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La République libre du Saugeais

Publié le par antoiniste

Le Saugeais ou Sauget est une entité géographique composée de onze communes du Haut-Doubs en France réunies en une république folklorique baptisée République libre du Saugeais. Montbenoît est la capitale de cette « république » de 125 km².

En 1947, le préfet du Doubs, M. Ottaviani, de passage à Montbenoît, déjeune à l'hôtel de l'Abbaye, dont le patron est Georges Pourchet. Lorsque le Préfet entre à l'hôtel, Georges Pourchet lui demande sur le ton de la plaisanterie s'il a un laissez-passer pour venir en la République du Saugeais. Surpris, le préfet lui demande : « Monsieur Pourchet, expliquez-moi cela ». Après les explications, le préfet lui déclare, plaisantant lui aussi : « À une République, il faut un Président. Et bien, je vous nomme Président de la République libre du Saugeais ». Georges Pourchet décide alors de prendre ce titre en charge.

L'abbé Martial Jeantet, curé de Montbenoît de 1964 à 1982, participe lui aussi à réactiver le folklore de cette communauté. En effet, ce passionné d'architecture trouve les fonds nécessaires à la rénovation de l'abbaye. La dynamique initiée par ces travaux voit réapparaître un courant folklorique régional de plus en plus important.

Après la mort de Georges Pourchet en 1968, la République reste 5 ans sans Président. C'est en 1972, alors que son épouse Gabrielle Pourchet (1906 - 2005) faisait un repas de kermesse au bénéfice de la restauration de l'Abbaye, qu'on est venu lui dire : "Les Saugets viennent de vous nommer Présidente." Elle tente alors de structurer cette « république » par la nomination de représentants ambassadeurs, la frappe de monnaie ou la création d'un passeport saugeais. Il existe un hymne Saugeais, composé en 1910 sur une musique de Théodore Botrel, le barde breton, par le Chanoine Joseph Bobillier, né à Montbenoit. Un timbre français de 2,50 F créé en 1987 est consacré au Saugeais.

source : wikipedia

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Pensée de Semkey-Dhadul - Thich Nhat Hanh

Publié le par antoiniste

"Que je sois capable d'identifier et de voir l'origine de la colère, du désir et de l'illusion en moi-même."

Thich Nhat Hanh

source : Semkey-Dhadul (http://www.blogg.org/blog-73100.html)

 

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Pensée de Semkey-Dhadul - Bouddha

Publié le par antoiniste

"Je peux vous conduire jusqu'à l'eau de la source, mais le seul qui puisse la boire, c'est vous-même."

Bouddha

source : Semkey-Dhadul (http://www.blogg.org/blog-73100.html)

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A.B. Johnson - The philosophy of human knowledge; or, A treatise in language (1828)

Publié le par antoiniste

    In the present discourse I shall attempt to show another essential property of language, namely : Every word is a sound, which had no signification before it was employed to name some phenomenon, and which even now has no signification apart from the phenomena to which it is applied. William and Thomas, when spoken with reference to two men, are significant appellations ; but if I apply these names to nullity, the words partake immediately of the nothingness to which I apply them.
    This principle, when thus expressed, seems obvious ; still, in practice, it has escaped the vigilance of the most acute, and supplied metaphysics with its most perplexing doctrines.
    To detect sophistry of this description we must again resort to the constituents of our knowledge ; to sights, sounds, tastes, feels, and smells. Thus, take the word weight it names a feel. The feel is abundantly familiar.It is discoverable in a feather, in a piece of lead, and in nearly every object. The word possessed no significancy before its introduction into language, and it now possesses none apart from the feel that it designates.
    Admit then that weight is the name of a feel, and observe how speciously I can employ the word after I divest it of all signification : thus, "many objects are too small to be seen with the unassisted eye ; and some the most powerful microscope can render but just visible ; we may therefore well believe that numerous atoms are so small that no microscope can reveal them : still each must possess colour, shape, and weight."
    Now observe, if weight names a feel, how has the word any signification when we predicate it of an atom, in which confessedly the feel cannot be experienced ? What feel is that which cannot be felt ? We have subtracted from the word all its significancy, and left nothing but a vacated sound. It becomes weight minus weight.
[...]
    I have heard a company of intelligent persons deliberate gravely on the infinite divisibility of a drop of water ; half of a drop of water says one is water, for the division alters not chemically the nature of water, but diminishes the quantity merely. But the half being water may be again divided, and the residue will be still water ; and so in infinitum. The conclusion is regularly deduced from the premises, but during the process the word water loses its signification. Water is a narte given to a sight, a feel, and a taste. A water in which these are not discoverable, is water minus water a vacated sound.

A.B. Johnson - The philosophy of human knowledge; or, A treatise in language (1828)

source : archive.org

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E.M. Cioran - Ebauches de vertige - p.22

Publié le par antoiniste

    Ce jour-là nous parlions à table "théologie". La bonne, une paysanne illettrée, écoutait debout. "Je ne crois en Dieu que quand j'ai mal aux dents", dit-elle. Après toute une vie, son intervention est la seule dont je me souvienne.

E.M. Cioran, Ebauches de vertige
Folio - 2E, p.22

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La vie est un songe de Calderón (introduction de Didier Soulier)

Publié le par antoiniste

    Le sentiment du transitoire et du périssable est au coeur de la méditation du temps,
        " Sous le poids des années
        toute grandeur s'efface.
          Rien ne peut arrêter
        la conquête du temps ",
créant un déchirement fécond pour la conscience, divisée ente son attirance pour la beauté et l'aperception de la vanité des choses. Telles est la fonction, dans l'écriture caldéronnienne, de la fréquente référence aux fleurs, que, pour mieux souligner la spécificité espagnole, l'on opposera à l'invitation célèbre, sous la plume de Ronsard, à cueillir le plaisir avant qu'il ne soit trop tard :
        " Elles qui furent gloire et allégresse,
        en s'éveillant dans la clarté du jour,
        au soir elles seront navrante vanité,
      dormant dans les bras de la nuit glacée ". (Le Prince constant, traduction de B. Sesé)
    Une telle division crée comme deux ordres de réalité que peuvent représenter, par exemple, les deux voix que l'on entend constamment dans le théâtre du Siècle d'Or, d'une part, celle des sens, qui s'abandonne à la jouissance et que symbolise le gracioso ou valet bouffon, d'autre part, le discours de l'idéalisme des maîtres, qui célèbre le nécessaire dépassement des apparences et le renoncement, à la manière de Sigismond : "Arrière les majestés feintes, arrière les pompes fantastiques, arrière les illusions... Pour moi, plus de mensonges, car, désabusé de tout, je sais que la vie n'est qu'un songe."
    Enfin, il n'est pas interdit de penser que, pour la génération de Calderón, la coïncidence de la décadence avec l'exploitation littéraire du thème du songe permettait de se réfugier commodément dans un sentiment diffus et consolant : puisque l'Histoire satisfait de moins en moins les exigences de l'Espagne, c'était bien parce qu'il ne s'agissait que d'un monde dégradé, pur reflet trompeur et vain du céleste ; ce dernier échapperait à la malédiction du devenir et de l'illusion, de toute la distance qui sépare une existence décevante de l'éternité et de l'absolu. Dans ces conditions aussi, la vie n'était qu'un mauvais rêve, dont les justes et les vrais chrétiens se réveillaient dans l'au-delà pour être enfin récompensés.
    Quand le monde déçoit, il ne reste plus qu'à le nier.

Calderón, La vie est un songe,
Introduction de Didier Soulier, p.VIII et IX
Le Livre de Poche, classique

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Giambattista Vico et sa théorie cyclique

Publié le par antoiniste

Giambattista Vico y expose une théorie cyclique (« corsi et ricorsi ») de l’histoire selon laquelle les sociétés humaines progressent à travers une série de phases allant de la barbarie à la civilisation pour retourner à la barbarie.

    * La première phase, l’« âge des dieux » est celle de l’émergence de la religion, de la famille et d’autres institutions de base ;
    * la deuxième phase, l’« âge des héros » : le peuple est maintenu sous le joug d’une classe dominante de nobles ;
    * la troisième phase, l’« âge des hommes » : le peuple s’insurge et conquiert l’égalité, processus qui marque cependant le début de la désintégration de la société.
source : wikipedia

Comparons à l'idée antoiniste :
    Voilà comment nous nous construisons ; l'amour a d'abord sur nous tout empire, ensuite la spiritualité et enfin, la matière.
    Par les tribulations et les vicissitudes, nous nous développons l'intelligence, faculté mère inhérente à l'esprit, qui nous rend accessibles à la matière et qui donne naissance à toutes les autres facultés. Par le contact de la matière, nous devenons plus sensibles, les souffrances que nous endurons nous font reconnaître peu à peu l'erreur où nous nous sommes plongés. C'est alors seulement que nous retournons vers l'amour.

Le Couronnement de l'OEuvre révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être, p.LXX

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La guérison divine

Publié le par antoiniste

Maladie et guérison
Yahvé Raha
La guérison par la foi
Evangile et guérison
Le don de guérir
Guéris par la croix
Pardon et guérison
La guérison dans l'Eglise
Santé dans l'Eglise
La guérison intérieure
Le stress
La Malédiction
Possession et inflences
Chasser les démons
Veux-tu être guéri ?

à lire sur : http://www.pasteurweb.org/Dossiers/LaGuerisonDivine.htm

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Déchristianisation et reconquête catholique

Publié le par antoiniste

Le XIXème siècle est à la fois le siècle où le catholicisme a perdu le contrôle de la société et celui où il a tenté de reconquérir une place importante. Les villes, où l'encadrement religieux est moindre, sont des lieux où la pratique religieuse est en baisse. Voyez ici l'exemple de Paris.

Instrument de cette reconquête, l'action associative, auprès de la jeunesse (JOC par exemple) en particulier dans le domaine sportif. Je vous ai parlé de l'exemple de l'Association de la Jeunesse Auxerroise (AJA) fondée par l'Abbé Deschamps en 1905 (en savoir plus ici).

Les pèlerinages sont aussi des temps forts de la reconquête des esprits par l'Eglise. Certains apparaissent à cette époque, c'est le cas de Lourdes (1858). D'autres, plus anciens, connaissent un certain regain. C'est le cas en Lorraine du pèlerinage à Notre-Dame de Sion (Meurthe-et-Moselle). Voici quelques photos de ce site. La statue géante de la vierge Marie, au sommet du clocher, a été récemment restaurée suite à l'incendie de ce clocher.

L'histoire de ce renouveau est racontée par l'écrivain nationaliste et antisémite Maurice Barrès dans La colline inspirée.

Mais Sion ce sont aussi les "étoiles", des fossiles de lys de mer, animaux marins, vivant ici il y a environ 80 millions d'années, pendant l'ère secondaire où la région était submergée par les océans :

Publié par M.AUGRIS à l'adresse 10:40
Thèmes Fait religieux, Football, France à la belle époque, Lorraine, Société industrielle, Sports

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1 commentaires:

Cesco a dit…

    A propos du rôle des pèlerinages dans le renouveau chrétien, on constate aujourd'hui non seulement un engouement très net pour Compostelle, mais aussi pour le pèlerinage de Rome et de Jérusalem. Livres et sites sur ces deux grands pèlerinages fleurissent ces dernières années. Par exemple, ce marcheur qui s'est rendu à pied vers la Ville sainte et la Ville éternelle :
A pied jusqu'à Jérusalem
A pied jusqu'à Rome

source : http://histoire-geo-premiere.blogspot.com/2008/11/dchristianisation-et-reconqute.html

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Enseignemens fait par le Père Suprême (Barthélemy Prosper Enfantin)

Publié le par antoiniste

Religion Saint-Simonienne La prophétie (1832)(GoogleBooks)

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