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Paracelse

Publié le par antoiniste

    Sachez que l'action exercée par la volonté est un point important dans la médecine. Paracelse (cité par Stefan Zweig, La guérison par l'esprit).


On lui attribue la première mention clinique ou scientifique de l'inconscient. Il écrit :
    « Ainsi, la cause de la maladie connue sous le nom de chorée est une simple question d'opinion et d'idée, suscitée par l'imagination, affectant ceux qui croient à ce qui leur a été suggéré. Cette idée et cette opinion sont à l'origine de la maladie à la fois chez les enfants et les adultes. Dans le cas des enfants c'est aussi l'imagination, fondée non pas sur la réflexion mais sur la perception, parce qu'ils ont entendu ou vu quelque chose. La raison en est la suivante : la vue et l'ouïe sont si forts qu'ils ont inconsciemment fantasmé sur ce qu'ils ont vu ou entendu. »

source : wikipedia

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La loi des rapports supérieurs entre le corps et l'esprit (Stefan Zweig)

Publié le par antoiniste

    Ces guérisons admirables ne sont en réalité ni rares ni miraculeuses : elles reflètent vaguement une loi encore secrète pour nous, et que les temps à venir appronfondiront peut-être; la loi des rapports supérieurs entre le corps et l'esprit ; c'est déjà bien pour notre temps de ne plus nier la possibilité des cures purement psychiques et de s'incliner avec une certaine gêne devant des phénomènes que la science à elle seule ne peut expliquer.

    Stefan Zweig - La guérison par l'esprit, p.19
    Le Livre de Poche, n°9524, 1931 (1982 & 1991 pour la traduction française)

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Le kibboutz, un mythe vivant

Publié le par antoiniste

    Mais le kibboutz reste le point de ralliement des jeunes qui cherchent un but exaltant pour la vie. Il reste le symbole de tout ce qui est positif et estimable dans la société israélienne, le lieu de l'effort pour l'égalité, la justice sociale et l'aide mutuelle, de la lutte héroïque pour l'indépendance nationale. Le kibboutz est le modèle d'une vie idéale fondée sur l'amour des hommes, contrairement à la société matérialiste qui s'est développée depuis la fondation de l'Etat. C'est une sorte de mythe vivant auquel se réfère la société israélienne.

    H. Darin-Drabkin, Le Kibboutz, société différente, p.294
    Ed. du Seuil, Collections Esprit "La Société Prochaine", 1970

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Ecriture de l'Enseignement

Publié le par antoiniste

    Quelquefois, c'était grâce à une question qu'on lui posait, soit de bonne foi, soit dans le dessein de le mettre dans l'embarras. Il devait se concentrer, examiner, chercher la réponse. Ou bien encore, pendant la révision des notes, lorsqu'avec M.Delcroix et Mme Desart il reprenait le texte ébauché, que de défauts lui apparaissaient. D'autres part, comme il était difficile d'accorder le fluide de deux personnes instruites, souvent menées à leur insu par l'intelligence, et ce fluide de foi et de simplicité qui était le sien...

        Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
        Ed. Labor - Espace Nord, p.308

 

    Il m'est arrivé de perdre de vue la correction que notre Père m'indiquait ; Il s'en apercevait tout de suite car cette erreur intercalait dans le travail un fluide épais qui L'engourdissait, parce qu'il était inassimilable à l'Enseignement ; mais dès que je retrouvais la pensée, avant même que j'en dise un mot, notre Père le sentait et me disait : "C'est bien."

        Mme Desart, Mes Frères, p.LXXVI

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Robert Vivier - Délivrez-nous du mal - Les Antoinistes

Publié le par antoiniste

    Antoine le Généreux devenait "le Père", et il n'était plus question des "Vignerons du Seigneur", dont successivement avaient  disparu les cotisations, les statuts, les cérémonies, enfin la bannière où l'on eût pu voir un symbole de parti. On commençait à parler un peu partout des "Antoinistes".

        Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
        Ed. Labor - Espace Nord, p.311

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Robert Vivier - Délivrez-nous du mal - Un grand changement

Publié le par antoiniste

    Le frère Delcroix était dans le secret. Oui, Antoine méditait un grand changement.
    Il voulait  délaisser tout ce qui est effet, matière, pour ne plus s'attacher qu'à l'esprit, à la Cause. Mais, en père bienveillant, il sentait que plus d'un adepte était encore trop attaché aux phénomènes et que l'évocation des esprits désincarnés était pour ceux-là un appui, un réconfort. Il ne voulait pas leur enlever trop brusquement des mains ce jouet d'enfance, car nulle âme, il le savait, n'est plus démunie que celle d'un enfant à qui l'on reprend le jouet qui remplissait sa journée. C'est pourquoi, sans alarmer leur âme simple et fidèle, il avançait avec précaution dans la voie où l'évidence l'appelait.
    De plus en plus il leur apprenait à juger les communications selon la loi d'amour et d'épreuve. Il les détournait de cette trop facile idolâtrie de l'au-delà. Il ramenait leur attention à l'unique devoir, qui est de mériter. Il dépouillait les séances du groupe de tout ce qui était forme, mots, apparence. Il supprima les lectures d'Allan Kardec, il  raccourcit les prières, et enfin les remplaça par un recueillement silencieux. [...]
    Et un dimanche matin il les accueillit avec son sourire tranquille.
    - J'ai reçu une inspiration, mes enfants. Nous devons abandonner les évocations et la médiumnité. Le vrai spiritisme n'est pas là.
    Il expliqua :
    - Les phénomènes, c'est de la matière. C'est l'affaire des savants d'observer et d'étudier la matière. Laissons donc le spiritisme expérimental aux hommes à diplômes. Mais nous, qui avons fait tant d'efforts et acquis la sensibilité par l'expérience, nous avons un chemin plus direct, qui n'est pas le chemin détourné des effets, mais qui nous conduit tout droit à la cause.
    Certains n'étaient pas encore tout à fait préparés et le Maître savait bien qu'un combat se livrait dans leur coeur. Il n'en voulut pas à ceux qui le quittèrent pour rejoindre d'autres groupes où l'on continuait à faire du spiritisme expérimental.


        Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
        Ed. Labor - Espace Nord, p.300

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Comment nous nous soignons nous-même

Publié le par antoiniste

    Le Père. - Ce qui a servi à guérir le malade, c'est e que sa foi a pu requérir. celui qui consulte un médecin a confiance en lui et naturellement aussi dans ses prescriptions ; ce n'est que la foi au médecin qui rend les médicaments efficaces. Le médecin n'a pas assez la foi en sa prière pour être certain que par elle seule il pourrait réussir, c'est pourquoi il a recours à la matière ; mais aussi bien matériellement que moralement, c'est par sa foi au guérisseur que le malade trouve sa guérison.

La Révélation, La foi & l'amour ne s'acquièrent que par le travail moral, p.89


    Autrement dit, si nous souffrons du corps, notre foi au médicament donné par le médecin nous fera certainement guérir. Si la foi nous manque, peut-être cela empirera. Si nous pensons souffrir du psyhisme, notre foi au psychiatre, nous fera certainement guérir, par cette introspection personnelle. Quoi qu'il en soit, il est nécessaire de chercher de l'aide pour son corps ou pour son esprit, car rien n'est bien s'il n'est solidaire.

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La Révélation, Être ou paraître (p.64)

Publié le par antoiniste

    L’œuvre en elle-même n'est rien ; elle n'a de valeur que par le travail qu'elle impose, par les difficultés de tous genres qu'elle suscite et dont il faut triompher.

La Révélation, Être ou paraître, p.64

 

Réflexion : cette citation met en lumière l'importance du processus et de l'effort dans la création et la réalisation d'une œuvre. Voici quelques points clés à considérer :

  1. Valeur du processus : La véritable valeur d'une œuvre réside dans le travail et les efforts investis pour la réaliser. Le processus de création, avec ses défis et ses obstacles, est ce qui donne de la profondeur et de la signification à l'œuvre finale.

  2. Développement personnel : Les difficultés rencontrées et surmontées lors de la création d'une œuvre contribuent au développement personnel. Chaque défi relevé est une opportunité de croissance et d'apprentissage.

  3. Persévérance et résilience : Cette citation souligne l'importance de la persévérance et de la résilience. Triompher des obstacles nécessite de la détermination et de la ténacité, qualités essentielles pour mener à bien tout projet ou œuvre.

  4. Croissance par l'effort : Le travail et les efforts investis dans une œuvre ne sont pas seulement des moyens pour atteindre une fin, mais aussi des catalyseurs de croissance personnelle. Ils nous poussent à dépasser nos limites et à découvrir de nouvelles capacités.

En résumé, cette citation nous rappelle que la valeur d'une œuvre ne se mesure pas uniquement par son résultat final, mais aussi par le chemin parcouru, les efforts déployés et les défis surmontés. C'est dans ce processus que réside la véritable richesse de toute création.

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Les animaux ont-ils une conscience ?

Publié le par antoiniste

Image : la conscience réflexive (Claure Baillargeon)

Sur un forum, Gilgamesh répond :

Les animaux munis d'un système nerveux central, contrairement aux plante et bactérie par exemple, sont éveillés, le monde existe pour eux et il a un sens (il est valorisé), ils possèdent un "Soi" auquel ramener leur expérience => ils sont conscient au sens de "awareness".

Parmi les animaux, l'Homme a développé sur cette base là une conscience de haut niveau, dite réflexive et qui lui est propre, qui permet d'élaborer une subjectivité, une conscience de soi comme "je", une conscience autobiographique (savoir qui on est et sa propre histoire). Seuls les humains sont conscient au sens de "consciousness".

Titanic ajoute :

La capacité de mentir révèle la présence d'un libre-arbitre. Je doute que les animaux puissent mentir, ça m'étonnerait sacrément d'ailleurs. Les animaux ne sont pas non plus capables de cruauté, les hommes si

La conscience des animaux est immédiate, un peu comme celle des grands imbéciles ...

Oui certains animaux semblent "réfléchir", on dirait qu'ils évaluent les situations, comme s'ils connaissaient eux aussi les causes et les effets. On peut aussi leur faire acquérir une sorte d'espèce de début de conscience "réflexive" en les dressant. Mais alors au final ce sont de purs automatismes bêtement, machinalement appris, qui sont restitués ...

source : http://forums.futura-sciences.com/debats-scientifiques/134658-animaux-ont-une-conscience.html

Le site philagora propose comme sujet de philo :


"Pourquoi prive-t-on l'animal de conscience?"

Site Philagora, tous droits réservés

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Pourquoi     => pour quelle cause ou pour quelle raison?
=> dans quel but (projet)? Qu'est-ce qu'on veut se prouver -> voir l' "illusion"?

prive     priver comme "priver de quelque chose" parce qu'on y a pas droit: refuser une caractéristique à un "objet" parce qu'il ne l'a pas (ex: il ne parle pas) ou parce qu'on ne désire pas qu'il l'ait: on la lui refuse.

on     une certaine unanimité se manifeste dans l'espace et dans le temps, unanimité de conviction, suspecte à celui qui cherche la vérité, un discours bien ajusté à ce que cela est: ici l'animal.

l'animal     Ce qui est à déterminer pour voir si la privation est justifiée ou n'est qu'une illusion, la satisfaction imaginaire d'un désir: une simple opinion

conscience     => ce qui fait apparaître le monde des choses et autrui
=> ce qui fait apparaître le moi, la présence à soi


BIEN DISTINGUER:
=> la conscience spontanée de l'être vivant
=> la conscience réfléchie (attention volontaire, opposition de soi à soi, réflexion et pensée comme dialogue intérieur: c'est le même qui interroge et qui répond).
Bien garder cette distinction tout au long du devoir

Pour ce qui est du plan, philagora ne peut pas en donner mais, par des questions peut t'aider à le déduire du sujet, comme un costume bien ajusté, sur mesure, pour ainsi dire (Voir "conseil" dans Philobac/notions: tordre le cou à l'idée de méthode).
1) Les animaux manifestent-ils l'activité d'une conscience, d'une pensée, parlent-ils?
2) Les animaux manifestent-ils de la souffrance?
3) Les animaux produisent-ils des oeuvres qui exigent la temporalisation (voir Projet = lien ouverture nouvelle fenêtre

=> Si l'être humain prive l'animal de conscience est-ce de toutes les formes de consciences? (de la souffrance, du plaisir, de la pensée, de la réflexion, de la méditation)
Comment justifie-t-il cette privation?
a) Parce que l'observation, le raisonnement, l'expérimentation interdisent de leur attribuer....
b) Parce que l'homme veut échapper à sa condition animale en se valorisant?

Pistes de lectures:
Dominique LESTEL, L'animalité essai sur le statut de l'humain coll. Optiques .
Pierre BOUTANG: Le temps (Pour limiter certaines des thèses de cet excellent petit livre on le lira avec profit)
DESCARTES: Discours de la Méthode , 5ème partie, et Lettre du 5 février 1649 (à Morus)
GOFFI: Le philosophe et ses animaux (1994)
LESTEL: Paroles de singes (1995)

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Univers et Esprit

Publié le par antoiniste

L'origine de l'esprit se cache dans les phénomènes de l'infiniment petit.

Le Mécanisme de l'Esprit dans l'Univers - Un Monde Influence l'Autre Monde et Inversement                 
Par Dominic Leclerc

Site : http://www.universetesprit.com/

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