Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

eternite

La Révélation, L'importance de la pensée (p.23)

Publié le par antoiniste

    La vérité n'est pas toujours où nous la croyons ; elle peut être dans un raisonnement basé sur la logique, mais elle cesse d'être vérité quand nous voulons la discuter ; car la vérité est dans l'humilité, la modestie, la sagesse ; elle nous apparaît bien claire, mais nous ne la possédons que lorsque nous ne prétendons pas l'avoir. Disons que la vérité c'est Dieu et que Dieu c'est la vérité.

La Révélation, L'importance de la pensée, p.23

Voir les commentaires

Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être (p.LXVIII)

Publié le par antoiniste

    Je le répète, nous ne sommes ici que l'ombre de nous-mêmes, le reflet de notre réalité.

Le Couronnement de l'Œuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être, p.LXVIII

Voir les commentaires

Claire Lejeune - La mort, j'en parle

Publié le par antoiniste

La mort, j'en parle
Comme je parlerais de pesetas ou de dollars,
Moi qui n'ai jamais mis les pieds en Amérique,
Moi qui porte une Espagne vierge en mon sang
Comme un goût de grande éclatée,
Moi qui n'ai jamais mangé de grenade.

Je parle de la mort
Comme je décline mon nom ;
C'est une très vieille habitude,
C'est la mort, quand on en parle...

Mais il y a celle dont on ne parle pas
Parce qu'elle est nue et qu'on ne peut pas l'habiller.
La mort enfoncée comme un poing dans l'oreiller
Et qui est le dernier visage de ma mère.

Et celle qui s'épanouie au dedans,
M'aspire, m'absorbe, se nourrit de moi
Et qui est mon autre Vie.

La mort dont on ne parle pas.

Claire Lejeune, Mémoire de Rien, La gange et le feu,
Editions Labor - Espace Nord, p.24

Voir les commentaires

Libre arbitre et immortalité de l'âme chez Berkeley

Publié le par antoiniste

"Il m'est évident, écrit-il dans Alciphron, en gros et concrètement, que je suis un agent libre. Il ne sert à rien de dire : la volonté est gouvernée par le jugement ou déterminée par l'objet, pendant que, dans chaque cas ordinaire et soudain, je ne puis discerner ni abstraire le décret du jugement, du commandement de la volonté, pendant que je sais que l'objet sensible est absolument un être actif, qui peux me déterminer moi-même et me détermine. Si je pouvais supposer que les choses spirituelles sont corporelles, ou raffiner les choses actuelles ou réelles en actions générales abstraites, ou par habileté métaphysique réduire les choses simples et individuelles en partie multiples, je ne sais ce qui suivrait. J'en appelle au sens commun de l'humanité. Je sais que j'agis; et ce que je fais, j'en suis responsable. I know I act; and what I act I am accountable for. Et, si ceci est vrai, le fondement de la religion et de la moralité demeure inébranlé... un homme est dit être libre, aussi loin qu'il peut faire ce qu'il veut". Dire qu'il peut vouloir comme il veut (he can will as he wills), est inintelligible. Les notions de culpabilité et de démérite, de justice et de récompense, sont dans l'esprit des hommes antérieurement à toutes les recherches métaphysiques. Mais si nous commençons par les généralités et posons nos fondements dans les idées abstraites, nous serons arrêtés et perdus dans  un labyrinthe de notre propre construction. Les athées tiennent pour assuré que l'esprit est inactif et que les idées agissent sur lui. Il faut dire le contraire. La simple réflexion nous donne les notions de liberté, d'agent, d'action. Les athées font une ignoratio elenchi, en attendant des démonstrations là où nous ne pouvons prétendre qu'à la foi. La fin de la libre pensée est πάντα  ὑπόληψις, le scepticisme universel.
    L'immortalité des âmes est évidente : elle suit de l'incorruptabilité, conséquence de l'indivisibilité, de l'incorporéité et de l'inextension. "Si je ne croyais pas en l'immortalité, déclare Berkeley dans un article du Guardian, j'aimerais mieux être huître qu'homme."
     Dans le Discours sur l'obéissance passive, le seul écrit politique que nous ayons de lui, il soutient qu'il faut obéir au pouvoir établi, parce que voulu de Dieu. La vraie sagesse est de vivre selon l'ordre naturel et selon l'ordre civil. Ce jacobiste conclut à un utilitarisme théologique.

       Jean Didier, Berkeley, VIII, La religion et la morale

Voir les commentaires

Comment Louis Antoine guérissait les malades

Publié le par antoiniste

    Nous disons que la matière n'existe pas parce que nous en avons surmonté l'imagination. Nous en trouvons la preuve dans la guérisons des maladies : un guérisseur quelque peu expérimenté sent la foi du malade et peut lui dire : "Vous êtes guéri." Il coupe littéralement le fluide qui le terrassait, c'est-à-dire son imagination ; il ne va pas directement au mal mais à sa cause. Voici une constatation qui peut-être grandement utile à ceux qui sont au contact de personnes souffrantes : certaines sont accablées de s'imaginer qu'elles ont une maladie grave, qu'il va leur survenir quelque désagrément. Cette pensée les tourmente moralement ; or tout personne qui présume avoir telle ou telle affection, souffre atrocement ; c'est la preuve qu'elle ne l'a pas, car si elle en était réellement atteinte, elle n'en souffrirait pas moralement puisqu'il n'y a que le doute qui puisse nous accabler ; dans la vérité il n'y a pas de souffrance morale.

La Révélation, La Loi humaine comparée à la loi de la conscience, p.158

    Ainsi, si Louis Antoine sentait que la personne est tourmentée moralement, il coupait le fluide de l'imagination qui pensait être sous le coup d'un mauvais oeil, ou d'un envoûtement. Ainsi la personne ne souffre plus dans son corps, car son âme a été apaisée.

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13