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Le serpent à travers les mythes

Publié le par antoiniste

Publié le 3 juillet 2010 par moglug

La kundalini

Dans Psychologie du Yoga de la Kundalini, C. G. Jung fait plusieurs fois référence au serpent dans la mythologie. Tout d’abord dans la mythologie tantrique :  le yoga de la Kundalini est aussi appelé yoga de la Shakti.  Shakti-Kundalini est une déesse, c’est elle que l’on représente comme une serpente lovée autour du centre, de l’oeuf primordial, le joyau. La Shakti est l’énergie créatrice du dieu, celle qui « détient le pouvoir », « qui est capable ». Elle créé le voile de l’illusion qui enferme les mortels dans l ‘erreur et l’ignorance et les rend prisonniers de leur désir. Certains courants tantriques liés à Shakti ont pour vocation de libérer l’homme de l’ignorance par l’accomplissement de ses désirs : la libération s’acquiert en atteignant le paroxysme du plaisir… en simplifiant à l’extrême !

Mais Jung ne s’arrête pas là. Pour lui, la Kundalini est également semblable à Soter, le serpent sauveur des gnostiques, le serpent tentateur de la Bible qui offrit la pomme à Eve. Les gnostiques considèrent que le monde matériel est imparfait. Il faut s’en libérer, ou plutôt libérer son âme d’essence divine, de ce monde inférieur pour atteindre l’être suprême par la Connaissance, la gnose. On comprend mieux le rapprochement avec les religions indiennes qui ont également pour objectif la libération de l’âme et du cycle des réincarnations pour atteindre l’Etre Suprême, Brahman, ou encore le nirvana, la félicité suprême ou l’anéantissement total. Pour les gnostiques, le serpent Soter est un sauveur puisqu’il offre à Eve à travers la pomme, la Connaissance, la gnose libératrice qui permettra au mortel de se libérer de ce monde matériel. Pour en savoir plus sur le gnosticisme, le mieux pour commencer est encore d’avoir recours à Wikipédia.

Ouroboros

Toujours dans la mythologie chrétienne, C.G. Jung aborde la question du serpent solaire et du serpent du zodiaque. Je n’ai pas trouvé d’informations supplémentaires sur ces deux notions (apparemment Google n’a pas réponse à tout). Il s’agit, toujours selon Jung de représentations de la métamorphose de la puissance créatrice : la course du soleil est comparé  au cycle de la vie. Quant au serpent, il correspond à la Kundalini qui monte et descend au rythme des évolutions de l’individu. Je ne peux pas m’empêcher de penser ici à l’ouroboros, ce serpent qui se mord la queue et représente ainsi le cycle éternel de la nature.

Quetzalcoatl, le serpent à plumes

Au cours de ces allusions aux serpents, C.G. Jung mentionne également l’une de ses patientes qui rêvait régulièrement d’un indien… Une nuit, l’indien se transforma en serpent à plumes. Ce rêve et la confession qui s’ensuivit auprès de son thérapeute lui permis d’achever sa thérapie. Pour C.G. Jung, il est évident que le serpent à plumes des rêves de sa patiente n’est autre que Quetzalcoatl, le dieu aztèques, également reconnu par les peuples mayas, toltèques, olmèques et mixtèques. Il s’agit du dieu rédempteur des indiens d’Amériques, symbole de la mort et de la résurrection mais également inventeur des livres et du calendrier, donc de la Connaissance. Selon Jung, le serpent à plume Quetzalcoatl incarne l’esprit de l’inconscient dans la psyché de l’américain.

La puissance du serpent d'Arthur Avalon

Pour conclure sur le sujet, je mentionnerai un ouvrage de référence cité deux fois par Jung dans Psychologie du Yoga de la Kundalini. Il s’agit de la Puissance du serpent de John Woodroffe, également connu sous le nom d’Arthur Avalon, l’un des premiers orientalistes britanniques qui a largement contribué à la diffusion de la philosophie hindoue et des pratiques yogiques en Occident, notamment par ses traductions du sanskrit. L’ouvrage traite essentiellement des pratiques tantriques liées au yoga de la kundalini tout en laissant de côté les théories farfelues sur la sexualité tantrique et autres sujets à la mode. L’auteur étant spécialiste en la matière, l’ouvrage est réputé pour diffuser une connaissance véridique du tantrisme. Je suis curieuse d’en savoir plus…


Voir le texte illustré : http://synchroniciteetserendipite.wordpress.com/2010/07/03/le-serpent-a-travers-les-mythes/

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Seulement 4,5 % des catholiques sont messalisants, en majorité des femmes

Publié le par antoiniste

    Le pourcentage des messalisants (s’applique aux catholiques pratiquants allant à la messe chaque dimanche) subit une nette érosion (4,5 % aujourd’hui, contre 20 % en 1972), et l’auteur de souligner que le pontificat de JP II, malgré les apparences, n’aurait en fait pas enrayé cette désaffection.
    Ajoutons que ces 4,5 % sont en majorité des messalisantes. Les femmes sont partout le noyau dur ! Cela ne peut guère nous surprendre : Rabelais, ce messéant, ne disait-il pas que “les femmes sont folles de la messe” ?

source : http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2009/08/19/atheisme-la-france-sur-le-podium/

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Les Salles de lectures avant le temple de Saulnes

Publié le par antoiniste

    Jean-Marie Leduc et Didier de Plaige nous renseignent sur les salles qui existaient à Saulnes en 1978 : 50, rue Haute. Le Père Chéry ne la signale pas dans les années 50.
    Le temple de Saulnes a été inauguré en 1986 dans la rue Philippe-Auguste Rase. On peut penser que la salle de lecture fit place au temple et que seul le nom de la rue a changé, la rue Philippe-Auguste Rase étant dans le haut de la ville.

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Les Salles de lectures avant le temple de Toulouse

Publié le par antoiniste

    Jean-Marie Leduc et Didier de Plaige nous renseignent sur les salles de lecture qui existaient à Toulouse en 1978 :
- 26, rue Benjamin-Constant,
- 14, rue de Cherbourg.
    Le Père Chéry signale dans les années 50 des Antoinistes, mais sans plus de précisions.
    Le temple de Toulouse a été inauguré en 1993 au 12 de la rue de Cherbourg, remplaçant ainsi la salle de lecture de la même rue.

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Adhésion et conversion, pourquoi

Publié le par antoiniste

    Régis Dericquebourg conclut son Croire et guérir par ces mots :
    " Nos enquêtes ont montré qu'une grande partie [des] fidèles [des religions de guérison] ne doivent pas leur adhésion à une maladie ou à un héritage religieux familial. Pourquoi des personnes nons socialisées dans une de ces religions, ayat confiance en la médecine allopathique et n'ayant pas besoin de soins empruntent-elles des voies de salut dont l'enseignement est fortement orienté sur la guérison ? En tout cas, cette question nous invite à réfléchir sur la complexité de l'adhésion à une croyance et à l'appropriation de celle-ci par les individus dans un contexte donné. L'étude des religions de guérison peut être un révélateur des manières dont les hommes construisent et recherchent des voies de salut. "
Régis Dericquebourg, Croire et guérir, Dervy, 2001, p.161

    Il est possible de croire que Régis Dericquebourg nous proposera bientôt un nouvel ouvrage essayant de répondre à cette question. Jean-Yves Roy dans son Syndrôme du berger a plutôt cherché à expliquer pourquoi certaines personnes ressente un moment dans leur vie le besoin d'intégrer un groupe totalitaire. Des éléments de réponse peuvent s'y trouver.
    Le philosophe de la contre-culture américaine, Alan Watts, évoque également une solution : " issu du christianisme, notre civilisation occidentale a développé des oppositions arbitraires entre l'homme et la nature, l'amour et la connaissance, le bien et le mal, le « Moi » et l'autre. Pour lutter contre l'horrible dessèchement de l'âme qui nous guette, il faut effectuer une sorte de retour au sources ; c'est ce que Watts explique, entre autres, dans l'un de ses textes fondamentaux, « Amour et connaissance » ".
Patrick Ravignant & Pierre Mariel, Les maîtres spirituels, 1972, p.166

    Un dessèchement de l'âme. Il s'agit bien de cela. Beaucoup d'auteurs s'intéressant aux sectes ont également avancer l'idée que la défection à l'Eglise officielle pouvait s'expliquer par l'ennuie des chrétiens dans ces Eglises froides : " Aucune communication entre ceux qui sont là, assis épars sur leurs chaises ou à genoux sur leur prie-Dieu. Et pas davantage entre le clergé et les fidèles. Aucun souffle ne passe, qui soulève l'asemblée. « Le souffle du Seigneur » est bien là, quelque part, dans ces psaumes, dans ces textes de l'Evangile et de saint Paul, dans cette Préface à la gloire de la Trinité, sur cet autel où le Prêtre éternel présente sa Passion, sa Résurrection et son Ascencion au bénéfice de ceux qui sont rpésents et du monde entier. Mais combien sont à même de s'en rendre compte, dans la plupart des paroisses ? Le souffle du Seigneur est là, mais dans trop d'églises encore il est comme comprimé en formules que personnes n'entend (à tous les sens du verbe), en gestes qu'on ne voit guère et dont la signification échappe, en « antiennes » qui furent des refrains, qui devraient en être, mais que personne ne chante. "
H.-Ch. Chéry, o.p., L’Offensive des sectes, Les Editions du Cerf, Rencontres 44, Paris, 1954, p.432-433

    Dans beaucoup des obédiences installées, on remarque ce fait. Catholicisme, protestantisme, judaïsme (aux Etats-Unis, du moins).
    " The modern Synagogue had lost this spiritual art, and that, under the influence of radical thought which minimized Emotion and Sentiment, and exalted Reason and Logic, the average Jew of to-day was losing his prayerful sense. "
Alfred Geiger Moses, Divine healing in Judaism, with special reference to the Jewish scriptures and prayer book, 1916, p.11.
    Morris Lichtenstein pensait que " through prayer, everyone could arrive at the same realization. This was because one attained a knowledge of God not through study, a path long emphasized by rabbinic Judaism, but rather through feeling and inspiration." 
Ellen M. Umansky, From Christian Science to Jewish Science, Oxford University Press, 2005, p.83.
    Lisont plus loin ce que dit cet auteur : " Armed with these critiques, Morris Lichtenstein thus set out to form a new movement that would offer the Jew that which he felt neither Reform nor Orthodoxy provided, namely, à real concern for the individual's own spiritual needs. To satisfy there needs, he sought to bring Jews to an awareness of the reality of God. By emphasizing the centrality of private prayer, and by creating a brief liturgy highlighted by personal affirmations and silent meditations, he sought to hemp individuals recognize their own hopes and aspirations. By suggesting specific material that one read each day, he hoped to inspired greater religious feeling. Through healing sessions that he conducted and thrgough the ministrations of spiritual practitioners whom he himself trained, he hoped to demonstrate the power of faith. Finally, through his lectures and writings, he sought to provide American Jews with what he felt they not only needed but wanted, namely, a satisfying concept of God and practical advice on how to make that concept, and spirituality in general, a central part of one's daily existence. The organizational base that he established was meant to support and help spread his teachings. Lichtenstein's expressed intent was not just to lead Jews away from Christian Science, but also to lead them toward an understanding of Judaism as a personal and practical religion concerned with the physical and spiritual well-being of American Jews.
Ellen M. Umansky, From Christian Science to Jewish Science, Oxford University Press, 2005, p.84-85.

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Le périsprit dans l'antoinisme

Publié le par antoiniste

    On peut imaginer que Louis Antoine abandonne l'idée du périsprit de la doctrine spirite, car n'étant pas visible par les sens, il en devient inutile de le nommer. De même pour tous ce qui a été développé par les Théosophes sur les multiples degrés d'élévation des corps astraux. Tout cela se résume pour le Père par les fluides.

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