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enseignement

L'Enseignement (dernières paroles du Père)

Publié le par antoiniste

     Nous nous baserons toujours sur l'Enseignement.

La Révélation, Les dernières paroles du Père à ses adeptes (p.414)

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L'Antoinisme, lettre du dir. de la Sainte Famille (La Meuse, 22 mai et 15 juin 1910)(Belgicapress)

Publié le par antoiniste

L'Antoinisme, lettre du dir. de la Sainte Famille (La Meuse, 22 mai 1910)(Belgicapress)    Le journal La Meuse publie en 1910 deux droits de réponse de A. Philippe, Directeur de la Ste-Famille, à Liége :

L'ANTOINISME

    La chronique sur l'Antoinisme que « la Meuse », dans son désir d'offrir à ses lecteurs un choix éclectique de toutes les opinions sur les matières les plus diverses, nous vaut la lettre suivante que l'impartialité nous fait un devoir d'insérer :
            Malines (Gd Séminaire) 20 mai 1910.
                 Monsieur le Directeur,
    On me communique à l'instant votre numéro du 16 courant. Vous y publiez un article inédit sur l'Antoinismes. Parmi les nombreuses inexactitudes de cet article, je tiens à vous signaler la suivante qui me concerne directement :
    Tous les lundis soir, cet hiver, dans un couvent de notre ville, des conférences ont été données « spécialement » pour combattre l'enseignement du guérisseur de Jemeppe ».
    J'ai effectivement, dans une série de conférences, combattu le spiritisme et ses doctrines, mais je tiens à ce que vos lecteurs sachent que je ne m'en suis pas pris « spécialement » aux enseignements de M. Antoine. Tout au plus, ai-je signalé occasionnellement l'un ou l'autre point particulier de ces enseignements. La doctrine de M. Antoine me semble trop peu conforme aux enseignements de la raison, ou, pour mieux dire, trop opposée à ces enseignements, pour lui accorder d'autre importance que celle de l'abandonner à elle-même. L'agonie s'annonce d'ailleurs, la mort ne peut guère tarder. Quiconque aura parcouru l'une des brochures jaunes répandues à foison dans nos villes et dans nos campagnes, saura ce que vaut cette doctrine ; et quiconque aura assisté à mes conférences du lundi soir, saura ce que valent les guérisons que signale et qu'exalte l'article en question.
    Voilà toute l'inquiétude que, malgré les affirmations de votre collaborateur, j'éprouve devant la doctrine et les guérisons de M. Antoine. J'estime que tous mes confrères du clergé en sont affectés au même point.
    Je compte sur votre loyauté, Monsieur le Directeur ; j'espère que vous voudrez communiquer ces quelques lignes à vos lecteurs à la page même où l'article en question a paru.
    Je vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments distingués en J.-C.
                                                                                      A. Philippe,
                                                                          Directeur de la Ste-Famille,
                                                                                         A Liége.

La Meuse, 22 mai 1910 (source : Belgicapress)

 L'Antoinisme, lettre du dir. de la Sainte Famille (La Meuse, 15 juin 1910)(Belgicapress)L'ANTOINISME

    Nous découpons dans la « Gazette de Liége » de ce jour une lettre à notre adresse, qui devait, mais ne nous est pas parvenue, et que nous reproduisons, selon notre habitude d'impartialité :

                                                                    Liége, 3 juin 1910.

    M. le Directeur du journal « La Meuse »,
    Vous avez bien voulu faire à ma lettre du 20 mai, un accueil dont je vous sais gré. Je m'attendais à la riposte de l'adversaire. Depuis quinze jours, je l'attends et même la désire en vain !...
    La « Gazette de Liége » a proposé d'instituer à Jemeppe un bureau de constatations ; je m'aperçois qu'elle aussi attend toujours !...
    Il est probable, qu'à la façon des Esprits, les guérisseurs, les spirites, médiums et autres, n'aiment pas à se montrer. La lumière leur est nuisible... ils paraissent dans la pénombre... puis se dérobent.
    Provoquez-les tant qu'il vous plaira ; ils ne reparaîtront plus. – Que voulez-vous ? – Les Esprits ont leurs caprices... leurs correspondants aussi !
    Ces caprices, les respecterons-nous ?
    Eh bien ! – non. – La cause de l'humanité est trop visiblement en jeu pour laisser la paix à ces endormis de la pénombre, qu'ils soient esprits ou disciples d'Antoine. A tout prix, il faut les réveiller d'une léthargie aussi pernicieuse au genre humain.
    Est-ce donc si peu de chose qu'un homme reconnu guérisseur universel... guérisseur du cancer, du lupus, de la tuberculose et que sais-je ?
    Eh bien ! puisqu'il n'a pas suffi, pour arracher à leur béat sommeil, nos bons guérisseurs, de leur reprocher d'être, dans leur doctrine, à l'opposé des enseignements de la raison, il faut s'y prendre d'une autre manière, avec quelqu'espoir, – naïf peut-être, sans doute même – de réussir.
    Je porte donc à votre correspondant le plus formel défi de me citer « un seul cas » de cancer, de tuberculose ou d'une autre maladie organique du genre, dument constatée d'abord, et guérie ensuite d'une guérison vraie, par Antoine ou ses adeptes.
    Si mon espoir est encore déçu, si les « adeptes » ne prennent pas la défense d'Antoine et de ses guérisons, leur silence fera à lui seul la grande preuve que j'attends et que votre journal n'aura pas de peine à enregistrer. Ce silence, je l'espère, sera apprécié aussi par vos lecteurs et spécialement par ceux que l'article-réclame du 16 mai avait eu le talent d'enthousiasmer prématurément.
    Je n'ai aucun droit, Monsieur le Directeur, à l'insertion de cette nouvelle lettre, mais j'aime à croire que le désir de renseigner pleinement vos lecteurs vous sera un motif de lui faire un accueil bienveillant.
    Veuillez agréer, Monsieur le directeur, avec tous mes remerciements, l'expression de mes sentiments distingués en J.-C.
                                                                                      A. PHILIPPE,
                                                                          Directeur de la Sainte Famille,
                                                                                         à Liége.

La Meuse, 15 juin 1910 (source : Belgicapress)

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Frère Delcroix, Enseignement - Tous s'exercent

Publié le par antoiniste

    Tous s'exercent à réaliser le commandement divin : « Tu aimeras Dieu par-dessus toute chose et ton prochain plus que toi-même ». Leur personnalité s'ennoblit. Elle pénètre dans les beaux secrets de la vie et de l'univers, dans cette réalité supérieure, inaccessible aux yeux de chair, mais qu'avait déjà entrevue l'intuition des poètes. La foi des adeptes grandit par le travail et l'expérience. Elle n'est pas un don gratuit et définitif. Elle se conquiert. Elle est évolutive, n'aspirant qu'aux joies sereines et viriles de la conscience qui cherche son Dieu, épèle la pensée sacrée que recèlent tous les cœurs tendres et dévoués, s'épure dans cette recherche et à ce contact, crée des œuvres fraternelles et durables. Elle ne fuit pas la vie contemporaine. Elle aime à s'établir au cœur des cités ouvrières. Forte de la lumière intérieure, elle ne redoute ni les sarcasmes ni les injures, et les pardonne, convaincue qu'ils sont adressés à la fausse image que l'on conçoit d'elle. Elle agit d'une façon lente, continue, insensible, recrutant tous ceux que désabusent les biens matériels et qui leur préfèrent la vie de l'esprit et la vie du cœur.

Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
La Meuse, 27 juin 1905

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Frère Delcroix, Enseignement - La cité nouvellefer

Publié le par antoiniste

    La cité nouvelle était impossible sans la maturité du sens moral.

Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
La Meuse, 27 juin 1905

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Frère Delcroix, Enseignement - Les fidèles

Publié le par antoiniste

    Les fidèles gardent un culte au séjour qui abrite leurs travaux, à la Maison du bonheur, comme ils l'appellent. Ils vont à travers la vie, soucieux de leur dignité professionnelle, toujours prêts à rendre service, aussi avides d'estime que d'affection, patients et doux, non par faiblesse, mais par égalité d'âme et par une jolie confiance en la nature humaine.
    Les épreuves assaillent une mentalité et une activité si nouvelles. Mais le souvenir de la Ruche soutient et réconforte. Il n'est pas de tristesses ni de joies auxquelles Elle ne soit associée. Et c'est dans toutes ces bonnes volontés rayonnant dans les milieux divers que se dissimule le secret de son développement, de sa force et de sa durée.

Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
La Meuse, 27 juin 1905

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Frère Delcroix, Enseignement - En plein territoire industriel

Publié le par antoiniste

    En plein territoire industriel, [Antoine le guérisseur] a créé une ruche féconde qui est en train d'essaimer à travers la Belgique.

Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
La Meuse, 27 juin 1905

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Frère Delcroix, Enseignement - Ses joies se mesurent à la profondeur de son dévouement

Publié le par antoiniste

Frère Delcroix, Enseignement - Ses joies se mesurent à la profondeur de son dévouement

 

 

 

    Il n'ignore plus que ses joies se mesurent à la profondeur de son dévouement. Il s'exerce à pratiquer le bien de tout son pouvoir, parce que c'est l'unique moyen de se guérir de ses imperfections et de s'élever dans la hiérarchie des consciences.

Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
La Meuse, 27 juin 1905

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Frère Delcroix, Enseignement - La pensée de l'homme

Publié le par antoiniste

    La pensée de l'homme est toujours active en bien ou en mal. Elle s'éveille au contact de la vie, tend à se réaliser, entraine les forces voisines, crée des penchants irrésistibles.

Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
La Meuse, 27 juin 1905

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Frère Delcroix, Enseignement - Les conséquences inévitables

Publié le par antoiniste

    Les conséquences inévitables [des] actions [de l'homme] obligent l'esprit à réfléchir. Il éprouve du remords, signe d'une plus grande sensibilité morale.

Frère Delcroix, Enseignement par M. Antoine le guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse
La Meuse, 27 juin 1905

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Enseignement par M. Antoine le Guérisseur, par F. Delcroix (La Meuse, 27 juin 1905)(Belgicapress)

Publié le par antoiniste

Enseignement par M. Antoine le Guérisseur, par F. Delcroix (La Meuse, 27 juin 1905)(Belgicapress)

ENSEIGNEMENT PAR M. ANTOINE LE GUERISSEUR,
DE JEMEPPE-SUR-MEUSE

    Sous les auspices de la Société les Vignerons du Seigneur, il vient d'être publié un livre qui est dû tout à la fois au travail collectif des adeptes et surtout à la longue expérience personnelle du chef de groupe : M. Antoine, le guérisseur bien connu. Une partie de l'œuvre est consacrée à l'étude des maladies et de leurs causes.
    La lecture du livre et l'observation du milieu où il a pris naissance nous suggèrent quelques réflexions que nous croyons bon de soumettre au public.
    Il existe une justice immanente et cette justice est ininterrompue. Elle réside dans le jeu souple de la loi du talion qui produit la lente ascension des instincts obscurs vers la lumière de l'intelligence. La pensée de l'homme est toujours active en bien ou en mal. Elle s'éveille au contact de la vie, tend à se réaliser, entraine les forces voisines, crée des penchants irrésistibles. Mais ce qui prouve la sagesse divine et la belle simplicité de la création, c'est que dans le conflit pour la durée, les tendances bienfaisantes sont les seules qui survivent. La Vertu est assurée de l'immortalité. Mais le vice se brise contre les obstacles qui se multiplient et se dressent devant lui, obstacles finalement invincibles. Il prépare lui-même ses épreuves. Les conséquences inévitables de ses actions obligent l'esprit à réfléchir. Il éprouve du remords, signe d'une plus grande sensibilité morale. La lutte est ramenée au fond de lui-même contre tous les souvenirs, toutes les habitudes enracinées, contre la foule des « revenants », selon l'expression d'Ibsen. Il substitue aux anciennes pensées, jadis agréables, maintenant douloureuses, d'autres états de conscience. De plus en plus certain que la satisfaction des appétits égoïstes procure un plaisir éphémère et grève son avenir, il rentre dans le courant du progrès indéfini, il devient plus sérieux, il aime le devoir dans sa beauté d'abord austère, puis souriante, acquiesce à la dignité du libre-arbitre dont les sanctions n'effrayent que les faibles. Il voit dans tout homme un frère plus ou moins avancé moralement.
    Il n'ignore plus que ses joies se mesurent à la profondeur de son dévouement. Il s'exerce à pratiquer le bien de tout son pouvoir, parce que c'est l'unique moyen de se guérir de ses imperfections et de s'élever dans la hiérarchie des consciences. Alors resplendit de tout son éclat la loi divine qui était ensevelie au fond de la nature primitive et qui s'était souvent voilée dans le cours de l'évolution, au milieu des passions et des instincts.
    Mais suffit-il de connaître la vérité ? Désireux d'agir dans le sens de la beauté, le pouvons-nous toujours ? Ne sommes-nous pas prisonniers de notre passé et nos volontés ne défaillent-elles point, hélas ! devant les suggestions intérieures : voix de sirène des penchants, langage despotique des ambitions et des intérêts ? Où puiser des forces pour réagir dans les heures décisives ? M. Antoine répond ici, non plus par des instructions morales, trop souvent inopérantes, mais par des œuvres.
    En plein territoire industriel, il a créé une ruche féconde qui est en train d'essaimer à travers la Belgique.
    La métropole se peuple chaque jour davantage. Non pas qu'elle séduise à première vue et par des dehors brillants : tout y est simple et discret ; la plupart sont des humbles dont la distinction est surtout morale. Si leur bonheur se devine dès l'abord à la lumière du regard et du sourire, vous ne pouvez guère en pénétrer les causes que dans un commerce assidu et prolongé qui vous dévoile le progrès intérieur de chacun, dû à l'étude constante de soi, le dévouement sans phrase et dans le secret, une fraternité agissante, dépassant de beaucoup la famille spirite. M. Maeterlinck nous dit que les abeilles emportent dans leur course vagabonde et active l'instinct de la cité parfumée. Les fidèles gardent un culte au séjour qui abrite leurs travaux, à la Maison du bonheur, comme ils l'appellent. Ils vont à travers la vie, soucieux de leur dignité professionnelle, toujours prêts à rendre service, aussi avides d'estime que d'affection, patients et doux, non par faiblesse, mais par égalité d'âme et par une jolie confiance en la nature humaine.
    Les épreuves assaillent une mentalité et une activité si nouvelles. Mais le souvenir de la Ruche soutient et réconforte. Il n'est pas de tristesses ni de joies auxquelles Elle ne soit associée. Et c'est dans toutes ces bonnes volontés rayonnant dans les milieux divers que se dissimule le secret de son développement, de sa force et de sa durée. Des utopistes ont voulu fonder loin de la civilisation des sociétés modèles : ils n'oubliaient, pour réussir, que la chose essentielle : la métamorphose préalable du cœur humain, M. Descaves imagine une Clairière au sein de la ténébreuse forêt des instincts et des appétits ; elle est vite reconquise par l'ombre séculaire qui l'environne. La cité nouvelle était impossible sans la maturité du sens moral.
    L'assemblée chrétienne des Vignerons du Seigneur résout le problème en élaborant une conscience collective plus fine, d'un charme pénétrant. Tous s'exercent à réaliser le commandement divin : « Tu aimeras Dieu par-dessus toute chose et ton prochain plus que toi-même ». Leur personnalité s'ennoblit. Elle pénètre dans les beaux secrets de la vie et de l'univers, dans cette réalité supérieure, inaccessible aux yeux de chair, mais qu'avait déjà entrevue l'intuition des poètes. La foi des adeptes grandit par le travail et l'expérience. Elle n'est pas un don gratuit et définitif. Elle se conquiert. Elle est évolutive, n'aspirant qu'aux joies sereines et viriles de la conscience qui cherche son Dieu, épèle la pensée sacrée que recèlent tous les cœurs tendres et dévoués, s'épure dans cette recherche et à ce contact, crée des œuvres fraternelles et durables. Elle ne fuit pas la vie contemporaine. Elle aime à s'établir au cœur des cités ouvrières. Forte de la lumière intérieure, elle ne redoute ni les sarcasmes ni les injures, et les pardonne, convaincue qu'ils sont adressés à la fausse image que l'on conçoit d'elle. Elle agit d'une façon lente, continue, insensible, recrutant tous ceux que désabusent les biens matériels et qui leur préfèrent la vie de l'esprit et la vie du cœur. Elle fonde le spiritisme moral, qui produit l'amélioration de l'individu et, comme conséquence nécessaire, la rénovation des sociétés.
    Tel est l'esprit de la Ruche et tel est le miel qui s'est cristallisé dans cet Enseignement de M. Antoine le guérisseur.
                                                                                            F. DELCROIX.

La Meuse, 27 juin 1905 (source : Belgicapress)

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