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enseignement

Le Développement de l'Œuvre Révélée, Nous devons toujours respecter notre naturel (p.167)

Publié le par antoiniste

Le Développement de l'Œuvre Révélée, Nous devons toujours respecter notre naturel (p.167)

Le Développement de l'OEuvre Révélée, Nous devons toujours respecter notre naturel (p.167)

    Si pour tout ce qui arrive je vous renvoie à l'Enseignement, c'est que toute explication s'y trouve. Mais on peut se tromper en l'interprétant. Vous ai-je jamais enseigné que vous devez faire le bien ? au contraire, je suis allé jusqu'à vous dire de faire le mal et que vous deviez chercher plutôt à ne plus aimer. Mon Enseignement n'étant pas plus basé sur le bien que sur le mal, puisque l'un n'est pas plus réel que l'autre, je crois qu'on aurait tort de se plaindre à moi et de dire que certains adeptes agissent contrairement à ce qu'il proclame. Ne visons-nous pas ces personnes avec la vue du mal ? Vous oubliez sans doute que j'ai enseigné que nous devons toujours agir naturellement, voilà de quel façon vous devez me comprendre quand je vous dis : faites le mal alors que je démontre qu'il n'existe pas.

Le Développement de l'Œuvre Révélée, Nous devons toujours respecter notre naturel, p.167.

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La Révélation, L'efficacité des lois morales (p.126)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'efficacité des lois morales (p.126)

    Nous savons que ne pas aimer ses ennemis, c'est ne pas aimer Dieu, qu'ils sont nos bienfaiteurs puisque leurs persécutions nous obligent à nous réformer. Grâce à leur vigilance, nous ne pouvons guère sortir des lois : ils nous rappellent tout de suite à la raison. Ce n'est pas tant l'enseignement qui nous fait progresser que l'opposition de ceux qui voudraient l'anéantir et qui ne parviennent qu'à lui donner plus de valeur. Ce qu'on appelle le bien et le mal constitue une solidarité indispensable pour tout ce que l'on peut proclamer.

La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.126

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La Révélation, Tout savoir c'est tout aimer (p.95)

Publié le par antoiniste

La Révélation, Tout savoir c'est tout aimer (p.95)

    Si nous voulons nous pénétrer de l'enseignement, nous saurons que le bonheur auquel l'homme aspire découle de celui qu'il procure à ses frères, que son progrès a une cause solidaire. En travaillant isolément nous ne pouvons nous améliorer parce que nous sommes basés sur l'égoïsme. Ce n'est qu'en s'oubliant pour les autres, même en se privant parfois du nécessaire en faveur de plus malheureux qu'on peut se dire adeptes d'une doctrine qui doit être universelle, sans limites ni remparts. Plus d'adversaires dans ce cas si ce n'est momentanément et faute de se connaître. Pourrait-on renverser celui qui ouvre son cœur au prochain en le traitant en frère ? Non, l'arme levée tombe d'elle-même. Voilà le vrai moyen d'étendre notre enseignement et de jouir du grand bonheur d'aimer bien réellement. Avoir cette force, ce courage de tendre la main à celui qui se dresse contre nous et pour ainsi dire contre tout le monde, c'est lui offrir le salut, c'est dire : "Frère, tu vas être plus heureux, tu ne penseras plus comme tu l'as fait jusqu'à présent, tu viendras savourer avec nous le doux fruit de l'amour fraternel."

La Révélation, Tout savoir c'est tout aimer, p.95

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La Révélation, Comment nous progressons (p.87)

Publié le par antoiniste

La Révélation, Comment nous progressons (p.87)
La Révélation, Comment nous progressons (p.87)La Révélation, Comment nous progressons (p.87)
La Révélation, Comment nous progressons (p.87)

La Révélation, Comment nous progressons (p.87)

    Acceptons-nous toujours l'épreuve avec plaisir et même en pratiquant la morale, valons-nous mieux que notre prochain ? Nous qui croyons diriger l'humanité vers un état plus heureux, sommes-nous certains d'y arriver nous-mêmes, puisque l'être le plus élevé est d'autant plus responsable et coupable ? Peut-il dire : "Je ne fais pas le mal ?" Celui qui veut montrer à ses frères le chemin de la vérité agit-il toujours sincèrement, et avec désintéressement ?
    Ne perdons jamais de vue, mes enfants, que sortir de la sincérité, c'est sortir de la vérité et par conséquent faire un mal. L'exemple est tout ; on ne devrait s'appuyer que sur l'amour parce qu'il est seul la base de toute puissance et de toute régénération. Cet amour naît de la foi et celle-ci est le fruit de notre expérience acquise par le travail moral. Si nous nous exprimons en toute sincérité, avec la bonne intention d'être utiles à nos semblables, ce n'est plus nous qui enseignons, c'est Dieu même, mais nous ne pouvons atteindre à Lui que par la foi qui est la clef de toutes les autres vertus.

La Révélation, Comment nous progressons, p.87

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La Révélation, L'amour & la solidarité (p.61)

Publié le par antoiniste

 

 

 

 

 

 


   

     
    Je rappelle à ce propos combien l’œuvre que nous poursuivons est diversement jugée, digne d'éloges suivant les uns, très répréhensible aux yeux des autres, c'est ce qui démontre encore la non-existence du mal. Mais je dois ajouter que si le mal n'existe pas, la souffrance existe proportionnément à l'imagination qui nous y fait voir une réalité.

La Révélation, L'amour & la solidarité, p.61

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La Révélation, La science et la foi (p. 16-18)

Publié le par antoiniste

La Révélation, La science et la foi (p. 16-18)

La Révélation, La science et la foi (p. 16-18)



  

    Nous voulons parfois raisonner de choses très importantes dont le sens véritable ne pourrait nous apparaître qu'à la suite d'une épreuve ; l'effet nous a frappés mais il est seul à la portée de notre entendement ; tout raisonnement sur la cause nous éblouirait au lieu de nous éclairer ; en effet, celui-ci ne convient qu'à l'homme d'expérience qui doit son savoir au travail personnel.
    Tant de personnes instruites, capables de bien raisonner, se contentent de l'écorce d'un enseignement moral, ne se doutant pas que la foi y pénètre plus profondément et en savoure l'amande.
    Aussi longtemps que nous nous attacherons à la forme, nous ne pourrons apprécier le fond, nous n'aurons aucune notion des causes dont la connaissance constitue le vrai savoir. Et c'est ainsi que se vérifie la maxime : "A chacun selon ses œuvres".
[...]
    Mais la justice divine est partout présente et ne confondons pas : connaître ce n'est pas savoir. C'est notre propre effort qui doit tout nous révéler et nous ne pouvons rien devoir qu'à nous mêmes. Au fur et à mesure que nous nous améliorons, nous montons l'échelle du progrès, nous atteignons à des fluides de plus en plus éthérés. Lorsque, travaillant à notre avancement moral, nous avons utilisé tout l'amour que renferme certain fluide, nous avons le mérite d'en atteindre un autre plus éthéré, qui possède d'autant plus d'amour, par conséquent plus de lumière.

La Révélation, La science et la foi, p. 16-18

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Les dix principes en néerlandais

Publié le par antoiniste

Les dix principes en néerlandais

Tien beginselen in proza
geopenbaard door
Antoine den Genezer

God spreekt:

Eerste beginsel: Zoo gij mij liefhebt zul gij dat aan niemand onderrichten, omdat gij weet, dat ik alleen woon in het hart van den mensch. Gij kunt niet getuigen, dat er bestaat een allerhoogste goedheid, wanneer gij mij van den naaste afscheidt.

Tweede beginsel: Geloof niet in hem, die u over mij spreekt met de bedoeling u te bekeeren, wanneer gij elke geloofsleer eerbiedigt, èn hem, die er geen heeft, weet gij, niettegenstaande uwe onwetendheid meer, dan hij u zou kunnen zeggen.

Derde beginsel: Gij kunt niemand zedelessen geven, het zou bewijzen, dat gij niet goed doet. Want de  zedeleer wordt niet onderwezen door het woord, maar door het voorbeeld en door in niets het kwaad te zien.

Vierde beginsel: Zeg nooit, dat weldadigheid doet aan hem, die u toeschijnt in ellende te verkeeren. Het zou te kennen geven, dat ik hem veronachtzaam, dat ik niet goed ben, dat ik ben een slecht vader, een gierigaard, die zijn kind laat honger lijden. Wanneer gij jegens uwen naaste als een ware broeder handelt, doet gij enkel weldadigheid aan uzèlf, dit moet gij weten. Daar niets goed is, oh het is ook voor allen, vervult gij tegenover hem niet meer dan uw plicht.

Vijfde beginsel: Tracht hèm lief te hebben, die gij zegt ,,uw vijand'' te zijn. Het is alleen om u uzèlf te leeren kennen, dat ik hem op uw weg plaats. Maar zie het kwaad eerder in uzèlf dan n hem, hij zal u het voorname geneesmiddel zijn.

Zesde beginsel: Wanneer gij de oorzaak wilt weten van uw lijden, dat gij altijd met reden ondergaat, zult gij die vinden in de onverdraagzaamheid van het verstand met het geweten, die de punten van verschil daar leed ondergaan, dat niet zij om u te doen verstaan, dat het verstand tegenover het geweten staat. Hiervan moet gij niet onwetend zijn.

Zevende beginsel: Tracht er u van te doordringen, want ook het kleinste verdriet is te wijten aan uw verstand, dat altijd meer wil bezitten. Het richt voor zichzelf een voetstuk van goedertierenheid op en wil dat alles aan zich onderworpen zij.

Achtste beginsel: Laat u niet door uw verstand overheerschen, dat slechts zoekt zich steeds hooger te verheffen. Het treedt het geweten met voeten, volhoudende, dat uit de stof de deugden voortkomen, terwijl die slechts ellende brengt aan de zielen, die gij ,,verlatenen'' noemt, die alleen geleefd hebben ter bevrediging van hun verstand, dat hen op een dwaalweg bracht.

Negende beginsel: Al wat u dienstig is voor het heden als ook voor de toekomst, zal u in overvloed gegeven worden, indien gij aan niets twijfelt. Bouw uzelf op, gij zult u het verleden herinneren, gij zult u te binnen brengen dat u gezegd is: ,,Klopt, ik zal u opendoen. Ik ben in het "ken uzelven"''.

Tiende beginsel: Denk niet altijd, dat gij een weldaad doet als gij een broeder hulp betoont, het zou kunnen zijn, dat gij het tegendeel doet, en zijn vooruitgang tegenhoudt. Weet, dat een groote beproeving uw loon zal zijn als gij hem vernedert, en hem eerbied wilt inboezemen. Steun nooit op uwe geloofsovertuiging, wanneer gij wilt handelen, want zij kan u op een dwaalspoor brengen, maar luister altijd naar uw geweten dat u wil leiden; dat kan u niet bedriegen.

Antoinistische leer, Openbaring door Antoine den Weldoener, vertaald door Cato Waller geb. van Marken.

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Les dix principes en anglais

Publié le par antoiniste

God speaks:

- First principle: If you love me - -you will not teach it to anyone - since you know that I reside - only in the breast of man. You cannot testify that there exists - a supreme goodness while you isolate me from your neighbor.

- Second principle: Do not believe in him who speaks to you of me - whose intention may be to convert you. - If you respect every belief - as well as him who has none - you know, in spite of your ignorance - more than can tell you.

- Third principle: You cannot teach morality to anyone - that would be proof - that you are not doing good - because morality is not taught by words - but by exemple, and do not see evil in anything.

- Fourth principle: Never say that you are being charitable - to someone who seems miserable to you - that would be to imply - that I am without consideration, that I am not good - that I am a bad father - a miser - leaving hisoffspring hungry. - If you act toward your fellows - as a true brother - you are charitable only to yourself - this you must know. - Since nothing is good if it is not shared - you have only bestowed on him - the fulfillment of your duty.

- Fifth principle: Strive always to love him who says - he is 'your enemy' - it is for you to learn to know yourself - that I place him in your path. - But see the evil in yourself rather than in him - this will be the sovereign remedy.

- Sixth principle: When you seek to know the cause - of your sufferings - which you always rightly undergo - you will find it in the incompatibility of - intelligence and conscience - which establish between themselves terms of comparison. - You cannot feel the least suffering - unless it be make you aware - that intelligence is opposed to conscience - this is what must not be forgotten.

- Seventh principle: Strive to understand yourself - for even the least suffering is due to your - intelligence which always wants to gain more - it makes of itself a stepping-stone for mercy - intending that everything be subordinate to it.

- Eighth principle: Do not let your intelligence be your master - which always seeks only to raise itself higher - more and more - it tramples conscience under foot - claiming that it is matter - that gives - the virtues - while it contains only misery - souls which you call -'abandoned' - which have acted only to satisfy - their intelligence which has led them astray.

- Ninth principle: Everything that is useful for you in the present - as well as for the future - if you do not doubt in any way - will be given to you over and above. - Improve yourselves - you will recall the past - you will rememeber - that it has been said to you: 'Knock, I will open to you - I am in the know-thyself...'

- Tenth principle: Do not think of always doing good - when a brother comes to you to your aid - you can act to the contrary - hinder his progress. - Know that a great trial - will be yourrecompense - if you humiliate him and compel respect. - When you want to act - never base yourself on your belief - because it can lead you astray - base yourself always on conscience - which wishes to direct you, it cannot deceive you.

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LE STATUT DE L'ENSEIGNEMENT ANTOINISTE

Publié le par antoiniste

      L'ENSEIGNEMENT Antoiniste a pour base le livre qui s’intitule « REVELATION PAR LE PERE ».
     C’est précisément le terme « Révélation » qui pose parfois quelques problèmes.
     Faut-il prendre ce terme au premier degré et penser qu’il s’agit d’un texte écrit par le Père ANTOINE sous la dictée de DIEU ?
     En réalité, il faut se pénétrer de la façon dont l’œuvre a été réalisée : Le livre de base est, comme dit plus haut, la « REVELATION » qui se subdivise en deux parties, la « REVELATION » et le « COURONNEMENT DE L’ŒUVRE REVELEE ».
     Le  « DEVELOPPEMENT DE L'ENSEIGNEMENT » fut publié à la fin de 1912.

     Il fut annoncé dans l’UNITIF ( Revue du CULTE ) en ces termes :
     «  Nous avons le bonheur de vous annoncer que le Développement de l’ENSEIGNEMENT vient de paraître.
         C’est avec le plus grand scrupule que nous avons édité cette Œuvre sainte, sous la direction constante de Mère. Nous savons avec quelle piété le Père a accompli ce travail pour nous rendre plus compréhensible la pure Révélation du Couronnement.
         Certaines questions qui auraient pu paraître obscures à la lecture de l’Enseignement sont complétées et éclaircies dans le Développement. Toute personne désireuse de s’améliorer trouvera dans ces deux Œuvres qui se donnent un mutuel appui, qui s’expliquent l’une par l’autre la lumière nécessaire pour se diriger dans son progrès. »
      Il contient la plupart des articles que le Père ANTOINE avait publiés lui-même dans l’UNITIF, ensuite sept révélations inédites sur les lois, l’amour, le bien et le mal et la reprise d’un long passage extrait de la REVELATION même ( L’ARBRE DE LA SCIENCE DE LA VUE DU MAL )

     En ce qui concerne les articles repris de l’UNITIF, ceux-ci n’ont pas été repris textuellement, mais ont été remaniés. Le Frère NIHOUL écrit à ce propos : « …pour faire le Développement de la Révélation chaque page a dû être rectifiée des milliers de fois, car les instruments dont le Père se servait pour traduire ses inspirations ( souligné par moi ) les dénaturaient inconsciemment par leur intelligence. »

     Le statut de l’ENSEIGNEMENT est donc explicité, sans doute inconsciemment, par le Frère NIHOUL quand ce dernier  dit le terme «  inspirations ». L’œuvre du Père ANTOINE est donc rédigée sous inspiration divine, elle ne résulterait pas d’une dictée divine. Cela ne retire rien à la nature sainte de l’œuvre.

     Il faut distinguer selon les parties :
·        La REVELATION n’a pas été écrite telle quelle, mais il s’agit de la copie par sténographie des enseignements donnés verbalement par le Père au Temple de JEMEPPE, chaque dimanche, durant trois années. Ces enseignements étaient, bien souvent, - on s’en rend compte à la lecture- des réponses à des questions posées à brûle pourpoint par l’un ou l’autre adepte. Voici, in fine de l’ENSEIGNEMENT, ce que la Sœur DESART, sténographe de l’ENSEIGNEMENT, explique : « Lorsqu’il fut question de sténographier l’ENSEIGNEMENT, notre Père m’indiqua, sans examen préalable, la méthode la plus simple et Il m’aida beaucoup,…, pour ne rien perdre de ce qu’Il nous révélait. Après les réunions, notre Père analysait et rectifiait le travail, plutôt du point de vue du fond que de la forme. » Voilà qui a le mérite d’être clair : s’il s’était agi d’un texte écrit sous la dictée de DIEU, il n’aurait pas pu être question de procéder comme le Père a procédé ! Elle dit aussi, plus loin : « Je dois l’avouer, j’ai vu démolir bien des fois ce que j’avais sténographié de la Révélation et je croyais cependant l’avoir bien saisie. » et : « Combien de fois ne me suis-je pas présentée chez Lui avec mon travail et qu’Il devait continuer les corrections le lendemain, parfois même plusieurs jours de suite. »

Voici ce que le Père ANTOINE dit lui-même dans le chapitre « L’ETUDE DE L’ENSEIGNEMENT MORAL » en réponse à une question posée : «  Je crois devoir faire remarquer à B. qu’une révélation n’est jamais une règle de conduite qui impose. Mon enseignement repose exclusivement sur la loi morale, tout être peut s’en pénétrer suivant son désir de s’améliorer. C’est de notre avancement moral que découle la loi de responsabilité et nous l’établissons pour tout ce que nous désirons retirer d’un enseignement. » et aussi, plus loin : «  L’amour qui est la base de toute révélation nous dit : « … Considérons l’enseignement comme une lumière qui nous servira de guide pour autant que nous nous y conformerons. »

Il faut bien remarquer aussi qu’il ne s’agit pas d’un traité philosophique ou théologique construit en chapitres  et sous-chapitres structurés. Cela résulte de la façon d’on il a été produit, dimanche après dimanche selon les problèmes qui se posaient.

·        Pour ce qui est du « COURONNEMENT DE L’ŒUVRE REVELEE » qui est publié en seconde partie de la « REVELATION », le Père a procédé tout-à fait autrement, il s’agit d’un travail de profonde réflexion individuelle. Voici comment Robert VIVIER, dans son ouvrage « DELIVREZ-NOUS DU MAL » nous explique ce travail, selon les témoignages des adeptes qui avaient connu cette époque : «  Lui, on savait qu’il s’était retiré dans la solitude. Il passait des heures et des heures dans le cabinet de consultations attenant au Temple. Là dans cette pièce sans horizon, sans ornement, où il recevait les malades, où tant de souffrances avait passé et où tout restait imprégné du fluide de foi et d’amour, il se sentait assisté, soutenu, et, surtout ce lieu ne lui laissait pas oublier combien il était urgent de former pour les hommes des idées capables de triompher du découragement et de la douleur.

…. Six mois passèrent de la sorte. Parfois, en se cachant derrière une fenêtre de la cuisine, les adeptes pouvaient voir  le Maître aller et venir, seul et pensif, dans le petit jardin. Il s’émerveillaient de ce que la pluie même n’interrompît pas sa méditation.
...
Pendant des heures et des heures, il tournait et retournait les problèmes, non sans les examiner plutôt dix fois qu’une. Il ajustait avec prudence les pièces d’un étrange appareil de précision, fait de mots et de pensées.
… »

         Le COURONNEMENT est donc une œuvre de profonde méditation personnelle .

source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be

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Ecriture de l'Enseignement

Publié le par antoiniste

    Quelquefois, c'était grâce à une question qu'on lui posait, soit de bonne foi, soit dans le dessein de le mettre dans l'embarras. Il devait se concentrer, examiner, chercher la réponse. Ou bien encore, pendant la révision des notes, lorsqu'avec M.Delcroix et Mme Desart il reprenait le texte ébauché, que de défauts lui apparaissaient. D'autres part, comme il était difficile d'accorder le fluide de deux personnes instruites, souvent menées à leur insu par l'intelligence, et ce fluide de foi et de simplicité qui était le sien...

        Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
        Ed. Labor - Espace Nord, p.308

 

    Il m'est arrivé de perdre de vue la correction que notre Père m'indiquait ; Il s'en apercevait tout de suite car cette erreur intercalait dans le travail un fluide épais qui L'engourdissait, parce qu'il était inassimilable à l'Enseignement ; mais dès que je retrouvais la pensée, avant même que j'en dise un mot, notre Père le sentait et me disait : "C'est bien."

        Mme Desart, Mes Frères, p.LXXVI

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