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lecture de l'enseignement

Modern Seers of Liège (The Sphere, Saturday 29 June 1935)-Only believe

Publié le par antoiniste

Modern Seers of Liège (The Sphere, Saturday 29 June 1935)-Only believe

    ONLY BELIEVE, AND YOU SHALL BE SAVED: This is the essence of Father Antoin's doctrine, which he communicated to his followers in sundry writings, to be read regularly at every Sunday service by one of the brothers

Traduction :
    IL SUFFIT DE CROIRE, ET VOUS SEREZ SAUVÉS : Telle est l'essence de la doctrine du Père Antoine, qu'il a communiquée à ses disciples dans divers écrits, qui doivent être lus régulièrement à chaque office dominical par l'un des frères

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Modern Seers of Liège (The Sphere - Saturday 29 June 1935) (britishnewspaperarchive.co.uk)

Publié le par antoiniste

Modern Seers of Liège #1 (The Sphere - Saturday 29 June 1935)(britishnewspaperarchive.co.uk)Modern Seers of Liège #2 (The Sphere - Saturday 29 June 1935)(britishnewspaperarchive.co.uk)

 

 

      

Texte du bas de page:

    A bleak, tiled interior with white inscriptions on the walls, a gathering of devout men and women in decent Sunday black, sitting with folded hands on wooden benches; a portrait of a white-bearded giant with hand raised in benediction: it is morning service in the Antoinist temple at Liége. Brother Hosias, who is the founder's successor and is able to read his followers minds, stands almost in a trance, praying silently before the congregation. Then another brother mounts the chancel and reads from the writings of Father Antoin.  "There is but one remedy that can save mankind-Faith, and Faith gives birth to Love."
    Father Antoin, who died in 1912, began life as a metal-worker, barely educated, and of poor parentage. His powers began to show themselves in hypnotic healing, by which he made himself widely known and revered, so much so that the healed turned worshippers. An Antoinist Creed was established; wealthy patients in France and Belgium endowed the Temples, which now number forty-two and are attended by 200,000 people. After the Great Healer's death the Antoinists continued to administer to all those mentally or physically sick, and under the guidance of Brother Hosias continued to gain in strength. Brother Hosias has written up outside his house at Liége, "The sick and weary are welcomed at any time of the day and night."

The Sphere, Saturday 29 June 1935
(source : britishnewspaperarchive.co.uk)

Traduction :
    Un intérieur sombre, carrelé, avec des inscriptions blanches sur les murs, un rassemblement d'hommes et de femmes dévots, vêtus en habits du dimanche de couleur noire, assis sur des bancs en bois et les mains croisées ; le portrait d'un géant à la barbe blanche, la main levée en signe de bénédiction : c'est l'office du matin dans le temple antoiniste de Liège. Le frère Hosias, successeur du fondateur et capable de lire dans les pensées de ses disciples, se tient presque en transe et prie en silence devant l'assemblée. Puis un autre frère monte dans le chœur et lit des extraits des écrits du Père Antoine.  "Un seul remède peut guérir l'humanité : la foi, c'est de la foi que naît l'amour".
    Peu instruit et de parents pauvres, le Père Antoine, décédé en 1912, a commencé sa vie comme ouvrier métallurgiste. Ses pouvoirs ont commencé à se manifester dans la guérison hypnotique, par laquelle il s'est fait connaître et vénérer, au point que les guéris sont devenus des adorateurs. Un Credo Antoiniste fut créée ; de riches patients en France et en Belgique la dotèrent de Temples, qui sont maintenant au nombre de quarante-deux et sont fréquentés par 200 000 personnes. Après la mort du Grand Guérisseur, les Antoinistes ont continué à gérer tous les malades mentaux ou physiques, et sous la direction du Frère Hosias ont continué à gagner en force. Le frère Hosias a inscrit devant sa maison à Liège : "Les malades et les souffrants sont accueillis à toute heure du jour et de la nuit".

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Une cérémonie à l'Église antoiniste - Consultant (L'Œuvre, 1er sept 1928)

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Une cérémonie à l'Église antoiniste (L'Œuvre, 1er sept 1928)

Publié le par antoiniste

Une cérémonie à l'Église antoiniste (L'Œuvre, 1er sept 1928)Une cérémonie à l'Église antoiniste (L'Œuvre, 1er sept 1928)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES PETITES RELIGIONS DE PARIS

 Une cérémonie
à l'Eglise antoiniste

     Tout près des quais, une rue toute par fumée de fruitiers. Une boutique comme les autres. A sa devanture qui fut claire, on croirait une crémerie. On entre, c'est tout noir.
    Jamais église ne donne une pénombre semblable à celle qui habite cette petite pièce. Par une fenêtre, au fond, vient un jour si fatigué qu'il n'a pas la force de pénétrer. La nuit ici est chez elle.
    Il y a des bancs bien alignés. Au fond, ayant seul le privilège d'une demi-portion de lumière, un pupitre surélevé comme une chaire de professeur. On dirait une salle d'école pour un cours du soir sans crédit.
    Derrière le pupitre, il y avait une femme toute noire. Sur les bancs, il y en avait une autre, une seule toute noire aussi. Placée à contre-jour, on ne voyait pas le visage de celle qui était au pupitre et qui lisait. Et le jour n'atteignait pas la figure de celle qui était assise sur un banc et qui écoutait. On aurait dit que ces deux femmes recherchaient l'ombre, comme un uniforme.
    Lorsque j'ai ouvert la porte, j'ai pensé tout d'abord me retirer pour ne pas troubler ce tête à tête de deux ombres. Mais celle qui lisait n'a pas interrompu sa lecture et celle qui écoutait n'a pas levé les yeux.
    Je me suis assis sans qu'elles parussent s'apercevoir de ma présence. Au mur étaient inscrits des mots que je ne pus lire. Une sorte de réveil-matin placé sur une tablette marquait l'heure. Dans cette obscurité, étranger entre ces deux ombres, j'avais l'impression qu'il ne sonnerait que pour le jugement dernier. Je n'eus pas à attendre jusque-là. La grande aiguille avait fait à peine la moitié du tour du cadran que l'ombre qui lisait ferme son livre. L'ombre qui écoutait glissa vers la porte. Je me retrouvai dans la rue comme on revient à la vie.
    Le service du soir, à la chapelle antoiniste de la rue des Grands-Augustins était terminé.
    Si les Antoinistes ont à travers Paris des chapelles, ils ont une cathédrale où est révélée la vérité due à l'ouvrier Antoine. C'est au fond du 13e arrondissement, derrière la Glacière, au milieu d'un quartier où les maisons n'ont pas l'air d'être terminées. Un jardin sans fleurs précède l'église qui ne porte pas de croix. J'en ai fait lentement le tour. Derrière, une femme élégante sonnait à une porte basse : le presbytère, un presbytère sans gaité.
    J'ai attendu l'heure de l'office. L'église antoiniste ne diffère guère de ses chapelles. Il y a les mêmes bancs et la même chaire de professeur. Mais, cette fois, c'est un homme qui l'occupait. Tout vêtu de noir. Il lisait lui aussi, d'une voix à côté de laquelle celle de l'ombre de la rue des Grands-Augustins paraissait céleste.
    Et ici, si le jour était pauvre, il était honnête. Il permettait de lire les inscriptions murales : on pouvait en effet déchiffrer : « Culte antoiniste. L'auréole de la conscience. Un seul remède pour guérir l'humanité : La Foi. C'est de la Foi que naît l'amour. L'Enseignement du Père Antoine, c'est l'enseignement du Christ révélé à cette époque par la Foi. »
    Ils étaient une quinzaine qui écoutaient muets et recueillis : des ouvriers aux vêtements bien brossés. Des femmes en cheveux. Je ne revis pas la silhouette coquette qui avait sonné à la porte du presbytère.
    L'homme lisait toujours.
    – Si nous disons que Dieu est notre père, disait-il, ajoutons que le Démon est notre mère qui nous nourrit de son sein et nous est utile. L'enfant n'appartient-il pas pour les trois-quarts à sa mère ? Nous sommes donc plutôt enfants du Démon ! S'il faut l'épreuve pour guérir le mal, ne devrions-nous pas adorer le démon dont l'amour nous fournit le moyen d'abréger nos souffrances ? »
    Un lourd silence aggrava l'ombre. Puis on entendit :
    – Mes frères, au nom du Père, merci. Dans le petit jardin maigre comme un square sans jardinier s'écoulèrent les fidèles aussi peu nombreux que ceux d'une messe du matin.
    L'homme qui avait lu se coiffa alors d'un chapeau haut de forme. Car les Antoinistes, sont, avec les diplomates, les derniers qui aient conservé le culte du gibus.

                                                                 Pierre Benard

L'Œuvre, 1er septembre 1928

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2e Lecture de l'Enseignement et Solidarité de Groupe

Publié le par antoiniste

    Il est temps maintenant de revenir à comment s'est déroulée cette deuxième Lecture de l'Enseignement.
    Pour celle-ci nous nous sommes rendus au Temple d'Angleur (vous trouverais les coordonnées dans le thème Liège Angleur).

    La desservante était occupée et ne nous a pas accueillie dès notre entrée. Nous avons patienté. A son arrivée une petite paire de minutes plus tard, elle nous invita à entrer dans le Temple. Mais comme je lui avais demandé par mail si nous pouvions assister à la Solidarité de Groupe, elle nous remis un jeton pour en discuter en consultation. Il portait le numéro 2.

    Nous sommes ensuite entrés dans le Temple. Nous nous sommes recueillis jusqu'à la lecture fait par la desservante. Plusieurs personnes étaient présentes : je ne pourrais dire le nombre exacte, puisque nous étions au 2e ou 3e rang, mais cela devait être une dizaine. C'était un des passages de la Révélation les plus intéressants, où il est dit que Dieu est en nous-même et que nous devons aimer son prochain, et comment le faire.

    A la fin de la lecture, nous avons attendu notre tour indiqué par le numéro du jeton, pour voir comment aller à la Solidarité de groupe. Nous n'avons donc ni moi ni Andi assisté jusqu'à maintenant à une vrai consultation morale. Mais cela viendra sûrement. Nous avons fait une élévation de pensée, après que j'eusse dit que, je ne savais pas si cela ce faisait et comment alors appeler ça, mais que j'avais aussi fait des moments de recueillements, pendant lesquels j'avais profiter du moment présent. Une autre fois, devant le balcon, fenêtre ouverte, sous le soleil et avec une petite brise d'hiver. Forcément la desservante, m'a dit que c'était très bien. J'ai compris maintenant que c'est comme ça que les Antoinistes conçoivent la spiritualité : c'est à chacun à la trouver pour soi-même, et la conscience nous guidera vers le meilleur moyen.

   Nous fîmes l'élévation de pensée ensemble dans la cabinet. Puis avons discuté comment faire pour la Solidarité de Groupe. Ne sachant comment cela fonctionnait, et si il n'était pas trop tôt pour y assister, la soeur nous dit qu'il n'y avait pas de problème, en tout cas, elle partirait de son temple d'Angleur à 14h10 pour le Temple de Sprimont. Et partirait un peu plus tôt pour l'anniversaire de sa maman. On a décidé donc partir en même temps qu'elle et de revenir aussi plus tôt, car nous avions de la route ensuite pour rentrer en Allemagne.

    Nous nous sommes quittés. Moi et Andi avons mangés. Puis nous nous sommes occupé à voir un temple ou deux des environs de Liège (dont vous pouvez voir les photos sur ce blog). Et à 14h10 nous étions de retour au temple d'Angleur. Une dame qui assistait à la Lecture le matin attendait à la porte. Nous avons donc attendu ensemble, parlant de choses et d'autres. J'apprendrais dans la voiture vers Sprimont, que cette soeur était une antoiniste de la première heure, puisque son grand'père avait connu le Père Antoine et qu'il l'avait soigné d'une douleur à l'oreille. A l'époque, il n'y avait pas de médecin, alors le grand'père était allé voir le Père Antoine pour son oreille sur les conseils d'une voisine. Il traversa alors à pied une partie de la campagne ardennaise, puis le bassin de la Meuse dans la neige, puisque c'était l'hiver. Arrivé là, la Mère Antoine leur donna une soupe, puis il fut reçut par le Père Antoine qui lui dit simplement qu'il pouvait partir, que son oreille irait mieux.

    On voit l'effet d'un placébo avec cette histoire. Forcément la famille étaient devenu antoiniste. Et la Mère de cette soeur, retrouva aussi son poids de forme après avoir consulté le Père Antoine. Et cette soeur maintenant à l'âge de porter des cheveux argentés, était restée fidèle à la spiritualité antoiniste.

    Arrivé au temple de Sprimont, nous avons été accueilli par le frère René qui nous avait reçu la semaine dernière au temple de Jemeppe, puis nous nous sommes recueilli : c'est là la principale activité spirituelle, se poser dans le calme pour nous permettre de faire le point. Puis le Frère Jean-Paul du temple de Sprimont a fait la Lecture. Ensuite nous nous sommes réunis dans une petite salle à l'avant du temple, pour parler, nous accueillir moi et Andi. Et poser des questions. J'ai pour ma part demandé quel était le parcours de chacun. Quelques uns ont répondu.
    On se rend alors compte que ce sont des personnes de tout horizon, de tout âge, de toute condition qui sont amenés à se rapprocher de l'Enseignement et d'y trouver des réponses et un soutien pour accomplir son chemin sur terre.

    Puis c'était le moment de partir pour nous. On nous pria quand même de prendre une part de gâteau : ce que j'ai toujours du mal à refuser ;). Puis nous sommes partis, laissant les autres déguster les gâteaux et boire du café, en discutant de choses et d'autres, à apprendre à se connaître, et passer une après-midi ensemble simplement.

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Première lecture

Publié le par antoiniste

Première lecture

 

Une cérémonie à l'Église antoiniste - Lecture
(in L'Œuvre, 1er sept 1928)

 

 

 

     Dimanche, qui arrive, je vais assister à ma première lecture, au Temple de Jemeppe, LE Temple !

Pour cela, je suis rentré en contact avec la secrétaire du Temple de Jemeppe, qui est aussi la desservante du tempe d'Angleur-Quai des Ardennes (Liège).

Elle m'a exposé le déroulement et répondu à mes questions.

Une phrase de ce mail qui pourra résumé l'antoinisme : "agissez naturellement, ne vous préoccupez de personne, celui qui agit naturellement est dans la vérité et n'en souffrira que celui qui y verra le mal" (Enseignement du Père).

J'ai maintenant compris comment se déroulait normalement une consultation : il y a un panneau sur les portes des Temples disant qu'ils sont ouvert pour tous tout le temps. Mais en général, on demande une consultation après une Opération ou une lecture. Et seulement en cas de besoin, selon les Temples, on peut sonner pour se faire recevoir. De plus, j'ai appris, qu'il y avait aussi des visites fait par les desservants.

Bientôt je vous exposerais comment s'est déroulée ma première lecture de l'Enseignement.

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