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surconsommation

Erich Scheurmann - Le Papalagui : Les propos de Touiavii, chef de la tribu de Tiavéa, dans les Mers du Sud

Publié le par antoiniste

1. Les couvre-chair (vêtements) du Papalagui, ses nombreux pagnes et nattes
2. Les coffres en pierre (immeubles), les fentes de pierre (rues), les îles de pierre (villes) et ce qu'il y a entre elles
3. le métal rond (pièces) et le papier lourd (billets)indigene
4. le Papalagui devient pauvre à cause du grand nombre de choses (abondance matériel)
5. Le Papalagui n'a pas le temps
6. Le Papalagui a appauvri Dieu
7. Le Papalagui est un magicien (science et technique)
8. La profession du Papalagui
9. Le lieu de la vie factice (cinéma) et les mille papiers (livres) du Papalagui
10. La maladie de penser sans cesse
11. L'obscurité du Papalagui

Lire un article sur ce livre

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Erich Scheurmann - Le Papalagui : Les propos de Touiavii, chef de la tribu de Tiavéa, dans les Mers du Sud

Publié le par antoiniste

1. Les couvre-chair (vêtements) du Papalagui, ses nombreux pagnes et nattes
2. Les coffres en pierre (immeubles), les fentes de pierre (rues), les îles de pierre (villes) et ce qu'il y a entre elles
3. le métal rond (pièces) et le papier lourd (billets)indigene
4. le Papalagui devient pauvre à cause du grand nombre de choses (abondance matériel)
5. Le Papalagui n'a pas le temps
6. Le Papalagui a appauvri Dieu
7. Le Papalagui est un magicien (science et technique)
8. La profession du Papalagui
9. Le lieu de la vie factice (cinéma) et les mille papiers (livres) du Papalagui
10. La maladie de penser sans cesse
11. L'obscurité du Papalagui

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Jean de la Fontaine - L'Avare qui a perdu son trésor (illustr. Gustave Doré)

Publié le par antoiniste

L'usage seulement fait la possession.
Je demande à ces gens de qui la passion
Est d'entasser toujours, mettre somme sur somme,
Quel avantage ils ont que n'ait pas un autre homme.
Diogène là-bas est aussi riche qu'eux,
Et l'avare ici-haut comme lui vit en gueux.
L'homme au trésor caché qu'Ésope nous propose,
          Servira d'exemple à la chose.

               Ce malheureux attendait,
Pour jouir de son bien, une seconde vie;
Ne possédait pas l'or, mais l'or le possédait.
Il avait dans la terre une somme enfouie,
     Son cœur avec, n'ayant autre déduit
          Que d'y ruminer jour et nuit,
Et rendre sa chevance à lui-même sacrée.
Qu'il allât ou qu'il vînt, qu'il bût ou qu'il mangeât,
On l'eût pris de bien court, à moins qu'il ne songeât
A l'endroit où gisait cette somme enterrée.
Il y fit tant de tours qu'un fossoyeur le vit,
Se douta du dépôt, l'enleva sans rien dire.
Notre avare, un beau. jour, ne trouva que le nid.
Voilà mon homme aux pleurs: il gémit, il soupire,
          Il se tourmente, il se déchire.
Un passant lui demande à quel sujet ses cris.
          « C'est mon trésor que l'on m'a pris.
Votre trésor? où pris? - Tout joignant cette pierre. -
          - Eh! sommes-nous en temps de guerre
Pour l'apporter si loin? N'eussiez-vous pas mieux fait
De le laisser chez vous en votre cabinet,
          Que de le changer de demeure ?
Vous auriez pu sans peine y puiser à toute heure.
- A toute heure, bons Dieux! ne tient-il qu'à cela ?
          L'argent vient-il comme il s'en va ?
Je n'y touchais jamais. - Dites-moi donc, de grâce,
Reprit l'autre, pourquoi vous vous affligez tant,
Puisque vous ne touchiez jamais à cet argent,
          Mettez une pierre à la place,
          Elle vous vaudra tout autant. »

 Jean de La Fontaine, Fable XX, Livre IV.

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Les bienfaits de la crise économique

Publié le par antoiniste

 Un article a lire de Béchir ben Yahmed sur www.planetpositive.org

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Société de consommation

Publié le par antoiniste

    "Tachez de vous pénétrer que la moindre souffrance est due à votre intelligence qui veut toujours plus posséder ; elle se fait un piédestal de la clémence, en voulant que tout lui soit subordonné". (7e principe)

    Nous sommes dans une société de consommation, toujours plus, toujours mieux, toujours autre. Et on voit bien actuellement ou le capitalisme sans frein nous a mené. Et que nous demande-t-on encore maintenant pour relancer l'économie : de consommer. N'est-ce pas étrange de vouloir nous faire consommer alors que nous n'aurons bientôt presque plus les moyens de simplement subvenir à nos besoins ?

    Il me revient en mémoire une anecdote que m'a raconté Andi. Un de nos amis a de la famille aux Etats-Unis. Et il n'y a pas si longtemps, pour relancer l'économie, le gouvernement avait envoyé à chaque foyer, un chèque d'une certaine somme (j'ai oublié le montant), et de demander de le dépenser pour son plaisir. Cela était certainement fait pour redonner l'envie de consommer au citoyen. Et cela a du marcher, car la soeur de cet ami, est parti s'acheter des robes !

    "Il est vrai que nous devons entretenir le corps afin de trouver en lui un instrument propice à la prompte exécuton de nos devoirs, mais la foi nous procurerait journellement ce dont nous avons besoin." (Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.139).
    "Aussi longtemps que nous manierons des fluides sans amour, notre imperfection nous donnera telles pensées." (Révélation, Le moi conscient & le moi intelligent, p.140).

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Erich Scheurmann - Le Papalagui

Publié le par antoiniste

    L'argent est son amour, l'argent est son idole. Tous les blancs y pensent, même quand ils dorment. Il y en a beaucoup dont les mains sont devenues crochues et ressemblent dans leur position aux pattes de la grande fourmi des bois, à force d'agripper le papier et le métal. Il y en a beaucoup dont les yeux sont devenus aveugle à force de compter leur argent. Il y en a beaucoup qui ont donné leur joie pour l'argent, leur rire, leur honneur, leur conscience, leur bonheur et même femme et enfants.
    Presque tous donnent leur santé pour le métal rond et les papiers lourds. Ils l'emportent dans leurs pagnes à l'intérieur de peaux dures et pliées. Ils le posent la nuit sous leur rouleau de repos, pour que personne ne le leur prenne. Ils y pensent tous les jours, à chaque heure, à chaque instant. Tous y pensent. Même les enfants doivent y penser. Cela leur est enseigné par leur mère, et ils voient le comportement de leur père.

Erich Scheurmann - Le Papalagui, Les étonnants propos de Touiavii, chef de tribu, sur les hommes blancs
Pocket, 1920 (p.43-44)

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Amélie Nothomb - Biographie de la faim

Publié le par antoiniste

     Un motif récurrent de l'art océanien primitif semblait être le yam : l'igname, qui est un peu la patate d'Océanie, objet d'un véritable culte. Gare à ceux qui se moqueront en lisant cela : nos hommes préhistoriques à nous ont eux aussi dessiné la nourriture. Et sans remonter si loin, nos natures mortes ne regorgent-elles pas de mangeailles ?
      A ceux qui me rétorqueraient : "Quand même, des patates !", je réponds qu'on a le caviar qu'on peut. L'unique constante de la représentation artistique des aliments, c'est que le dessinateur (le sculpteur, le peintre, etc.) choisit des mets rares, et jamais son ordinaire. Ainsi, on a pu prouver que les hommes de Lascaux se nourrissaient exclusivement de viande de rennes - et il n'y a pas d'images de renne sur les splendides parois de la cathédrale. Sempiternelle ingratitude de l'esprit humain, qui préfère glorifier les ortolans et le homard plutôt que le pain auquel il doit la vie.
    Bref, si les Océaniens ont tant représenté l'igname, c'est que c'était leur plat de fête, c'est qu'il était difficile de cultiver ces tubercules. Si les pommes de terre étaient rares chez nous, manger de la purée relèverait du snobisme.

Amélie Nothomb - Biographie de la faim
Le Livre de Poche, 2004 (p.10-11)

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