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medecine

La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent (p.139)

Publié le par antoiniste


    Il est vrai que nous devons entretenir le corps afin de trouver en lui un instrument propice à la prompte exécution de nos devoirs, mais la foi nous procurerait journellement ce dont nous avons besoin.

La Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.139

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Transmise par un médecin du CHU, qui l'estime assez réaliste...

Publié le par antoiniste

- Bonjour ! C'est la réception ? J'aimerais parler avec quelqu'un à propos d'un patient qui se trouve chez vous. J'aurais souhaité connaître son état de santé, savoir s'il va mieux ou si son problème s'est aggravé.
- Quel est le nom du patient ?
- Il s' appelle Jean Dupont et il est à la chambre 302.
- Un instant je vous prie, je vous passe l' infirmière.
après une longue attente :
- Bonjour, ici Françoise l'infirmière de service. Que puis-je pour vous ?
- j'aimerais connaître l'état du patient Jean Dupont de la chambre 302.
- Un instant je vais essayer de trouver le médecin de garde.
Après une plus longue attente :
- Ici le Dr. Jean, le médecin de garde ; je vous écoute.
- Bonjour Docteur, je voudrais savoir quel est l'état de Monsieur Jean Dupont, qui se trouve chez vous depuis 3 semaines à la chambre 302.
- Un instant, je vais consulter le dossier du patient.
après encore une autre attente :
- Huuuummm, le voici : il a bien mangé aujourd'hui, sa pression artérielle et son pouls sont stables, il réagit bien aux médicaments prescrits et normalement on va lui enlever le monitoring cardiaque demain.
Si tout continue comme ça encore 48 heures, son médecin signera sa sortie d'ici le Week-end.
- Aaahhh ! Ce sont des nouvelles merveilleuses ! Je suis fou de joie. Merci.
- Par votre façon de parler je suppose que vous devez être quelqu'un de très proche, certainement de la famille ?
- Non, Monsieur ! Je suis Jean Dupont moi-même et je vous appelle du 302 ! Tout le monde entre et sort ici de ma chambre et personne ne me dit rien. Je voulais juste savoir comment je me porte.

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Hervé Guibert, À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie - Paquet de chair involontaire

Publié le par antoiniste

    Muzil passa une matinée à l'hôpital pour faire des examens, il me raconta à quel point le corps, il l'avait oublié, lancé dans les circuits médicaux, perd toute identité, ne reste plus qu'un paquet de chair involontaire, brinquebalé par-ci par-là, à peine un matricule, un nom passé dans la moulinette administrative, exsangue de son histoire et de sa dignité. On lui glissa par la bouche un tube qui alla explorer ses poumons.

Hervé Guibert, À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie, p.32
Folio n°2366, Editions Gallimard, Paris, 1990.

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l'hypnosédation

Publié le par antoiniste

Introduite à Liège en 1992 par le Docteur Marie-Elisabeth Faymonville, elle combine hypnose et sédation consciente intra-veineuse. Initialement développée pour les interventions de chirurgie plastique sous anesthésie locale elle a été inspirée par l'utilisation de l'hypnose chez les grands brûlés par l'équipe d'Alain Forster à Genève. L'hypnosédation nécessite une étroite collaboration entre l'équipe soignante et le patient.

Vous vous êtes sans doute déjà retrouvé dans les situations suivantes : sur un chemin familier, perdu dans vos pensées, vous passez outre la route à prendre ou encore, vous êtes plongé dans la lecture d’un roman passionnant et vous n’entendez pas les personnes qui s’adressent à vous ou ne vous rendez pas compte de ce qui se passe autour de vous. C’est cela l’hypnose. C’est un état naturel que chaque être humain possède. Il peut se définir comme un état de focalisation de l’attention. Notre cerveau utilise ses capacités naturelles pour aller vers un mode de fonctionnement particulier.
Résultat : nous sommes extraits de la réalité. “La représentation de l’hypnotiseur qui plonge une personne en état d’hypnose est un mythe ! On se place soi-même en état d’hypnose, on n’est pas ‘hypnotisé’”, commente le Pr Faymonville. L’hypnose n’est pas non plus un sommeil, mais plutôt un état d’hyper-concentration. “Sous hypnose, l’esprit est occupé par quelque chose qui intéresse le patient, qui le concerne. C’est son vécu, sa mémoire”. Utilisant une forme de communication, une syntaxe et une voix particulière, l’anesthésiste invite le patient à revivre un moment heureux, synonyme de quiétude. Les dernières vacances à la plage, par exemple. Focalisé sur cet épisode de sa vie, le patient se détache de la réalité du bloc opératoire et revit calmement la plage, le soleil etc. tout en restant conscient. Il est à la fois observateur et acteur.

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Platon - Charmide - l'âme et la guérison

Publié le par antoiniste

Telle est aussi, Charmide, la nature de l’incantation. Je l’ai apprise là-bas, à l’armée, d’un médecin thrace, un de ces disciples de Zalmoxis dont la science va, dit-on, jusqu’à rendre les gens immortels. Ce Thrace disait que les médecins grecs avaient raison de professer la doctrine que je viens de rapporter ; mais, ajouta-t-il, Zalmoxis, notre roi, qui est un dieu, affirme que, s’il ne faut pas essayer de guérir les yeux sans la tête, ni la tête sans les yeux, il ne faut pas non plus traiter la tête sans l’âme et que, si la plupart des maladies échappent aux médecins grecs, la raison en est qu’ils méconnaissent le tout dont ils devraient prendre soin ; car, quand le tout est en mauvais état, il est impossible que la partie se porte bien. En effet, disait-il, c’est de l’âme que viennent pour le corps et pour l’homme tout entier tous les maux et tous les biens ; ils en découlent comme ils découlent de la tête dans les yeux. C’est donc l’âme qu’il faut tout d’abord et avant tout soigner, si l’on veut que la tête et tout le corps soient en bon état. Or l’âme se soigne, disait-il, par des incantations, et ces incantations, cher ami, ce sont les beaux discours. Ces discours engendrent la sagesse dans les âmes, et une fois qu’elle est formée et présente, il est facile de procurer la santé à la tête et au reste du corps.

Et lorsqu’il m’enseigna le remède et les incantations, il me dit : Garde-toi bien de te laisser engager par qui que ce soit à soigner sa tête avec ce remède, s’il ne t’a d’abord livré son âme pour que tu la soignes par l’incantation. C’est aujourd’hui, disait-il, l’erreur répandue parmi les hommes de vouloir guérir séparément l’âme ou le corps. Et il me recommanda instamment de ne céder à personne, si riche, si noble, si beau qu’il fût, qui voudrait me persuader d’agir autrement. J’en ai fait le serment, je dois le tenir et je le tiendrai. Si donc tu veux, conformément aux recommandations de cet étranger, livrer d’abord ton âme aux incantations du Thrace, j’appliquerai mon remède à ta tête ; sinon, je ne puis rien faire pour toi, mon cher Charmide.

PLATON - Charmide (sur la Sagesse)
Traduction Émile Chambry

source : http://ugo.bratelli.free.fr/Platon/Platon-Charmide.htm

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PORTUGAL. Porto. 1998. Gypsie's apartment block. Healing ritual

Publié le par antoiniste

source : Bruce Gilden (Magnum Photos)

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La guérison par la foi

Publié le par antoiniste

The American Heart Journal, la bible mensuelle de la cardiologie, publie dans sa livraison d'avril une étude qui évalue le rapport bénéfice-risque de la pratique de la prière. Ce travail est signé de seize praticiens dirigés par les docteurs Herbert Benson et Patricia L. Hibberd. S'il s'agit bien ici de prière - cet acte de religion par lequel on s'adresse à Dieu pour l'implorer ou pour l'adorer -, il faut préciser qu'il s'agit de prières collectives effectuées pour le bénéfice potentiel de tierces personnes.

Les auteurs précisent qu'il s'agit là de pratiques très répandues dans certaines congrégations religieuses, mais que ces pratiques n'ont pas, jusqu'ici, fait la preuve scientifique de leur efficacité. Le temps était donc venu de faire la lumière en usant des outils méthodologiques habituellement utilisés en médecine pour établir un lien de causalité et faire la part du hasard.

Ce travail a été conduit auprès de 1 802 personnes ayant subi, entre janvier 1998 et novembre 2000, dans six établissements hospitaliers américains, un ou plusieurs pontages aorto-coronariens - intervention chirurgicale très répandue qui consiste à modifier le circuit de la vascularisation du muscle cardiaque chez des personnes exposées au risque d'infarctus du myocarde.

Trois congrégations religieuses, deux catholiques et une protestante, ont été chargées de prier pour "la réussite de l'opération chirurgicale et une guérison rapide sans complications" des malades dont elles recevaient le prénom et l'initiale du nom de famille.

Après tirage au sort, trois groupes furent constitués. Les personnes du premier et du deuxième groupe avaient été informées de ce qu'elles pourraient ou non faire l'objet de prières. En réalité, seul le deuxième groupe en aura bénéficié. Le troisième groupe fut, lui, effectivement l'objet de prières et en fut préalablement informé. Toutes ces prières ont été prononcées durant une période de quatorze jours commençant la nuit précédant l'intervention de chirurgie cardiaque.

Le premier point-clé de l'étude était la survenue ou non d'une complication médicale à 14 et à 30 jours. Le second concernait les taux d'accidents graves ou mortels. Dans les deux premiers groupes - ceux composés des personnes ne sachant pas si on priait ou non pour elles -, les auteurs de ce travail ont observé une égalité presque parfaite des conséquences de l'intervention. Des complications sont survenues chez 315 des 604 personnes du premier groupe et chez 304 des 597 du deuxième, soit des taux respectifs de 52 % et 51 %.

Quant au troisième groupe - pour lequel les prières étaient effectivement effectuées et les malades informés qu'elles l'étaient -, le taux de complications a été de 59 % (352 sur 601). La fréquence des nouveaux infarctus fut aussi supérieure (18 % contre 13 %). Quant aux taux de mortalité, ils furent les mêmes dans les trois groupes.

Les auteurs de ce travail en tirent deux conclusions.

  • Non seulement cette forme de prière n'a pas, ici et dans cette indication, démontré la preuve de son efficacité,
  • mais il est désormais établi qu'elle peut avoir des effets nocifs. Du moins quand les malades savent que des inconnus s'adressent à Dieu pour implorer qu'Il oeuvre à prévenir les complications d'un pontage aorto-coronarien.

Comment comprendre ?

Les auteurs expliquent ce résultat par le stress subi par des patients inquiets de se savoir à ce point malades "que l'on avait dû avoir recours, les concernant, à un groupe de prière".

(The New York Times précise que cette étude, qui n'était en aucune manière destinée à "déterminer si Dieu existe ou s'Il exauce ou non les prières", a coûté 2,4 millions de dollars. Une somme pour l'essentiel fournie par la Fondation religieuse John-Templeton. d'après Jean-Yves Nau, in LE MONDE, 06.04.06)

source : http://auriol.free.fr/parapsychologie/effets-scientifiques-priere.htm

 

Cependant, un fait important a été homis dans cette étude : le fait que la foi doit être des deux côtés, comme le dit Pierre Debouxhtay : "C'est donc avant tout, on peut même dire uniquement de la foi (foi du guérisseur et foi du malade) que dépend la guérison."

Et on lit le récit de Isi Collin :
- Monsieur, je voudrais vous consulter pour une personne qui n'est pas ici.
- Est-elle prévenue ?
- Non.
- Eh bien ! il faudrait la prévenir. Elle doit savoir que vous êtes ici.

Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.165-66 et 107.

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Henri Constant, Étude philosophique. Le Christ, le christianisme et la religion de l'avenir (1905) - Jemeppe-sur-Meuse

Publié le par antoiniste

 Henri Constant, Étude philosophique. Le Christ, le christianisme et la religion de l'avenir (1905) - Jemeppe-sur-Meuse

   Jemeppe-sur-Meuse, un grand village aux environs de Liège (Belgique), possède actuellement (nous sommes au milieu de 1902) un médium guérisseur stupéfiant, M. Antoine. Rien n'est comparable au succès qu'il obtient ; il reçoit chez lui douze cents malades chaque semaine. Le chemin de fer du Nord, les vicinaux, les bateaux à vapeur, les voitures de luxe et autres transportent vers Jemeppe une quantité de gens de toute classe, venant de l'étranger même réclamer ses soins entièrement gratuits... N'en soulagerait-il, n'en guérirait-il que
la dixième partie, que sa renommée se justifierait absolument !
    Ah ! qu'une plume autorisée, qu'un écrivain humoristique surtout nous décrive un jour la physionomie de cinq messieurs du parquet liégeois qui, en septembre 1901, se sont assis dans le cabinet où ont passé, à ce jour, plus de cent vingt mille personnes pour assister, pendant deux heures, aux magnétisations (considérées comme illiciles) du médium guérisseur Antoine, et qui sont retournés chez eux emportant la conviction qu'il existe des choses que l'on n'enseigne ni dans les académies, ni dans les universités ! C'est bien là la réflexion que ces Messieurs ont dû se faire qu'Antoine était réellement doué d'une faculté que des lois qui se respectent ne peuvent atteindre dans son exercice humanitaire.

    Mais revenons à Jésus.
    Il n'usait de ses puissantes facultés qu'en vue du bien. Il opérait ses guérisons en cachette et apportait beaucoup de soin dans la recommandation qu'il faisait à ceux qu'il guérissait de n'en rien dire à personne. (Matth. VIII, 4. IX, 30. XII, 16. XVII, 9. Marc. I, 43. V, 43. VII, 36. Luc. V, 14.)
    Ses guérisons, n'ayant rien que de fort naturel, la délicatesse et la supériorité de son esprit se seraient révoltées à l'idée de passer pour un thaumaturge, et il se refusait à fonder sur des prodiges ses
titre à la foi de ses auditeurs. (Marc VII, 11.)
    Il est à remarquer que, comme chez tous les magnétiseurs de toutes les époques, le pouvoir fluidique de Jésus était sujet à des variations, à des intermittences, ainsi que cela ressort de ces deux versets de l'Evangile : « Et Jésus leur dit : Un prophète
n'est sans honneur que dans sa patrie, dans sa maison et dans sa famille. Et il ne put faire là aucun miracle (Marc. VI, 4 à 15.)
    C'est là encore une nouvelle preuve de la non-divinité du Christ (XI).

Henri Constant, Étude philosophique. Le Christ, le christianisme et la religion de l'avenir (1905), p.400-01
source : gallica

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Cult members participating in faith healing (November 1948 - phot.Tony Linck)

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source : LIFE

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Épigénétique, nous sommes ce que nous mangeons

Publié le par antoiniste

Le terme épigénétique définit les modifications transmissibles et réversibles de l'expression des gènes ne s'accompagnant pas de changements des séquences nucléotidiques. Ce terme qualifie en fait ce qui résulte de modifications de l’ADN (par exemple méthylation des cytosines) ou des protéines liées à l’ADN (par exemple histones). Les changements peuvent se produire spontanément, en réponse à l'environnement, à la présence d'un allèle particulier, même si celui-ci n'est plus présent dans les descendants.

Ce type de régulation peut cibler l'ADN, l'ARN ou les protéines et agir au niveau du noyau ou du cytoplasme. Les modifications épigénétiques constituent l'un des fondements de la diversité biologique.

L'épigénétique se propose d'étudier les effets qui sont hérités d'une cellule à sa descendante lors de l'embryogenèse, de la régénération ou du remplacement des cellules, des tumeurs, des cultures de cellules ou de la réplication d'organismes unicellulaires.

Depuis quelque temps, on observe un intérêt croissant pour le fait que certains caractères épigénétiques hérités pouvaient être transmis lors de la réplication de cellules (méiose) voire subsister d'une génération à l'autre pour des organismes multicellulaires.

Les phénomènes épigénétiques constituent un programme qui déciderait quels gènes activer ou, a contrario, inhiber. L’environnement influence ces signaux épigénétiques qui peuvent ainsi subir de petits changements. Ces épimutations sont plus fréquentes que les mutations classiques de l’ADN.

Pourquoi deux vrais jumeaux ne sont-ils pas sujets aux mêmes maladies ? Parce que, pensent aujourd'hui les chercheurs, de nombreux facteurs influent sur notre organisme. Et, en premier lieu, l'alimentation. Celle-ci aurait une influence directe sur nos gènes et ceux de nos descendants. On appelle cela l'épigénétique.

Épigénétique, nous sommes ce que nous mangeons : n°2

Épigénétique, nous sommes ce que nous mangeons : n°3

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