Au temple antoiniste de Bronde, on entre sans frapper - L'Avenir 02/08/2010
source : LAvenir.net 02/08/2010
Nota : Le journaliste dirait qu'une cérémonie catholique donne "une impression d'être dans un autre siècle" ? Les costumes et les coutumes diffèrent, mais dans les deux cas, on est pas forcément habillé en jeans et basket. Ensuite, la présentation a du être très succincte, en effet. En tout cas, il est des plus comique que ce soit nous, les Antoinistes qui croyont à la Réincarnation et que ce soit lui, le journaliste qui réincarne Soeur Ghilaisne... qui était Représentante du Père. Et rappelons que la Belgique n'en a pas pour le moment... Le journaliste n'a donc rien compris...
La "chaire de vérité" est la grande tribune où se poste le desservant pour l'Opération, le temple n'ayant pas de desservant, elle n'a pas actuellement d'utilité.Pour finir, concernant la mise en garde comme quoi l'oeuvre "est secte cataloguée dangereuse... en France !", en bon journaliste, j'aurais aussi précisé que le même pays, depuis 2005, a considéré comme obsolète le contenu de cette liste de mouvements sectaires de 1995, tant le gouvernement et les représentants parlementaires que la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes)...
Verviers - Dimanche. Quinze heures. Le temple antoiniste de la campagne de Bronde, à Stembert (Verviers), propose une lecture. On entre sans frapper. Bizarre. La sensation est prenante avec une impression d'être dans un autre siècle. Derrière la porte du temple, une dame tout de noir vêtue joue les portières. Présentation succincte. Peut-on prendre une photo ? « C'est pas possible, mon frère, répond soeur Ghislaine (Dumont) Il faut attendre la fin de la lecture qui va commencer. Elle dure 15 minutes. Après, vous irez trouver le frère René. C'est le représentant du Père. Allez donc vous asseoir ». Dans le temple, quelques bancs. On compte trois fidèles, des soeurs pour être dans la norme. Devant, face au mur tout noir où les paroles du Père éclatent en lettres blanches, deux frères sont en prières. En soutanes noires, genre redingotes dont le col remonte haut dans le cou. Quinze heures pile, le frère Jean-Paul (Furnémont) monte sur l'estrade montée devant ce qui doit être une chaire de vérité. |
Jean BRASSEUR (L Avenir) |