Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

medecine

Le Mesmérisme et sa postérité

Publié le par antoiniste

    Le mesmérisme a eu la même influence créatrice sur les mouvements mystiques et religieux de la Mind Cure et de l'autosuggestion. Jamais Mary Baker-Eddy n'eût pu fonder la Christian Science sans la connaissance du "Veuillez et croyez", sans la thérapeutique persuasive de Quimby, inspiré, de son côté, par Poyen, disciple de Mesmer. Impossible de s'imaginer le spiritisme sans la "chaîne" de Mesmer, sans la notion de la transe et de la voyance qui s'y rattachent, impossible aussi l'existence de la Blavatsky et sa secte théosophique. Toutes les sciences occultes, toutes les expériences télépathiques et télécinétiques, les voyants, les visionnaires viennent en droite ligne du laboratoire "magnétique" de Mesmer. Une science nouvelle est né de la conviction tant dénigrée de cet homme que l'action suggestive rend possible le développement de forces psychiques de l'individu dans des proportions qu'on ne peut pas atteindre par le traitement médical classique - de cet homme, à présent oublié, dont le pressentiment fut juste et l'effort loyal, dont seule fut erronée l'interprétation qu'il donna des résultats si importants de son activité !

   Stefan Zweig - La guérison par l'esprit, p.124
   Le Livre de Poche, n°9524, 1931 (1982 & 1991 pour la traduction française)

Voir les commentaires

Esotérisme et guérison

Publié le par antoiniste

    L'antoinisme repose sur une conception dualiste et idéaliste d'un univers qui est animé par un fluide évoquant le mana des sociétés traditionnelles; La cosmogonie antoiniste comporte deux mondes : l'un, matériel fruit de l'imagination (l'intelligence trompeuse) ou monde des incarnées soumis aux lois de la nature, l'autre spirituel dit le monde des non-incarnées soumis à la loi de Dieu dite loi de conscience. (la conscience qui est la part divine en l'homme). L'être humain a donc une personnalité double. Il est doté d'un moi conscient qui serait "le moi réel" et d'un moi intelligent qui représente les fonctions intellectuelle, en particulier l'imagination et la perception. Toutes les pensées sont des fluides qui se répandent autour de nous pour former une atmosphère fluidique, le mal n'est pas réel car il n'a pas sa place en Dieu. Il est une pensée. Nous souffrons parce que nous l'imaginons. Les troubles physiques sont la conséquence 1) des "plaies de l'âme" qui trouvent leur origine dans la croyance en l'existence d'un mal en soi. Cette croyance est une erreur fondamentale provenant de la perte de la foi au profit du doute ; 2) des fautes (actes contraires à la loi de conscience) commises pendant cette vie ou dans des vies antérieures et dont l'homme s'acquitte en s'imposant des épreuves. Comme il doute et qu'il supporte le poids des vies antérieures, l'homme est nécessairement un "animal malade". Louis Antoine propose un remède conforme à sa doctrine du mal. Le guérisseur antoiniste transmet un "fluide d'amour" qui panse les "plaies de l'âme", qui régénère l'être et qui restaure la foi. Le patient qui poursuit dans la voie antoiniste, apprend à éloigner le mal grâce à un travail moral qui consiste à distinguer les idées progressives (qui entraînent vers l'immatérialité) des idées régressives (qui entraînent vers la matière). Pour Louis Antoine, cette analyse des pensées et l'amélioration de la conduite qui doit en résulter font progresser l'homme dans le cycle des "incarnations".

Régis Dericquebourg, Comment les thérapies religieuses sont-elles plausibles ?, p.14-15 (GoogleBooks)

Esotérisme et guérison
Par Association politica hermetica, Politica Hermetica 18, Collaborateur Collectif, Publié par L'AGE D'HOMME, 2005

Voir les commentaires

La guérison divine

Publié le par antoiniste

Maladie et guérison
Yahvé Raha
La guérison par la foi
Evangile et guérison
Le don de guérir
Guéris par la croix
Pardon et guérison
La guérison dans l'Eglise
Santé dans l'Eglise
La guérison intérieure
Le stress
La Malédiction
Possession et inflences
Chasser les démons
Veux-tu être guéri ?

à lire sur : http://www.pasteurweb.org/Dossiers/LaGuerisonDivine.htm

Voir les commentaires

Mesmer (Stefan Zweig)

Publié le par antoiniste

    Mesmer n'est sûr que d'une chose que lui a apprise son expérience émerveillée, et c'est là-dessus qu'il base désormais toute sa doctrine : dans certaines crises, un être humain peut souvent en aider un autre par sa présence et son influence plus que tous les remèdes chimiques. "De tous les corps de la nature celui qui agit le plus sur l'homme est l'homme".

   Stefan Zweig - La guérison par l'esprit, p.57
   Le Livre de Poche, n°9524, 1931 (1982 & 1991 pour la traduction française)

Voir les commentaires

La suggestion dans la guérison (Stefan Zweig)

Publié le par antoiniste

    Toujours où s'accomplit une guérison surprenante, la suggestion a une part puissante dont on ne se doute pas. Tous les moyens thérapeutiques de tous les temps, de l'antique formule de conjuration à la thériaque, aux excréments de souris bouillis du Moyen Âge et au radium employé de nos jours, doivent une grande partie de leur efficacité à la volonté de guérir éveillée chez le malade. Dans nombre de cas, le véhicule de cette foi en la guérison, aimant hématite ou injonction, importe peu en comparaison de la confiance que le malade accorde au remède.

   Stefan Zweig - La guérison par l'esprit, p.50
    Le Livre de Poche, n°9524, 1931 (1982 & 1991 pour la traduction française)

Voir les commentaires

Paracelse

Publié le par antoiniste

    Sachez que l'action exercée par la volonté est un point important dans la médecine. Paracelse (cité par Stefan Zweig, La guérison par l'esprit).


On lui attribue la première mention clinique ou scientifique de l'inconscient. Il écrit :
    « Ainsi, la cause de la maladie connue sous le nom de chorée est une simple question d'opinion et d'idée, suscitée par l'imagination, affectant ceux qui croient à ce qui leur a été suggéré. Cette idée et cette opinion sont à l'origine de la maladie à la fois chez les enfants et les adultes. Dans le cas des enfants c'est aussi l'imagination, fondée non pas sur la réflexion mais sur la perception, parce qu'ils ont entendu ou vu quelque chose. La raison en est la suivante : la vue et l'ouïe sont si forts qu'ils ont inconsciemment fantasmé sur ce qu'ils ont vu ou entendu. »

source : wikipedia

Voir les commentaires

La loi des rapports supérieurs entre le corps et l'esprit (Stefan Zweig)

Publié le par antoiniste

    Ces guérisons admirables ne sont en réalité ni rares ni miraculeuses : elles reflètent vaguement une loi encore secrète pour nous, et que les temps à venir appronfondiront peut-être; la loi des rapports supérieurs entre le corps et l'esprit ; c'est déjà bien pour notre temps de ne plus nier la possibilité des cures purement psychiques et de s'incliner avec une certaine gêne devant des phénomènes que la science à elle seule ne peut expliquer.

    Stefan Zweig - La guérison par l'esprit, p.19
    Le Livre de Poche, n°9524, 1931 (1982 & 1991 pour la traduction française)

Voir les commentaires

Comment nous nous soignons nous-même

Publié le par antoiniste

    Le Père. - Ce qui a servi à guérir le malade, c'est e que sa foi a pu requérir. celui qui consulte un médecin a confiance en lui et naturellement aussi dans ses prescriptions ; ce n'est que la foi au médecin qui rend les médicaments efficaces. Le médecin n'a pas assez la foi en sa prière pour être certain que par elle seule il pourrait réussir, c'est pourquoi il a recours à la matière ; mais aussi bien matériellement que moralement, c'est par sa foi au guérisseur que le malade trouve sa guérison.

La Révélation, La foi & l'amour ne s'acquièrent que par le travail moral, p.89


    Autrement dit, si nous souffrons du corps, notre foi au médicament donné par le médecin nous fera certainement guérir. Si la foi nous manque, peut-être cela empirera. Si nous pensons souffrir du psyhisme, notre foi au psychiatre, nous fera certainement guérir, par cette introspection personnelle. Quoi qu'il en soit, il est nécessaire de chercher de l'aide pour son corps ou pour son esprit, car rien n'est bien s'il n'est solidaire.

Voir les commentaires

Les débuts de la psycho-neuro-immunologie

Publié le par antoiniste

Jusque vers le milieu des années soixante-dix, les scientifiques pensaient que le système immunitaire était indépendant du cerveau, et probablement des émotions. Mais, en 1974, une étude publiée par Robert Ader, psychologue à l'université de Rochester, qui devait se limiter à une simple expérience sur l'attirance et l'aversion, changea les données du problème. Ader donna à des rats une solution à base de saccharine, tout en leur injectant de la cyclophosphamide, substance qui provoque de fortes douleurs gastriques. Dès la première injection, la plupart des rats associèrent le goût sucré de l'eau additionnée de saccharine aux désagréables crampes et se mirent à repousser la saccharine. Lorsque les rats conditionnés furent forcés d'intégrer de nouvelles doses de saccharine non assorties d'injection de cyclophosphamide, ils présentèrent les mêmes symptômes et certains, curieusement, en moururent.
    En étudiant pus précisément la cyclophosphamide, Ader apprit que, outre les maux d'estomac, elle provoquait un blocage du système immunitaire, ce qui aurait pu expliquer la  mort des rats. Mais quelques doses de cyclophosphamide - parfois, il n'y en avait eu qu'une, avaient-elles suffit à rendre les animaux vulnérables aux maladies ? Il en doutait.
    Alors peut-être l'absorption de la cyclophosphamide avait-elle conditionné les rats, non seulement à ressentir des malaises, mais aussi à voir leurs défenses immunitaires affaiblies. En collaboration avec l'immunologue Nicholas Cohen, de l'université de Rochester, Ader se mit en devoir de tester cette hypothèse : il répéta l'expérience sur trois groupes de rats, en utilisant deux groupes de contrôle et découvrit ainsi qu'il avait deviné juste. Une fois conditionnés à la cyclophosphamide, les rats à qui l'on administrait encore de la saccharine continuaient d'amoindrir leurs défenses immunitaires et devenaient de ce fait plus sensibles à la maladie, même si on cessait de leur donner des immunodépresseurs. En d'autres termes, il apparut que, du moins sur des rats de laboratoire, le mental pouvait avoir une influence sur la vulnérabilité aux maladies.

Les Mystères de l'inconnu - Le Don de guérir
Chapitre 2 - Les médecines orientales (p.130)

Voir les commentaires

Liqueur de Koene (Eau de goudron)

Publié le par antoiniste

GOUDRON. C'est un produit de la combustion lente du bois de plusieurs espèces de pins, et particulièrement du pinus maritima et du pinus sylvestris. Quand les troncs de ces arbres ont été épuisés de térébenthine, on dresse leurs fragmens au dessus d'une fosse conique, puis on les couvre de gazon et on y met le feu. Le goudron s'écoule dans la fosse, et de là est conduit par un canal dans un récipient. Cette substance se compose de résine mêlée d'huile essentielle, le tout à moitié, brûlé d'acide pyroligneux et de beaucoup d'impuretés.
    On s'est servi du goudron en fumigations, en frictions, et pour la préparation d'une eau qu'on administre à l'intérieur.
    Les fumigations de goudron ont été préconisées contre la phthisie pulmonaire. Le docteur Madge, médecin anglais, avait, en 1780, attribué les avantages que quelques phthisiques retirent des voyages sur mer à la vapeur de goudron qu'ils respirent à bord du vaisseau. Depuis cette époque, le docteur Alex. Cricoton a publié un Essai sur l'emploi de la vapeur du goudron contre la phthisie pulmonaire, dans lequel il rend compte des essais, quelquefois heureux, tentés par lui avec ce médicament. Il tenait nuit et jour dans la chambre du malade un vase où le goudron, échauffé par une lampe, subissait une lente ébullition. Tous les jours on nettoyait le vase et on renouvelait son contenu. Ayant remarqué que la vapeur de l'acide pyroligneux excitait la toux, le docteur Crichton neutralisait cet acide en ajoutant une once de sous-carbonate de potasse à chaque livre de goudron.
    Un chirurgien anglais nommé Colville, a rapporté en, 1814, dans le Journal d'Edimbourg, qu'une jeune fille avait été délivrée d'une affection rhumatismale par des frictions avec le goudron. Il a aussi publié l'observation d'une névralgie faciale qui avait résisté à des moyens actifs et que quelques frictions faites sur la face avec le goudron ont promptement guérie.
    L'eau de goudron se prépare ordinairement en faisant macérer pendant huit jours une once de goudron dans une pinte d'eau. On agite fréquemment ce mélange puis on le filtre et on conserve le liquide dans des bouteilles bien bouchées. Pendant cette macération, le goudron cède particulièrement à l'eau l'acide qu'il contient. Ainsi préparée, cette eau, dont la saveur est assez désagréable, se donne pure ou édulcorée ou coupée avec du lait. Sa dose est depuis huit onces jusqu'à plusieurs livres par jour.
    L'introduction de l'eau de goudron dans l'appareil digestif aurait pour effet immédiat chez les uns d'exciter l'appétit, chez quelques autres de causer des nausées, des vomissemens et de la diarrhée. Elle provoquerait en outre la sécrétion des urines, la transpiration cutanée et produirait une stimulation des diverses membranes muqueuses.
    Les auteurs ont particulièrement recommandé l'eau de goudron contre le catarrhe chronique de la vessie, la bronchite chronique, l'asthme, la phthisie pulmonaire, certaines affections chroniques de la peau, les syphilis invétérées, le scorbut, le rhumatisme, la dyspepsie, etc.
    C'est au docteur Erich Acharius qu'on doit les essais les plus suivis avec l'eau de goudron. Il la préparait en mêlant deux livres de goudron et quatre livres d'eau. Au bout de douze heures au moins, on décantait et le liquide recueilli était administré à la dose d'une à trois livres par jour. Il l'employa tant intérieurement qu'extérieurement dans l'hôpital de Stockholm, chez cinquante malades tous affectés de syphilides invétérées, comme ulcères rongeans, douleurs ostéocopes, exostoses, périostoses, etc. ; vingt-quatre de ces malades ont été radicalement guéris par ce seul remède; treize autres, à qui on avait administré précédemment le mercure sans aucun effet, furent guéris par l'adjonction de l'eau de goudron à ce médicament. Chez sept autres, qu'on avait traites en vain par l'acide nitrique et la pommade oxigénée, l'emploi combiné de ces agens et de l'eau de goudron atteignit parfaitement le but; onze malades guéris par l'eau de goudron furent ensuite soumis par précaution à un traitement mercuriel. Chez dix-huit malades, cette eau seule n'ayant pas suffi, on dut avoir recours au mercure. Le docteur Acharius conclut de ses expériences que l'eau de goudron mérite la plus grande attention dans le traitement des syphilides invétérées, soit comme moyen principal, soit comme auxiliaire des mercuriaux.
    La nature de l'eau de goudron, et ce que les auteurs ont dit de ses propriétés, indiquent qu'elle a pu réussir et qu'on pourrait encore l'utiliser. L'abandon presque complet de ce médicament montre aussi qu'il a dû souvent échouer. Pour fixer sa valeur, il faudrait de nouvelles expériences qui prendraient leur point de départ dans les travaux antérieurs. Il conviendrait aussi de rechercher si l'addition directe à l'eau, de l'acide contenu dans le goudron, remplacerait avec avantage, comme Cullen et Reid l'ont prétendu, la préparation actuelle de l'eau de goudron. Il n'y a non plus aucune conclusion pratique à tirer, dans l'état actuel de la science, de ce qu'on a écrit sur les fumigations et les frictions faites avec le goudron.           (Léop. DESLANDES.)

 

Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques Par G. Andral, 1833, p.231 (Google Books)

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 > >>