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enseignement

Les dix principes en portugais

Publié le par antoiniste

REVELAÇÃO DOS DEZ PRINCÍPIOS DE DEUS PELO PAI

FALA DEUS:

Primeiro Princípio:
Se me amais,
Não o ensinareis a ninguém,
Pois sabeis que não resido
Senão no seio do homem.
Não podeis testemunhar que existe
Uma suprema bondade
Se do próximo me isolais.

Segundo Princípio:
Não creias naquele que vos fale de mim
E cuja intenção seria de vos converter.
Se respeitais toda crença,
E aquele que não a tem,
Sabeis, apesar da vossa ignorância,
Mais do que ele vos poderia dizer.

Terceiro Princípio:
Não podeis pregar a moral a ninguém,
Isso seria provar
Que não procedeis bem,
Pois não se ensina a moral pela palavra,
Mas, pelo exemplo.
E não vendo o mal em nada.

Quarto Princípio:
Não digais jamais que fazeis a caridade
A alguém que vos parece na miséria,
Isso seria dar a entender
Que sou descuidado, que não sou bom,
Que sou um mau pai,
Um avaro,
Que deixa o seu rebento ter fome.
Se agis para com vosso semelhante
Como um verdadeiro irmão,
Não fazei a caridade senão a vós mesmos,
Deveis sabe-lo
Pois, nada está bem se não é solidário
Não fazeis para com ele
Mais do que cumprir o vosso dever.

Quinto Princípio:
Esforçai-vos por amar aquele que credes ser
Vosso inimigo;
Não é senão para que aprendais a conhecer-vos
Que eu o coloco no vosso caminho,
Mas, vede o mal antes em vós que nele:
Disso ele será o remédio soberano.

Sexto Princípio:
Quando quiserdes conhecer as causas
Dos vossos sofrimentos,
Que suportais sempre com razão,
Vós a encontrareis na incompatibilidade
Da inteligência com a consciência,
Porque elas são à base dos termos de comparação.
Não podeis experimentar o menor sofrimento
Que nos seja para vos fazer notar
Que a inteligência é oposta à consciência,
Eis o que é preciso não ignorar.

Sétimo Princípio:
Esforçai-vos por vos compenetrar
De que o menor sofrimento é devido à vossa
Inteligência que quer sempre possuir mais;
Ela se faz um pedestal da clemência,
Querendo que tudo lhe seja subordinado.

Oitavo Princípio:
Não vos deixeis dominar pela vossa inteligência
Que não procura senão elevar-seCada vez mais;
Ela calca aos pés a consciência,
Sustentando que é a matéria que dá
As virtudes,
Enquanto que ela não encerra senão a miséria
Das almas que dizeisAbandonadas,
Que agiram somente para agradar
À própria inteligência
Que as extraviou.

Nono Princípio:
Tudo que vos é útil, para o presente
Como para o futuro,
Se não duvidais de nada,
Vos será dado por acréscimo.
Cultivai-vos, lembrar-vos-eis do passado;
Tereis a recordação
Do que vos foi dito:
Batei, eu vos abrirei;
Eu estou no próprio conhecimento de vós mesmo.

Décimo Princípio:
Não penseis que fazeis sempre um bem
Quando a um irmão levais assistência;
Podereis fazer o contrário,
Entravar o seu progresso.
Sabeis que uma grande provação
Será a vossa recompensa,
Se o humilhais, impondo-lhe o respeito.
Quando quiserdes agir,
Não vos apoieis jamais na crença
Porque ela vos poderia extraviar;
Reportai-vos somente à vossa consciência,
Que vos deve dirigir, ela não pode enganar-se.

source : http://antoinismo.blogspot.com/

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L'Unitif, format journal

Publié le par antoiniste

    Un tract imprimé format journal, L'Unitif, publie de temps à autre des extraits de la "Révélation".

    Un journal, sans date, L'Unitif, avec sous-titre : Nous sommmes arrivés à nous améliorer (L'Unitif).
Jacques Michel, Antoine, l'Antoinisme, les Antoinistes, 1949

    Comme instruments de propagande, les Antoinistes ont une petit journal sans périodicité fixe (plutôt un tract) intitulé L'Unitif.
H.Ch. Chéry, o.p., L'Offensive des sectes, p.97 & p.265
Les éditions du Cerf, Paris, 1954

    En illustration, un exemplaire dernièrement acheté au temple de la rue du Pré Saint-Gervais, au prix (si ma mémoire est bonne) de 50 centimes d'euro. En médaillon, le format de l'Unitif original, encore en vente à Jemeppe.

    Il porte en sous-titre : nous sommes arrivés à nous améliorer. Et comporte les textes suivants :

- Comment le Père a commencé à guérir par la foi.
    - La croyance en Dieu résulte de l'intelligence ; la foi qui en est l'opposé, le rend palpable dans le connais-toi.
    - La prière.
    - Réponse du Père à un adepte.

- Biographie du Père (de Frère F. Deregnaucourt et soeur M. Desart).
- Révélation par le Père, le grand guérisseur de l'humanité pour celui qui a la foi.
- Mes frères (par soeur M. Desart).

- Les dates de fêtes du culte : 25 juin, fête du Père ; 3 novembre, fête de Mère.
- Du travail dans les temples antoinistes : Dans tous les temples antoinistes, le Père fait l'Opération suivie d'une lecture dans l'Enseignement, le dimanche et les quatre premiers jours de la semaine à 10 heures. Lecture de l'Enseigement du Père tous les soirs à 7 heures excepté le samedi. Tous les temples sont ouverts aux personnes souffrantes du matin au soir. Tout le monde est reçu gratuitement.

- Révélation des dix principes de Dieu par le Père.
- Adresses des temples de Belgique et de France.

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André Gide - L'immortelle n'a pas d'odeur

Publié le par antoiniste

    Du jour où je parvins à me persuader que je n’avais pas besoin d’être heureux, commença d’habiter en moi le bonheur ; oui, du jour où je me persuadai que je n’avais besoin de rien pour être heureux. Il semblait, après avoir donné le coup de pioche à l’égoïsme, que j’avais fait jaillir aussitôt de mon coeur une telle abondance de joie que j’en pusse abreuver tous les autres. Je compris que le meilleur enseignement est d’exemple. J’assumai mon bonheur comme une vocation.
    Eh quoi ! pensais-je alors, si ton âme avec ton corps doit se dissoudre, réalise au plus tôt ta joie. Si peut-être elle est immortelle, n’auras-tu pas l’éternité pour t’occuper à ce qui ne saurait intéresser tes sens ? Ce beau pays que tu traverses, vas-tu le dédaigner, te refuser à ses blandices, à cause qu’elles te seront bientôt enlevées ? Plus rapide est la traversée, plus avide soit ton regard ; plus précipitée est ta fuite, plus subite soit ton étreinte ! Pourquoi donc, amant d’un instant, embrasserais-je moins amoureusement ce que je sais que je ne pourrai pas retenir ? Âme inconstante, hâte-toi ! Sache que la fleur la plus belle est aussi la plus tôt fanée. Sur son parfum penche-toi vite. L’immortelle n’a pas d’odeur.
    Âme naturellement joyeuse, ne redoute plus rien de ce qui pourrait ternir la limpidité de ton chant.
Mais j’ai compris à présent que, permanent à tout ce qui passe, Dieu n’habite pas l’objet, mais l’amour ; et je sais à présent goûter la quiète éternité dans l’instant.

André Gide, Nouvelles nourritures terrestres (1935), p.12
source : ebooksgratuits.fr

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La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.195)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.195)

    Si nous voulons nous efforcer de comprendre la révélation du COURONNEMENT, nous y trouverons la raison parce qu'il est la véritable lumière ; il nous instruit de tout ce qui nous est indispensable ; il n'est pas seulement LE COURONNEMENT de mon enseignement, mais LE COURONNEMENT de l’œuvre accomplie, de tout ce qui a été révélé jusqu'à ce jour, par les prophètes qui sont venus rendre témoignage à la vérité.

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.195

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La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.193)

Publié le par antoiniste

 

    Toute révélation émane de Dieu, sa base est donc toujours la même ; les mots ni les phrases n'y sont rien ; seule la morale qui en découle, qui est amour divin, est tout.
    C'est ainsi qu'il faut apprécier mon enseignement. Je ne dirai pas que je suis venu en mission, je dis plutôt à l'épreuve, car il est de mon devoir de respecter cette révélation autant que j'ai voulu l'enseigner.

La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.193

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La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.173 §2-174)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.173 §2-174)

 

    Combien ne se sont pas sentis bercés et n'ont pas quitté le temple pleinement satisfaits, qui aujourd'hui pourraient montrer du découragement, un dégoût de l'enseignement écouté autrefois avec tant de plaisir et avoir à mon égard de la haine plutôt que de l'amour ! Cela se passe ainsi journellement dans tous les milieux ; l'apparence seule satisfait l'intelligence.

La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.173 §2-174

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Les dix principes en prose

Publié le par antoiniste

Les dix principes en prose

Enseignement d'Antoine le Guérisseur

    Jacques Cécius me faisait remarquer les Dix principes n'étaient pas en prose mais bien en vers. En effet, dans la première impression, en 1909, de l'Enseignement Révélé par Antoine le Guérisseur, on trouve :
- les "Dix fragments en Prose de l'Enseignement Révélé par Antoine le Guérisseur,
- la matière des 24 numéros de la Revue du Nouveau Spiritualisme, sous une forme un peu restreinte,
- la "Couronne de l'OEuvre Révélée.
    Puis cela est réédité en 1910, avec modifications, les Dix principes en Prose et le Couronnement. "Cette édition ne fut pas modifiée du vivant du Maître, sauf pour la couverture et la page de titre où, vers 1911, "Antoine le Guérisseur" fut remplacé par "Antoine le Généreux" (Frère Jean-Marc Boffy, p.35 et 43).
    Dans le premier Unitif (1911), on retrouve les "Dix principes révélés en prose par Antoine le Généreux" (Debouxhtay, p.183).
    Dans une question concernant la cérémonie des enterrements, en 1927, un adepte demande aux frères Musin, si on doit lire les "Dix principes en prose" (frère Jean-Marc Boffy, p.71).
    Dans les reproductions suivantes de l'Unitif en Belgique, ils sont annoncés comme la "Révélation des dix principes de Dieu par le Père". La liste des temples s'y arrête à Tournai, consacré en 1938. Le petit fascicule de Pierre Debouxhtay sur l'antoinisme datant de 1943, l'auteur parle toujours dans l'Enseignement des "Dix principes en prose". Il y a donc eu correction vers cette époque entre 1927 et 1938. On corrigea les petits fascicules mais les livres étaient déjà imprimés. La version de la Révélation que je possède porte le texte "Révélation des dix principes de Dieu par le Père". Dans une reproduction spéciale d'un Unitif édité en France, on trouve à la fin également la "Révélation des dix principes de Dieu par le Père". On ne parle donc plus de prose.

Les dix principes en prose

Unitif de 1911

 

    Explorons maintenant le texte. On remarque, premièrement qu'il n'y ait, présentés dans les premières pages de la Révélation, que le 2e et le 5e principes qui soient en vers libres rimés. Les autres sont coupées à l'impression à d'autres endroits.
    Ensuite, on remarque très vite, si mon découpage est bon, une liberté dans la rime : personne / homme, réside / existe (1e principe), moi / pas (2e principe), personne / parole (3e principe).
    De plus ces rimes sont entrecroisées (enchâssées) avec beaucoup de liberté également : prenons le premier principe comme exemple :
    A          A
    B          A
    A          B
    C          A
    B   ou   C
    A          B
    C          A
    A          C
    A          A
                A

    Sans parler du nombre de pied d'un nombre presque différent pour chaque vers : encore dans le premier principe :
4 pieds
9 pieds ou 10 pieds (selon le e muet final de personne) ou 6 pieds et 3 pieds
5 pieds
5 pieds ou 6 pieds (selon le e muet final de réside)
4 pieds ou 5 pieds (selon le e muet final de homme)
7 pieds
3 pieds ou 4 pieds (selon le e muet final de existe)
5 pieds ou 7 pieds (selon le e muet final de une et suprême)
10 pieds

Les dix principes en prose

feuillet détaché des Dix principes


    On voit donc qu'il y a une forme de versification, que l'on peut qualifier de vers libre. Mais tellement libre qu'il était certainement plus simple de qualifier de prose. De plus, on chercha rapidement à traduire la Révélation, et ceci sous l'égide de Mère certainement, car Père pensait qu'il n'y avait que le français qui puisse être utilisé pour sa Révélation, et que cette dernière ne pouvait être traduite.
    Mais alors pourquoi préciser "en prose", alors que les Dix principes sont présentés en vers libres et qu'on peut les faire rimer :
- on peut répondre que "les voix du Seigneur sont impénétrable".
- on peut dire qu'il était fréquent, dans les séances spirites, que les médiums captaient le message des esprits en rime ou en vers.
- ou penser à une erreur, ce qui paraît peu probable, même si l'on sait que Père était que peu instruit, il connaissait assez de français pour écrire sa Révélation et sa nombreuse correspondance, et il était entouré d'un professeur d'Athénée, le frère Delcroix.
- ou penser encore qu'on préféra le pragmatisme à la complication, et présenter ces principes en prose, même si les assonances permettent une mémorisation plus facile.
- ou encore se demander s'il n'y a pas un message caché soit dans les chiffres déduit du nombre de pieds, soit dans la rime ou autre... (on pense au décorticage de la Bible que des chercheurs ont entrepris pour découvrir des prophéties, ou encore aux lettres de George Sand à Alfred de Musset dans lesquelles il faut lire une ligne sur deux pour en découvrir le sens véritable).

Les dix principes en prose

Développement, dernière édition


    On a vu donc que les Dix principes n'étaient plus qualifiés de "prose". Mais les voici présenté en rime ; cela dit d'autres découpages sont possibles, et je vous laisse le libre-arbitre de les découvrir :


DIEU PARLE

PREMIER PRINCIPE

Si vous m'aimez,
Vous ne l'enseignerez / à personne,
Puisque vous savez
que je ne réside
Qu'au sein de l'homme.
Vous ne pouvez témoigner
qu'il existe
Une suprême bonté
Alors que du prochain vous m'isolez.
 

DEUXIÈME PRINCIPE

Ne croyez pas en celui qui vous parle de moi,
Dont l'intention serait de vous convertir,
Si vous respectez toute croyance
Et celui qui n'en a pas,
Vous savez, malgré votre ignorance,
Plus qu'il ne pourrait vous dire.
 

TROISIÈME PRINCIPE

Vous ne pouvez faire la morale à personne,
Ce serait prouver Que vous ne faites pas bien,
Parce qu'elle ne s'enseigne pas par la parole,
Mais par l'exemple Et ne voir le mal en rien.
 

QUATRIÈME PRINCIPE
 
Ne dites jamais que vous faites la charité
A quelqu'un qui vous semble dans la misère,
Ce serait faire entendre Que je suis sans égards,
que je ne suis pas bon ;
Que je suis un mauvais père,
Un avare,
Qui laisse avoir faim son rejeton.
Si vous agissez envers votre semblable Comme un véritable frère,
Vous ne faites la charité qu'à vous-mêmes, Vous devez le savoir,
Puisque rien n'est bien s'il n'est solidaire,
Vous ne faites envers lui Que remplir votre devoir.
 

CINQUIÈME PRINCIPE
 
Efforcez-vous d'aimer celui que vous croyez être
« Votre ennemi » ;
Ce n'est que pour vous apprendre à vous connaître
Que je le place sur votre chemin.
Mais voyez le mal plutôt en vous qu'en lui
Il en sera le remède souverain.
 

SIXIÈME PRINCIPE

Quand vous voudrez connaître la cause De vos souffrances,
Que vous endurez toujours avez raison,
Vous la trouverez en l'incompatibilité de L'intelligence avec la conscience,
Car elles sont la base des termes de comparaison.
Vous ne pouvez ressentir la moindre souffrance
Qu'elle ne soit pour vous faire remarquer
Que l'intelligence est opposée à la conscience.
C'est ce qu'il ne faut pas ignorer.
 

SEPTIÈME PRINCIPE

Tâchez de vous pénétrer
Que la moindre souffrance
est due à votre Intelligence
qui veut toujours plus posséder
Elle se fait un piédestal de la clémence,
En voulant que tout lui soit subordonné.
 

HUITIÈME PRINCIPE

Ne vous laissez pas maîtriser par votre intelligence
Qui ne cherche qu'à s'élever toujours de plus en plus ;
Elle foule aux pieds la conscience,
Soutenant que c'est la matière qui donne Les vertus,
Tandis qu'elle ne renferme que la misère
Des âmes que vous dites « Abandonnées »,
Qui ont agi seulement pour plaire
A leur intelligence qui les a égarées.
 

NEUVIÈME PRINCIPE
 
Tout ce qui vous est utile, pour le présent Comme pour l'avenir,
Si vous ne doutez en rien, Vous sera donné par surcroît
Cultivez-vous, vous vous rappellerez le passé ; Vous aurez le souvenir
Qu'il vous a été dit  « Frappez, je vous ouvrirai ; Je suis dans le connais-toi. »
 

DIXIÈME PRINCIPE

Ne pensez pas faire toujours un  bien, Lorsque à un frère vous portez assistance ;
Vous pourriez faire le contraire, Entraver son progrès.
Sachez qu'une grande épreuve Sera votre récompense,
Si vous l'humiliez en lui imposant le respect.
Quand vous voudrez agir, Ne vous appuyez jamais sur la croyance
Car elle pourrait vous égarer ;
Rapportez-vous seulement à votre conscience
Qui doit vous diriger, elle ne peut se tromper.

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Le silence - Pourquoi on ne parle pas dans les temples

Publié le par antoiniste

Le silence - Pourquoi on ne parle pas dans les temples

On ne doit pas parler dans le temple (source : abc-des-abc-michea-jacobi.blogspot.com)

    COMMENT DOIT-ON AGIR
    DANS LES RÉUNIONS SI
     L'ON VEUT RESPECTER
       L'ENSEIGNEMENT

    Père, j'ai la pensée de Vous écrire pour vous poser deux questions.
    1° Quand la lecture est faite, doit-on terminer la réunion ou demander aux frères qui y assistent s'ils ont l'une ou l'autre question à poser et laisser chacun libre d'y répondre d'après son expérience.
    2° Après la lecture il nous arrive de donner connaissance de lettres que nous recevons de part et d'autre. N'y trouvez-vous pas un obstacle ?
    Ayez la bonté, Père, de répondre à ces questions afin que nous marchions tous d'accord dans la voie que vous nous avez tracée.
                      P.

    Le Père. - J'ai déjà reçu de plusieurs groupes des lettres me demandant comment on doit faire pour être d'accord avec l'Enseignement. Nous le savons, nous n'en sommes encore qu'à l'aurore de sa proclamation. Pour le répandre nous en faisons la lecture dans des maisons ou dans des salles suivant l'importance des groupes. Plus grand est le nombre des adeptes, plus il est besoin de salles indépendantes et plus aussi le silence est nécessaire. Les groupes qui se dirigeront avec amour attireront de nouveau adhérents en proportion et des personnes dévouées et désintéressées seront heureuses de faire construire des temples ; c'est en travaillant à notre amélioration que nous trouverons tout ce dont nous avons besoin, tout se résoudra à notre satisfaction, nous finirons par avoir dans chaque groupe un temple et vous savez qu'on n'y parle pas ; nous devrions commencer dès maintenant à ne plus le faire, avant ni après la lecture. L'Enseignement est un guide, une lumière qui nous éclairera pour tout ce qui nous sera nécessaire, celui qui respectera ce qu'il en comprendra sera inspiré suivant son désir de continuer son progrès. Ce n'est pas ce que nous pourrions ajouter à la lecture qui nous fera mieux connaître le chemin que nous devons suivre, qui pourra nous donner ce que nous n'avons pas mérité. Plus de silence y aura-t-il, mieux le fluide pourra faire son oeuvre et plus les adeptes en profiteront. Cependant ils peuvent se réunir à deux ou trois tantôt chez l'un tantôt chez l'autre pour raisonner de l'Enseignement, mais ils doivent se garder de prétendre mieux connaître que d'autres car notre intelligence pourrait nous rendre de mauvais service ; dans ces petites réunions chacun pourra dire sa manière de comprendre l'Enseignement. Notez bien que celui-ci n'est interprété que suivant notre degré d'élévation, nous pourrions parfois être étonnés de l'interprétation de certains adeptes qui nous paraîtrait tout l'opposé de la nôtre. C'est pour nous autant d'instruction et nous pouvons reconnaître par là que le contact de notre semblable nous est toujours utile puisque la solidarité nous est autant indispensable pour nous instruire que pour nous améliorer. Ceux qui s'efforceront de mettre en pratique l'Enseignement démoliront insensiblement leur vue du mal qui seule fait dégénérer les réunions parce que ce n'est que par elle que surgissent toutes les contrariétés qui mettent le désaccord entre les adeptes. Nous nous étonnons parfois que des frères en soient atteints et qu'ils voient le mal dans des choses qui nous paraissent être un bien, mais nous ne l'avons pas moins à leur égard si elle nous paraît être chez eux car nous voyons également le mal en eux si nous ne sommes pas satisfaits de leur manière de voir. C'est ce qui arrive, nous croyons être dans la raison en visant par la vue du mal ceux que nous sembleraient la posséder.

Le Développement de l'Enseignement du Père, p.147-152

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Hoven, Mathieu, Hoven F. et les autres

Publié le par antoiniste

    Dans le règlement d'ordre intérieur du Conseil d'Administration du temple Antoiniste de Jemeppe-sur-Meuse, parmi les neuf membres, en plus de Mr Louis Antoine, membre de droit, on trouve Mathieu Hoven, Renier Hoven et Joseph Hoven.
Frère Jean-Marc Boffy, Historique du culte Antoiniste, p.39

Hoven, Mathieu, Hoven F. et les autres


    On est en droit de penser qu'ils sont de la même famille.
    On sait de Pierre Debouxhtay (p.255) que Mathieu faisait déjà partie de l'Oeuvre en 1907, car celui-ci colportait l'Enseignement, voici la déclaration du garde-champêtre d'Esneux :
    j'ai trouvé, au hameau de Montfort, les nommés Dor Pierre, se disant le neveu de Antoine le Guérisseur, né à Mons (Hollogne-aux-Pierres) le 15 mai 1862, colporteur, domicilié à Jemeppe-sur-Meuse, rue Bois de Mont, n°16 ; Hoven Mathieu, né à Vivegnis, le 24 septembre 1878, colporteur, domicilié à Jemeppe-sur-Meuse, rue Bois de Mont, s. n° ; Henrotay Marie, épouse du susdit Hoven, née à Herstal, le 4 février 1876, colporteuse, domicilié au même lieu, lesquels vendaient des brochures à dix centimes pièce, comme les deux exemplaires ci-joints (les nos 1 et 2 de l'Auréole de la Conscience).

    Dans les guérisons racontées par l'Unitif II (Pierre Debouxhtay, p.170), on rencontre encore un  F. Hoven : deux hernieux sont guéris. A l'un d'eux, F. Hoven, Antoine avait indiqué la cause de sa hernie : "Mon fils, vous mangez trop, et c'est le gaz produit par cet excès qui amène votre hernie." Celle-ci reparaissait dès que F. H. commettait "une infraction à la loi de la conscience".

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Distribution des brochures par les adeptes

Publié le par antoiniste

  Pour l'Enseignement en 1905 :
    Les adeptes s'étaient mis en campagne, et dans les milieux les plus divers, colportaient la parole du maître. Le petit livre à couverture jaune était transporté dans tout le bassin industriel, et jusqu'aux villages écartés de la Hesbaye et du Condroz. Plus d'une fois, faut-il le dire, les frères furent accueillis par l'ignorance, le rire grossier, la méfiance avare. Il leur fallait du courage pour fermer leur coeur à l'amertume et à l'irritation, pour rester humbles et doux, ne pas voir le mal dans le mépris et l'insulte. Lorsque deux frères se rencontraient au cours de leur mission, ils se sentaient plus forts d'être ensemble, ils savaient se réconforter d'un regard où passaient la pensée. Et de temps à autre ils revenaient vers le Maître. Comme l'a dit l'un d'entre eux : "A notre vue un éclair de surprise et un sourire de bonheur apparaissaient sur son visage ; ah ! nous n'avions pas de longues explications à donner : nous étions compris d'avance et aidés de ce rayonnement d'amour intérieur qui émanait de lui."
Robert Vivier, Délivrez-nous du mal, p.287

  Pour la Révélation d'Antoine le Généreux, en 1906
    Le colportage amena tout un cortège d'épreuves. Le maître devait réconforter et encourager les adeptes. Il leur recommandait de ne pas insister outre mesure auprès des gens afin de vendre les volumes :
    - C'est un moyen de vous améliorer, et non un gagne-pain. Vous aurez toujours le nécessaire.
    Il leur fournit des cabans, des casquettes et des mallettes, et à ceux d'entre eux qui étaient trop pauvres il laissait, sur le produit de leur vente, ce qu'il leur fallait pour leur entretien. Le surplus était consacré aux dépenses de l'imprimerie, auxquelles Antoine et les Deregnaucourt contribuaient de leurs deniers pour la part la plus grande. Antoine fut amené, pour subvenir aux frais de cette propagande qui prenait tous les jours plus d'ampleur, à devoir vendre une à une presque toutes les maisons qu'il avait fait construire avec l'argent rapporté de Russie. Si bien qu'après avoir été riche il était en passe de redevenir tout à fait pauvre. Mais que lui importait ? N'avait-il pas, depuis longtemps, fait le sacrifice de toutes choses, et avant tout de son repos ?
    Il dirigeait de loin les adeptes occupés au colportage. Ceux qui étaient près de succomber il les rappelaient auprès de lui, ayant senti à distance leur faiblesse. C'était un dur moment pour Antoine. Il était sous le coup des poursuites du tribunal. En même temps, le nombre des malades augmentait. Il supportait tout, les ennuis et les fatigues. Les retours découragés des colporteurs, leurs abandons, leur mauvaise humeur, et les difficultés du travail de rédaction, et la méditation de l'enseignement, rien de tout cela n'était de trop pour lui, il se sentait les épaules assez solides pour tous ces fardeaux, et dans l'épreuve même il puisait de nouvelles forces. Autour de lui, sa patience ranimait les courages.
Robert Vivier, Délivrez-nous du mal, p.310

Distribution des brochures par les adeptes
Gazette de Charleroi,
5 et 9 septembre 1906(source : Belgicapress)

    Dans l'Enseignement, en 1910 :
    H. - Autrefois, nous allions un peu partout répandre dans des conférences ce que nous avions compris de votre enseignement. On se demande pourquoi aujourd'hui vous ne préconisez plus cette propagande que l'on croyait si grandement utile. Ne voudriez-vous pas nous dire, Père, quelques mots à ce sujet ?
    Le Père. - Il est vrai que l’on donnait des conférences sur ce que l’on avait compris de la question morale, mais cette manière faire est un peu le système des partis, elle ne s’accorde pas avec le spiritualisme que nous enseignons aujourd’hui. A celui qui croirait que je continue la propagande sous une autre forme, je dois lui dire que je me borne à révéler, pour ceux qui désirent les entendre, l’amour et la loi morale.  N’agirions-nous pas contrairement à notre enseignement si, croyant rendre de bons services à certaines personnes ou à certains peuples, nous voulions leur prêcher la morale ? Ne serait-ce pas encore voir le mal en eux, nous qui enseignons qu’il n’existe pas ? Enseignons toujours dans notre milieu tout ce que nous savons et par notre propre amélioration : l’exemple avant tout ; préparons les faibles en nous montrant faibles nous-mêmes, car la morale ne plaît pas toujours. De cette façon, nos intentions ne seront plus de nous expatrier pour aller éclairer nos semblables ; par notre amour et notre manière d'agir, ce sont eux qui viendront à nous. Nous savons que généralement le monde imagine le mal, même du bien ; n'étant pas développé moralement, il prend l'effet pour la cause.
    La Révélation, L'efficacité des lois morales, p.121-22

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