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surconsommation

Lætitia Carton - D'un chagrin j'ai fait un repos

Publié le par antoiniste

D'un chagrin j'ai fait un repos
un film de Lætitia Carton



C’est Jean Vigo qui t’a donné envie de faire ce film. Il disait qu’il voulait que ses films provoquent la nausée. Et qu’au moins au cinéma on ne puisse plus supporter la vue de ce qu’on regarde tous les jours avec indifférence, ou avec complaisance, en grandeur nature...

source : http://www.film-documentaire.fr/D%20un_chagrin_j%20ai_fait-repos.html,video,2035

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Anthropocène

Publié le par antoiniste

    L'Anthropocène est le terme créé et utilisé par certains scientifiques, dont Paul Crutzen, prix Nobel de chimie, pour désigner une nouvelle époque géologique, qui aurait débuté vers 1800, avec la révolution industrielle et où l'action de l'espèce humaine est devenu une force géophysique agissant sur la planète. Cette époque nouvelle a été déclenchée par le déstockage de ressources fossiles enfouies telles que le charbon, puis le pétrole et le gaz naturel. Elle est caractérisée par l’impact devenu majeur de l’homme sur le système Terrestre (y compris climatique).
    L'anthropocène succèderait ainsi à l'holocène qui avait débuté il y a dix mille ans.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropocène

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Dans un autre domaine, ces deux planètes existent déjà

Publié le par antoiniste

    Les écologistes, désespérés par l’épuisement des ressources et le déclin des écosystèmes, font remarquer qu’il nous faudra deux planètes pour survivre. Dans un autre domaine, ces deux planètes existent déjà, tout le monde sait bien qu’il y a une planète des riches et une autre des pauvres. La première, usurpée, n’est pas pour nous déplaire… Un milliard de riches occupe l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Australie, le Japon et un club très privé de privilégiés qui règnent tyranniquement sur les pays du Tiers-monde. Ce milliard de riches cache aussi sa misère (qu’on ne saurait voir) : Quart-monde dormant sur les trottoirs des quartiers boursiers, Enfants de Don Quichotte s’adonnant aux joies du camping urbain, gastronomes des restos du cœur, etc. Le solde de la communauté terrienne, soit un peu plus de 5 milliards et demi de gens dont le pauvre destin est joué d’avance, croupit dans le reste (et les restes) du Monde. Le premier Monde s’approprie (en tout bien tout honneur !) les 7/10 de l'énergie, les 4/5 du bois et autant des produits de la pêche, les 3/4 des métaux, les 5/6 des crédits d'éducation, les 9/10 des budgets de recherche et de développement, possède les 3/4 des automobiles, neuf avions sur 10, etc. Voilà des chiffres bien peu consensuels et équitables qui prouvent l’excessive mainmise du milliard de privilégiés dont la liberté de puiser et d’épuiser ne s’arrête pas où commence celle des autres 5 milliards soumis au diktat. Nous garantissons ainsi aux plus pauvres de continuer à stagner, voire à s’enfoncer, dans leur état de pauvreté. En terme d’empreinte écologique insoutenable, un Nord-américain ou un Français valent combien d’Africains ? L'état américain le moins densément peuplé qu’est le Wyoming (510 000 habitants) émet plus de CO2 que 69 pays en développement réunis et totalisant 357 millions de personnes.

Michel Tarrier, Démographie : la vraie vérité qui dérange
source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1494_demographie_la_vraie_verite_derange.php

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Maxence van der Meersch - Partout, la ruée vers le plaisir

Publié le par antoiniste

    A mesure que passe le temps, le flot humain coule vers la facilité. Plus les loisirs, plus les facilités de vie s'accroissent, et plus l'humanité décroît. Augmenter brusquement de 20% le salaire de l'ouvrier, cela peut paraître paradoxal, mais ce n'est rien faire pour lui, et c'est parfois lui nuire. Decraemer en avait sous les yeux la preuve. Opérettes, revues, cinéma, dancings, sévissaient partout. La consommation du tabac, de l'alcool, des aliments nuisibles, croissait avec les divorces, le cime, la folie, et les recettes des Monts-de-Piété. Du même train que les salaires ou les profits, l'amoralité croissait. Partout, la ruée vers le plaisir, dans les classes bourgeoises comme dans le peuple. Une salacité sournoise montait, flattait les bas instincts, aussi bien dans le roman que dans le journal, dans les spectacles que dans la publicité. Et les conducteurs, les chefs, le patronat, précipitaient cette chute, poussaient à la production d'une abondance médiocre, bien plus qu'à celle de produits de qualité. Faux luxe, carton-pâte, grande série, article réclame... L'ère du bas de soie artificielle s'ouvrait. Et impossible de réagir. Le seul spectacle, dans une rue, un théâtre, un café, d'une humanité sans cesse avalant, suçant, dégustant, digérant absorbée dans un perpétuel souci de jouissance égoïste, empêchait Decraemer d'espérer encore en elle. Il n'était pas jusqu'au spectacle de beaucoup de chrétiens, de leur formalisme, leur égoïsme, leur inhumanité, qui n'éloignât Decraemer du christianisme. Tout cela était si facile pourtant, quand Decraemer vivait dans le rayonnement de l'abbé Sennevilliers ! Ah ! s'il avait pu toujours être dans son sillage, dans son atmosphère ! De tels hommes réhabilitent leurs semblables. Mais combien en trouve-t-on, au monde ?

Maxence van der Meersch, Invasion 14, p.521
Editions Albin Michel, Paris, 1935

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Manger (1961)

Publié le par antoiniste



Manger
    * Gilles Carle et Louis Portugais,
    * 1961,
    * 27 min 42 s

L'Amérique est un continent de carnivores... Pour les privilégiés que nous sommes, manger n'est plus une préoccupation. Certains ignorent que le jambon vient du porc! Ce documentaire signé Gilles Carle et Louis Portugais dévoilent les aspects économiques, sociologiques et culturels du système d'approvisionnement et d'alimentation d'une grande métropole.

source : http://onf.ca/film/manger

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Simone Weil - de véritable utilité et de plaisirs purs

Publié le par antoiniste

    On parle sans cesse, actuellement, de la production. Pour consommer, il faut d'abord produire, et pour produire il faut travailler. Voilà ce que, depuis juin 1936, on entend répéter partout, du Temps jusqu'aux organes de la C. G. T., et ce qu'on n'entend, bien entendu, contester nulle part, sinon par ceux que font rêver les formes modernes du mythe du mouvement perpétuel. C'est là, en effet, un obstacle au développement général du bien-être et des loisirs et qui tient à la nature des choses. Mais par lui-même il n'est pas aussi grand qu'on l'imagine d'ordinaire. Car seul est nécessaire à produire ce qu'il est nécessaire de consommer ; ajoutons-y encore l'utile et l'agréable, à condition qu'il s'agisse de véritable utilité et de plaisirs purs.

Simone Weil, La condition ouvrière, p.198
source : classiques.uqac.ca

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Frédéric Beigbeder - Nos existences clonées

Publié le par antoiniste

    La résistance au changement, c'est dans toutes ces salles de réunion impersonnelles qu'elle se pratique de la façon la plus violente. Le coeur de l'immobilisme réside dans cet immeuble, entre ces petits cadres à pellicules et talonnettes. On leur a confié les clés du pouvoir, personne ne sait pourquoi. Ils sont le centre du monde ! Les hommes politiques ne contrôlent plus rien ; c'est l'économie qui gouverne. Le marketing est une perversion de la démocratie : c'est l'orchestre qui gouverne le chef. Ce sont les sondages qui font la politique, les tests qui font la publicité, les panels qui choisissent les disques diffusés à la radio, les "sneak previeuws" qui déterminent la fi des films de cinéma, les audimats qui font la télévision, toutes ces études manipulées par tous les Alfreds Dulers de la terre. Plus personne n'est responsable, sauf les Alfreds Dulers. Les Alfreds Dulers tiennent les rênes, mais ne vont nulle part. Big Brother is not watching you, Big Brother is testing you. Mais le sondagisme est un conservatisme. C'est une abdication. On ne veut plus vous proposer quoi que ce soit qui puisse RISQUER de vous déplaire. C'est ainsi qu'on tue l'innovation, l'originalité, la création, la rébellion. Tout le reste en découle. Nos existences clonées... Notre hébétude somnambule... L'isolement des êtres... La laideur universelle anesthésiée... Non, ce n'est pas une petite réunion. C'est la fin du monde en marche. On ne peut pas à la fois obéir au monde et le transformer. Un jour, on étudiera à l'école commet la démocratie s'est autodétruite.

Frédéric Beigbeder, 99 francs, p.42-43
Folio, Paris, 2000

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simplicité volontaire ou sobriété heureuse

Publié le par antoiniste

Simplicité volontaire
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation, ainsi que les impacts de cette dernière, en vue de mener une vie davantage centrée sur des valeurs "essentielles".
Cet engagement personnel et/ou associatif découle de multiples motivations (voir section : Motivations) qui vont habituellement accorder la priorité aux valeurs familiales, communautaires et/ou écologiques.

On peut trouver la trace de son origine en Europe dans les écrits de Léon Tolstoï et de John Ruskin (Unto This Last), et en Amérique du Nord dans les écrits de Henry David Thoreau (Walden).

Il est représenté, par exemple, par le mouvement des Compagnons de Saint François ou encore les Communautés de l’Arche de Lanza del Vasto, inspiré par Gandhi, lui-même inspiré par Thoreau et Ruskin. On le retrouve aussi au Québec, province du Canada, sous l'influence de penseurs comme Serge Mongeau et des éditions Écosociété.

 

Histoire

Les précurseurs

Si on peut trouver l'origine de la simplicité volontaire chez les différentes formes d'ascétisme grecques et orientales, ces dernières étaient surtout motivées par une philosophie mystique, et c'est dont plutôt chez les stoïciens, les cyniques, et surtout chez Épicure qu'ont peut voir la réelle apparition du concept de simplicité volontaire.

En effet, Épicure, dont Bergson se réclame d'ailleurs explicitement, procède à une critique approfondie des besoins, qui ressemble fort à celle proposée par la simplicité volontaire. Sa pensée, ainsi que celle des cyniques, nous invite à discerner le nécessaire du superflu, le naturel de l'artificiel, et à un retour vers la simplicité.

En Occident, les communautés monastiques furent les premières organisations de vie à choisir volontairement la frugalité et à pratiquer l'autosuffisance et même avant la secte des esséniens (adepte de l'alimentation crue). Saint François d'Assise, « l'unique parfait chrétien depuis Jésus » selon Ernest Renan, est aussi considéré comme un modèle de simplicité volontaire.

En Orient, on trouve également de nombreux modes de vie (hindouisme, bouddhisme) prônant la simplicité volontaire. La vie de Gandhi est un exemple de simplicité.

Ivan Illich et son ami Jacques Ellul sont considérés comme deux des pères de l'idée de décroissance et de simplicité volontaire.

En 1936, on trouve pour la première fois l'expression « simplicité volontaire » (« simple living ») dans un article de Richard Gregg, un disciple de Gandhi, qui reprend les idées principales de celui-ci. Cet article passa inaperçu lors de sa première parution et n'eut d'impact que lors de sa réédition en 1974.

Dans les années 1960 et 1970, un « mouvement de retour à la terre » touche les États-Unis, inspiré notamment par les écrits et les travaux de Helen et Scott Nearing (en particulier leur livre publié pour la première fois en 1954 intitulé Living the Good Life: How to Live Simply and Sanely in a Troubled World).

L'expression « simplicité volontaire » est connue depuis le livre du même nom publié en 1973 par Duane Elgin[1]. Ce courant se développe depuis les années 1980 dans plusieurs pays industrialisés.

La critique de la société de consommation développée par Hannah Arendt peut aussi être considérée comme une source d'inspiration de la simplicité : dans Condition de l'homme moderne elle invite ainsi à laisser le travail dans le domaine privé pour laisser de la place à l'action politique dans l'espace public.

On peut ajouter parmi les voix actuelles de cette pensée, Pierre Rabhi, agroécologiste et écrivain.

Motivations

La simplicité volontaire consiste à rechercher le bonheur dans l'appréciation pour améliorer la véritable « qualité de vie ». Elle s'oppose donc au discours économique et social dominant au XXIe siècle qui tend à considérer tout progrès technique et développement de la consommation comme des améliorations de la qualité de la vie. La philosophie de vie est née de l'opinion que la consommation n'apporte pas le bonheur et accroît l'aliénation.

Plus précisément, plusieurs motivations sont possibles.

Éthique

Certains tenants de la simplicité volontaire prônent un retour à de « vraies richesses », opposées aux richesses matérielles. Ces vraies richesses peuvent être en particulier la vie sociale et familiale, l'épanouissement personnel, la vie spirituelle, l'osmose avec la nature, etc.

Dans certains cas, la simplicité volontaire consiste donc en un sacrifice.

Dans d'autres cas, elle offre une autre voie vers le bonheur. Précurseur du concept[réf. nécessaire], Henri Bergson a écrit « Ce qui est beau, ce n'est pas d'être privé, ni même de se priver, c'est de ne pas sentir la privation ». D'ailleurs, le philosophe français a écrit dans le dernier chapitre de son dernier livre Les Deux Sources de la morale et de la religion un diagnostic de la surconsommation : « Jamais, en effet, les satisfactions que des inventions nouvelles apportent à d'anciens besoins ne déterminent l'humanité à en rester là ; des besoins nouveaux surgissent, aussi impérieux, de plus en plus nombreux. On a vu la course au bien-être aller en s'accélérant, sur une piste où des foules de plus en plus compactes se précipitaient. Aujourd'hui, c'est une ruée » (1932). La simplicité volontaire se veut justement comme une solution à cet engouement pour les produits de consommation que prévoit Bergson. En précurseur de ce courant, il précise les conditions de réalisation de cet idéal comme suit : « l'avenir de l'humanité reste indéterminé, parce qu'il dépend d'elle ». Il faudrait donc miser, selon Bergson, sur une éducation qui permette à la fois de comprendre l'impact de notre consommation grâce aux connaissances scientifiques et de développer notre goût pour des objets qui favorisent véritablement notre accomplissement personnel.

Économique
  • Une consommation toujours accrue conduit à des besoins financiers également accrus et donc à un surcroît de travail pour se les procurer, ce qui peut générer, à l'inverse, du déplaisir chez certaines personnes (manque de temps pour soi, stress, mauvaise santé, dépendance à l'argent, etc.). Dans cette optique, la philosophie de simplicité volontaire peut s'appuyer sur la théorie du consommateur en microéconomie, les courbes d'indifférence marquant les différents arbitrages entre surplus de travail et surplus de consommation, ou entre le plaisir induit par la consommation et celui induit par le temps libre (vie de famille, activités physiques, divertissements, etc.).
  • Certains tenants de la simplicité volontaire estiment que, dans la société de consommation, on consacre son temps à gagner toujours plus d'argent pour satisfaire des besoins matériels de plus en plus nombreux qui pourtant ne seront jamais satisfaits en raison de leur renouvellement incessant, d'autant que ces besoins sont incités par la publicité notamment. Dans cette perspective, la quête du bonheur par la consommation est donc une course sans fin dont ils préfèrent sortir.
Écologique

La simplicité volontaire constate que la consommation et la croissance ont des impacts négatifs sur l'environnement et ils craignent l'imminence de la crise écologique. Elle prône donc la limitation de la consommation de biens matériels afin de ralentir la destruction des ressources naturelles.

En reprenant l'exemple typique du refus de posséder une voiture, l'argent économisé peut être réinvesti dans un vélo électrique, des billets de trains ou la location de véhicules quand cela est indispensable. Et ainsi avoir les mêmes avantages qu'avec la possession personnelle d'un véhicule de tourisme à un prix finalement identique et avec un impact écologique globalement moindre.

Autres motivations
  • Dans certains cas, la simplicité « volontaire » serait en fait subie, mais ensuite assumée et considérée comme une manière de raisonner ses envies consuméristes.
  • Elle peut aussi être considérée comme une posture prise pour se fabriquer une image de marque, à l'instar de l'intellectuel qui refuse la télévision et affiche son mépris de la publicité et de la consommation.

Quoi qu'il en soit, au-delà de ces jugements moraux, le résultat est le même : une certaine modération profitable au bien-être commun (comme la "foi à la Pascal" : "on n'a rien à perdre".)

Pratique

La simplicité volontaire est une des composantes de la décroissance mais se situe avant tout dans le cadre de l'initiative individuelle et non des mesures collectives prises par la puissance publique.

Une appréhension globale de la consommation

La mise en œuvre est quotidienne, amenant à repenser son travail, sa consommation (voir le concept de consom'action), son alimentation, son habitat, sa santé, ses déplacements, ses vacances, ses loisirs, ses relations sociales, etc.

Les conséquences de chaque acte sont ainsi appréhendées de manière globale :

  • quel a été le coût de la fabrication (pour la planète, pour les droits de l'homme) ?
  • quel est l'intérêt pour moi, ai-je fondamentalement besoin de ce bien/service ?
  • à quel point cela me rend-il dépendant de l'argent (devrais-je travailler plus ? avoir moins de loisirs ?)
Une réappropriation individuelle de l'action politique

La simplicité volontaire est un modus vivendi développé dans des sociétés post-industrielles, pour la plupart occidentales à démocratie représentative. Lorsque l'individu a le sentiment que le pouvoir lui échappe ou que ses idées ne pourront parvenir au pouvoir, la mise en œuvre de la simplicité volontaire permet une action directe du citoyen sur son cadre de vie et l'espace public.

Critiques

La simplicité volontaire est critiquée par des penseurs qui soulignent les avantages en termes de qualité de vie apportés par le progrès matériel et l'impossibilité de « revenir en arrière » sauf à vouloir dégrader fortement le niveau de vie des populations. Ainsi, Bjorn Lomborg soutient que le progrès a permis de libérer dans les pays occidentaux une quantité extraordinaire de main d'œuvre, qui peut désormais servir à chaque homme pour s'accomplir : « Si nous devions revenir en arrière, il nous faudrait pour produire une énergie équivalente, pour chaque citoyen, en Europe occidentale, 150 "actifs de service", 300 aux États-Unis. »[2]

Drieu Godefridi du think tank libéral Institut Hayek estime que l'homme a combattu la faim dans le monde grâce à la mondialisation des échanges, pourtant concomitante d'une hausse jamais vue de la population mondiale : « Les rapports successifs de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en attestent : jamais autant d’êtres humains n’ont habité la planète ; jamais la proportion d’hommes souffrant de faim n’a été aussi faible »[3]

La simplicité volontaire est également critiquée par des penseurs de gauche qui considèrent qu'il est impossible de revenir à un mode de vie antérieure. Les marxistes, par exemple, répondent que c'est par l'organisation des masses de ceux qui profitent le moins de la société actuelle qu'une nouvelle société plus humaine peut être construite. Ils ne suivent pas les penseurs de la simplicité volontaire, car ils ne veulent pas échapper à la société, mais la transformer. Ils reprochent à la simplicité volontaire d'attirer avant tout ses adhérents des couches moyennes ou supérieures de la société.

A l'inverse, d'autres économistes, de tendance libérale, organisent des conférences en milieu universitaire pour promouvoir ce mode de vie. (cf p. ex. Emeline Bouvier à l'UCL en Belgique : http://www.uclouvain.be/8323.html)

Voir aussi

Liens internes
Bibliographie
  • La Simplicité volontaire, ou comment harmoniser nos relations entre humains et avec notre environnement. Serge Mongeau, Éditions Québec Amérique. Montréal (1985)
  • La simplicité volontaire, plus que jamais…. Serge Mongeau. Éditions Écosociété. Montréal (1998)
  • L'ABC de la simplicité volontaire. Dominique Boisvert. Éditions Écosociété. Montréal (2005)
  • Découvrir les vraies richesses. Pistes pour vivre plus simplement. Pierre Pradervand. Éditions Jouvence. Genève (1996)
  • La Vie simple. Guide pratique. Pierre Pradervand. Éditions Jouvence. Genève (1999)
  • Comment atteindre la simplicité volontaire : une nouvelle façon de vivre sans artifices : se recentrer sur les choses vraiment importantes. Robert Dumoulin. Édimag. Montréal (2003)
  • Simplicité volontaire. Peut-on sauver la planète ?. Guy Samson. Editions Québécor. Montréal (2004)
  • La Simplicité volontaire. Malie Montagutelli (1986)
  • Éloge de la simplicité volontaire. Hervé-René Martin. Flammarion (mars 2007)
  • Quand la misère chasse la pauvreté. Majid Rahnema. Fayard/Actes Sud (2003)
  • De Bouver, Emeline, Moins de biens, plus de liens: La simplicité volontaire, un nouvel engagement social, Charleroi, Couleur livres, 2008.
Filmographie
Liens externes
Notes et références
  1. Elgin, Duane. Voluntary simplicity : toward a way of life that is outwardly simple, inwardly rich / Duane Elgin. Rev. ed. New York : Quill, c1993. 240 p.
  2. Bjorn Lomborg, L'écologiste sceptique
  3. Drieu Godefridi, Remarques sur la théorie de la décroissance, Institut Hayek, mars 2007.

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Nous voyons tous le monde différemment - Enjoy Capitalism

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Changer d’heure, changer de montre

Publié le par antoiniste

« Dimanche matin, quand vous vous réveillerez, vous aurez changé d’heure, mais vous n’aurez pas changé de montre. Dommage…
Et si le changement d’heure, c’était le moment de changer de montre ?»

C’est une des publicités du (accrochez-vous !) C.P.D.H.B.J.O : le Comité Professionnel de Développement de l’Horlogerie, de la Bijouterie, de la Joaillerie et de l’Orfèvrerie. En bref, les vendeurs de montres et bijoux.

La première fois que je l’ai entendue sur ma radio préférée, j’ai crû que c’était un canular. La deuxième fois, j’étais mieux réveillé et me suis dit que ce devait être du second degré. Après vérification, j’ai pu trouver les infomations relatives à cette campagne qui sévira à chaque changement d’heure. C’est donc bel et bien de l’humour, qui s’appuie aussi sur l’efficace et peu coûteux comique de répétition. C’est un peu l’humour du pauvre quoi…

En même temps, je me dis que si tous les marketing boys s’y mettaient, avec leur super humour, ils pourraient aussi passer en boucle ces slogans que je leur fournis bien aimablement:

« Aujourd’hui il pleut, c’est une bonne occasion pour changer de manteau» .
« Auojurd’hui, vous allez manger: avez-vous pensé à acheter de nouvelles assiettes» .
« Vous allez vous laver ce matin ?. Pourquoi ne pas acheter une nouvelle salle de bain» .

On se paierait une belle poilade toute la journée, ca c’est sûr…

les messages à répétition : http://www.cpdhbjo.com/fr/Messageradio.htm

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