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desincarnation du pere

Anton der Heiler (General Anzeiger für Dortmund, 27.6.1912)

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Anton der Heiler (General Anzeiger für Dortmund, 27.6.1912)    Brüssel, 26. Juni. (Anton der Heiler.) In Jemeppe ist gestern im Alter von 66 Jahren ein Wunderdoktor und Prophet, der sich „Anton der Heiler“ nannte, gestorben. Der Mann arbeitete in feiner Jugend in Rußland und kehrte anfangs der 90 er Jahre nach Belgien zurück. Er gründete eine Kolonie und predigte dieser einen vereinfachten Katholizismus, offenbar unter dem Einfluß der Theorien des Grafen Tolstoi. Seine Anhängerschar wird auf etwa 100 000 berechnet.
    Er nannte seinen Kultus den Antoinismus. Im vorigen Jahre hatten seine Anhänger eine Petition an die belgische Kammer gerichtet und ersucht, man solle ihre Religion als eine staatlich offizielle anerkennen. Die Kammer hat diesem Ersuchen nicht stattgegeben. Trotzdem predigte Anton seine Religion weiter. Er hatte sogar Anhänger in Deutschland und den Vereinigten Staaten von Nordamerika, die alljährlich zu ihm pilgerten.
    Seine Haupttätigkeit bestand in Wunderkuren, die ihn verschiedene Male mit dem Strafrichter in Konflikt brachten. Er wurde aber nur einmal zu einer geringfügigen Geldstrafe verurteilt. Anton war ein Schwärmer, der seine Kuren selbstlos ausübte, denn er hatte sich in Rußland ein Vermögen erworben. Auf seinem Totenbette hatte er bestimmt, daß seine Frau als Priesterin seiner Religion an die Spitze seiner Gemeinde treten solle.

General Anzeiger für Dortmund, 27.6.1912

 

    Article repris presque à l'identique par le Lüdenscheider Tageblatt, du 11.7.1912:  Anton der Heiler (General Anzeiger für Dortmund, 27.6.1912)

 

Traduction :

    Bruxelles, 26 juin. (Antoine le Guérisseur.) Un médecin miracle et prophète qui se faisait appeler "Antoine le Guérisseur" est décédé hier à Jemeppe à l'âge de 66 ans. L'homme a travaillé en Russie quand il était jeune et est revenu en Belgique au début des années 1890. Il fonde une colonie et prêche un catholicisme simplifié, apparemment influencé par les théories du comte Tolstoï. Ses partisans sont estimés à environ 100 000.
    Il a appelé son culte l'Antoinisme. L'année dernière, ses partisans ont adressé une pétition à la Chambre belge, demandant que leur religion soit reconnue par l'État. La Chambre n'a pas accepté cette demande. Malgré cela, Antoine a continué à prêcher sa religion. Il avait même des partisans en Allemagne et aux États-Unis d'Amérique qui faisaient des pèlerinages annuels pour le voir.
    Son activité principale consistait en des guérisons miraculeuses, ce qui le mit en conflit avec le juge pénal à plusieurs reprises. Cependant, il n'a été condamné qu'une seule fois à une petite amende. Antoine était un fanatique qui pratiquait ses cures avec désintéressement, car il avait fait fortune en Russie. Sur son lit de mort, il avait décrété que sa femme dirigerait sa communauté comme prêtresse de sa religion.

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''Anton der Heiler'' gestorben (Luxemburger Bürger=Zeitung, 2. Juli 1912)(eluxemburgensia.lu)

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''Anton der Heiler'' gestorben (Luxemburger Bürger=Zeitung, 2. Juli 1912)(eluxemburgensia.lu)

    „Anton der Heiler“ gestorben. Brüssel, 27. Juni. In Jemappe, unweit Lüttich, ist im Alter von 66 Jahren ein Wunderdoktor u. Prophet, „Anton der Heiler“, gestorben. Dieser Mann war ehemals in Rußland als Arbeiter beschäftigt; er kam im Jahre 1895 nach Belgien zurück und gründete eine Kolonie von Schwärmern, denen er einen vereinfachten Katholizismus predigte. Offenbar stand er unter dem Einfluß der Tolstoischen Theorien. Er nannte seine Religion Antoinismus. Seine Anhängerzahl soll sich auf 100 000 belaufen haben, die im vorigen Jahre an die belgische Kammer eine Petition richteten und um staatliche Anerkennung ihrer Religion ersuchten. „Anton der Heiler“ hatte sich einen Tempel errichtet und dort führte er Wunderkuren aus. Er kam verschiedene Male mit dem Strafrecht in Konflikt, wurde aber nur einmal zu einer geringen Geldstrafe verurteilt. Sein Einfluß war ein großer. Er hat jetzt bestimmt, daß seine Frau sein Werk weiterführen soll.

Luxemburger Bürger=Zeitung, 2. Juli 1912 (source : eluxemburgensia.lu)

 

Traduction :

    Mort d'« Antoine le guérisseur ». Bruxelles, le 27 juin. Un thaumaturge et prophète, « Antoine le guérisseur », est mort à Jemappe, non loin de Liège, à l'âge de 66 ans. Cet homme avait été employé comme ouvrier en Russie ; il revint en Belgique en 1895 et fonda une colonie d'enthousiastes auxquels il prêchait un catholicisme simplifié. Il était apparemment influencé par les théories de Tolstoï. Il a appelé sa religion l'antoinisme. Ses adeptes seraient au nombre de 100 000 et auraient adressé l'année précédente une pétition à la Chambre belge pour demander la reconnaissance de leur religion par l'Etat. « Antoine le guérisseur » s'était construit un temple où il pratiquait des cures miraculeuses. Il eut plusieurs fois des démêlés avec la justice pénale, mais ne fut condamné qu'une seule fois à une légère amende. Son influence était grande. Il a maintenant décidé que sa femme poursuivrait son œuvre.

Luxemburger Bürger=Zeitung, 2 juillet 1912

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Le Père est mort (Gazette de Charleroi, 27 juin 1912)(Belgicapress)

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Le Père est mort (Gazette de Charleroi, 27 juin 1912)(Belgicapress)Le Père est mort

    « Le Père est mort ! » C'est ainsi que les proches d'Antoine le Guérisseur ont annoncé, mardi matin, au monde, la fin de l'étrange et doux vieillard de Jemeppe.
    La mort d'Antoine était prévue, depuis quelques jours. L'apôtre avait, au moment d'un prêche, dans son temple, été pris d'une syncope et avait dû s'aliter. On annonça qu'il avait été frappé d'apoplexie : mais les collaborateurs d'Antoine assurent que celui-ci succomba au surmenage.
    Antoine Louis était un petit homme, d'allure paysanne, aux bons yeux vifs et intelligents. Il avait gardé jusqu'en ces dernières années, des allures simples, distribuant ses conseils sans aucune des manies chères aux inspirés. C'était un sage qui vivait sagement, dédaigneux de sa gloire.
    Cependant celle-ci le troubla quelque peu, récemment. Le développement subit de l'Antoinisme, en France, en Angleterre, dans les pays du Nord, eut alors sur le guérisseur une influence qui se manifesta par une certaine recherche dans le costume d'Antoine qui se vêtit d'une lévite noire et se laissa croître une chevelure et une barbe de mage. Il vivait en reclus, se promenant dans le jardin de sa maison, dictant ses réflexions à un secrétaire. Longtemps il s'était refusé aux interviews, recevant les savants, les écrivains, les journalistes attirés par sa renommée, tout comme les autres personnes qui avaient recours à son pouvoir. Mais depuis qu'à Paris et en Angleterre, ses adeptes avaient créé, eux-mêmes, des groupements, il avait, peut-être, compris la nécessité de rester le chef ; il permit ainsi à d'indiscrets photographes et à des reporters de l'approcher.
    Quoi qu'il en soit. Antoine n'eut jamais, dans une vie qui fut celle d'un brave homme généreux et désintéressé, des manies de charlatan ou de rebouteux campagnard. C'était un apôtre, il avait combiné une doctrine et passa toute son existence à la divulguer.
    Antoine Louis était né à Mons-Crotteux en juin 1846. Ses parents étaient de petits cultivateurs très estimés. Il avait fréquenté la petite école du village, mais savait à peine lire quand il dut aller travailler aux machines du charbonnage. Soldat en 1869, il dut se rendre, l'année suivante, à la frontière. Là, un pénible accident auquel le mêla le hasard, devait influer considérablement sur son caractère. Au cours d'une manœuvre, un coup de feu frappa un soldat qui fut tué. On chercha qui avait tiré, Antoine Louis se présenta, son fusil était parti seul. Il n'y eut aucune suite judiciaire, Antoine étant un excellent soldat connu pour sa douceur et pour son intelligence. Cependant le souvenir de cet accident le poursuivit longtemps.
    Antoine revint à Mons-Crotteux, puis fut machiniste au puits d'extraction d'un charbonnage de Flémalle. Il épousa Jeanne Collon, de Bois-de-Mont-Jemeppe, et partit pour l'Allemagne aux usines belges Pastor à Stolberg. Quatre ans plus tard, rentré à Jemeppe, il acheta un cheval et se fit marchand de légumes. Son commerce ne marchait guère ; Antoine signa un nouvel engagement avec les mines Pastor et fut chef marteleur à Praga, près de Varsovie.
    Là, sa femme tint une pension qui fit fortune.
    A Varsovie, Antoine rencontra quelques illuminés, ouvriers comme lui, qui discutaient de lourdes idées religieuses et économiques.
    Avant de partir, il avait pris le goût de la lecture d'ouvrages scientifiques ; c'était un admirateur des méthodes de Raspail et de la médecine par le camphre ; ce qui lui donnait déjà une réputation de guérisseur habile.
    A Varsovie, Antoine assista à une émeute dont la répression fut terrible ; on accrochait des icônes aux fenêtres pour se sauver de la fureur des soldats ; on pendit des hommes sur les places publiques.
    Ces événements dont il fut témoin, épouvantèrent Antoine et l'amenèrent à de nouvelles idées de réformation de la société par la bonté ; l'influence des idéalistes slaves se manifestait ainsi chez le calme paysan wallon.
    Puis ce fut le retour au pays. Antoine fut agent d'assurance et représenta l'« Union de Paris ». Il se lia, à Seraing, avec Gustave Gony qui était alors menuisier et tous deux se rendirent à Tilleur dans un petit café très honorablement estimé dont le patron, M. Ghaye, était spirite. Là on interrogeait les esprits et on avait pour guide d'au-delà tantôt le cure d'Ars, tantôt Victor Hugo lui-même.
    Antoine était le richard de ce petit cercle, il acheta des livres, forma une petite bibliothèque spirite, réunit les adeptes dans une de ses maisons de Jemeppe – car Antoine était propriétaire de trois immeubles – et de là sortit le groupe des Vignerons du Seigneur.
    M. Gony fonda un petit journal, « Le Tombeau », qui vécut un an, et soutint une polémique ardente avec le pasteur évangéliste de Lize-Seraing, polémique qui se termina par une conférence contradictoire au local de la Fanfare de Jemeppe. L'ami d'Antoine était un spirite militant ; il ne parvint cependant pas à convertir M. Smeets, qui était magasinier à la Coopérative de Jemeppe. Gustave Gony se jeta alors dans la bataille politique et oublia les esprits.
    Pendant ce temps, Antoine après avoir été concierge aux Forges et Tôleries liégeoises à présent transportées à Jupille, après avoir été encaisseur, abandonna ces occupations pour se consacrer entièrement à sa destinée qui lui apparut bien déterminée. Antoine qui avait toujours été porté à la compassion et s'était toujours dépensé à la guérison des malheureux, considéra cette forme du caractère comme une obligation venue de Dieu. Dès lors, il crut que tous les intermédiaires, remèdes, gestes rituéliques, massages, dont il s'était servi jusqu'ici pour guérir, étaient inutiles. Il se souvint d'un homme qui, lui avait-on dit en Russie, soulageait les malades par la seule force de la volonté. Antoine essaya et réussit ; il avait enfin trouvé sa voie.
    Un fils unique, âgé de 20 ans, lui fut enlevé par la phlébite, Antoine ne pleura pas et son attitude émut le peuple de Jemeppe qui déjà le vénérait comme un médecin des pauvres et un cœur charitable.
    Antoine fut, en effet, un homme de bien qui ne tira jamais de son pouvoir et de sa renommée un profit matériel. En cachette, sa femme alla souvent porter des aliments à des miséreux, et Antoine voulut, à la mort de son fils, avoir, en dépit du sort, une famille ; il adopta deux petites orphelines.
    On sait la gloire du guérisseur de Jemeppe. Une Parisienne qu'il guérit, donna 20 000 francs pour la construction d'un temple. D'autres dons venus de tous les coins de l'Europe soutinrent la revue L'Auréole de la Conscience.
    Partout les admirateurs du Père formèrent des milieux d'où la religion d'Antoine se répandit. La grande presse aida à cette renommée et, il y a deux ans, cent mille fidèles belges demandaient, par une pétition au Roi et aux Chambres, la reconnaissance par une loi du culte antoiniste.
    Ce culte a ses cérémonies, ou tout au moins ses séances publiques, il a ses publications sous forme de circulaires et de brochures et une imprimerie est jointe au temple. Antoine était entouré d'actifs collaborateurs ; on cite parmi ceux-ci un professeur d'Athénée, une dame française venue lu Midi, après guérison d'un mal grave.
    La Révélation d'Antoine-le-Guérisseur s'exprime par un mot : l'amour du prochain, mais il ne s'explique que par de longues analyses d'une lecture assez pénible. En voici cependant un résumé fait par les Antoinistes eux-mêmes :
    « L'enseignement d'Antoine le guérisseur a pour base l'amour ; il démontre la loi morale, la conscience de l'humanité ; il rappelle à l'homme les devoirs qu'il a à remplir envers ses semblables ; fût-il arriéré même jusqu'à ne pouvoir le comprendre, il pourra, au contact de ceux qui le répandent, se pénétrer de l'amour qui en découle ; celui-ci lui inspirera de meilleures intentions, et fera germer en lui des sentiments plus nobles.
    « La vraie religion, dit le guérisseur, est l'expression de l'amour pur puisé au sein de Dieu, qui nous fait aimer tout le monde indistinctement. Ne perdons jamais de vue la loi morale car c'est par elle que nous pressentons la nécessité de nous améliorer. Nous ne sommes pas arrivés tous au même degré de développement intellectuel et moral et Dieu place toujours les faibles sur notre chemin pour nous donner l'occasion de nous rapprocher de Lui. Il se trouve parmi nous des êtres qui sont dépourvus de toute faculté et qui ont besoin de notre appui ; le devoir nous impose de leur venir en aide dans la mesure où nous croyons en un Dieu bon et miséricordieux. Leur développement ne leur permet pas de pratiquer une religion dont les enseignements sont au-dessus de la portée de leur compréhension, mais notre manière d'agir à leur égard les rappellera au respect qui lui est dû et les amènera à chercher le milieu le plus avantageux à leur progrès. Si nous voulons les attirer à nous, par une morale qui repose sur des lois inaccessibles à leur entendement, nous les troublerons, nous les démoraliserons et la moindre morale leur deviendra insupportable : ils finiront par ne plus rien comprendre ; doutant de la religion, alors ils recourront au matérialisme.
    « Voilà la raison pour laquelle notre humanité perd tous les jours de sa croyance en Dieu en faveur de la matière. Antoine le guérisseur a révélé qu'il était autrefois aussi rare de rencontrer un matérialiste qu'aujourd'hui, un vrai croyant.
    « Aussi longtemps que nous ignorerons la loi morale, par laquelle nous devons nous diriger, nous la transgresserons.
    « L'enseignement d'Antoine le Guérisseur raisonne cette loi morale, inspiratrice de tous les cœurs dévoués à régénérer l'humanité ; il n'intéresse pas seulement ceux qui ont foi en Dieu, mais tous les hommes indistinctement, croyants et non-croyants, à quelque échelon que l'on appartienne. Ne croyez pas qu'Antoine le Guérisseur demande l'établissement d'une religion qui restreigne ses adeptes dans un cercle, les obligeant à pratiquer sa doctrine, à observer certain rite, à suivre une opinion quelconque, à quitter leur religion pour venir à lui. Non, il n'en est pas ainsi : nous instruisons ceux qui s'adressent à nous de ce que nous avons compris de l'enseignement du Guérisseur et les exhortons à la pratique sincère de leur religion, afin qu'ils puissent acquérir les éléments moraux en rapport avec leur compréhension. Nous savons que la croyance ne peut être basée que sur l'amour ; mais nous devons toujours nous efforcer d'aimer et non de nous faire aimer, car ceci est le plus grand des fléaux. Quand on sera pénétré de l'enseignement d'Antoine le Guérisseur, il n'y aura plus de dissension entre les religions parce qu'il n'y aura plus d'indifférence, nous nous aimerons tous parce que nous aurons enfin compris la loi du progrès, nous aurons les mêmes égards pour toutes les religions et même pour l'incroyance, persuadés que nul ne peut nous faire aucun mal et que, si nous voulons convertir nos semblables, nous devons leur démontrer que nous sommes dans la vraie religion en respectant la leur et en leur voulant du bien. Nous serons alors convaincus que l'amour nait de la vraie foi qui est la vérité ; mais nous ne la posséderons que lorsque nous ne prétendrons pas l'avoir. »
    Chaque jour des centaines de croyants venaient consulter le Père. Chaque matin, aussi, des paquets de lettres et de télégrammes parvenaient au temple, car Antoine guérissait à distance.
    Mais Antoine continuera son œuvre. Au temple, où son corps est exposé, une affiche dont le texte a été reproduit dans une circulaire publiée hier soir, annonce ainsi la mort du guérisseur :
                          CULTE ANTOINISTE
                Frère,
    Le Conseil d'administration du Culte antoiniste porte à votre connaissance que le Père vient de se désincarner aujourd'hui, mardi matin, 25 juin. Avant de quitter son corps, il a tenu revoir une dernière fois ses adeptes pour leur dire que Mère Le remplacera dans sa mission, qu'Elle suivra toujours son exemple. Il n'y a donc rien de changé, le Père sera toujours avec nous, Mère montera à la tribune pour les opérations générales les quatre premiers jours de la semaine, à 10 heures.
    L'enterrement du Père aura lieu dimanche prochain 30 juin, à 3 heures.
                        Le Conseil d'administration.

Gazette de Charleroi, 27 juin 1912 (source : Belgicapress)

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Unitif n°12 (derniers moments du Père), vers 1920

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Unitif n°12 (derniers moments du Père), 1914

Couverture

    SOMMAIRE : 1. Les dernières paroles du Père à ses adeptes. – 2. L'affaiblissement physique et la désincarnation du Père. – 3. La dernière opération visible du Père. – 4. Après la désincarnation du Père. – 5. Les obsèques du Père. – 6. Le fluide éthéré.

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Anton der Heiler (Psychische Studien-Heft 8-August 1912)

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Anton der Heiler (Psychische Studien-Heft 8-August 1912)

d) Anton, „der Heiler“, mit dessen Wunderkuren und neuer Religion die „Psych. Stud.“ sich wiederholt – am ausführlichsten in dem Bericht unseres ärztlichen Mitarbeiters, Dr. Med. Freudenberg, im Maiheft 1911, S. 304 ff.: „Etwas vom Antoinismus“ – beschäftigt haben, ist, wie aus Brüssel gemeldet wird, kürzlich am Ort seiner ausgedehnten Wirksamkeit zu Jemeppe an der Maas, im Alter von 66 Jahren gestorben. Louis Antoine arbeitete in jüngeren Jahren in Rußland und kehrte von dort anfangs der neunziger Jahre nach Belgien zurück, wo er eine förmliche Kolonie seiner ca. 100 000 Anhänger gründete und, offenbar unter den Einfluß der Lehren des Grafen Tolstoi, einen vereinfachten Katholizismus verkündigte. Er hatte sogar Anhänger in Deutschland und den Vereinigten Staaten von Nordamerika, die alljährlich zu ihm pilgerten. Eine Petition der „Antoinisten“ um staatliche Anerkennung ihrer „Religion“ wurde von der belgischen Kammer abgewiesen. Auch mit dem Strafrichter kam der ehrwürdige und uneigennützige Prophet wiederholt wegen Kurpfuscherei in Konflikt, wurde aber nur einmal zu einer geringfügigen Geldstrafe verurteilt. Als Magnetiseur heilte er in seiner Heimat unentgeltlich, dagegen hatte er sich schon in Rußland ein Vermögen erworben, das nun seiner Witwe zufällt, die er auf dem Totenbett als Priesterin seiner Religion an die Spitze seiner gläubigen Gemeinde stellte. Viele Tausende von überallher wohnten seiner Beerdigung bei.

Psychische Studien (Heft 8), August 1912

 

Traduction :

d) Antoine, "le guérisseur", dont les guérisons miraculeuses et la nouvelle religion ont été maintes fois traitées par les "Études psychologiques" – de façon très détaillée dans le rapport de notre employé médical, le Dr. Med. Freudenberg, dans le volume de mai 1911, p. 304 et suivantes. Louis Antoine a travaillé en Russie dans sa jeunesse et est revenu de là en Belgique au début des années 1890, où il a fondé une colonie officielle de 100 000 fidèles et a, apparemment sous l'influence des enseignements du comte Tolstoï, proclamé un catholicisme simplifié. Il avait même des disciples en Allemagne et aux États-Unis d'Amérique du Nord qui faisaient le pèlerinage chaque année. Une pétition des "antoinistes" pour la reconnaissance de leur "religion" par l'Etat a été rejetée par la Chambre belge. Le vénérable et désintéressé prophète est également entré en conflit avec le juge pénal à plusieurs reprises pour charlatanisme, mais n'a été condamné qu'une seule fois à une amende mineure. En tant que magnétiseur, il guérissait gratuitement dans sa patrie, mais il avait déjà acquis une fortune en Russie, qui revient maintenant à sa veuve, qu'il plaça sur son lit de mort à la tête de sa fidèle congrégation en tant que prêtresse de sa religion. Plusieurs milliers de personnes du monde entier ont assisté à ses funérailles.

Études psychologiques (Volume 8), août 1912

 

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Antoine de Genezer I. (Limburger koerier, 23 juillet 1912)

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Antoine de Genezer I. (Limburger koerier, 23 juillet 1912)

ANTOINE DE GENEZER

1.

    Onze Belgisch-Limburgsche briefschrijver meldt ons:

 De beheerraad van den Antoinistischen eeredienst brengt hiermede ter kennis dat de Vader zich vandaag, 25e Juni, gedesincarneerd heeft. Alvorens zijn lichaam te verlaten, heeft hij eraan gehouden eenen laatsten keer zijne volgelingen te zien om hen te zeggen dat Moeder hem in zijn zending zal vervangen. Er is dus niets veranderd, de Vader zal altijd met ons zijn, en Moeder zal de tribuun bestijgen voor de algemeene verrichtingen de vier eerste dagen der week om 10 uren.
    De begrafenis van den Vader zal plaats hebben Zondag aanst. 30e Juni om 3 uren.”

    Met die woorden werd de wereld kond gedaan dat de genezer Antoine gedesincarneerd” was, woord dat in de Antoinistische taal wil zeggen gestorven. Hij was 66 jaar oud.
    Louis Antoine was de jongste van 11 kinderen. Zijne ouders waren arme werklie van Mons-Crotteux. Toen Louis 12 jaren oud was, moest hij met zijn vader en een broeder in de mijn afdalen om zijn brood te verdienen. Het werk stond hem niet aan, en hij werd metaalbewerker.
    Op 24 jarigen ouderdom trok hij naar Duitschland, verbleef er 5 jaren, kwam intusschen terug om te trouwen, ging voor 5 jaren naar Rusland in de omstreken van Warschau en kwam zich eindelijk voor goed in Jemeppe vestigen. Het geld dat hij verdiend had, legde hij gedeeltelijk vast in onroerende goederen.
    Hij leefde eenvoudig, at vleesch noch eieren, noch boter, noch melk, noch wat ook van dieren komt. Zijn uiterlijke verschijning geleek die van eenen Russischen pope: lange haren, vollen baard en als kleeding een eng sluitende soutanelle.
    Tot 42 jaren was hij katholiek. Toen ging hij zich toeleggen op spiritisme tot in 1906. In dat Jaar begon hij zijne nieuwe leer te verkondigen: het nieuwe spiritualisme.
    M. Antoine kon nauwelijks schrijven en lezen. Geen wonder dus dat er in zijn leer geen enkel klaar begrip te vinden is. Zijn geschriften, Het Onderwijs”, De Aureool van ’t geweten”, De bekroning der openbaring” zijn duister en onverstaanbaar. De meest gewone woorden krijgen hun bijzondere beteekenis, die in geen woordenboeken te vinden is. Tegenspraak is gewone regel.
    Over de godheid worden onsamenhangende begrippen vooruitgezet, soms is God „een goede huisvader” elders zijn wij allen God of God aan 't worden. De God van Antoine heeft geen eeredienst: hij houdt er zooveel minder aan geloofd te worden, dat hij zoo groot is”.
    De duivel is het slecht genie, de oorzaak van ziekten, ongevallen, groote plagen die het menschdom teisteren” of ook onze moeder die ons voedsel verstrekt. Wij zijn eerder kinderen des duivels, dan kinderen Gods”!
    M. Antoine stelt zelfs voor den duivel, zoo gedienstig jegens ons, te aanbidden.... Wij vinden in hem den waren God weer, en in het verstand de scherpzinnigheid van het geweten”. Lezer, gij verstaat misschien niet meer al te goed? Dat is niet erg, wij ook niet. Houd moed. Het zien van het kwaad berooft ons van de liefde, die ons tot Ware goden zou maken, terwijl dat zien ons dwingt duivel te zijn”. Rijm dat eens samen met het vorige! Maar, alla, maar verder anders geraken wij nooit op het einde.
    Volgens onzen dokter bestaat het kwaad niet: het kwaad is een produkt onzer inbeelding. Al wat onder de zinnen valt is zinsbedrog. De mensch is vrij te handelen naar eigen goeddunken, als hij maar handelt volgens zijn instinkt.
    Het geloof is het universeel geneesmiddel. Eenen geneesheer raadplegen, is gebrek aan geloof toonen, en bij gevolg zich blootstellen aan ziek te blijven voor immer.
    In wijsbegeerte, houdt M. Antoine het er voor dat de stof eeuwig is en dat Adam de wereld geschapen heeft. Hij houdt niet van de dieren: Wij moeten weten dat het dier alleen in schijn bestaat. Het dier is slechts het uitwerpsel (excrément) van onze onvolmaaktheid.”
    Zoo luidt de godsdienst die tegenwoordig duizenden discipelen telt. 't Is ongeloofelijk. Men weet niet of men lachen of weenen moet om die verblindheid van 't menschelijk verstand. Hier kan men tastbaar voelen hoe diep de zielen vallen, die niet meer verlicht worden door de onsterfelijke leer van het christendom.
    Later nog een woord over de manier van werken van den genezer.
                                                                    P. L.

    (Bovenstaande bijzonderheden ontleenden wij aan artikels verschenen in Patriote”, XXe Siècle” en Gazette de Liége”.                            P. L.

                                                            (Slot volgt.)

Limburger koerier, 23 juillet 1912

 

Traduction :

ANTOINE LE GUÉRISSEUR

1.

    Notre correspondant du Limbourg belge nous rapporte :

    "Le Conseil directeur de l'Office antoiniste annonce par la présente que le Père s'est désincarné aujourd'hui, le 25 juin. Avant de quitter son corps, il s'est engagé à voir ses disciples la dernière fois pour leur dire que Mère le remplacerait dans sa mission. Rien n'a donc changé, le Père sera toujours avec nous, et la Mère montera à la tribune pour les opérations générales les quatre premiers jours de la semaine à 10 heures.
    Les funérailles du Père auront lieu dimanche, le 30 juin à 15 heures".

    Avec ces mots, le monde a été annoncé que le guérisseur Antoine était "désincarné", un mot qui signifie "mort" en langue antoiniste. Il avait 66 ans.
    Louis Antoine était le plus jeune de 11 enfants. Ses parents étaient de pauvres ouvriers de Mons-Crotteux. A l'âge de 12 ans, Louis a dû descendre dans la mine avec son père et un frère pour gagner sa vie. Il n'aimait pas ce travail et il est devenu métallurgiste.
    À l'âge de 24 ans, il est parti en Allemagne, y est resté 5 ans, est revenu entretemps pour se marier, alla en Russie pendant 5 ans et s'est finalement installé définitivement à Jemeppe. L'argent qu'il avait gagné était en partie investi dans l'immobilier.
    Il menait une vie simple, ne mangeant ni œufs, ni beurre, ni lait, ni rien provenant de l'animal. Son apparence extérieure ressemblait à celle d'un pope russe : cheveux longs, barbe fournie, et comme vêtement une soutanelle fermée de près.
    Jusqu'à 42 ans, il était catholique. Puis il se consacre au spiritisme jusqu'en 1906. Cette année-là, il commence à proclamer sa nouvelle doctrine : le nouveau spiritualisme.
    M. Antoine savait à peine lire et écrire. Il n'est donc pas étonnant que sa doctrine n'ait pas été bien comprise. Ses écrits, "L'Enseignement", "L'Auréole de la conscience", "Le Couronnement de la révélation" sont sombres et inintelligibles. Les mots les plus ordinaires se voient attribuer une signification particulière, que l'on ne trouve pas dans les dictionnaires. La contradiction est une règle courante.
    Des notions incohérentes sont mises en avant à propos de la divinité, parfois Dieu est "un bon père de famille" ; ailleurs, nous sommes tous Dieu ou devenons Dieu. Le Dieu d'Antoine n'est pas adoré : "Il veut moins qu'on croie en lui, tellement il est grand."
    Le diable est "le génie maléfique, la cause des maladies, des accidents, des grands fléaux qui affligent la race humaine", ou encore "notre mère qui nous nourrit". Nous sommes plus des enfants du diable que des enfants de Dieu" !
    M. Antoine suggère même "d'adorer le diable, si obligeant envers nous.... C'est en lui que nous retrouvons Dieu, et dans l'esprit l'acuité de la conscience." Lecteur, tu ne comprends pas, n'est-ce pas ? Ce n'est pas grave, nous non plus. Soyez courageux. "Voir le mal nous prive de l'amour qui ferait de nous de vrais dieux, alors que le voir nous oblige à être des diables." Faites rimer cela avec le précédent ! Mais, allons de l’avant, sinon nous n'arriverons jamais au bout.
    Selon notre médecin, le mal n'existe pas : le mal est un produit de notre imagination. Tout ce qui tombe sous les sens est illusion. L'homme est libre d'agir comme il l'entend, pour autant qu'il agisse selon ses instincts.
    La foi est le remède universel. Consulter un médecin, c'est faire preuve d'un manque de foi, et par conséquent s'exposer à rester malade à jamais.
    En philosophie, M. Antoine soutient que la substance est éternelle et qu'Adam a créé le monde. Il n'aime pas les animaux : "Nous devons savoir que l'animal n'existe qu'en apparence. L'animal n'est que l'excrément de notre imperfection".
    Voilà la religion qui compte aujourd'hui des milliers de disciples. C'est incroyable. Nous ne savons pas s'il faut rire ou pleurer face à l'aveuglement de l'esprit humain. C'est ici que l'on peut sentir de façon palpable la chute des âmes qui ne sont plus éclairées par la doctrine immortelle du christianisme.
    Plus tard, un mot sur le mode de fonctionnement du guérisseur.
                                                                    P. L.
    (Les détails ci-dessus sont tirés d'articles publiés dans "Patriote", "XXe Siècle" et "Gazette de Liége".                            P. L.
                                                            (Conclusion à suivre.)

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Antoon-de-Geneza (De Werkman, 28 juni 1912)

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Antoon-de-Geneza (De Werkman 28 juni 1912)

 

   – ANTOON-DE-GENEZA die te Jemeppe een Eeredienst had gesticht met Kerk, en veel aanhangers had in Frankrijk en Duitschland, zijn Discipelen waren gekleed gelijk Broeders van Loyola,    nu is die man dood ; hij leerde niets dan goedheid, liefde en wederzijdsche behulp zaamheid   ; hij was mistiek en illuminist. Zondag wordt hij begraven ;    Antoon was deugdzaam en eerbaar in hoogen graad.

De Werkman, 28 juni 1912

 

Traduction :

   - ANTOINE-LE-GUERISSEUR qui avait fondé un culte avec Eglise à Jemeppe, et qui avait beaucoup de disciples en France et en Allemagne, ses disciples étaient habillés comme des frères de Loyola, maintenant l'homme est mort ; il n'a enseigné que bonté, amour et entraide ; il était un mystique et un illuminé. Il est enterré le dimanche ; Antoine était vertueux et honorable à un haut degré.

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Antoon de Genezer (De Denderbode, 30 juni 1912)

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Antoon de Genezer - De Denderbode 30 juni 1912

    ***   Antoon « de Genezer » Louis Antoon, in den omtrek van Luik gekend als « de Genezer » is in zijne woning te Jemeppe overleden.
    Hij was geboortig van Bergen bij-Luik waar hij op 8 Juni 1846 werd geboren. Hij was fabriekarbeider, maar verliet zijn geboortddorp, 25 jaar geleden en ging zich in Rusland vestigen waar hij een fortuintje won.
    Te Jemeppe deed hij op Bois-de-Mont eene werkers cité bouwen.
    In 1903 deed hij verscheidene zijner huizen afbreken om een tempel te bouwen die hem 60,000 fr. kostte.
    Antoon had talrijke aanklevers zijner leering in verschillende landen van Europa, maar bijzonder in België, Frankrijk en Duitschland De tempel van Jemeppe bevat zijne drukkerij, waar elke week duizenden bronchuren en strooibriefjes werden gedrukt en verzonden.
    De “Antoinisten” — aldus roemt men de volgelingen zijner sectie — dragen eene soort soutaan en zeer grooten hoed. Hij heeft op zijn sterfbed den wensch uitgedrukt dat zijne vrouw hem in het verspreiden zijner leer zou opvolgen.
    Tweemaal werd hij vervolgd en veroordeeld tot geringe straffen, voor het on wetlig uitoefenen der geneeskunst.
    Zijne godsdienstleer, geheel gegrond op bijgeloof, vormt hoofdzakelijk volgelingen onder de lieden, die alle godsdienstig gevoel verloren hadden.

De Denderbode, 30 juni 1912

 

Traduction :

      ***  Antoine "le Guérisseur" - Louis Antoine, connu dans la banlieue liégeoise sous le nom de "le Guérisseur" est mort dans sa maison à Jemeppe.
    Il est habitant de Mons près de Liège où il est né le 8 juin 1846. Il était ouvrier d'usine, mais il a quitté son village natal il y a 25 ans et s'est installé en Russie où il a gagné une fortune.
    À Jemeppe, il construit une cité ouvrière sur Bois-de-Mont.
    En 1903, il démolit plusieurs de ses maisons pour construire un temple qui lui coûta 60 000 francs.
    Antoine avait de nombreux adhérents à ses enseignements dans différents pays d'Europe, mais surtout en Belgique, en France et en Allemagne, le temple de Jemeppe abrite son imprimerie, où chaque semaine des milliers de brochures et de tracts étaient imprimés et envoyés.
    Les "Antoinistes" - ainsi nomme-t-on les adeptes de sa secte - portent une sorte de soutane et un chapeau très grand. Sur son lit de mort, il a exprimé le souhait que sa femme le suive dans la diffusion de ses enseignements.
    Deux fois, il a été poursuivi et condamné à des peines mineures pour l'exercice illégal de la médecine.
    Sa doctrine religieuse, basée entièrement sur la superstition, a principalement trouvé ses adeptes parmi les gens qui avaient perdu tout sentiment religieux.

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El fundador del Antonismo (ABC (Madrid), 28 Junio 1912)

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EL FUNDADOR DEL « ANTONISMO »
    Bruselas 27, 10° mañana. Ayer falleció en Jemeppe un famoso propagendista religioso, llamado Antonio, el Curador.
    Había nacido en 1846, y hace veinte años instituyó su culto.
    Su religión, titulada "antonismo", prometía la curación de las enfermedades por las oraciones y por la fe. Por este medio había logrado obtener la curación de varios enfermos del sistema nervioso.
    En Bélgica, Francia, Alemania y los Estados Unidos tenía muchos adeptos.
    Hace algunos años 130.000 "antonistas" dirigieron á las Cámaras belgas una petición solicitando que su culto fuese reconocido oficialmente.

ABC (Madrid,  viernes 28 de Junio de 1912) Pág. 15 y 16
source : http://hemeroteca.abc.es

Traduction :

LE FONDATEUR DE "L'ANTONISME".

    Bruxelles 27, 10 heures. Hier, à Jemeppe, est mort un célèbre prosélyte religieux, appelé Antoine, le Guérisseur.
    Il est né en 1846, et il y a vingt ans, il a institué son culte.
    Sa religion, intitulée "antoinisme", promettait la guérison des maladies par la prière et la foi. Par ce moyen, il avait réussi à obtenir la guérison de plusieurs patients du système nerveux.
    En Belgique, en France, en Allemagne et aux Etats-Unis, il avait de nombreux adeptes.
    Il y a quelques années, 130.000 "antoinistes" ont adressé aux Chambres belges une pétition demandant que leur culte soit officiellement reconnu.

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