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Nous créons le monde - Phénomènes sociologiques

Publié le par antoiniste

Philip J. Klass a proposé une hypothèse générale pour les vagues d’ovnis : « Lorsque la couverture médiatique conduit le public à croire qu'il y a des ovnis dans les environs, il y a de nombreux objets naturels ou artificiels qui, particulièrement lorsqu'ils sont vus la nuit, peuvent prendre des caractéristiques inhabituelles dans l'esprit d'un observateur plein d'espoir. Leurs observations d'ovnis s'ajoutent en retour à l'excitation de masse, ce qui encourage encore plus de témoins à chercher à voir des ovnis. Cette situation se nourrit d'elle-même jusqu'à ce que les médias perdent leur intérêt pour le sujet, et alors le phénomène retombe. » Ce phénomène de contagion sociologique est assez proche de l'hystérie collective.

Certains enquêteurs peuvent influencer volontairement ou involontairement le témoin en posant des questions guidantes. Il suffit que l'enquêteur pose des questions « orientées » pour fausser le témoignage et le rendre plus étrange. Ce phénomène de distorsion du témoignage assez proche de la suggestion est bien connu des psychologues et a été abondamment étudié, notamment par Elisabeth Loftus.


Le cas de Beert

En novembre 1975, cinq personnes déposèrent à la rédaction d'un journal belge néerlandophone une photographie de ce qu'ils appelèrent le cas du siècle. Le journal publia la photo avec un article demandant s'il y avait des témoins. La rédaction fut assaillie de coups de fils de témoins qui jurèrent avoir vu exactement le même objet. Ce fut une mini-vague d'ovnis. Après quelques jours les cinq personnes reconnurent que le cliché était un faux. L'expérience montra qu'à partir d'un faux cas (ici un canular), on peut engendrer d'autres témoignages tout aussi faux par la simple contagion psychologique.
Les croyants crièrent au scandale sans pouvoir invalider la justesse de la démonstration.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_sociopsychologique

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