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Tombe de Louis et Catherine Antoine (photo de Raphaël Castelain)

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Tombe de Louis et Catherine Antoine (photo de Raphaël Castelain)

Tombe de Louis et Catherine Antoine (photo de Raphaël Castelain, cf. page FaceBook)

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Lettre de Belgique (L'Essor, Lausanne, 11 février 1911)

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Lettre de Belgique (L'Essor, Lausanne, 11 février 1911)

Lettre de Belgique.

ANTOINE LE GUÉRISSEUR

DIEU PARLE

Premier principe.
Si vous m'aimez,
Vous ne l'enseignerez à personne.
Puisque vous savez que je ne réside
Q'au sein de l'homme,
Vous ne pouvez témoigner qu'il existe
Une suprême bonté,
Alors que du prochain vous m'isolez.

Deuxième principe.
Ne croyez pas en celui qui vous parle de moi
Dans l'intention de vous convertir.
Si vous respectez toute croyance et celui qui
                                                       [n'en a pas,
Vous savez, malgré votre ignorance,
Plus qu'il ne pourrait vous dire.

... et ainsi de suite ; il y a, pour le moment, dix principes, qui sont la dernière expression de la doctrine d'Antoine le Généreux (ou le Guérisseur). Et tout ce qu'on recueille pieusement de sa bouche est écrit de la même manière. On comprend bien les mots ; on saisit même parfois des phrases, mais impossible de savoir en somme ce qu'il veut dire. En lisant sa revue, l'Auréole de la conscience, on croit errer dans certains pâturages de nos Alpes, où il y a mille chemins qui ne conduisent nulle part. On les suit un instant ; et puis, ils se perdent, et vous perdent. C'est une espèce de bavardage, où les mots de foi, d'amour, reviennent à chaque instant, sans qu'on puisse toujours dire ce qu'ils signifient. De telle sorte qu'il est impossible de résumer cette doctrine du « Nouveau spiritualisme » : mixture à base de christianisme, où entrent du spiritisme, du scientisme, de la théosophie et du panthéisme. Tenez, voici encore, comme échantillon, les deux propositions qui sont en tête de sa dernière circulaire : « La croyance en Dieu est opposée à la foi. » « L'intelligence est seule l'imperfection de l'être. » ! !
    Il faut dire à la décharge de l'auteur qu'il est à peu près illettré. Né en 1846 dans la province de Liège, onzième et dernier venu d'une famille pauvre, il descendait à douze ans dans la mine. Puis il travailla comme ouvrier métallurgiste en Allemagne et en Pologne russe, d'où il rapporta une petite fortune, bientôt dépensée à faire du bien. Il se fixa alors à Jemeppe sur Meuse, près de Liège, avec sa femme et un fils qui leur fut enlevé à vingt ans. Catholique jusqu'à quarante-deux ans, puis spirite, il découvre enfin en 1906 le « Nouveau spiritualisme » et devient un Révélateur.
    Et voilà l'homme qui attire des foules. Certains jours, les trains qui arrivent à Jemeppe, de Liège et de Namur, sont bondés. On a compté jusqu'à un millier de visiteurs, et, le jour de l'Ascension, il y en avait 25 000. Des gens de toutes conditions viennent le consulter. Je me suis faufilé un jour dans le joli temple qui sert de salle d'attente pendant les consultations. Il était neuf heures et quart, et c'était la cent-quarantième personne qui passait. — Tous les dimanches, il y a un culte. Dans mainte localité belge, comme à Jemeppe, on lit des passages de la « Révélation d'Antoine » avant et après, on pense à Lui pendant un moment de silence ; et l'on s'en va. A Jemeppe, il apparaît lui-même un instant, monte en chaire, bénit l'assemblée, et se retire. Cela suffit à ses adeptes, qui lui prodiguent les épithètes que nous ne donnons qu'à Jésus-Christ. « Nous faisons de Lui notre Sauveur ; disons qu'il est notre Dieu ». C'est un disciple autorisé.
    Antoine le Guérisseur, très connu en Belgique, est devenu célèbre depuis la pétition de 160 000 signatures qui parvint peu avant le Nouvel An à la Chambre belge 1. Dès lors, tous les journaux ont parlé de lui. Le Matin, de Paris, a dépêché un envoyé spécial à Bruxelles. L'Excelsior, le nouveau quotidien français, a reproduit les traits d'Antoine (il ressemble à Tolstoï, en moins bien), et des reporters connus ont pris le train pour Jemeppe. Il ne faut pas se tromper à propos de 160 000 signataires. Un très grand nombre d'entre eux ne savent pas ce qu'ils ont signé. On a fait passer des listes partout dans les usines et les ateliers, et l'on a été de porte en porte. Mais il reste que ses adeptes se comptent par centaines.
    On peut expliquer dans une certaine mesure l'influence du dieu de Jemeppe. D'abord, il se pose en guérisseur ; et, en faisant le décompte des exagérations, il semble bien qu'il ait accompli quelques cures remarquables, par des procédés analogues à ceux des scientistes. Les 8/10 des gens qui vont le voir sont entourés par des maladies physiques ou morales. Dans ce pays, les « meiges » de plus ou moins grande envergure sont très estimés. On les préfère souvent aux médecins. La crédulité, en maint endroit, est sans bornes.
    Et puis Antoine doit avoir une puissance personnelle assez grande et dégager ce qu'il appelle des fluides bienfaisants. Il y a chez lui une spiritualité incontestable, par laquelle il s'impose. C'est d'ailleurs un très honnête homme, qui paraît vraiment pénétré du désir de faire du bien.
    Enfin, il ne demande rien à ceux qui viennent le voir. Ses guérisons sont gratuites. Si elles ne l'étaient pas, il serait poursuivi. Mais naturellement, il n'est pas défendu de mettre quelque chose dans le tronc du temple. Comment aurait-on pu bâtir cette maison, qui a coûté 100 000 fr. ? De plus, les « Antoinistes » ne sont soumis, que je sache, à aucun renoncement spécial dans leur vie de tous les jours.
    La grande vogue du Guérisseur n'en est pas moins extraordinaire ; elle déconcerte ceux qui prêchent l'Evangile en Belgique depuis tant d'années, non certes sans succès, mais au milieu de tant d'obstacles qui ralentissent la marche en avant. Car franchement, quand on compare l'Evangile, si simple, aux élucubrations mystiques de « l'Auréole de la conscience », quand on mesure la distance qui sépare Jemeppes de Golgotha, on sent monter de l'amertume, et presque de l'indignation.    E. F.

 1 On voudrait obtenir la personnalité civile pour assurer la propriété des temples aux fabriques ou consistoires de la nouvelle secte.

L'Essor, Lausanne, 11 février 1911

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Une séance spirite réussie (Le Fraterniste, 14 mars 1913)

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Une séance spirite réussie (Le Fraterniste, 14 mars 1913)

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Kurze Notizen - Eine neue Religion (Psychische Studien, v38, Februar 1911)

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Kurze Notizen - Eine neue Religion (Psychische Studien, v38, Februar 1911)

Kurze Notizen

    Eine neue Religion ist nach einer Mitteilung im „Schwäb. Merkur“ in Belgien gegründet worden: ein gewisser „Heilkünstler“, Antoine-le-Guerisseur sich nennend, soll, wie wir schon wiederholt berichteten, „Wunderkuren“ vollziehen. „Der Heilkünstler wird, so unglaublich dies klingt, von der Menge nicht als gewöhnlicher Sterblicher angesehen, sondern als neuer Heiland verehrt. Die Gläubigen errichteten ihm in Jemappes (seinem Wohnort) einen eigenen Tempel, dessen Bau 100 000 Franken gekostet hat, und seine Anhänger, etwa 200 000 an der Zahl, haben sich kürzlich in aller Form vom Katholizismus losgesagt und die neue „antoinische Religionsgenossenschaft“ gegründet. In einer mit nicht weniger als 160 000 Unterschriften versehenen Eingabe an das Brüsseler Parlament haben die „Antoinisten“ soeben die förmliche staatliche Anerkennung ihrer Religionsgenossenschaft verlangt, womit der Staat nach der belgischen Verfassung verpflichtet wäre, die Priester der neuen Religion zu besolden und zum Bau ihrer Gebethäuser beizutragen. Die Petition trägt nicht bloß die Unterschrift von Bauern, sondern auch von Vertretern gebildeter Stände, und diese Tatsache erhöht noch die Seltsamkeit dieser sonderbaren religiösen Bewegung.“ Näheres darüber, wie er heilen soll und was seine religiöse Stellungnahme betrifft, wird dabei nicht mitgeteilt.

Psychische Studien, XXXVIII. Jahrg. 2. Heft (Februar 1911)

 

Traduction :

    Une nouvelle religion a été fondée en Belgique, selon une annonce dans le "Mercure Souabe" : un certain "guérisseur", se faisant appeler Antoine-le-Guérisseur, aurait effectuer des "guérisons miraculeuses", comme nous l'avons signalé à plusieurs reprises. "Le guérisseur, aussi incroyable que cela puisse paraître, n'est pas considéré par la foule comme un mortel ordinaire, mais il est vénéré comme un nouveau sauveur. Les fidèles lui ont construit un propre temple à Jemappes (son lieu de résidence), dont la construction a coûté 100 000 francs, et ses adeptes, au nombre d'environ 200 000, ont récemment renoncé formellement au catholicisme et fondé la nouvelle "Communauté religieuse antoiniste". Dans une pétition adressée au Parlement bruxellois et signée par pas moins de 160 000 personnes, les "Antoinistes" viennent de demander la reconnaissance formelle de leur association religieuse par l'Etat, ce qui obligerait l'Etat, selon la constitution belge, à payer des salaires aux prêtres de la nouvelle religion et à contribuer à la construction de leurs lieux de prière. La pétition porte la signature non seulement de paysans, mais aussi de représentants des classes instruites, et ce fait ajoute à la particularité de cet étrange mouvement religieux". Aucun autre détail n'est donné sur la manière dont il devrait guérir ou sur ses opinions religieuses.

Études psychologiques, 38e année. Volume 2 (février 1911)

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Temple d'Antoine le Guérisseur (Vignerons du Seigneur)

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Enseignement par Antoine le Guérisseur (Vignerons du Seigneur)

tiré d'une brochure sur l'Enseignement

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De la superstition (La Petite République, 19 novembre 1913)

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De la superstition (La Petite République, 19 novembre 1913)Contes et Variétés

 Le coin des Paradoxes

 DE LA SUPERSTITION

     L'autre semaine, il fut question ici de cette érection à Paris d'un temple consacré à un dieu belge, le Père Antoine. C'est déjà bien loin, cette histoire-là. Il est advenu tant d'événements depuis l'autre semaine ! Chaque jour est un torrent écumant d'événements qui tombe sur le monde, le mouille copieusement, et puis va se jeter à l'Océan sans rives du Temps. Après chaque douche, d'aucuns restent éclaboussés plusieurs jours, et d'autres sont noyés, d'autres sont emportés par les nappes liquides, jonglés, déchiquetés dans le tourbillon des eaux, d'autres se sèchent et restent secs jusqu'à la chute du torrent suivant. L'érection du temple Antoiniste ne mouilla pas beaucoup de monde. A Paris, tout au moins. (Parce qu'en Belgique, ils sont cent vingt mille, qui croient à la divinité et aux pouvoirs miraculeux de l'ancien mineur de Jemmappe-sur-Meuse, devenu illuminé, puis apôtre, puis Dieu...) A Paris, il y eut un millier de fidèles à la cérémonie inaugurale. Et il y eut trois ou quatre miracles, à cette cérémonie. En multipliant le nombre des miracles par celui des fidèles (4 pour 1,000) on arrive à un total sérieux pour la Belgique (4 pour 120). Mais à quel total, sinon de miracles, tout au moins de fidèles, et sinon du père Antoine, tout au moins de saints, de fétiches, et de dieux, arriverions-nous, en vérité, si nous nous mettons à compter, tant en Belgique que par tout le reste du monde, ceux et celles qui attendent de la Providence, du Hasard, d'une salière renversée, d'un vendredi 13, ou d'un 13 tout court, d'un fer à cheval trouvé par terre, d'une roue de loterie, d'un pas fait sur une crotte de chien ou de chat, d'un trèfle à quatre feuilles, des pétales d'une marguerite, le bonheur ou le malheur, la réussite ou la guérison de la migraine ou du cancer, ou le succès d'un examen...
    La croyance au miracle est aussi vive et nombreuse de nos jours qu'aux temps préhistoriques, qu'en l'An mil. Elle revêt peut-être des formes plus discrètes. Sauf Lourdes, et cette cérémonie antoiniste, sauf les grandes fêtes religieuses des Arabes, des Indiens, et celles des tribus nègres, il n'y a plus beaucoup de manifestations collectives. Mais si l'on pouvait considérer l'humanité, de Mars, ou de la Lune, en y cherchant, dans le fouillis des allées et venues, les signes visibles des croyances et des superstitions, ah ! sapristi ! quel panorama que celui de tous ceux sur la planète qui attachent la destinée aux petits événements dits plus haut, salières, trèfles, crottes, médailles, et au fameux : « Touchons du bois » que les gens les plus cultivés et les plus distingués ne craignent point plus de dire et de mettre en pratique qu'un Botucudos n'hésite à baiser le pied de son dieu de bois peinturluré.
    Mais ce ton quelque peu sarcastique est-il de mise ? N'est-ce pas d'un esprit borné que de s'arrêter et de rire aux superstitions, les plus petites, même, et les plus niaises ? N'y a-t-il pas, derrière toutes, quelque chose d'éternel et d'invincible ? La croyance aux miracles, menus ou grands, de la salière renversée à la prière au Dieu dans son église, n'est-elle pas une disposition irrésistible de notre nature, et aussi, et surtout, le sentiment que nous ignorons tant de choses – sinon tout – qu'il est bien possible d'attendre l'imprévu, l'impossible... L’impossibilité d'hier étant parfois le tout à fait possible et le réalisé d'aujourd'hui.
    Certainement, c'est ce sentiment de l'inconnu, et de l'impossible devenu possible qui est consciemment au fond de la superstition des esprits distingués, et inconsciemment derrière les implorations des autres. Et ce serait tâche bien inutile que d'aller contre. La raison impuissante démonter les rouages de la vie et de la destinée est bien obligée de faire un petit coin dans les cerveaux les plus lucides, les mieux organisés, à l'espérance du prodige...
    Ce qui, seulement, semble possible, serait de répandre un peu plus le sentiment de nos puissances réelles, de nos richesses, et aussi que tous les pères Antoine du monde ne feraient pas de miracles plus grands et plus prestigieux que n'en peut faire l'homme lui-même s'il lui plaît. Entendons-nous. Il y a quelques années, un de mes amis fut atteint de diphtérie. Le médecin accourut, fit une piqure, en cinq minutes sauva de la mort le malade. Je me souvins alors avoir vu dix années avant mourir l'enfant d'un de mes voisins du même mal. Mais le sérum sauveur n'était point découvert alors. Je me souvins des prières lamentables de la mère, et de son poing levé au Ciel, à ce Ciel qui laissait son enfant se refroidir entre ses bras ! Il parut, il y a quelques années, un admirable livre du docteur Metchnikoff, en lequel ce savant disait – parmi cent autres choses grandes et surprenantes – que l'homme pourrait vivre cent cinquante ans de vie normale, moyennant un régime alimentaire mieux compris, et, je crois bien, l'ablation du gros intestin... Et nous n'ignorons pas toutes les guérisons qui seraient possibles, si les savants et les laboratoires avaient un peu de l'or qu'on dépense à entretenir des armées... C'est du côté de l'organisation humaine qu'il faudrait chercher la possibilité des vraies guérisons miraculeuses. Seulement, c'est un problème si vaste et si compliqué, et l'on a tant à faire, qu'il est plus expéditif de nier tout, ou de brûler un cierge, ou de s'en remettre aux pères Antoine de toutes dimensions. Nos superstitions et nos croyances sont moins le sentiment de notre impuissance devant l'inconnu ou devant la fatalité, que notre faiblesse ou notre paresse à chercher le salut possible dans le connu et dans le réel. N'en discutons pas. Il est manifeste que c'est infiniment plus simple de « toucher de bois » ou d'aller chez la tireuse de cartes que de retrousser ses manches, et sur l'enclume sociale, et de ses propres mains, par l'étude, l'action, le labeur et la tenace volonté, forger son propre miracle avec le fer terrestre.

                                                                            ANDRE ARNYVELDE.

La Petite République, 19 novembre 1913

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Cultes nouveaux (Paris-midi, 26 août 1930)

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Cultes nouveaux (Paris-midi, 26 août 1930)

Cultes nouveaux

    Léon Bailby (Intransigeant) dénonce une maladie qui fait des ravages parmi nos contemporains :

    On se sent un peu inquiet pour l'équilibre mental de nos contemporains. Partout on voit se fonder de petites chapelles, de petites religions. Parfois, elles ne réunissent qu'une quinzaine de fidèles : parfois, il s'en compte des dizaines de milliers ; je peux même écrire pour deux ou trois (comme le culte du Père Antoine), des centaines de milliers.
    L'Amérique est la terre bénie des « prophètes » ; sans doute parce que la vie y est plus standardisée, plus matérialisée encore qu'ailleurs. Alors, il y a dans les hommes « quelque chose » qui cherche à réagir, qui se débat et qui, dans l'ignorance, se jette sur le premier apôtre qui passe. C'est en Amérique. Oui. Mais, je le répète, chez nous, on pourrait citer cent groupes ou églises analogues, et qui trouvent autant de foi.

Paris-midi, 26 août 1930

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Désincarnation (poème de Paul Pillault)(Le Fraterniste, 29 novembre 1912)

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Désincarnation (poème de Paul Pillault)(Le Franterniste, 29 novembre 1912)

Désincarnation (poème de Paul Pillault)
(Le Fraterniste, 29 novembre 1912)

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Démonstrations (n° 1 Février 2003, n° 2 Mars 2004, n° 3 Avril 2005)

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Démonstrations (n° 1 Février 2003, n° 2 Mars 2004, n° 3 Avril 2005)

Démonstrations
Culte Antoiniste (Jemeppe)
2003-2004-2005

Démonstrations N° 1 - Février 2003
(p.1)    Introduction.
Vous trouverez rassemblées dans cette brochure des inspirations reçues pour faciliter la compréhension de certains textes de l’Enseignement.
Parlant de l’histoire d’Adam, le Père dit : « Je ne doute pas toutefois qu’il ne puisse y avoir des démonstrations qui la rendraient plus claire… ».
Prenant ceci en exemple, nous souhaitons pouvoir apporter à ceux qui désirent comprendre et pratiquer la Révélation une plus grande facilité.
Ceci est le premier numéro. Nous attendons vos questions ou vos suggestions.
Bon travail donc à vous tous.

                              Le Représentant du Père

(p.3)  Démonstrations
(p.6)  La prière
(p.7)  La Foi
(p.9)  La Foi, c’est voir l'œuvre accomplie avant de la
                    commencer
(p.11) La Lumière
(p.13) Connaître ce n’est pas savoir
(p.14) Ne craignons rien, ni personne, si ce n’est nous-même,
                    notre faiblesse
(p.16) Nos instruments de progrès
(p.18) Mystère de la réincarnation
(p.20) Le bien et le mal n’existent pas en réalité
(p22) Faire tourner sa langue 7 fois dans sa bouche
                    avant de parler
(p.24) Dieu est : ici et maintenant
(p.26) L’Antoinisme
(p.28) Les Prophètes
(p.30) Deux mondes
(p.32) L’amour divin et l’amour humain
(p.34) Le Connais-toi
(p.37) Le désintéressement
(p.39) Les rêves
(p.40) La solidarité


Démonstrations N° 2 - Mars 2004
(p.1)    Introduction.
Comme nous vous l’annoncions lors de la parution de notre première brochure, d’autres inspirations sont venues s’ajouter aux précédentes.
Vous les trouverez rassemblées dans ce livre.
Nous vous en souhaitons bonne compréhension et bonne mise en pratique.
Si vous désirez en raisonner avec d’autres personnes, vous pouvez vous adresser aux adeptes à votre disposition dans les Temples ainsi que dans les classes de l’école du nouveau spiritualisme.
                               Merci à vous tous,

                              Le représentant du Père

(p.3)  La mise en pratique
(p.5)  “ Sans ma présence en vous, que seriez-vous,
                    bien moins encore qu’une motte de terre ”
(p.6)  L’erreur d’Adam : un monde d’apparence
(p.8)  Voyons en nous ce qui est réel et ce qui ne l’est pas
(p.10) La souffrance physique et la souffrance morale
(p.12) La personnalité
(p.14) La croyance
(p.18) Le libre arbitre
(p.20) Un seul remède peut guérir l’humanité : la FOI
(p.22) Si vous respectez toute croyance et celui qui n’en a pas…
(p.24) L’amour ou le parti pris ?
(p.27) La Vue du Mal : sensibilité de l’intelligence
(p.29) Conscience et conscience
(p.31) Dieu pourrait-il avoir créé la souffrance ?
(p.34) Trouver la clef...
(p.36) Les plaies du corps sont la conséquence des plaies de l’âme
(p.38) Vénérer le Père Antoine, ce n’est pas respecter l’Enseignement

Démonstrations N° 3 - Avril 2005
(p.1)    Introduction.
Ce livret est le troisième numéro de nos « Démonstrations ».
Comme les précédents, il contient des inspirations mais, en plus, quelques textes repris d’autres philosophies correspondant à l’Enseignement que nous pratiquons.
Ils viennent tous de la même Source et tous ils peuvent nous aider à aller vers la Lumière.
Merci donc à tous ces instruments placés sur notre chemin.

                              Le représentant du Père

(p.3)  Résister n’est pas combattre
(p.5)  Que savons-nous de l’emblème du culte ?
(p.7)  Je ne crois plus à rien !
                    A quoi doit-on encore croire, à quoi se raccrocher ?
(p.9)  Pourquoi sommes-nous susceptibles ?
(p.11) Copie d’un extrait d’une lettre autographe du Père
(p.13) Quelle conception se fait-on de la divinité ?
(p.16) Réflexion...
(p.18) Réflexion d’un frère après s’être rendu à la classe de France.
                    Visite à Ecommoy
(p.21) Le recueillement
(p.29) Réflexions d’un frère sur la robe Antoiniste
(p.41) L’affreux cauchemar qu’est l’incarnation
(p.43) Réponse d’un adepte à un autre adepte…
(p.44) L’amour et la solidarité
(p.46) Réflexions...
(p.48) Pensées d’un frère
(p.51) nous nous baserons toujours sur l’Enseignement

                      TEXTES ET RÉCITS DIVERS

(p.59) De l’art d’accueillir les évènements agitant notre vie
(p.61) De l’ermitage au bureau ?
(p.64) Il en reste une

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Saint-Augustin, Les confessions - et je suis devenu obscurité

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J’ai interrogé la mer, les abîmes, les êtres vivants qui rampent. Ils ont répondu : " Nous ne sommes pas ton Dieu ; cherche au-dessus de nous. " J’ai interrogé les brises qui soufflent ; et tous les espaces aériens ont dit à ceux qui les habitent : " Je ne suis pas Dieu. " J’ai interrogé le ciel, le soleil, la lune et les étoiles : " Nous non plus, nous ne sommes pas le Dieu que tu cherches ", disent-ils Et j’ai dit à tous les êtres qui entourent les portes de ma chair : " Dites-moi sur mon Dieu, puisque vous ne l’êtes pas, dites-moi sur lui quelque chose ". Ils se sont écriés d’une voix puissante : " C’est lui-même qui nous a faits. " Mon interrogation, c’était mon regard posé sur eux ; et leur réponse, leur beauté.

Bien tard je t’ai aimée, ô Beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard je t’ai aimée.
Et voici que tu étais au-dedans, et moi, au-dehors, et c’est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais ! Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi, elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant, si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas.

Tu m’as appelé, tu as crié, et tu as brisé ma surdité ; tu as brillé, tu as resplendi, et tu as dissipé ma cécité ; tu as embaumé, j’ai respiré et, haletant, j’aspire à toi ; j’ai goûté et j’ai faim et soif ; tu m’as touché et je brûle pour ta paix.

O Vérité, lumière de mon cœur, ne laisse pas mes ténèbres me parler ! J’ai dérivé vers les choses d’ici-bas et je suis devenu obscurité ; mais de là, même de là, je t’ai profondément aimée. J’ai erré et je me suis souvenu de toi. J’ai entendu ta voix derrière moi me disant de revenir, mais j’ai mal entendu dans le tumulte des contestations.

Et maintenant, voici que je reviens tout brûlant et haletant vers ta source. Que nul ne m’en écarte ! que j’y boive et en vive ! En toi, je reprends vie. Parle-moi, instruis-moi. J’ai mis foi dans tes livres et leurs paroles sont des mystères profonds.

Saint-Augustin, Les confessions

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