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consecration du temple de paris

Inauguration du Temple à Paris (Annales des sciences psychiques, v23, 1913)

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Inauguration du Temple à Paris (Annales des sciences psychiques, v23, 1913)

    On vient d'inaugurer un temple du culte Antoiniste à Paris. C'est un édifice assez simple, affectant à l'extérieur comme à l'intérieur l'aspect d'une chapelle catholique ; il se trouve rue Vergniaud, non loin de la Place d'Italie. La cérémonie, présidée par Mme veuve Antoine, a été très courte et très simple. Beaucoup de malades étaient accourus au temple à cette occasion. - Il y a en Belgique cinq de ces temples.

Annales des sciences psychiques, v23, 1913

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Mère au temple de Paris avec le bonnet blanc

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Mère au temple de Paris avec le bonnet blanc

Ici, au temple de Paris 13e, rue Vergniaud, le 25 juin (Jour du Père) 1935 avec le bonnet blanc

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Les Antoinistes à Paris - illustration (Le Journal, 27 octobre 1913)

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Les Antoinistes à Paris - illustration (Le Journal 27 octobre 1913)

CHEZ LES ANTOINISTES. – 1. On transporte une malade. – 2. La mère Antoine.
3. Deux fidèles du culte antoiniste. – 4. Le temple dans la rue Vergniaud.
5. Une miraculée.

Le Journal, 27 octobre 1913

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La Tournée - Autour de la Butte-aux-Cailles (Paris-soir, 1 avril 1930)

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La Tournée - Autour de la Butte-aux-Cailles (Paris-soir, 1 avril 1930)

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Inauguration de l'Église Antoiniste (Le Radical, 27 octobre 1913)

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Inauguration de l'Église Antoiniste (Le Radical 27 octobre 1913)

Encore un Messie

INAUGURATION
             de
l’Église Antoiniste

    Il y a toujours des messies. A peine le fabuleux zouave Jacob est-il mort que s’inaugure à Paris le temple du culte antoiniste.
    L’antoinisme est moins une religion mystique qu’une suite de pratiques thérapeutiques et médicinales.
    Son fondateur mourut, l’an dernier, à Jemeppe-sur-Meuse, en Belgique.
    Mais sa femme, la « mère » Antoine, est venue hier à Paris, escortée de six cents disciples tout de noir vêtus propager le culte d’Antoine.
    Non point l’Antoine de Padoue monopolisé par la « bonne presse », mais bien Antoine le Guérisseur, messie des gueux et des « simples en esprit ».

             La nouvelle église
    Les antoinistes ont inauguré hier, à Paris, à l’angle des rues Vergniaud et Wurtz, quartier de la Maison-Blanche, leur nouvelle église. Il n’y a ni croix, ni statues, ni tableaux, ni symboles religieux d’aucune sorte. A l’extérieur comme à l’intérieur, les murs sont nus. On y lit des inscriptions comme celles-ci. Sur la façade : « 1913. Culte antoiniste. » Dans le temple, à l’entrée, et mise là comme une enseigne, cette autre : « Le père Antoine, le grand guérisseur de l’humanité, pour celui qui a la foi. »
    Dans le fond, cette maxime : « Un seul remède peut guérir l’humanité : la foi. C’est de la foi que nait l’amour. L’amour qui nous montre dans nos ennemis Dieu lui-même. Ne pas aimer ses ennemis, c’est ne pas aimer Dieu, car c’est l’amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de le servir ; c’est le seul amour qui nous fait vraiment aimer, parce qu’il est pur et de vérité. »
    Il n’y a point d’autels dans ce temple. Au fond, s’élève une chaire en bois très simple. Cloué au panneau de face, un cadre renferme sous vitrine, peint en blanc, un petit arbre. Une inscription en lettres blanches avertit que c’est « l’arbre de la science de la vue du mal », unique symbole du culte antoiniste.

             L’inauguration
    De nombreux curieux assistèrent, hier matin, à l’inauguration.
    Elle fut très simple, décente dans l’ensemble, et moins échevelée, certes que les terribles et dolentes processions de malades qui s’en vont vers la grotte de Lourdes solliciter des miracles.
    Là aussi, de pauvres loques humaines s’en vinrent, en quête de la guérison miraculeuse.
    Il ne se passe rien que de très ordinaire. Les miracles modernes, on le sait, n’ont plus lieu dans les églises, mais bien plutôt dans les laboratoires.
    Et chacun s’en retourna content, car chez les antoinistes, comme ailleurs, il n’y a que la foi qui sauve.

Le Radical, 27 octobre 1913

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L'arrivée à Paris d'un pèlerinage antoiniste (Excelsior 26 octobre 1913)

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 Excelsior 26 octobre 1913 - page de titre

Excelsior 26 octobre 1913 - suite en page 2

 

Dimanche 26 octobre 1913

UN PÈLERINAGE ANTOINISTE

La “Mère”
vient opérer
à Paris

Avec quatre cents adeptes, la veuve
d'Antoine le Guérisseur est arrivée
hier, à Paris, pour inaugurer le
le temple de la rue Vergniaud.

    Décidément, la concurrence n'épargne personne, même pas les guérisseurs.
    Ceux-ci se multiplient, et pour un qui disparaît, dix nouveaux surgissent. Aussi des « précurseurs » dans la profession sont-ils obligés de faire maintenant de la propagande active, et même de se déplacer pour se créer des ramifications et fonder pour ainsi dire des succursales.
    Antoine le Guérisseur, qui mourut le 25 juin 1912, à Jemeppe-sur-Meuse, près de Liége, avait su faire de nombreux adeptes, — plus de trente mille – qui croient aveuglément en sa puissance et qui lui attribuent un pouvoir divin.
    Le culte de ce guérisseur s'est propagé très rapidement en France, et c'est ainsi que j'ai rencontré, en pleine dans un simple hameau du nom de Biollay, un temple antoiniste où une centaine de croyants viennent tous les dimanches entendre la lecture du « Grand Livre de la Révélation », et contempler « l'Arbre de la Science de la Vue du Mal ».
    Cependant, aucun temple antoiniste n'existait à Paris, où le « Père » – c'est ainsi qu'on appelait le fondateur de la secte – avait réuni six ou sept cents adeptes. Antoine mort, ou plutôt s'étant « désincarné », cela n'avait pas arrêté les conversions.
    Sous l'inspiration du frère Noël, qui est en quelque sorte le légat antoiniste en France, et de Mlle Camus, cette petite modiste qui avait acquis la foi en allant à Jemeppe, des dons anonymes affluèrent, et au mois de mai dernier on commença la construction d'un temple où, comme à Jemeppe, les adeptes pourront venir écouter la lecture de la « Révélation ».
    L'inauguration de ce temple est un événement d'autant plus considérable, que la veuve du « Désincarné » a voulu venir l'inaugurer en personne.
    Un grand nombre d'adeptes, les hommes avec leurs longues lévites noires et leurs chapeaux haut des forme ; les femmes en costumes et bonnets noirs, s'étaient réunis, hier, vers deux heures et demie, à la gare du Nord, pour attendre le train spécial amenant de Belgique la Mère et quatre cents pèlerins.
    A deux heures cinquante, le convoi entra sous l'immense hall. De tous les wagons de troisième se précipitèrent des adeptes vêtus comme ceux qui les attendaient à la sortie. D'un compartiment de seconde, la Mère, qu'aucun signe extérieur ne pouvait faire distinguer du reste des adeptes, descendit, accompagnée de M. Derégnancourt, qui est le grand prêtre du culte antoiniste, ou plutôt le président du Conseil d'administration.
    Sans de moindre apparat, la veuve du « Désincarné » gagna la sortie ; mais lorsqu'elle arriva au bout du quai, des sanglots éclatèrent : certaines adeptes parisiennes n'avaient pu retenir leur émotion en voyant la Mère qui tomba, pendant quelques secondes, dans une sorte d'extase.
    Le cortège des Antoinistes se dirigea alors vers le souterrain du Métropolitain, où un train spécial les attendait pour les conduire jusqu'à la station Corvisart. Dans la salle des Pas-Perdus, un homme à la haute stature, portant un petit bagage à mains, cherchait à s'échapper du flot antoiniste : c'était M. Ribot, le sénateur du Pas-de-Calais, qui s'efforçait de gagner son compartiment, et qui refusait obstinément de prendre les petits billets jaunes ou verts que lui tendaient en passant les Antoinistes.
    Chaque pèlerin était, en effet, muni d'un stock considérable de petits morceaux de papier portant la suscription suivante :

CULTE ANTOINISTE
    Frères, Mère Antoine consacrera au nom du Père le nouveau temple antoiniste de Paris, rue Vergniaud (XIIIe).
    La cérémonie aura lieu demain 26 octobre, à 10 heures. A cette occasion, Mère recevra les malades tous réunis dans le Temple comme Elle le fait à Jemeppe-sur-Meuse.
    Recevez, chers frères, toutes nos bonnes pensées.
                                            Le Conseil d'administration du Culte Antoiniste.

    A la station Corvisart, les Antoinistes quittèrent le Métro, et se formant en cortège, ils gagnèrent leur temple par le boulevard Auguste-Blanqui et la rue Vergniaud.
    Lorsque la Mère fut arrivée sur le seuil du temple, un adepte présenta à la foule « l'Arbre de la Science de la Vue du Mal ».
    L'intérieur de ce nouveau temple est analogue à celui de Jemeppe, mais en plus petit. Une chaire est adossée au mur, sur lequel on lit le précepte fondamental de la croyance antoiniste : « Un seul remède peut guérir l'Humanité : la Foi, etc... »
    C'est là que ce matin la Mère « opérera » les malades par sa seule présence. Cela est certainement moins dangereux que de leur prescrire des drogues ou des incantations comme les rebouteux ou les sorciers. Mais au point de vue médical, cela ne vaut peut-être pas mieux. – HENRY COSSIRA.

Excelsior, 26 octobre 1913

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Culte antoiniste - Le Petit Parisien 27 oct. 1913 n°13512, p.2

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UN CULTE ETRANGE

A la Glacière, les « Antoinistes »
inaugurent leur temple

    Il y a depuis hier, une nouvelle église à Paris.
    C'est au fond de la Glacière, rue Vergniaud, une petite église assez laide, coiffée d'un pauvre clocheton sans grâce, et ornée – si l'on peut dire – pour tout mobilier d'une manière de chaire, adossée au chevet, et de quelques panneaux portant diverses inscriptions telles que :

    L'enseignement du Père, c'est l’enseignement du Christ révélé à cette époque par la foi.
    Un seul remède peut guérir l'humanité : la Foi.
    C’est de la foi que naît l’amour qui nous montre, dans nos ennemis, Dieu lui-même.
    Ne pas aimer ses ennemis, c'est ne pas aimer Dieu, car c'est l'amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de le servir.

    Nous en passons, et des plus philosophiques. Il y a aussi cloué à un panneau de bois, un cadre protégé par une vitrine. Ce tableau représente assez mal, un arbre avec cette inscription : « L'arbre de la science du mal ».
    Que veut dire ceci ? Ne cherchez pas à comprendre. C'est le symbole, l’unique symbole du culte « antoiniste ».
    Mais vous ignorez ce qu'est le « culte antoiniste » ?
    Le père Antoine était un brave homme de prophète qui s’en allait, par les bourgs et les villes de Belgique, prêchant la bonne parole, persuadant les gens naïfs, faisant des disciples… et des « miracles »… A son ordre, les paralytiques marchaient, les sourds entendaient, les aveugles voyaient. On le dit, du moins – nous n'affirmons rien. Et il créa une religion, la religion « antoiniste » qui a ses prêtres, ses desservants et ses fidèles.
    Le père Antoine est mort l'an dernier à Jemmapes en Belgique. Mais sa religion n’est pas morte avec lui. La veuve du prophète, qui a hérité, parait-il, du pouvoir spirituel et des vertus miraculeusement curatives de son mari, continue son apostolat aves pour coadjuteur, un homme chevelu et barbu, à tête de prophète.
    Ils étaient cinq ou six cents fidèles qui ont assisté à la cérémonie d'inauguration de la petite église C’étaient des hommes en lévite noire et coiffés d’un chapeau de feutre mat à bords plats, et des femmes vêtues de robe noire et couvertes d'un long voile également noir. Tous étaient austères et lugubres.
    La cérémonie fut d'une simplicité extrême. Point de sermon, point de discours, aucune démonstration religieuse. Mais il devait y avoir des miracles : on les attendait. Ils ne vinrent point.

 

Le Petit Parisien, 27 octobre 1913 n°13512, p.2
source : gallica

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La Gazette du village - Inauguration

Publié le par antoiniste

La Gazette du village - InaugurationLa Gazette du village : journal républicain, politique et agricole
1913
source : gallica

    Le culte "antoiniste". – Il y a un
nouveau culte, le culte antoiniste, et il a
son église à Paris, dans le quartier de la
Glacière, rue Vergniaud. Cette église, qui
n'a rien d'élégant, a été inaugurée diman-
che. Vous allez vous demander ce qu'est le
culte antoiniste. Le Père Antoine était un
prophète belge, mort l'an dernier; il allait
de village en village, portant la bonne pa-
role, faisant des disciples et, disent ces
derniers, des miracles. Il faisait marcher
les paralytiques, entendre les sourds, voir
les aveugles. Et il créa une religion, la re-
ligion antoiniste. Six cents fidèles ont as-
sisté à Paris, à la cérémonie de l'inaugura-
tion de l'église.

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