Le Développement de l'Œuvre Révélée, L'incompatibilité de l'amour du monde et de l'amour de dieu (p.79)
Si nous pouvons apprécier le véritable, nous apprécierons également que toutes les souffrances sans exception sont la conséquence du superflu. La raison ne le prouve-t-elle pas, dire "notre imperfection" n'est-ce pas dire "notre superflu" ? Si nous sommes imparfaits, n'est-ce pas désirer ce qui nous est pas nécessaire, croyant qu'il existe en dehors de nous un bonheur plus grand que celui de la simplicité ? Puissions-nous comprendre que nous ne souffrons qu'en voulant rester fidèles à la défaillance d'Adam, en imitant son exemple, en imaginant le bonheur qui est Dieu, en dehors de nous ! nous saurons de même ce qui est nécessaire et ce qui ne l'est pas. Car autant percevons-nous de bonheur en dehors de nous, moins éprouvons-nous le véritable qui est en nous et qui est Dieu.
Le Développement de l'Œuvre Révélée, L'incompatibilité de l'amour du monde et de l'amour de dieu, p.79