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L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 2 janvier 1913

Publié le par antoiniste

L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 2 janvier 1913

 

    La fin d'un guérisseur.
    Un homme, une sorte d'illuminé connu sous le nom d'Antoine le guérisseur, vient de mourir à Jemeppe, près de Liège, où il tenait ses assises de médecine. Sa réputation de guérisseur s'était répandue dans le mon entier et nombreux, fort nombreux étaient les malades qui venaient le consulter dans sa petite maison wallonne... Guérissait-il véritablement ? On assure que le "guérisseur" obtint quelques résultats merveilleux dans certaines maladies du système nerveux, Antoine, comme le fameux zouave Jacob, ne rédigeait jamais d'ordonnance. Il n'ordonnait ni potions ni remèdes pharmaceutiques. Il se contentait de promettre la guérison par la prière et la foi. Tout au plus recourait-il parfois à l'imposition des mains sur ses clients. A sa profession de guérisseur, Antoine avait joint celle de... prophète. Très sérieusement il croyait être inspiré. Le plus joli, c'est que cette croyance était partagée par une foule de gens qui se déclaraient ses adeptes et qui l'aidèrent à fonder un "temple" où le bonhomme enseignait une doctrine religieuse qu'il dénommait pompeusement l'Antoinisme. Avant d'avoir trouvé sa... voie et la fortune, Antoine n'était qu'un petit employé aux écritures.

L'Abeille de la Nouvelle-Orléans - 2 janvier 1913 (issu de Le Gaulois 27 juin 1912)

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C'est bien méconnaître les faits de déclarer ça : leur "fortune" (qui en était une pour les gens qui l'entouraient en effet, mais qui n'était rien face au salaire de ce journaliste certainement) fut acquise par leur travail, à la fois de Louis, mais aussi de Catherine : ils travaillèrent jusqu'à 54 ans pour lui et 50 ans pour elle, âges auxquelles ils pourraient déjà être mort selon les espérances de vie de l'époque.

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