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Hans Seeling - Wallonische Industrie-Pioniere in Deutschland

Publié le par antoiniste

Hans Seeling : Wallonische Industrie-Pioniere in Deutschland. Historische Reflektionen. Mit 140 Abbildungen

Klappentext:
Durch ihre Vergangenheit prädestiniert und eine Reihe von Umständen begünstigt, schwangen sich die Wallonie und Lüttich während der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts nicht nur im Bergbau und im Eisenhüttenwesen zum Vorbild und Lehrmeister des Kontinents auf, wurden mit einem Transfer von Technologie wallonische Unternehmer, Ingenieure und Facharbeiter über Deutschland hin bis zum Ural als Promoter und «Männer der ersten Stunde» tätig.
Auf dem Wege Deutschlands zu einem Industrieland ersten Ranges breitete sich über ihre Erfindungen, Werke und Taten mit der Zeit ein Schleier des Vergessens.
In der Literatur finden sie sich meist nur en passant erwähnt, obschon eine ganze Phalanx technisch gebildeter Spezialisten und Gründer aus der Wallonie nicht nur während der Anfangsjahre bei Giganten wie Pygmäen der Industrie in Deutschland Pate stand.
Der historische Rückblick reiht Name an Namen, die als Schöpfer jener Epoche noch heute beiderseits der Sprachengrenze lebendig dazu verlocken, auf Entdeckungen durch Zeiten und säkulare Wandlungen zu gehen.

Aus dem Inhalt:
Belgiens Weg zum Industriestaat - Energie aus Feuer und Wasser: Dampfkessel und Dampfmaschine - Dampf revolutioniert Transporte zu Wasser und zu Lande - Den Bahnlinien folgen Eisenhütten, Schienenfabriken und Walzwerke - Bergbau auf Kohle, Zinkerz, Salz und Glassande

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H. L. Mencken - Être amoureux

Publié le par antoiniste

« Être amoureux c'est simplement être dans un état d'anesthésie perpétuelle — prendre un homme ordinaire pour un dieu grec et une femme ordinaire pour une déesse. »

H. L. Mencken, Prejudices, First Series, 1919

(en anglais : « To be in love is merely to be in a state of perpetual anesthesia — to mistake an ordinary young man for a Greek god or an ordinary young woman for a goddess. »)

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/H._L._Mencken

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Ivan Illich - La réalité frabriquée

Publié le par antoiniste

    Je vis dans une réalité fabriquée, constamment plus éloignée de la création. Je sais aujourd'hui ce que cela signifie et quelles horreurs menacent chacun de nous.

Ivan Illich, Le renoncement à la santé
Repris du site Sorceresses Reborn / Le Cercle des Sorcières Disparues

source : http://olivier.hammam.free.fr/imports/auteurs/illich/renoncement-sante.htm

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simplicité volontaire ou sobriété heureuse

Publié le par antoiniste

Simplicité volontaire
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation, ainsi que les impacts de cette dernière, en vue de mener une vie davantage centrée sur des valeurs "essentielles".
Cet engagement personnel et/ou associatif découle de multiples motivations (voir section : Motivations) qui vont habituellement accorder la priorité aux valeurs familiales, communautaires et/ou écologiques.

On peut trouver la trace de son origine en Europe dans les écrits de Léon Tolstoï et de John Ruskin (Unto This Last), et en Amérique du Nord dans les écrits de Henry David Thoreau (Walden).

Il est représenté, par exemple, par le mouvement des Compagnons de Saint François ou encore les Communautés de l’Arche de Lanza del Vasto, inspiré par Gandhi, lui-même inspiré par Thoreau et Ruskin. On le retrouve aussi au Québec, province du Canada, sous l'influence de penseurs comme Serge Mongeau et des éditions Écosociété.

 

Histoire

Les précurseurs

Si on peut trouver l'origine de la simplicité volontaire chez les différentes formes d'ascétisme grecques et orientales, ces dernières étaient surtout motivées par une philosophie mystique, et c'est dont plutôt chez les stoïciens, les cyniques, et surtout chez Épicure qu'ont peut voir la réelle apparition du concept de simplicité volontaire.

En effet, Épicure, dont Bergson se réclame d'ailleurs explicitement, procède à une critique approfondie des besoins, qui ressemble fort à celle proposée par la simplicité volontaire. Sa pensée, ainsi que celle des cyniques, nous invite à discerner le nécessaire du superflu, le naturel de l'artificiel, et à un retour vers la simplicité.

En Occident, les communautés monastiques furent les premières organisations de vie à choisir volontairement la frugalité et à pratiquer l'autosuffisance et même avant la secte des esséniens (adepte de l'alimentation crue). Saint François d'Assise, « l'unique parfait chrétien depuis Jésus » selon Ernest Renan, est aussi considéré comme un modèle de simplicité volontaire.

En Orient, on trouve également de nombreux modes de vie (hindouisme, bouddhisme) prônant la simplicité volontaire. La vie de Gandhi est un exemple de simplicité.

Ivan Illich et son ami Jacques Ellul sont considérés comme deux des pères de l'idée de décroissance et de simplicité volontaire.

En 1936, on trouve pour la première fois l'expression « simplicité volontaire » (« simple living ») dans un article de Richard Gregg, un disciple de Gandhi, qui reprend les idées principales de celui-ci. Cet article passa inaperçu lors de sa première parution et n'eut d'impact que lors de sa réédition en 1974.

Dans les années 1960 et 1970, un « mouvement de retour à la terre » touche les États-Unis, inspiré notamment par les écrits et les travaux de Helen et Scott Nearing (en particulier leur livre publié pour la première fois en 1954 intitulé Living the Good Life: How to Live Simply and Sanely in a Troubled World).

L'expression « simplicité volontaire » est connue depuis le livre du même nom publié en 1973 par Duane Elgin[1]. Ce courant se développe depuis les années 1980 dans plusieurs pays industrialisés.

La critique de la société de consommation développée par Hannah Arendt peut aussi être considérée comme une source d'inspiration de la simplicité : dans Condition de l'homme moderne elle invite ainsi à laisser le travail dans le domaine privé pour laisser de la place à l'action politique dans l'espace public.

On peut ajouter parmi les voix actuelles de cette pensée, Pierre Rabhi, agroécologiste et écrivain.

Motivations

La simplicité volontaire consiste à rechercher le bonheur dans l'appréciation pour améliorer la véritable « qualité de vie ». Elle s'oppose donc au discours économique et social dominant au XXIe siècle qui tend à considérer tout progrès technique et développement de la consommation comme des améliorations de la qualité de la vie. La philosophie de vie est née de l'opinion que la consommation n'apporte pas le bonheur et accroît l'aliénation.

Plus précisément, plusieurs motivations sont possibles.

Éthique

Certains tenants de la simplicité volontaire prônent un retour à de « vraies richesses », opposées aux richesses matérielles. Ces vraies richesses peuvent être en particulier la vie sociale et familiale, l'épanouissement personnel, la vie spirituelle, l'osmose avec la nature, etc.

Dans certains cas, la simplicité volontaire consiste donc en un sacrifice.

Dans d'autres cas, elle offre une autre voie vers le bonheur. Précurseur du concept[réf. nécessaire], Henri Bergson a écrit « Ce qui est beau, ce n'est pas d'être privé, ni même de se priver, c'est de ne pas sentir la privation ». D'ailleurs, le philosophe français a écrit dans le dernier chapitre de son dernier livre Les Deux Sources de la morale et de la religion un diagnostic de la surconsommation : « Jamais, en effet, les satisfactions que des inventions nouvelles apportent à d'anciens besoins ne déterminent l'humanité à en rester là ; des besoins nouveaux surgissent, aussi impérieux, de plus en plus nombreux. On a vu la course au bien-être aller en s'accélérant, sur une piste où des foules de plus en plus compactes se précipitaient. Aujourd'hui, c'est une ruée » (1932). La simplicité volontaire se veut justement comme une solution à cet engouement pour les produits de consommation que prévoit Bergson. En précurseur de ce courant, il précise les conditions de réalisation de cet idéal comme suit : « l'avenir de l'humanité reste indéterminé, parce qu'il dépend d'elle ». Il faudrait donc miser, selon Bergson, sur une éducation qui permette à la fois de comprendre l'impact de notre consommation grâce aux connaissances scientifiques et de développer notre goût pour des objets qui favorisent véritablement notre accomplissement personnel.

Économique
  • Une consommation toujours accrue conduit à des besoins financiers également accrus et donc à un surcroît de travail pour se les procurer, ce qui peut générer, à l'inverse, du déplaisir chez certaines personnes (manque de temps pour soi, stress, mauvaise santé, dépendance à l'argent, etc.). Dans cette optique, la philosophie de simplicité volontaire peut s'appuyer sur la théorie du consommateur en microéconomie, les courbes d'indifférence marquant les différents arbitrages entre surplus de travail et surplus de consommation, ou entre le plaisir induit par la consommation et celui induit par le temps libre (vie de famille, activités physiques, divertissements, etc.).
  • Certains tenants de la simplicité volontaire estiment que, dans la société de consommation, on consacre son temps à gagner toujours plus d'argent pour satisfaire des besoins matériels de plus en plus nombreux qui pourtant ne seront jamais satisfaits en raison de leur renouvellement incessant, d'autant que ces besoins sont incités par la publicité notamment. Dans cette perspective, la quête du bonheur par la consommation est donc une course sans fin dont ils préfèrent sortir.
Écologique

La simplicité volontaire constate que la consommation et la croissance ont des impacts négatifs sur l'environnement et ils craignent l'imminence de la crise écologique. Elle prône donc la limitation de la consommation de biens matériels afin de ralentir la destruction des ressources naturelles.

En reprenant l'exemple typique du refus de posséder une voiture, l'argent économisé peut être réinvesti dans un vélo électrique, des billets de trains ou la location de véhicules quand cela est indispensable. Et ainsi avoir les mêmes avantages qu'avec la possession personnelle d'un véhicule de tourisme à un prix finalement identique et avec un impact écologique globalement moindre.

Autres motivations
  • Dans certains cas, la simplicité « volontaire » serait en fait subie, mais ensuite assumée et considérée comme une manière de raisonner ses envies consuméristes.
  • Elle peut aussi être considérée comme une posture prise pour se fabriquer une image de marque, à l'instar de l'intellectuel qui refuse la télévision et affiche son mépris de la publicité et de la consommation.

Quoi qu'il en soit, au-delà de ces jugements moraux, le résultat est le même : une certaine modération profitable au bien-être commun (comme la "foi à la Pascal" : "on n'a rien à perdre".)

Pratique

La simplicité volontaire est une des composantes de la décroissance mais se situe avant tout dans le cadre de l'initiative individuelle et non des mesures collectives prises par la puissance publique.

Une appréhension globale de la consommation

La mise en œuvre est quotidienne, amenant à repenser son travail, sa consommation (voir le concept de consom'action), son alimentation, son habitat, sa santé, ses déplacements, ses vacances, ses loisirs, ses relations sociales, etc.

Les conséquences de chaque acte sont ainsi appréhendées de manière globale :

  • quel a été le coût de la fabrication (pour la planète, pour les droits de l'homme) ?
  • quel est l'intérêt pour moi, ai-je fondamentalement besoin de ce bien/service ?
  • à quel point cela me rend-il dépendant de l'argent (devrais-je travailler plus ? avoir moins de loisirs ?)
Une réappropriation individuelle de l'action politique

La simplicité volontaire est un modus vivendi développé dans des sociétés post-industrielles, pour la plupart occidentales à démocratie représentative. Lorsque l'individu a le sentiment que le pouvoir lui échappe ou que ses idées ne pourront parvenir au pouvoir, la mise en œuvre de la simplicité volontaire permet une action directe du citoyen sur son cadre de vie et l'espace public.

Critiques

La simplicité volontaire est critiquée par des penseurs qui soulignent les avantages en termes de qualité de vie apportés par le progrès matériel et l'impossibilité de « revenir en arrière » sauf à vouloir dégrader fortement le niveau de vie des populations. Ainsi, Bjorn Lomborg soutient que le progrès a permis de libérer dans les pays occidentaux une quantité extraordinaire de main d'œuvre, qui peut désormais servir à chaque homme pour s'accomplir : « Si nous devions revenir en arrière, il nous faudrait pour produire une énergie équivalente, pour chaque citoyen, en Europe occidentale, 150 "actifs de service", 300 aux États-Unis. »[2]

Drieu Godefridi du think tank libéral Institut Hayek estime que l'homme a combattu la faim dans le monde grâce à la mondialisation des échanges, pourtant concomitante d'une hausse jamais vue de la population mondiale : « Les rapports successifs de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en attestent : jamais autant d’êtres humains n’ont habité la planète ; jamais la proportion d’hommes souffrant de faim n’a été aussi faible »[3]

La simplicité volontaire est également critiquée par des penseurs de gauche qui considèrent qu'il est impossible de revenir à un mode de vie antérieure. Les marxistes, par exemple, répondent que c'est par l'organisation des masses de ceux qui profitent le moins de la société actuelle qu'une nouvelle société plus humaine peut être construite. Ils ne suivent pas les penseurs de la simplicité volontaire, car ils ne veulent pas échapper à la société, mais la transformer. Ils reprochent à la simplicité volontaire d'attirer avant tout ses adhérents des couches moyennes ou supérieures de la société.

A l'inverse, d'autres économistes, de tendance libérale, organisent des conférences en milieu universitaire pour promouvoir ce mode de vie. (cf p. ex. Emeline Bouvier à l'UCL en Belgique : http://www.uclouvain.be/8323.html)

Voir aussi

Liens internes
Bibliographie
  • La Simplicité volontaire, ou comment harmoniser nos relations entre humains et avec notre environnement. Serge Mongeau, Éditions Québec Amérique. Montréal (1985)
  • La simplicité volontaire, plus que jamais…. Serge Mongeau. Éditions Écosociété. Montréal (1998)
  • L'ABC de la simplicité volontaire. Dominique Boisvert. Éditions Écosociété. Montréal (2005)
  • Découvrir les vraies richesses. Pistes pour vivre plus simplement. Pierre Pradervand. Éditions Jouvence. Genève (1996)
  • La Vie simple. Guide pratique. Pierre Pradervand. Éditions Jouvence. Genève (1999)
  • Comment atteindre la simplicité volontaire : une nouvelle façon de vivre sans artifices : se recentrer sur les choses vraiment importantes. Robert Dumoulin. Édimag. Montréal (2003)
  • Simplicité volontaire. Peut-on sauver la planète ?. Guy Samson. Editions Québécor. Montréal (2004)
  • La Simplicité volontaire. Malie Montagutelli (1986)
  • Éloge de la simplicité volontaire. Hervé-René Martin. Flammarion (mars 2007)
  • Quand la misère chasse la pauvreté. Majid Rahnema. Fayard/Actes Sud (2003)
  • De Bouver, Emeline, Moins de biens, plus de liens: La simplicité volontaire, un nouvel engagement social, Charleroi, Couleur livres, 2008.
Filmographie
Liens externes
Notes et références
  1. Elgin, Duane. Voluntary simplicity : toward a way of life that is outwardly simple, inwardly rich / Duane Elgin. Rev. ed. New York : Quill, c1993. 240 p.
  2. Bjorn Lomborg, L'écologiste sceptique
  3. Drieu Godefridi, Remarques sur la théorie de la décroissance, Institut Hayek, mars 2007.

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Il ne s'agit pas de devenir végétarien mais...

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Des Indes à la planète Mars : étude sur un cas de somnambulisme avec glossolalie / par Th. Flournoy

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Animaux, excrément de notre imperfection

Publié le par antoiniste

    Une preuve de ce que j'ai dit tantôt que les anciennes croyances avaient fait de l'animal leur Dieu, c'est que nous sommes animaux nous-mêmes. [...]
    L'animal n'est que l'excrément de notre imperfection ; voyons où il prend naissance, nous en trouverons la raison ; il est facile de savoir d'où il provient.
    Notons bien que les animaux n'ont pas une individualité comme on pourrait le supposer ; ils sortent en grand nombre de la même individualité dont ils se détachent partiellement pour faciliter le développement de l'ensemble. S'ils devaient s'élever jusqu'à l'état humain et continuer progressivement, il y a longtemps que le monde en regorgerait. Il en faut des milliards pour composer une individualité qui se déploie dans l'incarnation, mais au fur et à mesure que ces êtres se développent, ils se restreignent de plus en plus et à la suite de multiples existences, ils se réduisent, par sélection, à l'unité. Voilà comment se forment les différentes espèces d'animaux. Ils correspondent à notre imperfection qui est seule leur raison d'être, car nous devons savoir que l'animal n'existe qu'en apparence. Ne croyons pas que nous passons par le règne animal, il n'en est pas ainsi ; il nous prépare seulement les éléments nécessaires à la formation de notre individualité apparente ou autrement dit matérielle.

La Révélation, Unité individuelle de l'ensemble, p.XI-XII

    Que comprendre : d'un côté "nous sommes animaux nous-mêmes", et de l'autre "Ne croyons pas que nous passons par le règne animal, il n'en est pas ainsi".

    Par notre aspect, pour le Père nous sommes un animal ("individualité apparente ou autrement dit matérielle"), mais dans notre filière des incarnations, nous ne passons pas (comme le croient les Bouddhistes et Hindouistes) par d'autres espèces d'animaux pour progresser. Car pour le Père, nous progressons toujours : si arrivé à l'état d'Humain, nous repassions par l'état d'espèces autres qu'humains, alors nous régresserions. Ce qui ne peut être vrai pour le Père.

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Emile Verhaeren - Textes de délivrance et de salut

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Puis, l'ébauche, lente à naître, de la cité :
Forces qu'on veut dans le droit seul planter ;
Ongles du peuple et mâchoires de rois ;
Mufles crispés dans l'ombre et souterrains abois
Vers on ne sait quel idéal au fond des nues ;
Tocsins brassant, le soir, des rages inconnues ;
Textes de délivrance et de salut, debout
Dans l'atmosphère énorme où la révolte bout ;
Livres dont les pages, soudain intelligibles,
Brûlent de vérité, comme jadis les Bibles ;
Hommes divins et clairs, tels des monuments d'or
D'où les événements sortent armés et forts ;
Vouloirs nets et nouveaux, consciences nouvelles
Et l'espoir fou, dans toutes les cervelles,
Malgré les échafauds, malgré les incendies
Et les tètes en sang au bout des poings brandies

Elle a mille ans la ville,
La ville âpre et profonde ;
Et sans cesse, malgré l'assaut des jours,
Et les peuples minant son orgueil lourd,
Elle résiste à l'usure du monde.
Quel océan, ses coeurs ! quel orage, ses nerfs !
Quels noeuds de volontés serrés en son mystère !

Victorieuse, elle absorbe la terre ;
Vaincue, elle est l'offre de l'univers :
Toujours, en son triomphe ou ses défaites,
Elle apparaît géante, et son cri sonne et son nom luit,
Et la clarté que font ses feux dans la nuit
Rayonne au loin, jusqu'aux planètes !

O les siècles et les siècles sur elle !
Son âme, en ces matins hagards,
Circule en chaque atome
De vapeur lourde et de voiles épars ;
Son âme énorme et vague, ainsi que ses grands dômes
Qui s'estompent dans le brouillard ;
Son âme, errante, en chacune des ombres
Qui traversent ses quartiers sombres.
Avec une ardeur neuve au bout de leur pensée ;
Son âme formidable et convulsée :
Son âme, où le passé ébauche
Avec le présent net l'avenir encor gauche.

O ce monde de fièvre et d'inlassable essor
Rué, à poumons lourds et haletants,
Vers on ne sait quels buts inquiétants ?
Monde promis pourtant à des lois d'or,
A des lois douces, qu'il ignore encore
Mais qu'il faut, un jour, qu'on exhume,
Une à une, du fond des brumes.
Monde aujourd'hui têtu, tragique et blême
Qui met sa vie et son âme dans l'effort même
Qu'il projette, le jour, la nuit,
A chaque heure, vers l'infini.

O les siècles et les siècles sur cette ville !
Le rêve ancien est mort et le nouveau se forge.
Il est fumant dans la pensée et la sueur
Des bras fiers de travail, des fronts fiers de lueurs,
Et la ville l'entend monter du fond des gorges
De ceux qui le portent en eux
Et le veulent crier et sangloter aux cieux.
Et de partout on vient vers elle,
Les uns des bourgs et les autres des champs,
Depuis toujours, du fond des loins ;

Et les routes éternelles sont les témoins
De ces marches, à travers temps,
Qui se rythment comme le sang
Et s'avivent, continuelles.

Le rêve ! il est plus haut que les fumées
Qu'elle renvoie envenimées
Autour d'elle, vers l'horizon;
Même dans la peur ou dans l'ennui,
Il est là-bas, qui domine, les nuits,
Pareil à ces buissons
D'étoiles d'or et de couronnes noires,
Qui s'allument, le soir, évocatoires.

Et qu'importent les maux et les heures démentes,
Et les cuves de vice où la cité fermente,
Si quelque jour, du fond des brouillards et des voiles,
Surgit un nouveau Christ, en lumière sculpté,
Qui soulève vers lui l'humanité
Et la baptise au feu de nouvelles étoiles.

Emile Verhaeren, L'âme de la ville, p.115
Les Villes tentaculaires (1895)
source : archive.org

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T'khies ha-meysim (Résurrection des morts) (danse klezmer)

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The Epstein Brothers Orchestra - T'Khies ha-Meysim (Resurrection of the Dead)

T'Khies ha-Meysim est une danse pantomime hassidique moderne en trois scènes, qui commence avec deux jeunes gens se disputant pour de l'argent ou une bouteille de bière et culmine dans la mort de l'un d'entre eux. Dans la seconde partie, le meurtrier se repente et ressuscite le mort, ce qui est ensuite suivie d'une danse de réjouissance et de réconciliation.

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La vie de dévouement du PERE ANTOINE

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LA VIE DU PERE ANTOINE
La vie de dévouement du PERE ANTOINE, ce mineur belge qui pendant plus de 22 ans, s'est consacré à l'humanité souffrante, guérissant par la FOI les malades, consolant les affligés, prodiguant à des milliers de malheureux le soulagement et la force morale nécessaire à leur âme, mérite d'être connue.


Né en BELGIQUE, en 1846, cadet d'une famille de 11 enfants, il débute dans la mine à 12 ans, accompagnant son père et un frère également mineurs.


A 14 ans, il éprouve déjà un grand plaisir à prier, non pas comme on le fait ordinairement à cet âge: il aime se recueillir profondément, à élever son coeur vers DIEU. Que de fois, ne quitta-t-il pas furtivement son travail, s'isolant dans quelque coin pour mieux faire sa prière!


A 24 ans, pour améliorer sa situation, il part à l'étranger, en ALLEMAGNE, puis en RUSSIE. Marié, il économise, avec sa femme, une petite fortune, qui lui permet de vivre sans travailler.


Il comprit qu'il se devait à ses semblables. C'est alors qu'il ressentit la FOI qui, malgré une maladie d'estomac dont il est affligé, lui inspira le devoir de se dévouer toujours davantage envers ceux qui souffrent moralement et physiquement. Sa longue expérience lui fit reconnaître que: LES PLAIES DU CORPS NE SONT QUE LA CONSEQUENCE DES PLAIES DE L'ÂME. C'est donc à l'âme qu'il applique le remède.


Le souvenir de l'amour qu'il donna inlassablement à ses malades (il en reçut jusqu'à 1200 par jour depuis 5 Heures du matin jusqu'à 15 Heures, sans discontinuer) du mot juste qu'il savait dire pour couper une peine pendant les courts instants qu'il consacrait individuellement à chacun de ses consultants, des guérisons spectaculaires qu'il opéra par sa prière, sont toujours gravés dans la mémoire collective à JEMEPPE et dans les environs!


De 1906 à 1909, le dimanche, de 10 Heures à midi, le PERE ANTOINE reçut et transmit la REVELATION qui fut précieusement recueillies par les adeptes.


Son pouvoir, qui s'était agrandi, lui permit d'opérer sur un plus grand nombre de personnes, aussi bien qu'auparavant sur une seule à la fois. Il reçut les fidèles tous réunis dans le TEMPLE les quatre premiers jours de la semaine à 14 Heures.


Le CULTE ANTOINISTE a été sanctifié le 15 août 1910. Cette date est aussi celle de la consécration du premier TEMPLE du CULTE ANTOINISTE, celui de JEMEPPE-SUR-MEUSE.


Le PERE ANTOINE s'est désincarné le 25 juin 1912. Il avait 66 ans et était entouré de la vénération et de l'amour d'une foule innombrable d'adeptes venus de BELGIQUE et de l'étranger, spécialement de FRANCE.

source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/

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