• Les Salles de lectures avant le temple de Bierset

       Pierre Debouxhtay nous renseigne sur les salles de lecture qui existaient dans les environs de Bierset, avant qu'elles ne soient fermées par Mère en 1932 : Awans (deux salles, dont une chez M. Musin), Velroux (chez Henri Bovy), Voroux-Goreux, Bierset même (où un temple est construit dès 1912)...

        De plus, les villes de Bierset et de Velroux votèrent un vœu de sympathie au collège communal en faveur de la reconnaissance légale du culte.

        Michel Meeus indique p.28 : Deux familles assistaient à des réunions spirites à Voroux-lez-Liers, qu'organisait et présidait une femme mariée civilement et où l'assistance se régalait de la lecture de la vie et des œuvres d'Antoine, ce qui ne concernait pourtant que 1,5 % des habitants. Par contre, l'antoinisme faisait des progrès à Haccourt, qui comptait pas mal de disciples, Un temple y fut érigé en 1915.
        Il ajoute p. 29 : Outre Momalle, le doyen de Hozémont constata que l'antoinisme s'infiltrait petit à petit dans quelques paroisses et il cita particulièrement Velroux, où 17 familles étaient affiliées à cette secte, soit 9 % de la population, contre 3 ou 4 à Bierset, soit 1 %.
        Ensuite pour les années 30 (p.32) : Toute autre était la situation en Hesbaye. Dans un rapport du 28 juillet 1919, le curé de Velroux, au doyenné de Hozémont, mentionna que les antoinistes ne faisaient plus baptiser leurs enfants. En 1923, le futur évêque Kerkhofs s'était rendu compte que si Momalle possédait un temple, les personnes de Velroux fréquentaient celui de Bierset. Les antoinistes représentaient 0,66 % des habitants de Bierset, Hollogne-aux-Pierres, Momalle et Velroux, seulement 2,5 à 3 pour 1000 à Engis et ils avaient pris pied dans le tiers des paroisses du doyenné, mais dans 7 paroisses sur 12 en 1929-1930. À la fin de la décennie, Hollogne-aux-Pierres avait connu deux enterrements antoinistes en deux ans dans la même maison, Bierset un mariage. La proportion des adhérents demeura toutefois limitée, car s'il y en avait beaucoup à Mons, Gleixhe n'en comptait pas trop, 5 paroisses peu et Roloux 0,5 %.
        Ensuite p.34 : Quatre villages sur 14 du doyenné de Villers-l'Evêque comptaient des antoinistes en 1921. Selon le curé ils étaient peut-être une centaine à Awans, soit 7 % de ses paroissiens ; Hognoul n'arrivait qu'à 0,5 %. Huit ans plus tard, leur présence était toujours attestée dans 4 paroisses sur 15, dont Alleur, où une femme présidait aux assemblées, et Awans où 2,5 % des habitants se rendaient à Bierset et à Hollogne-aux-Pierres. Loncin possédait également un lieu du culte et comptait 2 % d'adhérents dans sa population.
        Il continu p.35 : Dans le doyenné de Landen, Lincent, village de 1500 habitants, comptait un seul antoiniste, qui était décédé en 1921. D'après les déclarations du doyen de Gingelom en 1929 citées plus haut, Landen possédait un temple ou une maison de réunion.
        Page 40, on lit encore : Les deux tiers des paroisses du doyenné de Hozémont comptaient des antoinistes, nombreux aux Cahottes. Deux enterrements antoinistes furent célébrés à Alleur en 1931. Le doyen de Saint-Georges signala quelques antoinistes à Villers-le-Bouillet.


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