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enseignement

La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & l'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu (p.168, §1)

Publié le par antoiniste

La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & l'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu (p.168, §1)

    Rien ne peut être révélé par le doute parce qu'il n'est que mensonge ; nous lui devons la douleur dont nous ne pouvons être atteints que par son intermédiaire, parce que la matière qui en est la conséquence nous met dans l'obligation de respecter ses lois aussi longtemps que nous croyons qu'elle existe. Le doute nous l'impose pour autant que la foi nous manque.

La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & l'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu, p.168, §1

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Influence de Ferdinand Delcroix sur l'évolution de Louis Antoine

Publié le par antoiniste

    En 1905, Antoine fit paraître le livre Enseignement, "travail collectif des adeptes et de leur chef". C'est ainsi que présente Fernand Delcroix, dans la Revue Spirite, l'ouvrage contenant des comptes-rendus de séances spirites. Il a été rédigé par Mme Decoeur, qui déclare dans la préface : "Je crois faire œuvre de solidarité confraternelle en donnant au public, au nom de la société 'Les Vignerons du Seigneur' un aperçu du travail de haute moralité qui s'effectue au sein de ses séances."
Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.118
   Il ne faut pas confondre cette Mme Decœur, avec la femme de Florian Deregnaucourt, Emma est née Crèvecœur.

Enseignement, Mme Decoeur (exemplaire de la KBR)

dernière par du livre Enseignement, Mme Decœur (exemplaire de la KBR)


    En 1906, Fernand Delcroix intervient en faveur de Louis Antoine lors de la réunion de la Fédération spirite belge. (cf. p.122)
    C'est en voilant les faits que depuis quatre ans notre frère Antoine, cédant à des scrupules mal fondés, ainsi qu'aux suggestions théosophiques de son entourage lettré a terni sa propre lumière et glissé hors du spiritisme.
    Ces paroles visent très probablement M. F.D., professeur d'Athénée, qui eut sur l'évolution intellectuelle d'Antoine une influence souvent signalée, moins grande pourtant qu'on ne le dit parfois. A entendre certains, Antoine n'aurait été qu'un instrument dans les mains de D., c'est exagérer le rôle de ce dernier. Nous en reparlerons au tome II en étudiant les sources de l'Antoinisme.
    Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.124

    Le tome II n'ayant jamais paru, nous ne savons pas ce que pensait profondément Debouxhtay. C'est un autre professeur spirite qui pensait l'influence de Delcroix sur Antoine très forte : le professeur Jules Dumoulin, qui avait comme pseudonyme Melchi Sédec (nom d'un prêtre-roi évoqué dans l'Ancien Testament).
    Robert Vivier écrit simplement à ce propos (p.300) : "Le frère Delcroix était dans le secret. Oui, Antoine méditait un grand changement."

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Emile Verhaeren - Textes de délivrance et de salut

Publié le par antoiniste

Puis, l'ébauche, lente à naître, de la cité :
Forces qu'on veut dans le droit seul planter ;
Ongles du peuple et mâchoires de rois ;
Mufles crispés dans l'ombre et souterrains abois
Vers on ne sait quel idéal au fond des nues ;
Tocsins brassant, le soir, des rages inconnues ;
Textes de délivrance et de salut, debout
Dans l'atmosphère énorme où la révolte bout ;
Livres dont les pages, soudain intelligibles,
Brûlent de vérité, comme jadis les Bibles ;
Hommes divins et clairs, tels des monuments d'or
D'où les événements sortent armés et forts ;
Vouloirs nets et nouveaux, consciences nouvelles
Et l'espoir fou, dans toutes les cervelles,
Malgré les échafauds, malgré les incendies
Et les tètes en sang au bout des poings brandies

Elle a mille ans la ville,
La ville âpre et profonde ;
Et sans cesse, malgré l'assaut des jours,
Et les peuples minant son orgueil lourd,
Elle résiste à l'usure du monde.
Quel océan, ses coeurs ! quel orage, ses nerfs !
Quels noeuds de volontés serrés en son mystère !

Victorieuse, elle absorbe la terre ;
Vaincue, elle est l'offre de l'univers :
Toujours, en son triomphe ou ses défaites,
Elle apparaît géante, et son cri sonne et son nom luit,
Et la clarté que font ses feux dans la nuit
Rayonne au loin, jusqu'aux planètes !

O les siècles et les siècles sur elle !
Son âme, en ces matins hagards,
Circule en chaque atome
De vapeur lourde et de voiles épars ;
Son âme énorme et vague, ainsi que ses grands dômes
Qui s'estompent dans le brouillard ;
Son âme, errante, en chacune des ombres
Qui traversent ses quartiers sombres.
Avec une ardeur neuve au bout de leur pensée ;
Son âme formidable et convulsée :
Son âme, où le passé ébauche
Avec le présent net l'avenir encor gauche.

O ce monde de fièvre et d'inlassable essor
Rué, à poumons lourds et haletants,
Vers on ne sait quels buts inquiétants ?
Monde promis pourtant à des lois d'or,
A des lois douces, qu'il ignore encore
Mais qu'il faut, un jour, qu'on exhume,
Une à une, du fond des brumes.
Monde aujourd'hui têtu, tragique et blême
Qui met sa vie et son âme dans l'effort même
Qu'il projette, le jour, la nuit,
A chaque heure, vers l'infini.

O les siècles et les siècles sur cette ville !
Le rêve ancien est mort et le nouveau se forge.
Il est fumant dans la pensée et la sueur
Des bras fiers de travail, des fronts fiers de lueurs,
Et la ville l'entend monter du fond des gorges
De ceux qui le portent en eux
Et le veulent crier et sangloter aux cieux.
Et de partout on vient vers elle,
Les uns des bourgs et les autres des champs,
Depuis toujours, du fond des loins ;

Et les routes éternelles sont les témoins
De ces marches, à travers temps,
Qui se rythment comme le sang
Et s'avivent, continuelles.

Le rêve ! il est plus haut que les fumées
Qu'elle renvoie envenimées
Autour d'elle, vers l'horizon;
Même dans la peur ou dans l'ennui,
Il est là-bas, qui domine, les nuits,
Pareil à ces buissons
D'étoiles d'or et de couronnes noires,
Qui s'allument, le soir, évocatoires.

Et qu'importent les maux et les heures démentes,
Et les cuves de vice où la cité fermente,
Si quelque jour, du fond des brouillards et des voiles,
Surgit un nouveau Christ, en lumière sculpté,
Qui soulève vers lui l'humanité
Et la baptise au feu de nouvelles étoiles.

Emile Verhaeren, L'âme de la ville, p.115
Les Villes tentaculaires (1895)
source : archive.org

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La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.131)

Publié le par antoiniste

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité (p.131)

    Notre doctrine enseigne la foi d'où vient l'amour qui suscite le respect de tous indistinctement.

La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité, p.131

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William Penn - l'esprit donne l'explication à chacun pour soi

Publié le par antoiniste

    L'écriture est le texte, l'esprit donne l'explication, et il la donne à chacun pour soi.

William Penn, Histoire abrégée de l'origine et de la formation de la société dite des Quakers (1839), p.14
source : Google Books

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Le Développement de l'Œuvre Révélée, Les lois se réduisent toutes à l'unité (p.243)

Publié le par antoiniste

Le Développement de l'OEuvre Révélée, Les lois se réduisent toutes à l'unité (p.243)

    Je suppose que nous fassions une page d'écriture, une simple virgule que nous y ajoutons est un fluide, puisqu'elle nécessite une pensée, et celle-ci est une loi. Toutes les lettres ou signes que contient la page sont autant de pensées qui toutes sont des lois. Prenons le mot Père, par exemple, la lettre P, comme je viens de le dire, a son fluide et celui-ci sa pensée qui est une loi dont nous ne pourrons nous dispenser si nous voulons écrire ce mot. Il en est de même des lettre qui suivent, pour le compléter ; elles ont toutes leur pensé qui est une loi, puisqu'il nous est impossible d'écrire aucun mot sans que chacune de ses lettres ne soit indispensable pour le faire.

Le Développement de l'Œuvre Révélée, Les lois se réduisent toutes à l'unité, p.243

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Le Développement de l'Œuvre Révélée, Les lois se réduisent toutes à l'unité (p.243)

Publié le par antoiniste

Le Développement de l'OEuvre Révélée, Les lois se réduisent toutes à l'unité (p.243)

    Je suppose que nous fassions une page d'écriture, une simple virgule que nous y ajoutons est un fluide, puisqu'elle nécessite une pensée, et celle-ci est une loi. Toutes les lettres ou signes que contient la page sont autant de pensées qui toutes sont des lois. Prenons le mot Père, par exemple, la lettre P, comme je viens de le dire, a son fluide et celui-ci sa pensée qui est une loi dont nous ne pourrons nous dispenser si nous voulons écrire ce mot. Il en est de même des lettre qui suivent, pour le compléter ; elles ont toutes leur pensé qui est une loi, puisqu'il nous est impossible d'écrire aucun mot sans que chacune de ses lettres ne soit indispensable pour le faire.

Le Développement de l'Œuvre Révélée, Les lois se réduisent toutes à l'unité, p.243

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La Révélation, Le matérialiste, le fanatique & le vrai croyant (p.96)

Publié le par antoiniste


 

       Nous savons en effet que la meilleure façon de propager une doctrine, c'est de la pratiquer ; par elle-même elle n'est rien, sa force n'est que dans l'exemple.

La Révélation, Le matérialiste, le fanatique & le vrai croyant, p.96

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La Révélation, Tout savoir c'est tout aimer (p.95)

Publié le par antoiniste

    Si nous voulons nous pénétrer de l'enseignement, nous saurons que le bonheur auquel l'homme aspire découle de celui qu'il procure à ses frères, que son progrès a une cause solidaire.

La Révélation, Tout savoir c'est tout aimer, p.95

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Fragments de l'Enseignement Révélé par le Père

Publié le par antoiniste

    C'est le travail qui nous donne les connaissances et l'épreuve en fait notre savoir.

    En 1911 déjà paraissait les Fragments de l'Enseignement Révélé par le Antoine le Généreux, Jemeppe, F.Deregnaucourt, s. d. 18 cms (haut) x 13,5 ; 40 p. Cette brochure est composé d'extraits remaniés de la Révélation.

    Les Fragments que j'ai pu me procurer sur internet comportent également 40 pages. Mais ce fascicule, à couverture verte, est édité par l'Union des Associations Cultuelles Antoinistes Françaises. Cependant il contient également 40 pages et son format est le même. Il semble donc que cela soit une réédition des Fragments de 1911.

    Les évoquant dans notre billet sur Jacques Michel, Antoine, l'Antoinisme, les Antoinistes (1949), nous disions qu'ils étaient plus un résumé interprétant l'Enseignement que des extraits.
    En effet, prenons trois exemples :
- Dans la chapitre Cause de la variété des partis et des groupes, on lit dans les Fragments : "Ceux d'entre eux qui recherchent la cause de toute chose s'élèvent plus rapidement et sont heureux de former une société nouvelle." Dans la Révélation, même chapitre, p.28, on lit : "Ceux d'entre eux qui évoluent plus aisément recherchent la cause et sont tout heureux de former une société nouvelle plus progressive".
- Dans le chapitre suivant des Fragments, La loi humaine comparée à la loi de la conscience, on lit : "Nous n'avons aucune responsabilité si nous laissons faire chacun à sa manière, nous sommes dans la loi. Nous ne pourrions nous dispenser de respecter la loi humaine". Dans la Révélation, même chapitre, p.152 : "Nous n'avons jamais que la responsabilité de nous-mêmes. Si vous laissez agir chacun à sa guise, vous êtes dans la loi. Vous ne pourriez vous dispenser de vous conformer aux lois humaines".
- Même chapitre, paragraphe suivant dans les Fragments : "La conscience doit nous diriger ; nous y conformons nos actes suivants notre développement sans nous rendre compte de son efficacité. Toute loi doit avoir la conscience pour base, c'est par elle qu'elle doit être établie". Dans la Révélation, 3e paragraphe : "Les lois nous servent à nous diriger ; le plus souvent nous y conformons nos actes sans nous rendre bien compte de leur efficacité. Toute loi doit avoir la morale pour base ; elle doit nous être révélée".
    Ajoutons que les réponses du Père sont introduites, non pas par 'Le Père', mais par 'Notre Père'.

    Voici les faits : les changements sont de plusieurs ordres : redécoupage des paragraphes, ajouts de virgules ou de points, déplacements de phrases, changements d'un mot pour un autre.
    Quelles conclusions en tirons-nous : Ces fragments ne respectent pas le travail moral de Mère qui disait : "Dites qu'on ne peut pas même changer une virgule à l'ENSEIGNEMENT. Celui qui voudrait le faire en aura des épreuves pour reconnaître ses erreurs. Ni le mot "croire"; ni aucun mot: qu'ils se contentent de se rassasier de l'amour qui en découle, sans se servire de l'intelligence pour le contrôler".
    Qu'on autorise une traduction est une chose (une traduction néerlandaise existe de longue date, une partie de la Révélation a été entreprise en allemand, en portugais, en italien, et Albert van der Naillen avait l'autorisation pour entreprendre une traduction anglaise, qui ne vit pas le jour pour cause de désincarnation), même si une traduction est une interprétation de l'original, mais dans le but de le diffuser plus largement, ce que le culte énonce dans ses statuts ("propagation et étude de l'enseignement antoiniste"). Mais il est étonnant qu'une interprétation en français ai pu être édité par le culte même. C'est d'autant plus regrettable que certains auteurs s'en servent pour construire un jugement sur la Révélation et l'oeuvre du Père à partir de ces fragments.
    Il semble cependant que ces Fragments ne soient plus en vente dans les temples, ce qui est heureux. Quand à l'Unitif de format journal, il se contente de citer de extraits de l'Enseignement, sans rien y changer.

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