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medecine

E.M. Cioran - Ebauches de vertige - p.58

Publié le par antoiniste

    Si on parvenait à être conscient des organes, de tous les organes, on aurait une expérience et une vision absolue de son propre corps, lequel serait se présent à la conscience qu'il ne pourrait plus exécuter les obligations auxquelles il est astreint : il deviendrait lui-même conscience, et cesserait ainsi de jouer son rôle de corps...

        E.M. Cioran, Ebauches de vertige
        Folio - 2E, p.58

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Un seul remède... / mauvaise foi

Publié le par antoiniste

Mauvaise foi. Absence de sincérité, de franchise, de loyauté dans les intentions, dans la manière d'agir. Être de mauvaise foi. Une histoire altérée par l'ignorance ou la mauvaise foi; c'est mauvaise foi de votre part (Ac.). Et ma mère se plaignait, non sans mauvaise foi : − Grands dieux! Minet-Chéri, tu ne vas pas me traîner au Supplice d'une femme? (Colette, Mais. Cl., 1922, p. 131) :

8. Ce n'est pas tout de mentir. On doit mentir efficacement. On doit mentir aussi élégamment. Hélas, que d'obligations imposées aux pauvres mortels! Il faut être dans la mauvaise foi comme un poisson dans l'eau.
Montherl., Reine morte, 1942, II, 1er tabl., 1, p. 167.
DR. ,,Connaissance par une personne du mal fondé de sa prétention, du caractère délictueux ou quasi délictueux de son acte ou des vices de son titre`` (Cap. 1936). Possesseur de mauvaise foi, plaideur de mauvaise foi. La bonne foi est toujours présumée, et c'est à celui qui allègue la mauvaise foi à la prouver (Code civil, 1804, art. 2268, p. 414).

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Sigmund Freud vs. Louis Antoine sur l'instinct de l'humain

Publié le par antoiniste

    Freud est pessimiste sur l'instinct de l'homme : il n'y a pour lui que l'Eros (instinct sexuel) et le Thanatos (l'instinct de mort). Louis Antoine est optimiste : si on cherche à découvrir son instinct, on y trouvera la perfection divine.

    Voilà ce que dit cependant Zweig sur la pensée de Freud :
    L'âme de l'homme ne se laisse pas tromper : elle sait d'un façon mystérieuse que les innombrables jouissances nouvelles et supérieures parmi lesquelles les arts, les sciences, la technique, essaient quotidiennement de lui faire illusion ; que l'asservissement de la nature et les multitudes commodités de la vie lui ont valu la perte d'une autre volupté plus totale, plus farouche, plus naturelle. Quelque chose, en nous, biologiquement caché peut-être dans les labyrinthes du cerveau et que charrie notre sans, se souvient mystérieusement de cette liberté suprême liée à notre état primitif : tous les instincts vaincus depuis longtemps par la culture - l'inceste, le parricide, la pansexualité - hantent encore nos rêves et nos désirs.

   Stefan Zweig - La guérison par l'esprit, p.369
   Le Livre de Poche, n°9524, 1931 (1982 & 1991 pour la traduction française)

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Mesmer - Pour magnétiser une bouteille

Publié le par antoiniste

305. Pour magnétiser une bouteille, vous la prenez par les deux extrémités, que vous frottez avec les doigts, en ramenant le mouvement au bord. Vous écartez la main successivement de ces deux extrémités en comprimant pour ainsi dire le fluide; vous prenez un verre ou un vase quelconque de la même manière, & vous magnétisez ainsi le fluide qu'il contient, en observant de le présenter à celui qui doit boire, en le tenant entre le pouce & le petit doigt, & faisant boire dans cette direction, le malade y trouve un goût qui n'existerait pas, s'il buvait dans le sens opposé.

Aphorismes de M. Mesmer (1785), p.147
source : gallica

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Alfred Deschamps - Un miracle contemporain : Pierre de Rudder (1903)

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Un seul remède... / bonne foi

Publié le par antoiniste

α) Bonne foi. Qualité d'une personne qui a la conviction de se comporter loyalement. Protester de sa bonne foi, s'en remettre à la bonne foi de qqn. Il a mis une parfaite bonne foi dans toute cette affaire; tout homme de bonne foi conviendra que... (Ac.) :
6. Avec l'enfantine bonne foi du savant, le pasteur avait fait des plis aux pages où Jean Wier rapportait des preuves authentiques qui prouvaient la possibilité des événements arrivés la veille...
Balzac, Séraphita, 1835, p. 304.
De bonne foi; être, agir de bonne foi. S'il y a au contraire conspiration et péril, je pourrai faire ouvrir les yeux aux hommes de bonne foi (Chateaubr., Mél. pol., 1816-24, p. 178) :
7. Par une singulière coïncidence, cette dame passait sa vie à avoir la migraine, et comme on prononçait son nom Mal-Tête, je croyais de bonne foi que c'était un sobriquet qu'on lui avait donné à cause de sa maladie et de ses plaintes continuelles.
Sand, Hist. vie, t. 2, 1855, p. 322.
En bonne foi, en toute bonne foi. Quand il a été porté à l'Élysée, − si quelqu'un était venu lui dire : « Vous voulez mener la France à la guerre », il aurait bondi d'indignation, en toute bonne foi (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 135).
DR. ,,État d'esprit consistant à croire par erreur que l'on agit conformément au droit et dont la loi tient compte pour protéger l'intéressé contre les conséquences de l'irrégularité de l'acte`` (Cap. 1936). Possesseur de bonne foi. Le paiement fait de bonne foi à celui qui est en possession de la créance, est valable, encore que le possesseur en soit par la suite évincé (Code civil, 1804, art. 1240, p. 223). Je vous conseille donc de transiger avec monsieur Gobseck, qui peut exciper de sa bonne foi (Balzac, Gobseck, 1830, p. 418).

source : http://www.cnrtl.fr/definition/foi

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Lourdes : comment expliquer les guérisons miraculeuses (1926)

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Lourdes : comment expliquer les guérisons miraculeuses (1926) - guérison spirituelle

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  Que pensez-vous des "guérisons miraculeuses" de Lourdes et comment les expliquez-vous ?

                                    LOUIS GASTIN

    On peut dire cependant que la FOI véritable, génératrice de miracles, est excessivement plus rare qu'on ne le suppose ; on la confond aisément avec la Croyance, simple adhésion de la pensée et, trop souvent, abdication de la Raison par ignorance ou par peur. La Foi n'est pas cela : elle est la sublime aspiration de l'Esprit humain s'élevant jusqu'aux cimes d'un Idéal que, déjà, l'on s'efforce à vivre le mieux possible sur terre. La Foi vraie suppose la conformité de la vie à l'idéal, quel qu'il soit ; la Croyance n'implique que la soumission intellectuelle.
    Considérée comme telle, la Foi est vraiment une Force et ses effets et ses réactions peuvent influer puissamment sur les éléments psycho-moraux de notre être et, de là, sur notre organisme même.
    Si l'on obtient parfois, grâce à l'intensité exceptionnelle d'une Foi exaltée, et vécue (ou pour toute autre raison encore obscure), la répercussion immédiate dans le plan physique de la guérison spirituelle obtenue (ce qui fait immédiatement disparaître, avec sa cause, la maladie ou l'infirmité physique), ce n'est là qu'une manifestation accidentelle et malheureusement rare de la puissance des forces gouvernantes mises en action.
    La « guérison miraculeuse » - que j'appelle plus exactement « spirituelle » à cause de son processus - met en action les forces morales et non les moyens physiques de la thérapeutique ; elle s'exerce directement sur les « causes morales » du Mal et non sur les manifestations organiques qui n'en sont que là conséquence.
    Tel malade, pour lequel les médecins et guérisseurs ordinaires ont dû reconnaître leur impuissance, ne doit son incurabilité qu'à la présence, dans son atmosphère morale, d'une « racine » empoisonnée qui ne peut être atteinte par les thérapeutiques ordinaires.
    La théurgie passe ; la guérison spirituelle s'accomplit ; la « racine » est détruite et, cependant, en apparence, rien n'est changé !
    C'est que la destruction d'un foyer d'infection n'entraîne pas obligatoirement ni tout de suite la guérison des troubles de toutes catégories que ce foyer avait créés et entretenait.
    Mais - et ce serait là une vérification utile à faire par voie d'enquête - il est possible, le foyer d'infection détruit, si le malade revoit, après le théurge, le médecin (ou le guérisseur ordinaire), que tout change, se transforme, comme par miracle, et que cette guérison, vainement poursuivie avant l'intervention spirituelle, se réalise après elle par les mêmes moyens qui furent, tout d'abord, impuissants.
    C'est pour cela que je considère que le « guérisseur spirituel », s'il reste dans son domaine strict, ne fait pas concurrence au médecin ; à chacun son rôle : au premier, la destruction des « foyers d'infection » d'ordre moral ou spirituel ; au second, la guérison des conséquences organiques de cette cause transcendantale.
    Et quand, par exception, l'intervention du premier rend « miraculeusement » inutile celle du second, enregistrons ce fait exceptionnel comme le simple témoignage de l'immense chemin que nous avons encore à parcourir pour connaître une partie des forces qui nous entourent... et nous dirigent.
                               Louis GASTIN.
                 Directeur de l'Institut de Psycho-Physique Appliquée.

Lourdes : comment expliquer les guérisons miraculeuses (1926)
Brochure n°123 - Août 1926
Edition de la Revue L'Idée Libre
source : gallica

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Les alicaments / alica-ments

Publié le par antoiniste

Un alicament est un aliment combinant la notion d'aliment et de médicament dans le cadre d'une alimentation fonctionnelle. Il est censé réduire les risques ou à prévenir l'apparition de certaines maladies dans un aliment de consommation courante.

Les termes "alicament", "médicaliment" ou "nutraceutique" sont des néologismes de l'industrie agro-alimentaire.

Ces allégations santé provenant de l'industrie alimentaire, il est permis de douter de leur véracité, notamment concernant la supériorité de ces aliments sur d'autres plus classiques (un simple yaourt ou un fromage). Et, même si des études scientifiques aboutissant à la fabrication d'alicaments sont sérieuses et bien établies, les alicaments échappent à tous les contrôles que subit un médicament avant et après sa mise sur le marché.

source : wikipedia

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Lourdes : comment expliquer les guérisons miraculeuses (1926) - Le Père Antoine

Publié le par antoiniste

  Que pensez-vous des "guérisons miraculeuses" de Lourdes et comment les expliquez-vous ?

                   Dr JAWORSKI.
  Voici, en deux mots, ce que je puis dire des miracles de Lourdes, n'ayant pas été sur place.
  Les "miracles" sont excessivement rares. J'ai pu assister dernièrement à plusieurs débats sur la question. Des partisans fanatiques et très haut placés (comme médecins) y assistaient. Or, ils ont eu très peu d'observations à présenter et presque toutes étaient très anciennes. La plus importante et la plus connue remonte aux environs de la guerre de 1870. Il s'agit de la reconstitution presque immédiate d'un tibia qui présentait une très grosse perte de substance. Évidemment, cela serait miraculeux, mais, d'abord, est-ce vrai ?
  Nous ne pouvons pas nous mettre d'accord actuellement sur la question de l'ectoplasme qui s'expérimente un peu partout et l'on voudrait que nous admettions une chose aussi extraordinaire qui aurait eu lieu il y a 50 ans ! D'un autre côté, toutes les religions et toutes les sectes fanatiques présentent des histoires absolument analogues - et dans tous les temps. II y a probablement là un fonds de vérité. Certainement, il y a quelque chose de plus que la suggestion, mais il est également certain que la Vierge de Lourdes y est pour très peu de chose. L'autre jour, j'ai causé avec un Antoiniste : le Père Antoine a fait aussi (en Belgique) de véritables miracles et lui, présent, y était certainement pour beaucoup plus (dans les résultats obtenus) qu'à Lourdes une vierge supposée.
  Je pense néanmoins que la foi est quelque chose de plus que la suggestion, cette suggestion si à la mode, qui n'expliquera plus tout, demain, quand on aura trouvé autre chose de nouveau. En tout cas, grâce à la foi, nous pénétrons dans les abimes insondables de nous-mêmes, d'où peut sortir le
miracle - c'est-à-dire ce qui nous paraît tel !
                                             Dr H. JAWORSKI.

Lourdes : comment expliquer les guérisons miraculeuses (1926)
Brochure n°123 - Août 1926
Edition de la Revue L'Idée Libre
source : gallica

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