    La Mère, celle qui a été la fidèle compagne de l'ancien ouvrier métallurgiste et qui, depuis qu'Antoine n'est plus, a répandu la surprenante philosophie contenue dans la Révélation du guérisseur, vint à Lille l'an dernier pour la fête. Elle est très âgée et ne se déplace plus guère.
    Cette fois-ci, l'Opération a été faite, au nom du Père, par un frère, en l'espèce le desservant du Temple d'Hellemmes.
    Les malades, qui affluent chaque dimanche, étaient plus nombreux encore. Il y avait des estropiés, des eczémateux, une femme âgée atteinte de jaunisse, une petite paralytique et d'autres qui avaient confiance dans une amélioration de leur état.
    Sur le seuil du temple apparut alors le petit groupe des officiants, silencieux et simples. Deux femmes aux coiffes noires tenaient une pancarte : « Fête du Père, 25 juin ». Derrière elles, un adepte portait une figurine en bois découpé représente un arbre : l'arbre de la Science de la vue du mal. Et deux autres « frères » présentaient à l'assistance le portrait du Père Antoine sur lequel s'étale l'inscription : « Le grand guérisseur de l'humanité pour celui qui a la foi ».
    Après quelques minutes de recueillement, une adepte annonça l'Opération.
    Alors un homme âgé dont les mains, pieusement, s'étreignaient, fit monter vers le ciel une muette prière. Puis il tendit les bras. C'était tout.
    Un autre adepte se mit aussitôt à lire, d'une voix monotone, et en détachant chaque mot, les dix principes du Père. Principes de morale chrétienne qui font la plus large part à la conscience individuelle.

             Recueillement
    Les visages des officiants restaient figés dans une expression mystique et la foule écoutait, absorbée.
    Y avait-il dix curieux sur ce millier de personnes ? Tous ceux qui étaient là avaient un air de famille. La conviction se lisait sur leurs figures aux yeux clos ou aux regards ardents.
    – Vous guérirez si vous avez la Foi. Le Père vous l'a dit...
    Il n'est pas sûr qu'ils ne viennent pas dans un but égoïste. Mais, au fond, là comme ailleurs, chacun pense surtout à soi et à son propre salut...
    L'officiant a fini sa lecture.
    – Au nom du Père, je vous remercie...
    Un cortège va maintenant se former. Dans le même silence, à la suite des officiants, la foule, docile, avance lentement en longue colonne dans la rue Jean-Bart.
    Les gens du quartier, sur le pas de leur porte, regardent passer ce défilé muet. A un bout de la rue, le cortège tourne, poursuit sa marche lentement jusqu'à l'autre bout, puis revient se disloquer devant le Temple.
    L'officiant remercie à nouveau, d'un mot, les adeptes. La cérémonie cette fois est terminée. On n'y ajoute aucune parole. On ne sollicite aucune offrande.
    Les malades tiennent toutefois à pénétrer encore dans le temple aux murs nus.
    Le desservant essaie de les convaincre doucement :
    – Vous n'en aurez rien de plus. L'opération a été faite. Si vous avez la foi vous guérirez. Allez ! nous penserons à vous. Nous ne sommes pas des guérisseurs, nous. C'est le Père qui fait tout...

                                                         Jean-Serge DEBUS.

Le Grand écho du Nord de la France, 26 juin 1933

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Un enterrement antoiniste à Tourcoing (Le Grand écho du Nord de la France 24 sept 1933)

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Un enterrement antoiniste à Tourcoing (Le Grand écho du Nord de la France 24 sept 1933)

Un enterrement « antoiniste » à Tourcoing

    La religion que pratiquent les « Antoinistes » et qui naquit voici quelques dizaines d'années à Jemeppe-sur-Meuse, près de Liége, se distingue par la simplicité du culte et par la sobriété de ses cérémonies religieuses.
    Nous avons assisté samedi après-midi, rue des Piats, à Tourcoing, à un enterrement antoiniste.
    La défunte, une « sœur » de modeste condition – chaque « antoiniste » est le « frère » ou la « sœur » des autres fidèles – Marguerite Dupont-Bertea, habitait au fond d'une cour bordée de maisons ouvrières.
    Dès 14 heures, les adeptes silencieux et recueillis emplissent l'étroit couloir et débordent dans la rue où s'amassent les curieux.
    Les « frères », sanglés dans de longues redingotes noires boutonnées jusqu'au cou, assez semblables à celles des « Clergymen », tiennent en mains un étrange gibus aux bords extraordinairement larges, aux flancs évasés vers le sommet.
    Les « sœurs », drapées dans des robes de deuil en gros drap, un voile de soie noire maintenu sur la tête par une bande de crêpe gauffrée nouée sous le cou, forment un cercle silencieux et grave autour du réduit où repose le cerceuil de la morte.
    Les parents, les amis, défilent dans la chambre mortuaire, où ne brille aucun cierge, l'espace d'une courte prière. Au milieu du cercueil un cœur gravé dans la planche remplace la croix. Du côté des pieds, le « livre des révélations d'Antoine » qui renferme en sa brièveté tout le dogme de la « religion » est ouvert au chapitre de la « réincarnation ».
    Mais voici qu'un remous se produit dans l'assistance. Les officiants « frère Jean » et « sœur Jeanne », sa femme, du temple antoiniste d'Hellemmes, arrivent pour la levée du corps. On place le cercueil sur deux chaises et « frère Jean » donne lecture des « dix principes révélés par le père ».
    Puis, sans qu'aucune autre parole soit prononcée, le corps, placé sur une civière, gagne sous le ciel gris qui ajoute à la tristesse de cette minute, le modeste corbillard qui doit le conduire à sa dernière demeure.
    Pas de fleurs. Une simple draperie verte avec ces mots brodés en lettres d'or : « Culte antoiniste ».
    En tête, en lieu et place de la croix, l' « Arbre de la science de la vue du mal » est porté solennellement par un adepte qu'encadrent deux « frères » en « robe ».
    Le mari, la famille et la foule, suivent en un long et triste ruban noir qui fait se découvrir les passants à la fois émus et intrigués.
    Au cimetière, le « frère Jean » d'une voix monotone lit le « Chapitre de la réincarnation ».
    Il pleut et les paroles tombent une à une, froides, lentes, pénétrantes, comme les gouttes qui, peu à peu, nous glacent les épaules.
    Le grincement des cordes sur le bois qui glisse dans la fosse...
    – Au nom du père, merci...
    ...C'est fini.

                                                                      Jean PILET

Le Grand écho du Nord de la France, 24 septembre 1933

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le couple Jeannin, les antoinistes parisiens

Publié le par antoiniste

    Jacques Cécius, nous renseigne que le frère Jeannin, lequel aida au développement le Culte en France (avec quelques autres, notamment le frère Noël, premier desservant du temple Vergniaud, avec l'aide de Mlle Camus. Sœur Vittart suivra frère Noël, elle y était desservante en 1924), avait été amené sur une civière à Jemeppe par ses parents antoinistes, et la Mère Antoine l'avait guérit.

    Un article de La Nation belge nous apprend qu'il fut le premier desservant du Temple de Schaerbeek, en 1925-1926, avant de rejoindre le 2e temple de Paris construit en 1928.

    Dans chaque bibliothèque des temples français, on trouve une douzaine de classeurs dont les feuillets sont parfois reliés. Appelés les Tomes, ils sont mis à la disposition des adeptes costumés. Ces bulletins ont été rassemblés vers 1945 par trois adeptes : le couple Jeannin, qui a vécu auprès de la compagne de Louis Antoine, aidé par M. Lovinfosse. Ils rassemblent des pensées de Louis Antoine qui n'ont pas été reprises dans ses œuvres, mais ils contiennent surtout des lettre dictées par la 'Mère' ou des avis qu'elle a donnés à propos de certaines questions. C'est pour cela qu'on connaît ces textes sous le nom de "Pensées de Mère".
Régis Dericquebourg, Les Antoinistes (p.62)

    Le Frère Jeannin consacra le temple de Retinne, pour l'ASBL Les Disciples du Père et Mère Antoine. Ceci le 10 novembre 1968. Il était alors Desservant du temple de Paris, rue du Pré-Saint-Gervais. L'OPERATION dut être faites à plusieurs reprises pour permettre à tous les adeptes présents de pouvoir entrer et savourer le fluide éthéré. Plusieurs autocars français avaient fait le déplacement.

    Pour le Lundi de Pâques 1970, les photos de PERE et MERE ont été replacées au Temple de Jemeppe et le travail moral de Mère rétabli. A cette occasion une invitation signée par Sœur Ghislaine Dumont et Frère Lucien Miot conviait tous les adeptes Belges et Français à participer à L'Opération. Sœur Ghislaine Dumont était à la Grande Tribune et Sœur Jeannin à la Petite Tribune au Temple de Jemeppe (Frère Jeannin étant alors déjà retenu à Paris par l'épreuve). Il y eut deux Opérations, le Temple bondé à chaque fois. Cette date correspondait également au soixantième anniversaire de la première Opération Générale faite par le Père (Lundi de Pâques 1910).

    Le frère Albert Jeannin a été le Secrétaire Moral du Collège des Desservants de France jusqu'à sa désincarnation. Le titre de Représentant du Père en France n'existant pas à cette époque.

    Jacques Cécius renseigne sur sa désincarnation : "J'étais présent lors des funérailles du frère Jeanin (Janin?), qui fit énormément pour la pénétration du Culte en France. Je n'ai, bien entendu, pas compté les adeptes présents, mais il y en avait plusieurs centaines, voire un millier, dont de nombreux "costumés", ce y compris des enfants. Contrairement à l'habitude, la lecture des Dix Principes se fit au temple, avant le départ pour le cimetière de Baigneux-parisien. A l'époque temples belges et français s'étaient "réconciliés". La lecture au temple et au cimetière fut d'ailleurs faite par le frère Lucien Miot, qui avait été l'artisan de cette "réconciliation" et qui avait créé une revue, le "Journal d'informations morales"."

Article corrigé grâce aux commentaires de Frère Robert Pierrefeu, merci à lui.

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