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ghislaine dumont

Journal d'informations morales (1970-1972)

Publié le par antoiniste

Journal d'informations morales (couverture)

Titre : Journal d'informations morales
Éditions : polycopié, format A4

    Créé vers 1970, ce journal est né à l'initiative du frère Lucien Miot, qui par son travail rétablit un temps le travail de Mère dans les temples en Belgique, le lundi de Pâques 1970.
    A cette occasion une invitation signée par Sœur Ghislaine Dumont et Frère Miot conviait tous les adeptes Belges et Français à participer à L'Opération le samedi 6 novembre 1971. Sœur Ghislaine Dumont était à la Grande Tribune et Sœur Jeannin à la Petite Tribune au Temple de Jemeppe (Frère Jeannin étant alors déjà retenu à Paris par l'épreuve). Il y eut deux Opérations, le Temple bondé à chaque fois. Cette date correspondait également au soixantième anniversaire de la première Opération Générale faite par le Père (Lundi de Pâques 1910).
    On peut lire un extrait d'un numéro de 1972 dans le billet suivant et voici ci-dessous la reproduction d'une page mise en ligne par Sœur Arlette du Temple de Retinne.
    Il est malheureusement impossible à se le procurer.

Journal d'informations morales (couverture)

    Le nouveau desservant du Temple de Retinne a mis en ligne d'autres pages encore.

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Seraing, Ougrée, Jemeppe au passé (n°6/1995-96)

Publié le par antoiniste

Le document est en ligne et fait l'évocation de souvenirs d'Antoinistes dont la dernière Desservante de Jemeppe, Soeur  Ghislaine Dumont.



Seraing Ougree Jemeppe Au Passe - No 6 1995-96 by earthasfan on Scribd

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Au temple antoiniste de Bronde, on entre sans frapper - L'Avenir 02/08/2010

Publié le par antoiniste

 source : LAvenir.net 02/08/2010


Nota : Le journaliste dirait qu'une cérémonie catholique donne "une impression d'être dans un autre siècle" ? Les costumes et les coutumes diffèrent, mais dans les deux cas, on est pas forcément habillé en jeans et basket. Ensuite, la présentation a du être très succincte, en effet. En tout cas, il est des plus comique que ce soit nous, les Antoinistes qui croyont à la Réincarnation et que ce soit lui, le journaliste qui réincarne Soeur Ghilaisne... qui était Représentante du Père. Et rappelons que la Belgique n'en a pas pour le moment... Le journaliste n'a donc rien compris...
La "chaire de vérité" est la grande tribune où se poste le desservant pour l'Opération, le temple n'ayant pas de desservant, elle n'a pas actuellement d'utilité.Pour finir, concernant la mise en garde comme quoi l'oeuvre "est secte cataloguée dangereuse... en France !", en bon journaliste, j'aurais aussi précisé que le même pays, depuis 2005, a considéré comme obsolète le contenu de cette liste de mouvements sectaires de 1995, tant le gouvernement et les représentants parlementaires que la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes)...

Verviers - Dimanche. Quinze heures. Le temple antoiniste de la campagne de Bronde, à Stembert (Verviers), propose une lecture. On entre sans frapper.
 

Bizarre. La sensation est prenante avec une impression d'être dans un autre siècle. Derrière la porte du temple, une dame tout de noir vêtue joue les portières. Présentation succincte. Peut-on prendre une photo ? « C'est pas possible, mon frère, répond soeur Ghislaine (Dumont) Il faut attendre la fin de la lecture qui va commencer. Elle dure 15 minutes. Après, vous irez trouver le frère René. C'est le représentant du Père. Allez donc vous asseoir ». Dans le temple, quelques bancs. On compte trois fidèles, des soeurs pour être dans la norme. Devant, face au mur tout noir où les paroles du Père éclatent en lettres blanches, deux frères sont en prières. En soutanes noires, genre redingotes dont le col remonte haut dans le cou. Quinze heures pile, le frère Jean-Paul (Furnémont) monte sur l'estrade montée devant ce qui doit être une chaire de vérité.

C'est la lecture, l'enseignement, la vérité, l'arbre de conscience, le fluide qui guérit, l'amour de l'autre, les actes qui réconfortent. Au mur, une tocante. Quinze heures quinze pile, c'est fini. Frère Jean-Paul rejoint les soeurs et frère René (Souverains) réunis dans une salle jouxtant celle des prières, la sacristie en quelque sorte.

« Ici, un dimanche par mois, on se réunit et on mange un morceau de tarte, confie une des trois antoinistes d'âge mûr. On discute. On pose des questions et tout le monde est le bienvenu » .

Confidentiel le culte ? Sans aucun doute. « Mais il reste vivant, ponctue une autre fidèle. D'ailleurs, l'antoinisme a des temples un peu partout dans le monde et, aussi, dans la région. Il est le temple de la rue des Plantes, et celui de Spa, rue du Père Antoine. Celui de Stembert, où nous sommes, a été le seul consacré par le Père Antoine. Il y avait, en septembre 1911, un monde fou dans la campagne de Bronde. Il y avait le Père mais aussi la Mère. On a dû renouveler cinq fois l'opération tant les fidèles étaient en nombre ».

Le Père, c'est Louis-Joseph Antoine, né à Mons-Crotteux (Liège) en 1846. Mineur à 12 ans, ouvrier métallurgiste, marié à Jeanne Collon (la Mère). Il découvre le spiritisme en 1890 et, fondant d'abord une société appelée « Les Vignerons du Seigneur », il guérit par le fluide dès 1901, recevant jusqu'à 100 malades par jour. Le culte antoiniste s'envole et le 15 août 1910, le Père Antoine consacre le premier temple de Jemeppe-sur-Meuse. L'opération générale, alors, guérit les malades. Aujourd'hui, cent ans après, elle soulage... les épreuves de la vie. Le fluide reste vecteur. Mais, au grand jamais, frères et soeurs pratiqueront un exercice cernant de près ou de loin un quelconque exercice illégal de la médecine. Antoine est mort le 25 juin 1912.

« Non, il n'est pas mort. Il s'est désincarné, rectifie frère René ajoutant que le culte est une oeuvre morale basée sur la foi et le désintéressement. « D'ailleurs, le gouvernement belge l'a reconnue comme fondation d'utilité publique ».

Mais elle est secte cataloguée dangereuse... en France !

Jean BRASSEUR (L Avenir)

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le couple Jeannin, les antoinistes parisiens

Publié le par antoiniste

    Jacques Cécius, nous renseigne que le frère Jeannin, lequel aida au développement le Culte en France (avec quelques autres, notamment le frère Noël, premier desservant du temple Vergniaud, avec l'aide de Mlle Camus. Sœur Vittart suivra frère Noël, elle y était desservante en 1924), avait été amené sur une civière à Jemeppe par ses parents antoinistes, et la Mère Antoine l'avait guérit.

    Un article de La Nation belge nous apprend qu'il fut le premier desservant du Temple de Schaerbeek, en 1925-1926, avant de rejoindre le 2e temple de Paris construit en 1928.

    Dans chaque bibliothèque des temples français, on trouve une douzaine de classeurs dont les feuillets sont parfois reliés. Appelés les Tomes, ils sont mis à la disposition des adeptes costumés. Ces bulletins ont été rassemblés vers 1945 par trois adeptes : le couple Jeannin, qui a vécu auprès de la compagne de Louis Antoine, aidé par M. Lovinfosse. Ils rassemblent des pensées de Louis Antoine qui n'ont pas été reprises dans ses œuvres, mais ils contiennent surtout des lettre dictées par la 'Mère' ou des avis qu'elle a donnés à propos de certaines questions. C'est pour cela qu'on connaît ces textes sous le nom de "Pensées de Mère".
Régis Dericquebourg, Les Antoinistes (p.62)

    Le Frère Jeannin consacra le temple de Retinne, pour l'ASBL Les Disciples du Père et Mère Antoine. Ceci le 10 novembre 1968. Il était alors Desservant du temple de Paris, rue du Pré-Saint-Gervais. L'OPERATION dut être faites à plusieurs reprises pour permettre à tous les adeptes présents de pouvoir entrer et savourer le fluide éthéré. Plusieurs autocars français avaient fait le déplacement.

    Pour le Lundi de Pâques 1970, les photos de PERE et MERE ont été replacées au Temple de Jemeppe et le travail moral de Mère rétabli. A cette occasion une invitation signée par Sœur Ghislaine Dumont et Frère Lucien Miot conviait tous les adeptes Belges et Français à participer à L'Opération. Sœur Ghislaine Dumont était à la Grande Tribune et Sœur Jeannin à la Petite Tribune au Temple de Jemeppe (Frère Jeannin étant alors déjà retenu à Paris par l'épreuve). Il y eut deux Opérations, le Temple bondé à chaque fois. Cette date correspondait également au soixantième anniversaire de la première Opération Générale faite par le Père (Lundi de Pâques 1910).

    Le frère Albert Jeannin a été le Secrétaire Moral du Collège des Desservants de France jusqu'à sa désincarnation. Le titre de Représentant du Père en France n'existant pas à cette époque.

    Jacques Cécius renseigne sur sa désincarnation : "J'étais présent lors des funérailles du frère Jeanin (Janin?), qui fit énormément pour la pénétration du Culte en France. Je n'ai, bien entendu, pas compté les adeptes présents, mais il y en avait plusieurs centaines, voire un millier, dont de nombreux "costumés", ce y compris des enfants. Contrairement à l'habitude, la lecture des Dix Principes se fit au temple, avant le départ pour le cimetière de Baigneux-parisien. A l'époque temples belges et français s'étaient "réconciliés". La lecture au temple et au cimetière fut d'ailleurs faite par le frère Lucien Miot, qui avait été l'artisan de cette "réconciliation" et qui avait créé une revue, le "Journal d'informations morales"."

Article corrigé grâce aux commentaires de Frère Robert Pierrefeu, merci à lui.

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